À mon retour en fin d’après-midi, ma mère était d’humour joyeuse, plus qu’à l’accoutumée. Le souvenir de journées où elle était plus guillerette refit surface. Je comprenais maintenant les raisons de ces accès de joie qui paraissaient autrefois anodins. Je tentais pour ma part de faire bonne figure, perturbé que j’étais et la bonne humeur de ma mère compensa mon peu d’entrain.
Je m’enfermai rapidement dans ma chambre, prétextant vouloir me replonger dans mes cours, mais une toute autre activité m’occupa. Moi qui n’avais jamais montré un grand intérêt pour la sexualité, j’avais besoin de potasser le sujet : trop de questions forcément sans réponse tournaient en boucle sous mon crâne, suite à cet éveil soudain en la matière.
Dans un premier temps, j’évitai les films, trop crus à mon goût, pour me concentrer sur des sites plus informatifs. Il y avait à boire et à manger dans tout ça et, si certains points s’éclaircissaient, d’autres restaient encore totalement obscurs. Mais le sujet était maintenant impossible à éluder.
Je fis une pause et vint voir si ma mère avait besoin d’un peu d’aide. Fredonnant des mélodies légères, elle préparait le dîner et prenait de l’avance pour les repas du lendemain.
─ Veux-tu que je m’occupe du linge ? As-tu des vêtements à ajouter ?
─ Tu es un ange. J’ai mis tout ce que j’avais à laver dans la panière. Si la machine est assez pleine tu peux faire une lessive, sinon ça peut attendre demain j’irai certainement faire du sport à la salle.
─ Bien, je file à la salle de bains. J’en profiterai pour prendre une douche.
─ Prends ton temps, ce n’est pas encore prêt.
Je commençai à transférer le linge, j’attrapai d’abord la robe que ma mère avait porté pendant la journée et juste sous cette robe se trouvait un minuscule string. J’avais eu cent fois l’occasion de faire des lessives comme celle-ci mais, cette fois, la vue du sous-vêtement me troubla. Je mis la minuscule pièce de tissu de côté et continuai à remplir la machine à laver. Vint une culotte satinée assortie à un soutien-gorge et ce contact soyeux acheva de me perturber. Je n’avais, jusqu’à présent, jamais prêté attention à ce genre de détails et il apparaissait comme une évidence absolue que je devais combler ce retard. La panière était vide mais il restait de la place dans le tambour de la machine. Cela me permettait inconsciemment de justifier ce que je m’apprêtai à faire.
Je pris ma douche en quatrième vitesse et filai dans ma chambre tout aussi vite, embarquant mon larcin pour une première expérience. En sécurité dans mon antre, je portai à mon nez le string que ma mère avait porté toute la journée. Quelle odeur ! Elle avait du être excitée longtemps jusqu’à ce que son amant ne la rejoigne et son sexe avait eu le temps de bien imprégner le tissu de son odeur.
Tandis que je reniflais ces effluves dont je ne me lassais pas, je jouais avec la culotte satinée ; j’appréciais les sensations que me procurait cette matière. Ni une ni deux, je décidai d’enfiler le sous-vêtement. Le résultat fut immédiat, je bandais comme jamais. Le contact de ce tissu soyeux sur ma peau fut une révélation. Je me débattis ensuite pour enfiler le soutien-gorge. Pour éviter toute mauvaise surprise, même si ma mère n’entrait jamais dans ma chambre sans frapper, j’enfilai par-dessus mon peignoir.
Je lançai une rapide recherche sur mon ordinateur. J’étais sidéré par le nombre incalculable de photos en résultant. Si certains travestis tenaient plus du déguisement de carnaval, l’image si féminine renvoyée par nombre d’autres les distinguaient difficilement d’une femme cisgenre. J’affinai ma recherche et les bras m’en tombèrent en voyant tout ce qu’il y avait à lire sur le sujet.
Ma mère appela : le repas était prêt. J’hésitai un instant mais décidait de garder les sous vêtements de ma mère. J’enfilai un jean, un tee-shirt et par-dessus un sweat-shirt ample car j’avais l’impression que le soutien gorge serait visible comme un nez au milieu de la figure. J’étais excité comme une puce et n’arrivais pas à débander. Restait à espérer que cela ne serait pas observable.
Pendant tout le repas, j’avais la tête ailleurs. Ça, ma mère le remarqua, mais elle n’insista pas, mettant cette absence sur le compte de mes lectures ou de mes cours. Si elle avait su ! J’étais dans tous mes états. Ma verge cherchait désespérément la sortie mais je ne devais surtout pas montrer ma gêne.
─ Mon chéri, tu es sûr que ça va ? Je te trouve bien perturbé ce soir, tu ne dis rien.
─ Un petit coup de fatigue, je pense ; rien de plus. Je vais te donner un coup de main pour débarrasser puis j’irai me coucher. Ça ira mieux demain
─ Laisse tomber, file te coucher tout de suite : il n’y a pas grand-chose à faire, je me débrouillerai très bien toute seule.
Après lui avoir souhaité une bonne nuit, je filai à la salle de bains. Après avoir brossé mes dents, je fouillai une dernière fois dans la machine à laver et trouvai de quoi agrémenter mon sommeil : une robe de nuit, de la même matière que les dessous que je portais. Rien qu’à l’idée de ce contact entre ma peau et ce tissu pendant des heures entières, j’en avais la chair de poule. Il ne me restait plus qu’à retourner discrètement dans ma chambre.
La longue nuisette soyeuse glissa sur ma peau et je crus défaillir tant cela m’emplissait de bonheur. J’avais hâte de me mettre au lit et dormir dans cette tenue mais il était encore tôt. Je m’installai devant l’ordinateur et continuai mes recherches. Cette fois, la tentation de consulter des photos fut la plus forte. Je survolai des pages et des pages de galeries. Je n’en revenais pas qu’il y en ait autant.
Mon attention fut particulièrement attirée par une brésilienne nommée Natasha Dumont. Elle avait de longs cheveux d’un noir brillant. Dans la première série de photo que je vis, elle campait une indienne, légèrement vêtue, et posait sur le bord d’une rivière en pleine forêt amazonienne. Ce fut comme un coup de foudre. Elle était tout simplement belle, resplendissante. Je continuais de visiter la page qui lui était consacrée. Il y avait quelques extraits de films et bien que j’aie pu avoir des réticences à regarder des films X, je laissai tomber mes barrières. Je fus confronté au même dilemme que lorsque j’avais surpris ma mère en pleine action : je ne parvenais pas à définir si j’aurais préféré être à sa place où à celle de l’homme qui la pénétrait. Pire : un extrait la montrait avec une belle brune et ces deux beautés enlacées me perturbèrent au plus au point. Je me voyais à la place de la belle transsexuelle et ma mère à celle de la femme.
J’arrêtai là mon ordinateur et m’allongeai sur le lit. Moi qui avais été très peu porté sur la chose jusqu’à présent, voilà que je me masturbais allègrement. Vu mon excitation, je ne fus pas long à jouir et maculai les sous-vêtements de ma mère. Je restais ainsi, poisseux de mon foutre et finis par m’endormir, mais la nuit fut agitée de nombreux songes érotiques. Au cours de mon sommeil, je libérai encore une bonne dose de sperme. J’adorais cette sensation du satin qui collait à mon corps et j’anticipai le plaisir que j’aurais au matin, seul dans l’appartement, alors que ma mère serait déjà partie travailler.
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J’entendis un bruit de talons dans le couloir, signe que ma mère s’apprêtait à partir. Puis ce fut le tour de clés dans la serrure qui tinta comme la cloche d’une école annonçant le début des cours ; je me levai d’un bond. Ma pine était déjà toute raide. Ça n’était pas la première fois que je me réveillais dans cet état mais, cette fois, j’en connaissais la raison.
Après mes ablutions matinales, je m’attablai devant mon petit-déjeuner. J’avalai machinalement mes tartines tout en songeant à ce que j’allais faire lors de mes deux prochaines heures. Ma première idée fut de continuer mes recherches puis, au fur et à mesure que mon cerveau se mettait en branle, l’envie de découvrir les sensations procurées par la pénétration de mon petit trou fit son chemin. Il ne restait plus qu’à trouver comment procéder. Alors que je rangeai le beurre dans le frigidaire, mon regard se porta sur le bac à légumes. S’y trouvaient quelques petites courgettes mais encore trop volumineuses pour un débutant comme moi. Je dénichai dans le fond quelques carottes à géométrie variable.
Allongé sur mon lit, je faisais coulisser les légumes dans mon anus. Petit à petit, mes sphincters s’habituaient et je changeai de carotte pour augmenter le diamètre. Quel pied ! Je n’eus pas besoin de m’astiquer longtemps le jonc pour envoyer la sauce. À ma plus grande surprise, mon orgasme fut puissant et les giclées retombèrent sur la nuisette de ma mère. Je restai un instant à reprendre mon souffle et à rêvasser. Tous ces plaisirs étaient vraiment nouveaux. Curieux, je récoltai ma semence du bout du majeur et en testai le goût et la consistance.
Mitigé quant à la saveur de ce liquide, je décidai cependant de renouveler l’expérience avant d’avoir un avis définitif. Après tout, je n’en étais qu’à mes débuts et ne pouvais pas tout apprécier du premier coup.
Je vaquai ensuite à mes occupations, tout à la joie de déambuler ainsi vêtu dans l’appartement. J’avais toujours apprécié qu’il n’y ait pas de vis-à-vis et j’en avais une raison supplémentaire : je pouvais ouvrir les fenêtres, m’accouder et regarder dans la rue sans que quiconque puisse deviner ma tenue. C’était une belle journée qui commençait et cette année de fac s’annonçait des plus prometteuses