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L'histoire de Muriel – Chapitre 2




Le Samedi matin, je prends un aller et retour pour Bures-sur-Yvette à la gare de Denfert-Rochereau. Mince, je ne savais pas que c’était aussi loin ! Heureusement, il y a un train dans cinq minutes. C’est la première fois que je prends la ligne de Sceaux et je suis un peu excitée à l’idée de sortir un peu de mon arrondissement de Paris.

Au fur et à mesure que le train s’éloigne de Paris, le tissu urbain devient moins dense. Je vois apparaître des maraîchages, voire des champs. La campagne aux portes de Paris.

Arrivée à Bures-sur-Yvette, je me renseigne sur la rue où réside ma tante. En cinq minutes, j’arrive devant la maison, ou plutôt devrais-je dire la propriété ? Un immense portail semble être la seule voie d’accès au travers du mur qui semble entourer le domaine. Je sonne à la porte et patiente quelques secondes.

Le portail s’ouvre enfin et je suis invitée à entrer. La personne qui m’a ouvert le portail est une jeune femme d’origine asiatique. Je suis surprise de sa tenue car elle n’est vêtue que d’un simple pagne. Sa poitrine ferme est ostensiblement montrée avec fierté. Ses pieds sont également nus.

La jeune femme m’invite à la suivre jusqu’à la demeure et nous parcourons une cinquantaine de mètres sur le chemin qui traverse le parc. Je ne peux détacher mes yeux de la silhouette qui me précède. Ses hanches balancent doucement au gré de ses pas.

Devant la maison attend ma tante Christine.

— Bienvenue Muriel. Je vois que tu as trouvé sans problème mon havre de paix.

— Oui ma Tante ; Je vous remercie de m’avoir invitée.

— Saïgon, tu peux nous laisser maintenant ! Merci d’avoir accueillie Christine.

— Je vous en prie, Madame.

La jeune asiatique repart dans le parc. Tante Christine m’invite à entrer dans le salon. Nous nous asseyons sur un grand canapé de cuir.

— Saïgon ? C’est un nom étrange pour une jeune fille. Elle est Vietnamienne ?

— Tout juste. C’est une orpheline que j’ai recueillie dans la ville de Saïgon et je l’ai surnommée ainsi, selon mon habitude…

— Vous avez donc recueilli d’autres orphelins ?

— Uniquement des orphelines, précise ma tante Christine en riant. Je les appelle mes anneaux olympiques, car elles proviennent toutes d’un continent différent. Saïgon vient donc du Vietnam, Conakry vient de Guinée, Tahiti vient de Polynésie, Lima vient du Pérou et Florence vient d’Italie. Et elles sont au nombre de cinq. La couleur du pagne de chacune d’elle reprend la couleur de l’anneau olympique correspondant.

— C’est amusant. Elles sont donc toutes aussi dénudées qu’Hanoï ?

— Ma foi, oui. Ce sont des splendides jeunes femmes et il me semble que ce serait une honte de cacher leur beauté. Cela te choque-t-il ?

— Disons que je suis un peu surprise. J’espère pour elles qu’en hiver elles changent de garde-robe. Vous avez voyagé dans tous ces pays ?

— Ceux-là et bien d’autres. Quant à leur garde-robe, ne t’inquiète pas. Ne serait-ce que pour sortir dans le village, elles changent de tenue. J’imagine la réaction des bigotes du coin, si ce n’était pas le cas… Veux-tu boire quelque chose en apéritif ? Une coupe de champagne ?

— Plutôt un jus fruit, s’il vous plaît.

Ma tante frappe dans ces mains, une jeune africaine – ce doit être Conakry apparaît.

— Peux-tu nous apporter deux cocktails de fruits, s’il te plaît.

— Bien sûr, Madame.

Je me tourne vers ma tante.

— Comment les avez-vous recueillie ? Et pourquoi ?

— Pourquoi ? Parce que je pense avoir bon cur d’une part et parce que devant la détresse humaine, je me sens obligée de faire quelque chose. Comment ? Et bien…

Ma tante se tait un court instant, comme pour rassembler ses idées.

— La première que j’ai eu envie de recueillir a été Florence, à Florence, il y a dix ans. Elle vivait dans un orphelinat depuis son plus jeune âge, ses parents ayant été tués pendant la dernière guerre. Je ne sais pas si tu t’es déjà intéressée à la peinture italienne. Tu te demanderas, si c’est le cas, de quel tableau de maître de la Renaissance Italienne elle a bien pu sortir. J’ai recueillie Hanoï juste avant la chute de Dien-Bien-Phu, dans les circonstances que tu peux imaginer. Tahiti n’est pas vraiment une orpheline, mais je l’ai toutefois recueillie là-bas il y a quatre ans.

— Pas vraiment une orpheline ? Je ne comprends pas

— Les parents de Tahiti vivent encore, enfin aux dernières nouvelles. Ils m’ont abandonné leur enfant dans des circonstances qu’il vaut mieux taire. J’ai recueillie Lima à l’orphelinat, il y a trois ans. Elle se dit descendante des aztèques et je veux bien la croire. Quant à Conakry, elle n’est parmi nous que depuis un an, recueillie après le massacre de ses parents par un clan ennemi.

Conakry revient avec les deux cocktails de fruits.

— Merci Conakry, lui dis-je en lui adressant un sourire.

Son sourire en retour est intense.

— De rien , Mademoiselle.

— Nous passerons à table, d’ici quelques minutes. J’ose à peine dire qu’elles se sont mises en quatre pour préparer le repas. La cuisine viendra de l’ensemble des continents. Dis-moi Muriel, quels sont tes loisirs favoris ?

— La lecture, les spectacles bien que je n’ai pas l’occasion d’y aller très souvent.

— Après tes examens, nous essaierons d’y aller ensemble.

— Ce serait bath ! Avant de passer à table, j’ai besoin d’aller aux toilettes.

— Tu prends le couloir à droite par cette porte. La salle de bain est au fond.

Je me lève alors pour aller faire mon petit besoin. J’ouvre la porte de la salle de bain et je reste bouche bée. La salle de bain est une grande pièce comprenant plusieurs lavabos, des toilettes, des bidets et plusieurs baignoires. Me reviennent en tête mes années d’Internat où les toilettes étaient toutefois individuelles.

— Bonjour Mademoiselle. Vous êtes la nièce de Madame, n’est-ce pas ?

Je me retourne sur ma droite, d’où vient la voix. Deux jeunes femmes sont étroitement enlacées. J’imagine qu’il s’agit de Florence qui est vraiment très belle et de Tahiti, ou peut-être Lima. Je ne saurais dire.

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