Après cet entretien assez éprouvant pour Sonia ; elle rejoint rapidement la salle de cours. Tous ces camarades laccueil avec un regard interrogateur et posent tous la même question.

Alors ?

Alors rien ; je ne sais rien. Le capitaine voulait me voir par rapport aux tests. Je ne sais pas si je suis prise ou pas. Cest le comandant de la base qui prend la décision finale en fonction de nos résultats. Normalement nous devrions être fixés ce soir.

Un lourd silence s’installe, chacun espère que cet horrible suspense va cesser rapidement. Alors pour détendre latmosphère Olivier se lève et dit :

On pourrait faire connaissance, dire doù on vient et pourquoi on est là. Même si on ne reste pas, on saura au moins qui nous sommes. Bah… je commence par moi. Je mappelle Olivier Dosi, je suis de Metz et je rentre à la B. R. I.

Sonia prend le relais

Moi cest Sonia Wolski, je suis de Marseille et je rentre à la Brigade Spéciale.

Cest quoi cette brigade spéciale ? demande Myriam.

Euh, cest un peu long à expliquer ; dites-vous que cest un peu comme lantigang.

Puis les autres se présentent à tour de rôle :

— Christian Aubin de Nancy rentre à la B. R. I

— Romain Malard et Simon Roussel sont de Paris et entre au service perquisition de la brigade financière.

— Myriam Dubois dAix en Provence entre à la douane volante.

Puis le sujet des conversations tourne rapidement sur la cérémonie du matin et des exploits de Sonia. Les commentaires vont bon train et tout le monde rit de bon cur.

A vos rangs fixes ! Le Commandant ! hurle le sergent (ordre donné pour accueillir larrivée dun officier supérieur comme le comandant de la base, pour un officier on dira : Fixe ! Et tout le personnel présent doit prendre la position dun garde à vous irréprochable).

Toute la section se positionne, et est surprise par la prestance de lofficier supérieur qui fait son entrée, accompagné du capitaine. Lhomme, grand, baraqué et le crâne rasé, et lair hautin dévisage chaque recrue et dit :

Repos, vous pouvez vous asseoir.

Lui reste debout et domine lassemblé de derrière le bureau où il dépose une pile de documents.

Bien, je suppose que vous attendez tous avec impatience les résultats de vos évaluations. La décision pour certains et certaines dentrevous a été un peu difficile à prendre. Non pas que vous ne soyez pas capables, mais cest surtout à cause des risques pour votre santé. Je vous engagerai vivement à ne pas hésiter à consulter linfirmerie à la moindre anomalie. Certains nous ont montré une détermination sans faille et une résistance à toute épreuve.

« Putain, cest long, abrège… jtiens plus ; moi ! » sexclament intérieurement Sonia et les autres.

Bien, Capitaine je vous laisse prendre la suite. Mesdames, Messieurs je vous souhaite la bienvenue parmi nous !

A vos rangs fixes ! hurle le sergent.

Le commandant de la base salut et sort de la salle.

Asseyez-vous, ordonne le capitaine. Bon, je pense que vous avez compris que vous êtes tous admis pour effectuer cette formation ; vous pouvez vous applaudir.

Sonia tape des mains, elle est heureuse et laisse éclater sa joie ; tous se congratulent et les gradés sont satisfaits de cette réussite. Puis le capitaine reprend la parole.

Un peu de silence, sil vous plaît ! Je vais vous expliquer comment va se dérouler votre formation. Pendant le premier mois, vous ne ferez que du sport et de la théorie surtout sur les armes. Il y aura de la course de vitesse et dendurance, de la musculation, des arts martiaux. Le sergent et le caporal seront vos instructeurs. Ils seront là pour vous motiver et vous pousser dans vos derniers retranchements, ça va être très dur mais il faut le faire ; car vous ne savez pas ce quil risque de vous arriver quand vous sortirez dici. Je pense en particulier aux deux femmes qui vont se trouver confrontées à des délinquants de haute volée, alors il faudra que vous soyez tous armés pour leur résister. Ça va ?

Tout le monde acquiesce.

Je pense que durant cette période, nous pourrions commencer les entraînements au tir. Quen pensez-vous Sergent ?

Affirmatif mon Capitaine !

Donc vous commencerez le tir rapidement, je vous engage à prendre ces exercices avec sérieux ; comme pour les militaires, savoir tirer vite et juste est votre assurance vie pour lavenir. Ensuite vous passerez aux entraînements avec équipement, gilet pare-balles, armes, nourriture et campement. Nous vous mettrons en situation de guerre, cest très important pour vous. Il faudra que pendant la première période vous preniez beaucoup de muscles. Pour vous Mesdames, je pense quil faudra mettre votre coquetterie féminine un peu de côté, car si vous faites tout parfaitement ; dans six mois vous aurez plus une carrure de guerrière que de midinette.

Pour moi, il ny a pas de soucis mon Capitaine, interrompt Sonia.

Pour moi non plus, enchaîne Myriam.

Alors cest parfait, à ce propos, Sonia Wolski, jai des documents à vous faire signer, noubliez pas.

Bien mon Capitaine.

Dans la seconde et dernière phase de votre formation, vous serez entraînés aux interventions urbaines et dans des lieux isolés, apprendre à vous protéger et surtout faire preuve de coalisions. Il faudra que vous soyez vigilants pour ne pas vous faire prendre. Vous découvrirez les lieux lors des courses dendurance. Voilà pour lessentiel, pour les détails vous verrez cela avec le sergent et le caporal. Des questions ?

Comme souvent dans ces cas-là, il faut le temps de digérer les informations, et il ny a donc pas de questions.

Bien, la journée est terminée, je vous souhaite une bonne soirée. À demain, Wolski venez avec moi.

Fixe ! hurle le sergent.

Sonia suit lofficier avec cette fois un peu moins d’appréhension que la fois davant, il linvite à entrer dans son bureau et ferme la porte derrière eux.

Détendez-vous, et asseyez-vous ; jai à vous parler. Voulez-vous boire quelque chose ? Jai du jus de fruit, de la bière ou de leau.

Je veux bien un jus de fruit, sil vous plaît mon Capitaine.

Il se dirige vers un frigo, en sort deux jus de fruits en bouteille, attrape deux verres et en tend un avec un jus de fruit et dit :

En ce qui vous concerne, jai reçu des instructions du ministère de lintérieur et je dois vous faire signer deux documents.

Bien donnez-les moi.

Je vous explique dabord. Il y a en premier des documents pour vous ouvrir un compte bancaire à votre nom afin dy verser votre solde.

Merci, un salaire ; mais cest cool ça !

Non cest juste normal, vous travaillez ; donc vous êtes rémunérée. Pour le second cest un peu plus délicat.

Ah, de quoi sagit-il ?

Eh bien je suis un peu embarrassé, cest un peu compliqué à vous dire …

Mon Capitaine, ne prenez pas de gants, pas avec moi, dites-moi je peux tout entendre ; alors ?

Cest à cause de votre entraînement, on nous demande de vous mettre dans des situations dangereuses, et de vous faire subir une prise d’otage avec tout ce que cela comporte, car selon vos supérieurs vous risquez très fortement dêtre confronté à ce genre de situation. Vous risquez dans votre futur poste d’être séquestrée, voire torturée ; cest pourquoi je veux prendre toutes les précautions vis-à-vis de vous. Il faudrait que si vous acceptez ces tests, vous signiez ce document pour attester que vous êtes parfaitement consciente du danger et que vous acceptez toutes les situations.

De quelles situations vous voulez parler, mon Capitaine ?

Je suis désolé mais cest la première fois quon nous demande une chose pareille. On ma demandé de ne rien vous dire pour que leffet de surprise soit total, mais malheureusement je ne peux pas garder ceci secret ; cest trop grave à mes yeux. Jai refusé au départ, mais on ma donné lordre de le faire.

Ne soyez pas inquiet, je le savais et je suis prêt à tout assumer. Comme vous connaissez mon dossier, vous savez que jai un compte à régler avec quelquun.

Oui, linspecteur Morard men a parlé et jai même vu le reportage sur vous, enfin sur Noémie Durand.

Alors où est le problème ?

Cest quils veulent que jutilise une section que nous formons et ce nest pas des enfants de churs… Voilà.

Je veux savoir à quoi je dois mattendre, vous en avez trop dit, Capitaine ; alors allez jusquau bout de votre pensée.

Vous alors, vous êtes vraiment têtue.

Non, je sais ce que je veux, et je veux savoir à quoi mattendre ; alors ?

Eh bien, il sagit dune équipe dans le genre mercenaire, je ne vous dis pas pourquoi ils sont ici. Cest elle qui sera chargée de cet exercice, le but cest de vous entraîner à supporter la douleur quelle quelle soit. Ils vont vous faire mal et sans doute vous faire des choses …

Dites quils vont essayer de me violer ?

Oui, cest ce qui me gène beaucoup dans cet entraînement, je suis vraiment désolé …

Cest tout ? Mais ce nest rien, bon, je vais vous rassurer ; moi on ne me viole pas ; je suis toujours daccord. Je suis surprise que linspecteur Morard ne vous en ait pas parlé, lui le sait. Je vais vous dire, je suis maso et jadore ça ; jaime lamour qui fait mal ; jaime tout dans le sexe. Puisque vous connaissez mon histoire, avant dêtre arrêtée ; je servais de jouet quand lautre connard perdait jétais la récompense (comme il disait). Jen ai vu de toutes les couleurs, jai été fessée, fouettée, attachée, giflée, jai été ficelée ; bondagée (comme il disait). Et bizarrement je me suis mise à aimer ça, par moments jespérais quils me fassent très mal ; je lai même demandé. Alors, ils mont pincé les seins, écrasés les tétons, … et jen passe. Alors tant quil ne me découpe pas en morceaux, jaccepte tout ; jusquoù ? Je ne sais pas.

Le capitaine reste sans voix, car depuis les dix ans quil dirige cette section de formation ; il na jamais connu une telle situation.

Je parie que vous me croyez folle ?

Non, seulement surpris…, je… Je pense quil faudrait une sorte de code pour que vous fixiez vous-même votre limite.

Oui, cest une bonne idée ; donnez-leur mon code mission. Vous connaissez les méthodes de la BS ? Obtenir tout ce que lon veut, et peu importe les moyens ; quitte à passer à la casserole. D’ailleurs je sais quen ce moment vous bandez comme un Turc. Je me trompe ?

La gêne du capitaine se voit jusqu’au haut de ses oreilles, le trouble le gagne ; il ne sait pas quoi répondre.

Capitaine, je sais que vous bandez ; je peux vous soulager si vous voulez.

Lofficier ne répond pas. Alors elle passe de lautre côté du bureau, se glisse dessous, dégrafe la braguette du gradé et lui taille une magistrale pipe. On frappe à la porte, Sonia lentant souvrit et une voix dire :

Mon capitaine, un pli urgent pour vous !

Lofficier agite les jambes et le soldat lui dit :

Ça va mon capitaine ? Vous ne vous sentez pas bien ?

Si, ça va ; vous pouvez disposer.

Sonia sent dans sa bouche le membre dur comme un bâton, palpitant de milles vibrations ; cette situation incongrue lexcite beaucoup. Alors elle pousse la chaise à roulettes avec l’officier dessus, et sa bite toujours en bouche. Puis les deux mains posées sur les genoux de lhomme elle se hisse jusquà son visage et les yeux dans les yeux et lui ordonne à voix basse :

Mon Capitaine, baisez-moi !

Mais…

Cest un ordre, dit-elle en baissant le bas de son survêtement et en se retournant.

Les deux mains sur le bord du bureau et la croupe à quelques centimètres de la bite officielle, elle présente sa chatte en chaleur et transpirante d’envie. Lofficier ne peut résister à une telle invitation et empale la moule de l’effrontée de stagiaire, il lui astique le con et lui envoie une rafale de son calibre dans le cul. Elle serre les fesses et en garde la totalité, puis se retourne et embouche le jonc encore bien vert pour en récupérer les dernières gouttes du précieux nectar quelle avale dun coup. Puis elle se rajuste et vide son verre de jus dorange cul sec, le temps que le capitaine reprenne ses esprits, puis il lui dit :

Je vous conseille de ne pas en parler à vos camarades de section.

Ah, ça va être compliqué, Olivier Dosi ma démasqué hier soir ; il a vu le reportage à la télé, répond-elle en s’essuyant la bouche dun revers de main.

Non, je voulais dire… Ah ! Cest embêtant cela, alors allez le chercher je vous prie.

Sonia se lève fait un garde-à-vous et court chercher son camarade. Pour le capitaine, elle vient de réaliser un de ses plus grands fantasmes : se faire tailler une pipe sous le bureau par sa secrétaire, mais cela restait un fantasme déçu car il na pas de secrétaire. Mais le coup de bite vite fait bien fait le ramène immédiatement à ces débuts dans larmée où il culbuta une jeune recrue dans les toilettes.

Quand ils rentrent dans le bureau du capitaine, celui-ci vient tout juste de décrocher de cet écart de conduite pour reprendre là, où il en était resté.

Monsieur Olivier Dosi ?

À vos ordres mon Capitaine, dit-il en se plaçant au garde-à-vous.

Bien, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous avez reconnu Sonia Wolski hier soir, du moins celle que vous avez vue à la télévision. Si elle le souhaite, elle vous dira juste ce quelle jugera bon de vous dire à son sujet. Personnellement je sais tout delle (ou presque), je vous demanderai de ne parler à personne de cette affaire, cest une question de vie ou de mort pour elle ; donc je compte sur votre silence. Cest compris.

Oui, mon Capitaine … si je peux lui être utile, je le ferai avec plaisir, continue-t-il en regardant Sonia.

Capitaine, jai bien réfléchi et comme je ne reviens jamais en arrière ; je signe vos documents.

Elle signe et lofficier leur donne congé. En retournant vers la salle de cours, Sonia dit à Olivier.

Olivier, je vais texpliquer tout à lheure, après le repas on ira faire un tour et je te raconterai, daccord ?

Mais les autres ils vont croire des trucs…

Ils croiront ce quils veulent et puis on peut très bien se connaître depuis longtemps… non ?

Cest vrai quon se connaît déjà bien. Tu as lair dêtre une sacrée nana.

Et toi tu as un sacré beau cul, tu sais !

Ils retournent dans la salle de cours, et Sonia nest pas vraiment enchantée de cet entretien, car malgré le fait quelle aime se faire malmener ; se retrouver aux mains dune sorte de barbouzes ne la réjouit pas vraiment. Quand ils pénètrent dans la salle, il semble régner une ambiance cordiale.

Ah, vous voilà ; rien de grave au moins ? demande le sergent sur un ton amical.

Tout va bien Sergent ! dit Sonia.

Ten mieux, jétais en train dexpliquer à vos camarades ce qui allait se passer demain, et maintenant que tout le monde est présent ; je voudrais vous parler du climat dans lequel nous allons travailler. Jusquà présent, je vous ai mis une très grosse pression ; cétait volontaire pour que vous vous surpassiez. Mais maintenant que vous avez tous réussi et jen suis ravi, et plus particulièrement pour ces Dames ; je vais appliquer à partir de maintenant, Ma façon de vous entraîner.

Le sergent sassoit dune fesse sur un coin du bureau et pose son avant-bras sur sa cuisse et reprend :

Vous allez comprendre rapidement que ma méthode est très efficace, car je nai eu quun seul échec en dix ans de formation ; donc pour vous je veux du cent-pour-cent ! dit-il en posant son regard sur tous les visages.

Ma méthode est simple : je veux de la cordialité et, si vous le permettez, je vous appellerai par votre prénom et je vous tutoierai. Je vous demanderai de ne plus utiliser mon grade, mais de mappeler tout simplement « Chef » mais de rester sur le vouvoiement à cause de mes supérieurs et du respect du grade. Des questions ?

Sonia lève le doigt et demande :

Nous allons avoir des tenues, car pour le moment on est un peu à poil ?

Exact, après la nudité ne semble pas te déranger ? Demain matin vous toucherez deux ensembles de sport et une tenue de treillis, car vous allez passer le plus clair de votre temps en sport. Pour ce qui est du côté pratique de votre séjour, vous avez accès au foyer où vous pourrez vous distraire grâce aux salles de télévision, salles de jeux, … Vous aurez accès au bar et seulement deux boissons alcoolisées par jour. Il y a une boutique pour vous acheter des suppléments de nourriture, des gâteaux, ainsi que des produits de beauté et tout un tas dautres choses.

Mais on paye comment ? Interrompt Myriam.

Avec votre badge, tout ce que vous prendrez à la boutique et au bar sera comptabilisé et retenu sur votre solde. Ils sont actifs depuis cet après-midi. Des questions ?

Il interroge l’assemblée et :

Encore une dernière chose et je vous libère : profitez de cette soirée pour faire connaissance, une bonne entente entre vous est un plus pour aller vers la réussite de votre formation, dit-il en fixant les deux femmes avec un petit sourire et il termine. Bien dans ce cas je vous laisse regagner votre chambrée et vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit. Rompez les rangs !

Le sergent laisse la section livrée à elle-même. Ils retournent à la chambrée, et en attendant daller manger Sonia sallonge sur son lit pendant que les autres organisent leur petit espace. Elle tient très fort dans sa main la cassolette avec le portrait de sa mère, elle s’évade un instant :

« Tu as vu Maman comme je me suis bien battue ? Jespère que de là-haut tu mas regardée et que tu es fière de moi. Maman je taime. » …

Ce petit instant dintimité lui suffit pour se libérer et se ressourcer. Il est bientôt lheure daller souper, alors elle passe la chaîne du bijou autour de son cou et laisse le médaillon glisser entre la veste de survêtement et sa peau. Il descend, et se pose entre ses seins nus.

« Communication générale: appel des permissionnaires dans cinq minutes ! Communication générale: appel des permissionnaires dans cinq minutes ! » hurlent les haut-parleurs.

[À suivre]

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