On roula immédiatement sur le lit toutes les deux. Toutes nues, membres mêlés. On se sentait tellement libres, tellement belles, tellement en accord l’une avec l’autre qu’on riait fort. Je sentis la fraîcheur des draps blancs contre mon corps, et la chaleur de la peau tendre de Laetitia qui me touchait.

J’étais nerveuse, mais je me sentais merveilleusement bien. J’aimais être nue avec elle. On se donna de petits baisers d’écolières, du bout des lèvres, toutes timides. Sauf que ses lèvres étaient maquillées, rouge sang, et brûlaient comme des braises.

« On devrait peut-être tirer les rideaux, quelqu’un va nous voir, non ? » dis-je en interrompant mes baisers tendres.

« Ça n’a pas d’importance » répondit-elle en reprenant le chemin de mes lèvres. La lumière de l’extérieur baignait nos corps emmêles. Bien sûr qu’elle avait raison.

Ses yeux presque noirs parcouraient mes hanches pleines et mes seins voluptueux. L’air frais contre ma peau et la tension sexuelle presque intolérable qui régnait dans la chambre avaient un effet visible sur les larges corolles de mes seins. Il en allait de même avec ses seins plus petits et plus insolents, ses pointes comme des petits points rouges au milieu de monticules menus de peau blanche.

Elle était un peu plus petite que moi, et très mince, sportive. Je pus apercevoir les lèvres de sa chatte gonflées de désir sous son pubis bien rasé. Les miennes étaient dans le même état. Tout était si naturel. J’avais l’eau à la bouche…

Laetitia me massa les épaules, tout doucement, du plat de la main, ses lèvres suivant ses gestes de près. Ses nattes de cheveux noirs caressaient ma peau, qui frissonnait. Nos chaleurs se mélangeaient et nous nous embrassâmes encore, en laissant nos mains rôder sur nos chairs. Alors que nous nous embrassions, ses mains délicates, encore hésitantes, traçaient des arabesques sur toute ma peau, stimulant chaque fibre nerveuse sur lesquelles ses doigts s’attardaient, de mes hanches à mon cou, et de mon visage jusqu’à mes hanches à nouveau.

Je regardai la jolie Laetitia, mon amie, amoureusement serrée tout contre moi, et elle me sembla plus magnifiquement belle que jamais. La texture de sa peau, ses quelques grains de beauté, l’impudeur de ses mèches très noires. Son corps de femme, mince, agile et musclé, doux comme un songe. Son sourire, son menton, ses cils, les poils hérissés de sa nuque. Un ange.

C’était la plus belle femme du monde. Elle était splendide, elle était géniale. Elle était parfaite. Je me demandais si elle trouvait beau mon corps moins ferme que le sien, moins racé, plus ample et moelleux. Je me demandais si elle me trouvait jolie.

Elle se pencha contre moi et me lécha derrière l’oreille, son haleine comme de la vapeur. Mes longs cheveux blonds cascadaient contre son beau visage. Je pris celui-ci entre mes mains, longtemps, sentant dans mes doigts la fièvre qui l’animait.

« Tu es brûlante » lui dis-je, me mettant à lui caresser les cheveux ils avaient une fraîcheur de menthe. Elle caressait les miens.

Irrésistiblement, les mains de Laetitia quittèrent ma tête et se posèrent sur ma poitrine.

« Oui… » dis-je sans y réfléchir.

Elle serra ses jambes l’une contre l’autre et ferma les yeux, visiblement un peu honteuse, hésitante, prête à rappeler son geste. Elle avait eu beau initier tout ceci, elle n’était pas plus expérimentée que moi, pas plus sûre que ce qu’elle faisait était approprié. Je la retins en pinçant son poignet, et en posant autoritairement sa main soyeuse sur la peau de mon sein gauche. Elle me sourit, comme pour s’excuser. C’était tellement nouveau, tout ça. Tellement fou.

Je sentis la tendresse de ses doigts sur mes seins nus, sa chaleur. Elle lutina les pointes érigées, les pinça gentiment. Elle avait l’air d’aimer la masse lourde et ronde de mes grosses mamelles sous ses mains de fille. Je le lisais dans son regard : elle jalousait un peu l’ampleur de mes seins, leur arrondi, leur fière fermeté. Joueuse, elle aimait s’amuser avec eux, les soupeser, sentir que sa main ne suffisait pas à en saisir un en entier.

Son visage arborait une expression émerveillée. Ses mouvements étaient tendres, lents, très réfléchis pour ne pas me heurter. Nous n’avions jamais fait ça de notre vie.

Sans arrêter de masser mes seins, elle jaillit vers moi et m’embrassa avec passion, comme elle avait compris qu’elle en avait le droit à tout moment, nos langues brûlantes dansant l’une contre l’autre alors que je me délectais de ses caresses. Ma chatte était moite, déchirée de joie.

Je fermai les yeux, conquise, enivrée par ces nouvelles sensations. Je posai mes deux mains sur les deux mains de mon amante pour qu’elle me caresse plus fort, et nous nous mîmes à caresser mes seins à quatre mains, à les masser à pleines paumes en larges cercles. Ses pouces s’attardaient autour de mes tétons. Le plaisir que je ressentis en cet instant me donna envie de pleurer de bonheur.

Laetitia enroula ses jambes autour des miennes, boucla mes hanches rondes avec ses cuisses fermes.

Le contact de sa peau embrasait mes sens. Son ventre plat et compact, à la peau hérissée, était posé tout contre l’os de ma hanche. Elle tenaillait mes jambes, les laissant glisser contre les siennes dans un ballet d’amour. Elle était très douce, très mutine. Parfaite.

Au passage de son sexe contre la peau de mes jambes, je sentis une trace brûlante et mouillée de désir. Un bref instant, nos pubis entrèrent en contact, et nous pûmes prendre la mesure de la sincérité de notre désir.

Ses mains massaient mes seins à l’unisson. Je pouvais à peine respirer. Parler était impossible. Ma chatte était tuméfiée et elle me lançait jusqu’au fond de mon intimité. Je pouvais sentir ma liqueur intime couler comme de la lave entre mes hanches. Les muscles de ses cuisses se tendaient par à-coups sous l’effet du plaisir.

Je couvris ses épaules et ses clavicules de petits baisers doux, léchant çà et là les quelques gouttes de sueur que sa peau moite n’avaient pas réabsorbé. J’embrassai son cou, là où quelques veines bleues battaient sous la peau musquée.

Audacieuse, je baissai ma tête sur elle et je me mis à sucer un des petits seins de Laetitia tout en pelotant l’autre du bout des phalanges : j’en avais trop envie. Elle poussa un bref soupir de surprise.

Elle me l’avait confié, à cette époque désormais nébuleuse dans ma mémoire où nous n’étions que des amies : ses seins étaient extrêmement sensibles. Dans de bonnes conditions, quelques caresses sur sa poitrine pouvaient suffire à la conduire vers l’extase. J’espérais juste savoir m’y prendre pour la satisfaire…

Du bout des doigts, je touchai la pointe de son sein, la frottai doucement, la tordit entre mon pouce et mon index. Elle gémit, se cabra de haut en bas, son corps souple comme une liane. La peau de ses seins et de son ventre se couvrirent de chair de poule. Un de ses feulements aigus fut coupé net par une vague de plaisir, le souffle emprisonné au fond de la trachée.

Entre mes lèvres, je suçai l’autre sein, d’abord timidement j’étais en train d’apprendre. J’adorais la saveur salée de sa peau en train de se couvrir de sueur, et les frissons que je devinais sous l’épiderme. Elle avait le goût de quelque chose qui a été créé pour plaire.

Enthousiaste, je caressai ses petits seins avec mes lèvres pleines, avec ma langue. Je tournai autour de la pointe, en cercles concentriques. Je lavai ses seins avec ma bouche.

Elle se mit à haleter, et s’arqua contre moi, comme si elle avait voulu que son sein pénètre tout au fond de ma gorge. C’est vrai que j’aurais adoré… Son sein fondit dans ma bouche, suave, sensible, délicieux. Je suçai son téton hypersensible, profondément en bouche, je le tétai sauvagement, la faisant gémir avec un plaisir désinhibé.

Je pouvais le sentir pulser sous ma langue, alors que j’en léchais le pourtour avec amour. On poussa un intense gémissement de gorge au même instant. Les plaintes de plaisir que j’arrachais à Laetitia me procuraient un intense plaisir à moi aussi, en écho. La faire jouir me faisait jouir à mon tour.

On partit au même moment dans un mini-orgasme et on fusionna dans les bras l’une de l’autre, nos mains massant la pulpe de nos corps. Elle passa ses petits seins durs contre les miens. Ils étaient couverts de transpiration, tout glissants. Nous laissâmes nos poitrines se régaler l’une l’autre pendant un long moment, n’entamant que des mouvements très doux et lents. C’était un moment de pure tendresse, très mignon. Je l’entendais respirer dans le creux de mon oreille. On se prit les lèvres une ou deux fois.

Sa main descendit dans le creux de mes reins, le long de mon échine, jusqu’à mon cul. Elle pelota celui-ci et laissa un doigt jouer entre mes deux fesses. C’était incroyablement doux, intime, adorable.

Une de mes mains courait le long de son flanc jusqu’à l’endroit où nos seins s’épousaient. J’en tâtai la chair. Je serrai mon amante tout contre moi, et j’introduisis ma langue dans son oreille, en suivant les petites volutes et les mèches qui passaient devant.

J’étais au septième ciel. J’adorais faire l’amour avec Laetitia. Il n’y avait pas de honte à avoir. Et je n’avais pas honte. Mon corps était, pour la toute première fois, couvert de traces de rouge à lèvres. J’avais envie de les montrer à tout le monde. Surtout, je n’avais aucune intention de m’arrêter là…

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