Puis je commence à poser la boule vibrante par petites touches sur le capuchon de mon clitoris. Cela me fait sursauter à chaque pression. J’essaye de ne pas pousser de cris pour laisser Sabrina dormir en paix.

Je passe ensuite sur le côté externe des petites lèvres, à droite, puis à gauche pendant une dizaine de fois. Je commence à fondre !

Maintenant des touches plus prolongées. Cinq secondes sur le capuchon de mon bouton de rose. Hum ! Dès que je sens venir le frisson dans mon échine, je relève le vibromasseur pendant une minute pour ne pas aller trop vite. Puis je le repose. Oh que c’est bon, je sens les vibrations jusque dans mes os…

De deux doigts de ma main gauche, je relève le capuchon pour mettre à nu cette zone sensible. Là, je ne peux tenir plus d’une secondes les vibrations de l’engin.

Je descend plus bas, entre mes petites lèvres cette fois. Oh oui ! De nouveau le frisson dans l’échine revient. Je joue sur l’interrupteur pour arrêter les vibrations et ne pas jouir tout de suite.

Je regarde la boule du vibrateur entre mes lèvres. Serais-je capable de la faire entrer dans mon vagin ? Cela devrait me procurer à peu près la même sensation que le nud d’un chien.

Je pousse la boule contre mon entrée intime mais cela ne passe pas. Pourtant j’ai déjà vu une vidéo de bondage où une femme se voyait insérer la boule en elle. Le vibrateur était resté ainsi fiché en elle pendant quelques minutes avant d’être expulsé du ventre de la bienheureuse.

Je tente à nouveau, mais ma chatte semble se refroidir et s’assécher. Je décide alors de remettre les vibrations en route. Je prends alors le vibrateur à deux mains et j’applique des pressions de plus en plus fortes pour tenter de lui faire franchir le barrage de mes lèvres.

J’ai beau m’exciter comme une folle, je n’y parviens pas. Je persiste mais la boule ne pénètre que très peu.

Du bruit ! Sabrina sort de la chambre ! Elle va me surprendre en train de vouloir m’insérer le vibrateur.

— Coucou, Natalie me dit-elle, en passant la tête dans la porte.

Elle reste interdite devant mon spectacle. La situation m’excite à tel point que ma vulve jusqu’alors réticente semble désormais aspirer la boule vibrante qui vient se ficher dans mon vagin me procurant des sensations extrêmes. Je ferme les yeux de bonheur.

Je sens bientôt la bouche de Sabrina se poser sur la mienne. Sa langue demande le passage pour retrouver la mienne.

Le vibrateur provoque en moi des spasmes tels que je n’ose desserrer les mâchoires. Je murmure.

— Attends ! Attends, je ne maîtrise plus rien !!!

Je me sens chavirer. La tête me tourne.

Lorsque je rouvre les yeux, Sabrina esquisse un sourire.

— Ouf, j’ai bien cru devoir appeler les secours. C’est impressionnant ! C’est la première fois que cela t’arrive de perdre connaissance dans ton plaisir ?

— Non, Cela m’est déjà arrivé. C’est en fait très désagréable de partir au moment de l’explosion. Tu as l’impression d’avoir raté le meilleur.

— Ah pour cela, c’était du grand spectacle ! Après tes derniers mots, tu as commencé à avoir des convulsions. Je pensais que tu faisais une crise d’épilepsie ou quelque chose d’analogue. Puis ton sexe a expulsé le vibromasseur…

— Expulsé ? Tu n’exagère pas un peu

— Non, je t’assure, il est parti à un mètre ! Il a même cogné cette chaise. Tu peux voir la marque du choc.

— Et après ?

— Ton sexe s’est transformé en fontaine. J’en ai reçu au visage ! C’était divin, mais une grosse partie est allée sur le sol que je suis en train d’éponger. Bref, comme réveil en fanfare, on ne fait pas mieux !

Je me redresse doucement pour voir l’ampleur des dégâts. Effectivement la moquette est trempée.

— C’est de l’urine ? demandé-je

— Oui, je crois, au moins en grande partie. C’est cela les éjaculations féminines ?

— Cela y ressemble. J’ai deux, non, trois collègues au boulot qui sont de grandes spécialistes de ce genre de performances. Moi en tout cas, c’est la première fois !

— En tout cas, c’était super, mis à part qu’il faut nettoyer après ! Qu’est-ce qui t’a mis dans cet état d’excitation.

— J’ai passé une mauvaise nuit à me poser des tas de questions

— Ah oui ? Lesquelles ?

— Celle qui me taraudais était de savoir si tu portais le godemiché canin en toi.

— Cette nuit ? Pas du tout, je l’ai rangé dans sa boite.

— Effectivement, je l’ai cherché partout.

— Dans ma chambre ? Merci la discrétion !

— Parce que tu es discrète de ton côté ? Tu n’as pas cherché où est-ce que j’avais pu planqué mes sextoys ?

— Et bien non, je suis tombé dessus par hasard ! Et puis, je m’en balance de ton indiscrétion ! Tu es chez toi après tout ! Embrasse-moi plutôt, puisque tu n’as pas pu le faire tout à l’heure.

Voici une bonne façon d’apaiser la tension qui était soudain montée en moi. Je colle ma bouche à la sienne et nos salives se mêlent pendant de longues secondes.

— Je te prie de m’excuser, Sabrina. J’ai été effectivement indiscrète. Mais cette question m’excitait au plus haut point.

— Je comprends cela. À propos. Notre pari est en train de commencer.

Elle prend alors la boite du godemiché et entre dans sa chambre.

— Je reviens tout de suite.

Effectivement, moins d’une minute plus tard elle revient dans le salon, sans caleçon.

Son visage est crispé et sa démarche est raide. Effectivement, là elle porte bien le godemiché en elle. On en devine la base entre ses cuisses.

— Ouf ! Je l’ai gonflé juste pour qu’il reste coincé mais c’est déjà très excitant.

— Tu pourrais remettre ton caleçon, dis-moi

— Oui, mère la pudeur ! Tu m’en as pourtant montré de belles tout à l’heure. Et hier soir lorsque je suis venue te chercher. Je ne me suis pas offusquée. On a dit « pas touche ! » mais on a jamais dit « ne regarde pas ! »

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