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Le cauchemar de Sandra – Chapitre 1




Sandra est une jeune avocate. La trentaine, mince, jolie, souvent bien apprêtée, elle déclenche malgré elle des réactions de désir chez ses collègues masculins. Mais elle est très stricte, travailleuse, et pas le genre à avoir des aventures.

Elle est commise d’office pour défendre un homme accusé de viol. Il aurait abusé d’une jeune femme qu’il connaissait professionnellement.

Voici le résumé du dossier. La victime lui a ouvert la porte de sa maison, l’a laissé rentrer et lui a offert un verre. L’homme s’est vite montré insistant. Au début elle n’a pas manifesté clairement son refus. Puis les choses se sont accélérées. Il l’a empoignée par les cheveux, l’a emmenée jusqu’à la chambre, l’a jetée sur le lit. Elle s’est débattue. Il lui a attaché les poignets à la tête de lit avec des cordelettes. La femme était couchée sur le dos, entravée, offerte à son agresseur. Puis il lui a déchiré son chemisier et palpé la poitrine. La jeune femme criait mais le violeur savait bien que personne n’entendrait les hurlements de sa victime. Elle habitait un pavillon à la campagne, le mari était en déplacement, les fenetres et portes étaient fermées.

A chaque fois qu’il dominait une femme, il aimait la caresser, lui passer la main dans les cheveux, sentir son parfum. Et cette fois ne faisait pas exception. La femme était terrorisée. Puis ses mains descendirent le long du corps de la femme. Il lui retroussa la jupe, et se mit à grogner en voyant l’entrejambe de sa victime. Il passa la main sur les cuisses tremblantes. La pauvre jeune femme essaya de le dissuader d’aller plus loin. "Non, je vous en prie, pas ça non, je vous donnerai mon portefeuille, ma carte bleue, mais laissez moi je vous en prie". Cela ne fit qu’exciter le prédateur, car il jubilait de voir une femme apeurée le supplier. Il lui arracha sa culotte. Elle serra les cuisses. Le type enleva son propre pantalon, enduit son sexe turgescent de vaseline et monta sur le lit. La femme plia les jambes dans une réaction de défense. Il tenta d’écarter les genoux de sa victime mais elle résistait. Il adorait ce moment. Puis après plusieurs dizaines de secondes de lutte, les jambes s’écartèrent et la fille poussa un sanglot. Le type se plaqua contre elle et la pénétra. "Nooon". Puis il s’allongea sur sa victime et commença à la besogner. La pauvre femme sentait le pénis du violeur aller et venir dans son vagin lubrifié malgré elle, de plus en plus profond. Le type était sur elle, il prenait son pied. Au début elle continuait à se débattre. Mais attachée sur le lit, écrasée par le poids de l’homme qui la violait, que pouvait-elle espérer ? Elle en était réduite à tourner la tête à droite et à gauche, à se tortiller, à gémir, à fermer les yeux. Jusqu’à ce qu’il jouisse. Quand elle sentit le sperme du violeur s’écouler en elle, ce fut à la fois l’apogée de l’humiliation, et le soulagement de voir arriver la fin de ce rapport sexuel non consenti. Il lui lécha le visage, la contempla, fier de lui. Physiquement elle était décoiffée, en sueur, elle avait les yeux rougis par les larmes. Psychologiquement, elle était vaincue, souillée, humiliée. Il aimait les voir ainsi. Puis il l’avait détachée et était parti.

La victime avait porté plainte. L’examen médical n’avait pas révélé de lésions en-dehors de légères marques sur les poignets : la femme n’avait pas été battue, le rapport sexuel avait été facilité par le lubrifiant.

Sandra travailla d’arrache pied. Il lui fallait des éléments en faveur de son client. Quand elle s’intéressa aux cordelettes, elle découvrit que celles-ci appartenaient à la victime. Et qu’elle avait également d’autres accessoires : menottes… Pourquoi avait-elle cela dans sa chambre ? L’enquête révéla que la victime nourrissait un fantasme de viol et se prêtait à des mises en scène. Dès lors l’affaire devint beaucoup plus facile à plaider.

Sandra argumenta par la personnalité de la soi-disant victime : fantasmeuse, nymphomane, attirée par les scénarios de viol. Elle souligna que la femme connaissait déjà son futur partenaire quand elle lui a ouvert volontairement la porte et lui a offert à boire. Elle compléta par les conclusions de l’examen médico légal indiquant l’absence de traces de coups ou de lésions.

Sandra, grâce à son travail, remporta l’affaire. L’homme, qui l’avait admirée de ses yeux brillants durant la plaidoirie, la remercia et fut relâché.

Cette dernière journée de tribunal fût rude pour Sandra. Lorsqu’elle rentra chez elle, elle était exténuée et ne remarqua pas qu’elle était suivie. Suivie par quelqu’un qui voulait savoir où elle habitait. Il était très discret, et repartit dès qu’il a eu l’information qu’il recherchait.

Sandra avait besoin d’un bon week-end de repos. Une fois arrivée à son domicile, elle s’assit sur le canapé, et alluma la télévision. Mais elle était perturbée par ces histoires de viol et de fantasme de viol. Ce type était-il vraiment un violeur ? Elle ne savait pas au juste. Il était soit innocent soit très dissimulateur. Et comment une femme pouvait-elle avoir un fantasme de viol ? Sandra avait eu une éducation stricte et elle n’avait jamais envisagé ce genre de choses. Elle décida de combler cette lacune et alla sur divers sites internet. Cela dura une bonne partie de la nuit.

Que va-t-il se passer ensuite ? Que va-t-il arriver à notre héroine, la belle et jeune avocate  ? Ce sera le prochain chapitre du "Cauchemar de Sandra".

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