Scénario : Kathleen [email protected]
?criture : Claude Gelée [email protected]
Avril.
En effet depuis plusieurs semaines, on essayait cahin-caha de remettre de l’ordre dans le déroulement de nos études. Toutes les quatre, on voulait finalement faire un peu plus que simplement pointer aux partiels.
Il faut bien dire que pour ma part, l’école d’archi avait un regain d’intérêt soudain pour moi. Une collaboration avec l’école de (?) avait apporté un groupe d’étudiants belges en stage à Paris. Nous étions souvent rassemblés dans les mêmes cours, et les querelles théoriques allait bon train, entre Parisiens tenant de la néo-modernité et étudiants d’une ville, haut lieu de la post-modernité.
?videmment suivant leurs bonnes habitudes et leur total manque d’imagination, les professeurs avaient fait de petits groupes de travail de trois ou quatre étudiants. Je m’étais retrouvée avec un garçon et deux filles, dont l’une, Kathleen se montrait particulièrement dynamique et vive.
Elle et moi, nous avons été choisies par le groupe, pour faire un reportage photographique sur le lieu de notre choix. Nous devions y faire le projet de construction d’une maison particulière. C’était d’un tartempion fini. La directive était de trouver un terrain, en pente à la campagne, bien orienté etc.
Kathleen était venue en voiture, elle était plus vielle de quelques années que moi. Je ne connaissais toujours pas la région parisienne (d’ailleurs comment aurais-je pu la connaître), et je ne savais proposer que d’aller se balader dans la vallée de Chevreuse, au sud de ma résidence universitaire, pour y trouver un terrain, un peu au hasard.
Un samedi, on a donc roulé, en regardant tous les endroits qu’on pouvait trouver, correspondants à la description requise. Il faisait un temps frais et pinçant, un soleil de printemps éclairait ce vestige de la campagne d’?le-de-France.
C’est Kathleen qui repéra le coteau idéal, peut être que son ?il neuf sur ce paysage lui avait permis de voir mieux que moi. De toute façon j’étais maussade et je ne pensais qu’à Nina, de qui l’école m’avait écartée pour tout un samedi après-midi. De gros soupirs me montaient à la gorge. Kathleen devait bien s’en apercevoir. L’ambiance était presque tendue, et on n’échangeait que quelques mots brefs de temps en temps.
Pour compléter l’inconfort de la situation, j’avais une sérieuse envie de faire pipi qui me tiraillait la vessie, doublé du souvenir des gestes de mon amoureuse. Inconfort et délices se concentraient dans le bas de mon ventre en un mélange dont je ne souhaitais pas la venue à cette heure-là.
Nous sommes descendues, pour marcher dans ce fameux champ bien orienté, qu’avait repéré ma compagne d’infortune. Qui sait, elle regrettait peut-être, elle aussi, son amant ? Elle semblait beaucoup moins loquace que d’habitude.
Toutefois je redécouvrais mon attirance pour la nature, l’odeur des feuillages par exemple. En 6 mois, je n’étais pas beaucoup sortie de Paris.
Kathleen sortit l’appareil photo numérique, et commença des panoramiques sur le terrain, une herbe un peu sèche, une haie de peupliers, un calme à peine percé par le bruissement lointain des avions d’Orly? Et l’envie de faire pipi. Tenace.
Je la laissai à son travail, et n’y tenant plus je cherchai un endroit à couvert. De l’autre côté des peupliers, au milieu des buissons, assise sur mes chevilles, je constatai que l’envie était tellement forte que ma culotte était déjà mouillée.
Je ne peux pas supporter ça, maladivement, sûrement un mauvais souvenir d’enfance. Consternée je décidais de l’enlever, tétanisée par la trouille. Avec un peu de gymnastique maladroite et nerveuse, j’y arrivais, et me laissais aller à pisser dans l’herbe, ma culotte à la main.
J’ai constaté alors qu’elle n’était pas mouillée d’urine. Dans la voiture il est clair que j’avais trop pensé à Nina. Quelques visions de la douce noirceur de sa peau m’ont submergée à nouveau. Je me suis un peu moqué de moi-même, tout en sentant la chaleur s’écouler en ruisselant entre mes pieds. J’avais des pensées tendres, les fesses à l’air dans la fraîcheur d’avril, je regardais la chair de poule se former sur mes cuisses et, un désir sourd montait en moi. Je voulais Nina ! Je fermais les yeux, et je l’imaginais soudain à côté de moi, en train de satisfaire elle aussi ses besoins. C’était soudain l’été, avec une chaleur pesante. Une petite comptine idiote tournait dans ma tête : ’on aurait été toutes nues ’.
Aïe, ouvrant les yeux, je vis Kathleen à quelques mètres. Elle me regardait avec un petit sourire que je ne comprenais pas. Je tirais sur ma robe et me retrouvais à genoux, bredouillant : ’ heu, pipi ’, tout en rougissant. Mais avec un regard amusé, elle s’avança vers moi : ’ Je venais faire la même chose que toi? Moi non plus, je ne tiens plus. ’
Elle s’est agenouillée a coté de moi. J’étais paralysée. Elle aussi enleva sa petite culotte par-dessous sa robe. Beaucoup plus à l’aise que moi tout à l’heure, elle l’a fait comme je l’aurais moi-même fait devant Nina Karen ou Zineb.
Son jeu évident, son désir d’être vue par une quasi inconnue, la grâce et le manque de tabou avec lequel elle assumait gentiment son exhibitionnisme, tout cela ajouté à l’état de désir dans lequel j’étais déjà, aux petits courants d’air qui me sollicitaient l’entrejambe, le plaisir de dépasser un nouvel interdit, ma tétanie tourna, le temps d’un coup de foudre, à un frisson de délices. Je ne me reconnaissais plus. J’étais folle de joie.
J’étais si explicitement invitée à jouer le rôle de voyeuse, que je l’endossais de bonne grâce. Je découvrais que l’exhibition a son revers. Très proche de moi, j’observais la manière dont son jet coulait.
Munie d’un kleenex (elle m’en passa un autre) elle glissa sa main sous la robe, sembla hésiter, puis me dit : ’ On enlève nos robes ? ’
La rapidité dans le changement de situation m’excitait éperdument. Peut-être une franchise typiquement belge ? Je lui demandais s’il ne faisait pas trop froid. Pour toute réponse, elle retira sa veste, passa sa robe au-dessus de sa tête. J’ai regardé le tissu glisser à rebours, découvrant son soutien gorge, qui ballonnait des formes au pli étourdissant. Jetant sa robe dans l’herbe, s’asseyant dessus, elle s’est dégrafée. Sa peau tout entière était hérissée de froid.
Elle était d’une blancheur extrême, ténue et rousse. Sa poitrine était constellée de taches de rousseur, qui s’accordaient bien avec la rondeur assumée de sa silhouette. Ce nouveau corps qui s’offrait à ma vue me paraissait en tous points aussi reposant que celui de Karen.
Ses lèvres étaient glabres. Je l’observais avec amusement, comment faisait elle ? Je brûlais de le savoir, et aussitôt je détestais ma propre toison. Je m’imaginais le surcroît de nudité que cela devait apporter, et j’étais jalouse de la savoir plus nue que je ne pouvais l’être.
On n’avait pas de mots à échanger, mais elle parlait. Ses mots levaient une tempête dans mon ventre aussi sûrement que des caresses. Simplement je ne les comprenais plus. Elle parlait sûrement de désir, mais en quels termes ? Des mots crus, il me semble, quelques grossièretés ; je n’y étais pas habituée.
J’ai enlevé ma robe, mes sous-vêtements, et après une caresse sur mes seins (horripilés de froid) qui m’est venue au passage, je n’ai pas pu m’empêcher de profiter avec trois doigts, de la douceur entre mes cuisses. Immédiatement deux doigt se glissaient déjà avec une facilité déconcertante entre mes lèvres détrempées. Ils glissèrent dans mon minou, (dont je sentais couler l’excitation), comme deux animaux indépendants de ma volonté. J’inventais de pouvoir sentir l’odeur de mon plaisir, mêlée à celle de la nature. Je ne pense pas que cela ait pu être autre chose qu’un effet de mon imagination.
Il paraît qu’il n’y a pas de viol entre filles ? Je ne désirais plus qu’une chose : que cela soit faux. Je m’offrais avec toute l’impudeur dont j’étais capable, et j’en trouvais des réserves insoupçonnables. Je voulais que cette inconnue suce doucement, consciencieusement tous les pétales de ma fleur, avec cette sensation de ne plus pouvoir fermer mon sexe.
J’aurais voulu à ce moment qu’elle m’attache les jambes, en les écartant, que mon sexe exposé, ouvert et sans défense, soit à sa merci, qu’elle en dispose comme elle l’entendait, je souhaitais n’être que sa satisfaction.
Mais elle continuait à parler. Et ses mots ne faisaient qu’affoler plus loin encore le délire des scènes qui se dessinait sur l’écran de mon envie. On s’excitait, j’avais été la première à laisser aller mes doigts dans mon intimité, elle suivit bientôt.
C’est quand je suis arrivée au comble de l’excitation, qu’elle m’est enfin tombée dessus. Elle avait dû lire sur mon visage tout ce que je ne pouvais que souhaiter d’elle. Elle m’a basculée, comme un poupée désarticulée, je me suis écorchée le dos dans la luzerne. J’ai senti sa bouche se coller entre mes jambes trempées. Elle ne m’avait pas embrassée, à peine touchée. C’était tout ce que je voulais d’elle, qu’elle ne s’intéresse qu’à mon sexe. Je l’ai senti planter son nez sur mon clito, sûrement à se saouler de mes effluves. J’avais le sentiment de n’être plus qu’une fontaine, disponible, et qu’elle s’y rassasiait. J’ouvrais toutes les portes.
Un caillou me labourant l’épaule, fut l’événement qui me tira de ma torpeur. J’étais encore étalée sur le sol, cuisses ouvertes à tous les vents. Kathleen était déjà debout et habillée, elle me regardait, avec ce même petit sourire que je ne comprenais toujours pas.
Je grelottais de manière intolérable. J’ai mis mes vêtements à mon bras, et on a couru remonter en voiture. Sans rien dire, une fois assise, je passais ma robe, mais la remontais sur mon ventre, pour qu’elle me voie. J’avais un peu de boue sur les mollets, j’en était troublée.
’Viens chez moi ce soir? ’ Dit-elle d’une voix douce qui pourtant ne supposait aucune contestation.
Je repensais à Nina. Effarée, et extasiée, j’ai su à ce moment que Nina ne m’avait jamais autant donné de plaisir que Kathleen. La voiture cahotait, je m’en foutais après tout, je passais mon bras autour des épaules de l’étudiante belge. Je la connaissais à peine. Et j’ai pris son sein dans ma main droite. Elle a su éviter l’accident, je ne sais toujours pas comment.
Le même soir d’avril.
On a mis deux bonnes heures à retourner dans le sixième arrondissement, rue St Guillaume. Pendant tout ce temps, je l’ai caressée autant que le permettait sa situation de conductrice. Autant dire très peu, mais cela me tenait dans un état d’excitation qui me satisfaisait.
Nous avons dû nous garer très loin de chez elle. Comme toujours dans ce coin-là. Nous avons marché beaucoup dans le quartier latin. Avait-elle comme moi les fesses à l’air ? Je ne savais me poser que cette unique question, en passant devant le café de Flore. Je me tenais à son bras, comme ivre, je ne crois pas que nous ayons échangé une parole.
Des images de Nina me poursuivaient.
Bizarrement, son école logeait Kathleen dans le plus chic des quartiers chics de la capitale. Mais elle la logeait dans un taudis. Sa chambre était en fait re-découpée dans le volume d’un garage, par lequel on y accédait, dans la cour d’un ancien hôtel particulier, reconverti depuis longtemps en immeuble de rapport.
Son gourbi qu’elle n’occupait que depuis une semaine n’aurait été bon qu’à inspirer un sentiment de romantisme bohème idiot pour une américaine à Paris. Il y avait à peu près 1m80 sous le plafond constitué de poutres, certes vénérables, mais à l’aspect sinistre.
Kathleen était très grande, il me semblait qu’elle allait cogner de la tête à tout instant, mais non ; elle s’y était déjà habituée. Sinon elle avait pris le temps de s’installer, un petit bureau déjà couvert de plans, un portable dernier cri posé dessus, ses vêtements soigneusement pliés dans le placard sans porte, quelques casseroles accrochées autour d’une plaque chauffante misérable, la vaisselle lavée au-dessus de l’évier.
On s’est assises sur le lit. La chaleur de la pièce comparée au froid extérieur me faisait bourdonner les oreilles. Kathleen avait toujours son petit sourire sans signification. On s’est regardées puis elle m’a simplement prise dans ses bras. Sans un mot, je posais ma tête sur son épaule, puis sur sa poitrine, que j’ai sentie chaude et douce, puis sur ses genoux. J’étais étourdie de fatigue, je me suis endormie en pensant à Nina.
Je me suis réveillée à la nuit tombée. J’entendais juste de la friture. En me redressant sur mes coudes, j’ai vu que Kathleen préparait de quoi manger. Elle portait un sweater mauve, éculé, hors d’age, de ceux que toute fille qui aime la douceur ne peut jamais jeter. Tombant de ses épaules un peu carrées, il était suffisamment long pour cacher ses fesses, mais pas assez pour l’absence de slip. Belle à mourir. Je remarquais une douche au coin de sa misérable cuisine. Je retirais ma robe, constatais au passage que je n’avais rien remis dessous, et sautais sous l’eau. Kathleen me regardait, tout en finissant son omelette. Elle la servit sur le bureau, puis s’installant sur son unique chaise, se retourna vers moi et se contenta de m’observer.
Je me présentais toute nue et encore mouillée devant elle, pas encore aussi nue qu’elle pouvait l’être, je le savais. Enfin elle se décida à prononcer quelques mots.
’Viens, j’ai inventé un jeu génial, avec une amie de (?).’
J’attendais la suite : un jeu ?
’Voilà, c’est un jeu que je ne pratique qu’entre filles. Il faut d’abord se déshabiller.’
Je l’étais déjà, fière de me montrer à elle, en tendant le pubis à quelques dizaines de centimètres seulement de son visage. Qu’attendait elle ? J’étais sûre qu’elle pouvait sentir mon odeur.
’Ensuite chacune de nous doit se masturber. La règle c’est qu’on est l’une en face de l’autre.’
Ses mots, prosaïques, commençaient déjà à me faire divaguer. Masturbes toi, Kathleen, branles toi devant moi, pensais-je, je ne demandais que ça !
’Et la première qui ne peut résister à jouir, ou à venir toucher l’autre, a perdu !’
J’aurai parié qu’il y avait un gage. Je me tortillais devant elle, son menton touchait maintenant presque mon ventre, mais elle faisait comme si de rien était, se contentant de lever la tête vers mes yeux pour me parler. Elle confirma l’existence du gage aussitôt.
’La gagnante se couche alors pendant que la perdante doit la faire jouir, totalement. Elle a le droit de lui attacher les mains, d’acc ?’
Depuis longtemps mes mains étaient déjà entre mes jambes, j’avais déjà commencé à me cajoler. Je fis un tour sur moi-même, en tendant les fesses, pour les passer au ras de son nez. Mais je ne suis pas arrivée à la toucher.
’D’acc, quand est-ce qu’on commence ?’
Sans rien ajouter, elle enleva son sweater, écarta les jambes.
Je me suis assise sur le lit, face à elle. ?a me rappelait évidemment toutes ces séances que j’avais eu avec Nina Zineb et Karen, mais là c’était presque une inconnue. Elle était vraiment magnifique, cette blancheur de lait et ces frémissements des rondeurs me donnaient une envie d’elle qui surpassait de loin les désirs que j’avais pu avoir de Nina.
Elle connaissait visiblement bien ce jeu. Quoiqu’elle se soit appliquée consciencieusement dans ses propres caresses, elle savait comment me les montrer pour que la vue me devienne rapidement insupportable. Elle avait posé ses pieds sur le lit de chaque coté des miens, et écartait les genoux tellement loin qu’il me semblait qu’elle aurait pu faire le grand écart sans difficulté. Elle basculait son bassin au mieux pour que rien ne m’échappe de son entrejambe et de ce qu’elle y pratiquait avec un art consommé et une lascivité prodigieuse.
Pour moi le spectacle oscillait entre obscénité et ravissement. Le contraste entre sa figure ingénue et naturelle et la totale exhibition à laquelle elle s’adonnait me faisait frissonner aussi sûrement que les caresses que je m’appliquais à me prodiguer. Mon plaisir commençait à irradier, noyant mes reins de frissons.
Elle a passé sa langue sur ses lèvres, avant de dire :
’Tu triches, tu vas te faire jouir en douce et faire semblant. Tu vas gagner trop facilement.’
Elle était folle à lier pas d’autres mot ! Comment pouvait-elle inventer de tels scénarios alors que nous étions en pleine action ? L’excitation me tordait littéralement, mon minou devenait liquide. Et c’en a été trop. Ses dernières paroles achevèrent de m’inspirer. Je n’ai pas pu retenir l’extase qui m’a soudain cassée en deux. Je suis partie dans de grands gémissements, qui m’ont tordu les reins. Pliée de satisfaction, je chavirais sur le coté.
Kathleen s’est levé. Elle m’a demandé : ’donne-moi l’essuie de cuisine’. Qu’est ce qu’elle me disait ? Puis je me suis rappelée de sa nationalité, j’ai cherché, j’ai vu le torchon. Je n’ai pas compris tout de suite. J’avais oublié le gage, mais pas elle. Elle ne devait attendre que ça. Elle m’a ligoté les mains dans le dos avec le tissu encore empesé, puis elle m’a couchée sur le dos. Je n’osais pas me défendre, mais je n’en avais pas non plus envie.
Bizarrement je ne craignait rien.
’Maintenant je vais t’en faire baver’. Debout sur le lit, un pied de chaque coté de ma tête, je voyais son sexe nu en contre-plongée. Elle se dandinait en se caressant. Je devenais folle à mon tour, mais elle ne s’est pas arrêtée à ce supplice, elle n’a pas tardé à s’agenouiller, me montrant le détail de ses lèvres luisantes et de ses doigts instigateurs. Je tentais de me redresser pour embrasser cette délicieuse chair dont je sentais les effluves, je ne désirais que m’y enfouir. Je voyais ses seins se trémousser de droite à gauche au rythme de son plaisir qui montait visiblement. J’aurais voulu les mordre, mais voilà : j’étais attachée, je ne pouvais rien faire, pas même me toucher. Je me rappelais soudain que c’était exactement ce que j’avais souhaité l’après-midi même, dans ce champ de la vallée de Chevreuse.
Je délirais complètement, me tortillant comme un vers, je frottais mes cuisses l’une sur l’autre, je gémissais de la soif de jouir. Bientôt, mon sexe n’a plus été que mouille et rougeurs, gonflé à éclater, comme une figue en été. Je voyais que Kathleen de son côté haletait de plus en plus rapidement. Alors seulement, elle m’a libéré les mains, s’est placée à quatre pattes tête-bêche sur moi : ’Maintenant on a un dessert tout à point et vraiment délicieux à finir? ’. Je plongeai dans sa mouille en même temps qu’elle m’en faisait autant, je crois que je l’ai mordue dans la finesse de ses chairs dénudées de toute toison, je lui embrassais et léchais tout le parcours amoureux que je connaissais si bien chez Nina mais que je découvrais chez elle avec toute une palette de différences de texture d’odeur et de réactivité que je n’avais pas imaginées.
J’aimais son sexe si différent de celui de mon amoureuse, je l’ai aimé, jusqu’à en suffoquer, à en grogner de plaisir.
On s’est écroulées toute les deux ensemble. Ce n’est que plus tard que je réalisais qu’elle n’avait suivi aucune des règles qu’elle avait énoncées, intervertissant sans vergogne le rôle de la perdante et de la gagnante.
Qu’est-ce que j’en avais à foutre ?