CHAPITRE 12 – RETROUVAILLES

On sonne à la porte.

— Qui va ouvrir ? crie Denis de la piscine où nous nous ébattons en cette fin de journée.

— J’y vais.

J’enfile un peignoir, je ne peux décemment accueillir des visiteurs en tenue d’Eve, ça ferait jaser !

— Oh ! Jacques ! Que… qu’est-ce que tu viens faire ?

— Te voir.

— Qui est-ce ? interroge Denis de la piscine.

Je suis trop perturbée pour répondre. Je tremble comme une feuille. Jacques est là, devant moi, un sac de voyage en main, l’air penaud. Je me rends compte combien je l’aime ce garnement. Oh ! S’il ne m’avait pas présenté à sa famille de malheur !

— Je peux entrer ?

Je m’efface sans un mot. Vient-il me reprendre ? Est-ce que je le suivrai s’il me le demande ? Mon cerveau fonctionne à toute vitesse. Oui ! Oui je le suivrai partout… partout sauf chez ses parents ! Oui partout sauf là-bas ! Mais auparavant, il faut qu’il paye pour le mal qu’il m’a fait. J’ai droit à ma petite vengeance.

— Qui est là ? demande Denis qui entre au salon en refermant sa robe de chambre ?… Ah !

— Denis je te présente Jacques, mon mari.

— Il me semblait l’avoir reconnu… euh… d’après les photos que tu m’as montrées. Que venez-vous faire en cette demeure jeune homme ? Vous devez vous douter que vous n’y êtes pas le bienvenu.

— Je sais Monsieur. Je viens m’excuser pour le mal que ma famille a pu faire à Sylvie.

Un silence s’installe.

J’entraîne Jacques sur la terrasse.

— Je te présente à mon frère et à ma sour.

Ceux-ci s’ébattent dans l’eau en compagnie de Laure.

— Voici Florence et voilà Raymond.

— Bonjour Mademoiselle, bonjour Monsieur… Oh ! Laure ! Tu es là aussi ? Mais… mais… Ils sont tout nus !

— Cela nous évite des frais de maillots de bain, persifle Denis qui ôte sa robe de chambre et plonge dans la piscine… Tu viens nous rejoindre Sylvie ?

— Euh… Je crois que le moment est mal choisi. Je ne pense pas que Jacques soit venu pour cela.

— Tu as raison.

Denis grimpe sur la margelle de la piscine et sort de l’eau. Son corps bronzé ruisselle. Mon pauvre Jacques ne peut détacher le regard du sexe dont s’écoule un filet d’eau.

— Que nous vaut le… euh… j’allais dire le plaisir, mais ce n’est pas le terme adéquat, dit-il en renfilant son peignoir et s’asseyant à une table de jardin. Prenez place jeune homme.

Jacques un peu éberlué par cet accueil s’installe sur une chaise.

Je m’assieds à coté de Denis.

— Vous savez, commence Denis, que Sylvie a fait une demande de séparation de corps, prélude à un divorce.

— Oui, c’est la raison de ma venue.

— Comment ? Vous voudriez que ma fille retourne dans cette maison de malheur ?

— Oh non ! Pas du tout ! Après votre départ je me suis fâché avec ma famille et je n’habite plus chez eux.

— Tu crois pas que c’est ce que nous aurions du faire à mon arrivée ? ne puis-je m’empêcher de dire.

— C’est vrai, tu as entièrement raison. Je m’en veux tu sais, je m’en veux, tu t’imagines pas à quel point, de pas en avoir eu le courage à l’époque.

— Bon, vous regrettez, c’est fort bien, mais où cela nous mène-t-il ? poursuit Denis peu enclin à pardonner.

— Je suis prêt à tout pour que Sylvie ne m’abandonne pas.

— Ne croyez-vous pas qu’il est un peu tard ?

Je ne suis pas aussi catégorique que Denis, le repentir de Jacques m’émeut.

— Prêt à tout qu’est-ce que ça veut dire ?

— Tout ! C’est toi qui choisiras notre résidence, ici si tu le désires ou ailleurs à ta convenance. Tu mèneras seule ton existence, je me contenterai du plaisir de te savoir près de moi.

— Tu m’obéiras en tout ?

— Je te le promets.

— Et si je prends des amants ?

— Autant que tu veux pourvu que tu m’accordes quelques miettes de ton temps, cela suffira à mon bonheur.

Ça c’est une déclaration d’amour ! Comment y résister ?

— Bon, je consens à te mettre à l’épreuve quelques temps.

— Es-tu sûre de ce que tu fais Sylvie ? s’inquiète mon père.

— Oui Denis ! Il logera dans cette villa.

Je tempère l’élan de gratitude qui le jette vers moi.

— Pas dans ma chambre !… On verra plus tard, j’ajoute devant son air penaud… Si tu te comportes bien.

— J’attendrai ton bon vouloir.

— Merci. Ton arrivée impromptue nous a dérangés dans notre bain. Nous allons le reprendre et tu nous y rejoindras… Que fais-tu ?

Jacques ouvre son sac de voyage.

— Ben… je cherche mon maillot.

— Ton maillot ? Pas de maillot ici ! A poil comme tout le monde !

J’ôte mon peignoir, imité par Denis. Je souris, mon corps nu a toujours le même effet sur mon père. Jacques rougit à la vue de la verge qui se redresse.

— Qu’attends-tu pour nous imiter ? Tu peux laisser tes habits là, personne ne les volera.

Je plonge, suivi par Denis. Il m’enlace et me murmure :

— Je me trompe en disant que nous allons faire l’amour devant ton mari ?

— Quelle meilleure occasion de tester la sincérité de ses résolutions ?

Jacques s’est débarrassé de ses vêtements. Il plonge précipitamment gêné d’être le point de mire des regards. Il s’avance vers moi. Je me détourne et rejoins Denis auquel je me colle. Nos bouches se rejoignent.

— Oh ! Ton père et toi… vous…

— Jacques ! Ta promesse !

— Pardon, je ne le ferai plus.

Il nage en retrait. Florence l’agrippe par le bras et l’entraîne dans un coin de la piscine.

— Laisse-les, raconte-moi plutôt comment tu as fais connaissance avec ma sour.

Raymond et Laure se rapprochent d’eux. J’aimerais entendre ce qu’ils se disent, mais Denis ne m’en laisse pas le loisir. Ses caresses précises me font gémir. Je plonge sous l’eau et commence une savante sucette sur la queue qui darde devant mes yeux. J’ai un bon entraînement à l’apnée grâce à nos séances journalières dans l’eau.

J’émerge pour reprendre mon souffle au bout de près de deux minutes. Jacques est entouré par les trois ’jeunes’.

— Non !… Aah !… Vous n’êtes pas raisonnables !… Oh ! s’écrie-t-il tout de suite après que la tête de Florence a disparu sous la surface… Aaah !

Il tourne la figure de mon coté. Je m’empresse d’embrasser Denis pour fuir son regard. Mon père me soulève. J’écarte les cuisses, ma main tâtonne à la recherche de sa queue, la trouve, positionne le gland face à ma grotte. Je gémis lorsque Denis me laisse glisser sur la verge qui s’enfonce délicieusement.

M’appuyant sur les épaules du paternel je monte et descends, contrôlant le rythme des pénétrations pour qu’il s’adapte à l’ascension de la jouissance. Une exclamation en provenance de l’autre coté de la piscine, m’interrompt.

— Non, pas ça ! Je veux pas !

C’est mon mari ! Il se défend contre Raymond qui l’attaque par l’arrière.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— C’est ton frère qui… euh…

— Et alors ?

— Oh ! tu… tu… Tu veux qu’il…

— Jacques ! Ta promesse ! C’est la deuxième fois !

— Par… pardon… Aouuuh !

Sa bouche se tord sur un rictus de douleur. Raymond n’a pas été tendre avec lui !

— Ne… lui fais… Aah !… fait pas… mal fré… Aah !… frérot… Nous ne… sommes pas des… Aah !… des sadiques… nous !

J’ai des difficultés à m’exprimer car Denis a pris le relais et me fait aller et venir sur sa queue. La grimace s’efface sur la figure de mon mari laissant place à une expression étonnée. Tiens ? Se mettrait-il à apprécier ? Je le confesserai plus tard, pour l’instant je me bats avec l’éclosion du plaisir que je voudrais retarder. J’ai juste le temps de voir Florence et Laure bouche à bouche dans un angle du bassin avant de succomber une première fois à un orgasme violent.

Est-ce la présence de Jacques qui me fait cet effet ? Je voudrais souffler, mais Denis ne m’en laisse pas le loisir. Je ne suis qu’une poupée de son entre ses bras, qu’un trou que sa verge comble avec délice. Mes orteils et mes doigts raidissent, puis les ondes de jouissance montent les jambes, descendent les bras, enveloppent ma poitrine, mon ventre et se rejoignent dans mon sexe. Un éclair traverse mes yeux ! Que c’est bon ! Encore ! Un autre ! Aaah ! J’atteins le paroxysme quand le jet de semence presse contre le col de l’utérus et gonfle le vagin autour de la queue dont le volume diminue inexorablement. Aaah !

Jacques évite mon regard quand nous sortons de l’eau et nous essuyons ensemble. Raymond prête un peignoir de bain à mon mari. Pendant le repas, nous ne faisons aucune allusion à ce qui s’est passé dans la piscine comme si cela était tout à fait ordinaire. Laure demande des nouvelles de Julien. Je me moque d’elle.

— Ton beau-père te manque tellement ?

— Oh non ! Mais c’est le seul avec ton mari dont je garde pas un trop mauvais souvenir.

Moi aussi, j’ai encore en mémoire la dernière fois où il m’a convoquée dans sa chambre, la seule fois où j’ai ressenti du plaisir avec lui.

Dans le salon, au lieu de regarder la télévision, les deux filles flirtent outrageusement avec Jacques. Elles ont compris que je ne me réserve pas l’exclusivité. Il ne sait que faire. Je sens qu’il est partagé entre l’envie de répondre à leurs avances et la peur d’une réprimande. Qu’elles en fassent ce qu’elles veulent, moi, je ne le rejoindrai pas cette nuit. Je m’installe entre Denis et Raymond et d’un geste que je veux naturel, j’extrais leur verge et m’amuse à les masturber ensemble. Mon mari écarquille les yeux mais ne dit mot. Les remous sous sa robe de chambre trahissent les investigations de ses deux voisines. Il ouvre et referme la bouche sur un gémissement silencieux.

J’arrête mes caresses lorsque je sens les queues frémir et vibrer entre mes doigts. Pas question que mes cavaliers gaspillent leur énergie ! Je me lève.

— Il est tard, je vais me coucher… Non ! Pas toi ! J’interromps Jacques qui veut me suivre. Tu peux rester avec Florence et Laure. Vous venez ? dis-je à Denis et Raymond.

Ils me suivent d’un bond, trop heureux de passer la nuit avec moi. Au moment de quitter la pièce, je me retourne. Jacques me regarde partir l’air malheureux. Je ne vais pas le plaindre, deux jolies nanas rien que pour lui ! J’espère qu’il saura les satisfaire, elles le méritent.

Dans la chambre de Denis, en un rien de temps mon peignoir de bain disparaît et je me retrouve nue entre leurs mains câlines dont les caresses déclenchent de délicieux frissons. J’embrasse mon père, dans mon dos Raymond patouille mes fesses. Je me retourne et offre mes lèvres à mon frère. Denis glisse les mains entre nos corps serrées et fouille ma fente humide. Je reprends la bouche de mon père. Ma langue se lie à la sienne. Nous mélangeons nos salives. Mon frère s’amuse à chatouiller le pourtour de l’anus. Denis recule vers le lit, s’y allonge sans nous désunir. Je rampe sur lui, sur sa queue raide. Je frotte dessus mon pubis. Aaah ! Je glisse la main et présente le gland entre mes cuisses qui s’écartent.

— Aaaah !

— On t’aime ma chérie, murmure Denis.

— Oui, aime-nous, renchérit Raymond qui caresse la raie du bout de la verge.

Oh ! Ils veulent me prendre tous les deux, une double pénétration ! Oui ! Ah ! Les faire jouir ensemble, le bonheur suprême ! Denis maintient son excitation par des lentes pénétrations qui me font frissonner de désir. Raymond écarte mes fesses, le gland s’approche du trou…

— Non ! crie-je en me retournant sur le dos, non ! Pas dans le cul !

Un instant j’ai cru que c’était Jules qui me forçait. Le mauvais souvenir est plus fort que mon désir, que ma volonté.

— Calme-toi ma chérie, calme-toi, nous ne voulons pas te faire du mal.

Je tremble. Denis et Raymond me caressent sur tout le corps.

— Non, pas dans le cul… pas dans le cul… pas dans le cul…

Je fonds en larmes.

— Pardonnez-moi, je peux pas… pas encore… j’aurais tant voulu…

— Là ma chérie, là… nous ne le ferons plus.

Leurs caresses, ajoutées à mon émotion me conduisent à l’orgasme sans qu’ils aient besoin de me pénétrer. Je dodeline la tête de part et d’autre. Je plie et déplie les genoux, j’écarte les cuisses, avide de sentir leurs doigts, leur membre sur mon sexe brûlant. Une bouche tête mon sein. Aaah ! Une queue se fraye un passage. Je ne la sens presque pas tant je dégouline. Aaah ! Une autre décharge de plaisir. Ça n’en finit pas ! Le va et viens continu dans mon vagin ne cesse de déclencher des ondes de jouissances. Aaaah ! Je me rends à peine compte que Raymond remplace Denis entre mes jambes. L’orgasme ne s’arrête pas…

Je suis épuisée. Combien de secousse ai-je ressenti ? Je ne saurais les compter tellement il y en a eu.

— Ben, on peut dire que tu as joui ! sourit Denis.

— Oh ! Vous êtes des amours ! Vous m’en voulez pas ?

— Grands Dieux ! De quoi ?

— Ben… euh… pour la double pénétration.

— Tu nous as comblés au-delà de nos désirs, n’est-ce pas Raymond ? Ce sera pour une prochaine fois, lorsque le souvenir des mauvais traitements que tu as subis sera estompé.

— Merci…

Je les embrasse sur la joue.

— Je voudrai dormir…

Ils me serrent contre eux… Je suis bien…

Je retrouve Laure dans la cuisine. Nous n’avons pas encore perdu l’habitude des réveils matinaux. Nous dégustons dans le calme la première tasse de café de la journée.

— Alors, vous vous êtes bien amusées hier soir ?

— Oh ! rougit-elle, tu nous en veux pas ?

— Pourquoi ? Parce que vous avez couché toutes les deux avec Jacques ? Pas du tout ! Est-ce qu’il a su vous satisfaire ?

— Je sais pas pour Florence, mais moi, j’ai passé une bonne nuit.

— Tant mieux ! J’en suis heureuse pour toi.

— Dis… quand tu ne seras plus fâchée contre lui… euh…

— Tu aimerais pouvoir continuer avec lui ? Mais oui ma grosse puce ! Je te le prêterai !

— Oh merci !

Nous nous embrassons. Brusquement, j’ai envie de l’aimer ma petite belle-sour, envie de la faire jouir, crier sous mes caresses.

— Viens !

Je l’entraîne dans ma chambre.

— Oh ! T’as pas dormi là ? s’étonne-t-elle en voyant le lit intact.

— Non…

Je l’embrasse pour ne pas avoir à fournir d’explication. Ma bouche détaille les courbes de son corps. Elle veut me rendre mes caresses, je résiste, elle insiste, s’en suis une mêlée confuse et nous nous retrouvons tête-bêche sur le lit, un clitoris sous la langue, deux doigts dans la chatte qui suinte devant nos yeux…

Nous retrouvons Denis et Jacques dans la cuisine. Ils semblent détendus l’un et l’autre, tant mieux.

— Nous discutions, m’annonce mon père. Ce jeune homme me confiait son intention de trouver un emploi dans la région.

— Tu ne veux plus travailler avec ton père ?

— Non, j’ai démissionné. J’ai déjà consulté Internet, il y a des sociétés de matériel médical aux environs de Nice. J’ai rendez-vous en début d’après-midi à Sophia-Antipolis. Où ça se trouve ?

— Raymond t’indiquera car moi je dois accompagner Laure au secrétariat de la faculté, lui dis-je.

— Avec plaisir, remercie celle-ci.

— Bon, ben moi je vous laisse, je vais travailler, annonce Denis. A ce soir.

— Tu ne veux pas me conduire ? demande Jacques.

— Non je t’ai dis que je suis prise, mais ce matin je te propose de visiter la ville.

— Je prends tout de suite une douche, s’empresse-t-il ravi de passer quelques temps avec moi en tête-à-tête…

Nous rentrons plus tard que prévu Laure et moi. Je suis de mauvaise humeur. On nous a trimbalées de bureau en bureau à l’université pour au total nous dire que l’employé qui s’occupe des inscriptions est absent et que nous devrons repasser un autre jour ! Un après-midi gâché pour rien !

Nous trouvons Florence au salon.

— Où sont les hommes ? demande Laure.

— Dans la piscine.

— Je les rejoins, déclare ma belle-sour en quittant robe et dessous.

— T’y vas pas ? interroge ma sour.

— Non, pas envie. Je vais prendre une douche.

— Je t’accompagne.

Elle a besoin de câlin ma petite Florence. C’est vrai que ces derniers jours je l’ai un peu délaissé. Nous nous enfermons dans la cabine. Chacune avec une éponge faisons mousser la crème sur la peau de l’autre. Nos gestes sont tendres, aucune hâte. Nous savourons les attouchements qui nous procurent de délicieux frissons. J’embrasse ses tétins. Elle gémit. Je m’agenouille et écarte des doigts et de la langue les poils qui voilent son intimité. Malgré les encouragements que Laure et moi lui prodiguons, elle refuse de se laisser raser. J’extrais le petit clitoris de sa cachette. Il grossit sous mes mordillements. Florence doit se retenir aux robinets pour ne pas perdre l’équilibre. Je ne remonte l’embrasser que lorsque je suis sûre qu’elle a joui.

— A mon tour, déclare-t-elle. Tiens-toi bien droite ! Ecarte les jambes.

J’obéis. Elle investit mes deux orifices. Pourquoi j’accepte de sa part la caresse anale que je refuse à Denis et Raymond ? Mystère. L’orgasme ne tarde pas à me secouer grâce à ses doigts habiles. Heureusement que les robinets sont bien arrimés à la cloison !

Nous retrouvons les hommes et Laure au salon entrain de boire l’apéritif. J’interroge Jacques :

— Alors ? Comment s’est passé ton rendez-vous ?

— Pas trop mal, nous devons nous revoir dans une semaine. Ça me donne le temps de contacter d’autres entreprises.

Après le repas, je veux rejoindre Florence sur son canapé. Jacques s’interpose.

— Ah non ! C’est mon tour !

— Comment ton tour ?

— Oui ! J’ai accepté tes exigences, j’ai toléré que ton frère et ton père m’enculent…

— Denis aussi ?

— Oui tout à l’heure dans la piscine avant ta venue.

Je regarde mon père qui détourne les yeux. Pauvre Jacques ! Deux fois enculé en deux jours !

— Ils t’ont fait mal ?

— Ce n’est pas la question…

Hé, hé, il y prend goût mon mari !

— … Je t’ai laissé m’abandonner hier soir…

— N’exagère pas, tu as eu des compensations : Florence et Laure ont su…

— Peut-être, mais ce n’était pas toi. Ce soir je revendique…

— Tu revendiques ?

— Oui, je revendique ma nuit.

— Je le comprends ce garçon, admet Denis. Sois généreuse ma fille.

— Vous êtes tous contre moi ?

— Mais non, mais non. Partage un peu avec lui le bonheur que tu nous procures.

— Je n’en demande pas plus, supplie Jacques.

— Allons ! Viens m’embrasser mon gros.

Je me réfugie dans ses bras sous les vivats de la famille. Nous échangeons un long baiser, le premier depuis son arrivée.

— Cette nuit je serai ton épouse aimante, je promets, mais auparavant je souhaite que tu acceptes une dernière fantaisie de ma part.

Il fronce les sourcils, inquiet, puis sourit.

— D’accord, qu’est-ce que tu veux m’infliger ?

— Infliger n’est pas le mot juste. J’aimerai que tu me fasses l’amour…

— Tout de suite ma chérie ! Montons dans la chambre !

— Attends !… J’aimerais que tu me fasses l’amour là, sur ce canapé…

— Devant tout le monde ?

— Oui et que Denis… euh… t’en… euh…

— Le sodomise en même temps, souffle Florence.

— Oui… tu acceptes ?… Vous acceptez ?

— Pour moi c’est OK, déclare Denis.

— Tu verras Jacques, encourage Raymond, tu le regretteras pas. Baiser tout en étant enculé, c’est le vrai pied !

— Tu crois ?

Mon mari est perplexe. Je devine que ce qui le gêne le plus c’est que cela se passe en public, mais j’y tiens, je suis sûre que notre jouissance en sera décuplée. Je défais le noud de sa ceinture. La robe de chambre s’ouvre, je manipule son sexe. Il n’est pas vaillant, le pauvre.

— Embrasse-moi !

Il se décide à sourire.

C’est gagné ! Le bout de chair que je manchonne durcit pendant que nos langues s’affrontent. Jacques découvre mes épaules. Laure retire mon peignoir, Florence rend le même service à Jacques. Nous sommes nus au milieu de la pièce. Des mains nous caressent, s’insinuent entre nos corps serrés, remontent le long de nos cuisses. On est poussé contre le canapé. Je sens qu’on me fait asseoir puis basculer en arrière. Jacques suit, lié à moi par la bouche. Quelqu’un écarte mes jambes, un autre (le même ?) ouvre des doigts les lèvres de mon sexe. Je sens le gland glisser contre la vulve, chatouiller le clitoris, remonter vers l’entrée de ma grotte, s’introduire… Aaah ! Jacques gémit. Je reprends ses lèvres et attire ses fesses contre moi. La verge pénètre en entier… Aaah ! Une ombre occulte la lampe du salon, Denis ! Il se place derrière mon mari.

— Ne bougez plus !

Nous restons immobiles. L’attente nous rend fébrile. La verge glisse peu à peu hors de mon vagin.

— Prête-moi un peu de ta liqueur Florence demande Denis, que j’enduise Jacques… Merci… Tu sens Jacques ? Je tartine ton trou du cul… (Mon mari grogne) …J’enfonce le doigt… (Nouveau grognement) …je le tourne pour assouplir l’orifice… là… (Jacques soupire) …Je présente le bout… j’appuis… Ouvre-toi !

— Aaah !

— Aaah !

Double cri ! Jacques en recevant la queue de Denis, moi parce que sous l’impulsion il s’est enfoncé au plus profond. Je retrouve avec joie la vibration particulière de la queue, découverte avec Raymond lors de circonstances analogues. Mon Jacques est aussi réceptif que mon frère, j’en étais persuadée, mais quelle jouissance de le vérifier !

Les deux hommes coordonnent leurs mouvements. J’ouvre les yeux. Des larmes coulent sur la joue de mon mari qui marmonne des mots sans suite parmi lesquels j’arrive à distinguer des « ma chérie » répétés comme une litanie. Agenouillés autour de nous, Florence, Laure et Raymond nous caressent rendant ces instants encore plus précieux. Quelqu’un brame sa jouissance. Horreur ! C’est moi ! Je ne peux m’arrêter. Jamais je n’avais extériorisé à ce point mes sensations. C’est plus fort que moi ! J’ai honte ! Mais quelle jouissance ! Jacques me rejoint dans le concert des exclamations, même Denis s’y met ! Un dernier triple cri et nous nous effondrons épuisés.

Les caresses de nos trois spectateurs peinent à nous faire reprendre nos esprits. Guidé par Florence, Denis va s’asseoir sur un fauteuil. Je repousse Jacques avec douceur et Laure l’installe sur le canapé à mes cotés. Je lis la reconnaissance dans son regard.

— Merci ma chérie, merci… C’était merveilleux… oui, merveilleux.

Je respire mieux. J’espère avoir assez de force pour rejoindre ma chambre, notre chambre. Après une tentative infructueuse j’arrive à tenir sur mes jambes. Jacques m’imite. Il est flageolant mais ne tombe pas.

— Vous nous excuserez, mais nous montons nous coucher.

Quand nous passons la porte, Florence est penchée sur Denis tandis que Raymond enlace Laure.

Nous nous effondrons sur le lit. Jacques respire encore bruyamment.

— Alors ? Qu’est-ce que tu dis de cette expérience ?

— Je n’imaginais pas que cela serait aussi bon, admet-il. Dis ? On le refera ?

— Hé, hé ! On dirait que tu apprécies la sodomie ?

— Ne dis pas de bêtises ! Comme ça oui, tout seul j’aime moins. On le refera ?

— On verra, peut-être, il ne faut pas abuser des bonnes choses. Puis pour que ce soit réussi, il faut des circonstances particulières…

— Comme être caressés en même temps ?

— Entre autre…

— Je comprends maintenant ton désir que ça se passe dans le salon. J’étais inquiet au début puis j’ai… j’ai apprécié.

Nous restons immobiles sur le dos cote à cote quelques minutes.

— Dis Jacques ?… Je voulais te demander… Qu’est-ce qui s’est passé chez ton père quand on vous a quitté Laure et moi ?

— Petite curieuse !

— Allez, raconte ! Tu en brûles d’envie.

— Quand exactement êtes-vous parties ? Il s’est passé tellement de choses… Ah ! Je me souviens, Laure s’était vengée en donnant des coups de cravache sur les fesses de Mère. Pourquoi tu ne l’as pas fait toi ? C’est pourtant toi qui en as eu la première l’idée, n’est-ce pas ?

— Oui, mais au moment de passer à l’acte, j’ai pas pu… On ne se refait pas…

— J’ai vu que Père a apprécié ton attitude.

— Et toi ?

— Oh moi ! Tu me quittais, le reste n’avait aucune importance. Ah si ! J’ai compris en cet instant ce que faisait Mère quand elle vous emmenait dans sa pièce privée.

— Tu… tu t’en doutais pas ?

— Non… je t’assure ! Je… j’étais aveugle.

— Ça on peut le dire !

— Quand j’ai réalisé, j’ai failli vomir sur place. Alors tu comprends, les ennuis de Mère, c’étaient plus mon problème.

— Que s’est-il passé alors ?

— Un de nos geôliers a fait remarquer qu’elle avait un beau cul et qu’il serait dommage de ne pas en profiter. Il a déboutonné sa braguette et sorti un long sexe qu’il astiquait pour le raidir. Il s’est approché du canapé où gisait Mère. Le chef du groupe lui a dit que ce ne serait pas correct de faire ça devant son mari et ses enfants et lui a ordonné de l’emmener dans la pièce voisine. L’homme a délié Mère qui l’a suivi tête basse, le cul à l’air. Nous avons entendu des exclamations étouffées, des gémissements, mais pas de cris de douleur ni de plainte. Au bout de quelques minutes, l’homme est revenu en refermant sa braguette. « La place est libre, c’est un bon coup a-t-il dit ». Un autre, le chef je crois, l’a remplacé. De nouveau des soupirs et des gémissements de plus en plus forts nous sont parvenus. A un moment nous avons entendu Mère lancer un oui retentissant ! Père était tout rouge. Le premier geôlier, celui qui avait baisé, a regardé Jules. « Mais il bande ce salaud ! » s’est-il écrié. Il s’est précipité et a sorti la queue du domestique. Effectivement elle était longue et droite. L’homme a empoigné mon frère Joseph et l’a fait agenouiller devant. « Suce ! » lui a-t-il ordonné. Joseph ne voulait pas, l’homme lui a soulevé sa robe de chambre et a cinglé des coups de cravache sur les reins. Joseph a crié, supplié, en vain. Il a été obligé de sucer la pine de Jules, les mains toujours liées dans le dos. Ça faisait bien rire les deux geôliers.

Je m’imagine la scène, Joseph, le fier Joseph en posture déshonorante, une bite dans la bouche… bien fait pour lui !

— Le chef est revenu parmi nous, continue Jacques. Il a sourit devant le tableau. « A ton tour » a-t-il déclaré au troisième homme, « elle t’attend ». Celui-ci a déclaré préférer le cul de Joseph. « A ta guise », lui a rétorqué le premier, « moi j’y retourne ». Le troisième homme a baissé le pantalon et s’est posté derrière Joseph. Celui-ci a crié, hurlé qu’on lui faisait mal. « Je sens rien », a rétorqué le type qui l’ébranlait de violents coups de rein. Malgré les secousses, Joseph a du continuer à sucer Jules. Tu parles d’un tableau ! Puis le chef a empoigné celui-ci et l’a enculé à son tour. Et ils se sont succédés ! Ça n’en finissait pas. Quand un revenait de la pièce où était Mère c’était pour se faire sucer la queue le temps qu’elle raidisse et enculait Joseph ou Jules ! Jamais vu des baiseurs comme eux. Des bêtes de sexe, cinq ou six coups chacun qu’ils ont tiré sans se reposer ! Ils avaient quitté pantalon et slip pour être plus à l’aise. Ça faisait drôle de les voir déambuler en liquette. A la fin ils se sont calmés. Le chef est revenu de la pièce à coté où il avait fait bramer Mère, il a regardé sa montre et dit qu’ils n’avaient pas vu le temps passer et qu’il était plus que l’heure de nous quitter. Ils se sont rhabillés. « Je vous félicite pour votre femme monsieur », a-t-il déclaré à Père, « c’est une sacrée baiseuse, vous devez pas vous ennuyer. Elle viendra vous délivrer bientôt, pour l’instant elle se repose, elle en a besoin après une telle débauche d’énergie ». Père était blême. J’avais l’impression qu’il découvrait que Mère avait une sexualité. Au bout de plusieurs minutes, elle est venue nous délier. On aurait dit un zombi. Elle n’avait même pas détaché sa robe et on voyait des filets de sperme couler le long de ses cuisses. Elle est sortie sans un mot traînant Jules avec elle.

Jacques s’arrête de parler. Je vois qu’il est ému d’avoir ressassé ces souvenirs. Je l’embrasse à petits coups sur le front, les joues, le cou. Je suce les petits tétons qui grossissent sous mes lèvres. Je glisse au fond du lit. La queue se dresse raide, vibrante devant mes yeux. J’engloutis le gland, faisant gémir Jacques. Il me laisse sucer un bon moment, puis m’attire hors des draps.

— Ce n’est pas ta bouche mais toi que je désire.

Aaah ! Subir un mâle ! Se laisser dominer, malmener presque, rester passive malgré les caresses qui enflamment mon être, douce torture ! Jacques me pénètre, triture mes fesses, malmène mes seins, suce les tétins. Je le laisse user à sa guise de mon corps… pour une fois…

Quand nous reprenons notre souffle, je me tourne sur le coté sans nous délier.

— Je t’aime, je t’aime, je t’aime, murmure-t-il.

Il a la délicatesse de ne rien me demander. Que lui répondre ? Oui j’aime quand il me fait l’amour, oui j’aime son corps, mais quelque chose s’est brisé entre nous. Son aveuglement a été fatal à l’amour que je lui portais. Oui je pense que je vivrai avec lui s’il en fait la demande, mais je n’entends pas être son esclave, je garderai ma liberté, la liberté de chercher du plaisir ailleurs qu’entre ses bras si je le désire.

Pour le moment Jacques repense aux circonstances qui ont suivi notre départ :

— Ce qui nous a étonné Père et moi, c’est que nos geôliers se soient attaqués qu’à Mère, Joseph et Jules. Tu ne serais pas derrière par hasard ?

— Comment j’aurais fait ? Je les connaissais pas… si je t’assure, c’était la première fois que je les voyais.

— Je te crois.

— Maintenant, Jacques, je voudrais dormir.

Je me colle dans son dos et chatouille doucement les poils du torse. Le sommeil nous prend dans cette position. Le lendemain, je n’ai pas voulu qu’il me rejoigne dans la chambre. Il faut qu’il comprenne que je reste maîtresse de nos plaisirs, de MES plaisirs.

Jacques m’explique que malgré sa démission, il ne coupera pas tous les ponts avec sa famille. Il possède un paquet d’actions et à ce titre doit assister aux assemblées générales.

— Toi aussi, ajoute-t-il.

— Moi ?

— Oui, toi ! Et Laure. Toi parce que Père t’a attribué des parts après notre mariage et Laure parce qu’elle en a hérité de son père l’ex-associé du mien. C’est d’ailleurs la plus importante actionnaire, 30%, autant que Père et mère réunis.

— Oui confirme ma belle-sour que j’interroge, c’est Joseph qui s’en occupe. Avant chaque assemblée il me fait signer un papier de la banque.

— Une procuration ?

— Je sais pas, peut-être.

Oh ! Mais c’est intéressant ça ! Entre Laure, Jacques et moi, nous devons posséder pas loin de la majorité, au minimum la minorité de blocage. C’est d’ailleurs l’avis de Denis :

— Vous êtes en mesure de dicter vos conditions les enfants. Il faut réfléchir aux conséquences de cette situation.

Mon beau-père a du tenir le même raisonnement. Nous avons la surprise de le voir débarquer un beau matin à la villa. Après un début glacial, l’entrevue se poursuit plus sereinement. Julien nous fait une proposition que j’ai tout d’abord refusée : Il réembauche Jacques comme directeur de la recherche et crée pour moi un poste de directrice des exportations. Il avait apprécié mes connaissances et mes capacités lors des quelques séances de travail à la maison, dit-il. Il fait amende honorable et regrette de ne pas avoir me l’avoir proposé avant. Serai-je partie si j’avais travaillé à l’usine ? me demande-t-il. Il convient que confier des responsabilités à une femme allait à l’époque à l’encontre de ses convictions misogynes mais il affirme, et je suis tentée de le croire, qu’il serait passé outre dans l’intérêt de la société si son épouse ne s’y était formellement opposée.

— Est-elle d’accord à présent ?

— Euh… Je ne lui demande plus son avis.

Hum ! La séance avec mes libérateurs a laissé des traces semble-t-il. Je suis perplexe. Que penser de cette proposition ? Julien reçoit un soutien inattendu en la personne de Denis.

— Ma fille, je te conseille d’accepter l’offre de ton beau-père, ainsi que toi Jacques. Son affaire est saine et ne demande qu’à se développer. C’est une excellente opportunité pour vous deux.

— Ça ne te fera rien de nous voir partir ?

— Vous ne quittez pas la France et j’espère bien que vous passerez vos vacances ici.

— Et Laure ?

— Je pense qu’elle restera avec nous, elle.

Ce qui fut confirmé par l’intéressée qui pousse des grands cris à l’idée de revoir Joseph.

— Plus jamais ! Qu’on me parle plus de lui !

— Et moi, tu me détestes aussi ? demande Julien, interloqué par sa véhémence.

— Vous… euh… non, vous pourrez venir me voir ici si vous le voulez.

Il est décidé que nous prendrons notre poste le premier octobre, le temps de préparer un bureau pour moi.

Julien décline l’invitation à rester pour la nuit. Sa chambre d’hôtel est réservée et il s’envole aux aurores le lendemain, s’excuse-t-il. Il refuse également de profiter de la piscine, mais je vois ses yeux briller lorsque Florence, Laure et Raymond plongent tout nu et batifolent dans l’eau. Nous nous quittons bons amis, ce que je n’aurais jamais imaginé quand il s’est imposé le matin.

Après son départ, je saute sur Denis et le somme de s’expliquer. Quel jeu joue-t-il ? Il élude toutes mes tentatives s’entêtant à répéter que c’est une opportunité à ne pas manquer et qu’une telle proposition n’arrive qu’une fois dans la vie.

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