"On vient d’annoncer que le train arrive dans 5 minutes. J’espère que tu serai là, j’ai pas envie d’être seule sur le quai.. Bisous <3"
Je relis trois fois ce sms et me demande comment elle peut douter de ma présence. Je suis déjà arrivé depuis dix minutes. Dix minutes à attendre impatiemment son arrivée. Je faisais les cent pas, comme un enfant surexcité devant l’arbre de noël et ses cadeaux mais attendant l’arrivée de ses parents. Je ne cessais de me mordre la lèvre, j’étais anxieux face à cette première rencontre dans la vie réelle. J’habite dans la région Nantaise, elle dans la périphérie de Paris et voilà qu’elle débarque près de chez moi. Cette rencontre je l’attendais depuis longtemps, un an et demie plus exactement. Temps depuis lequel on a commencé à se rapprocher. Au départ il ne s’agissait qu’un simple ’"follow" d’une fille charmante sur twitter puis de fils en aiguille et de tweets en sms cette jeune fille est devenue une personne très proche et surtout très fantasmante.
Mais voilà que le train arrive, on l’entend au loin. Je m’arrête. M’assois. Ma nervosité est maladive, je transpire et ai mal au ventre. Je le vois soudain. Il se rapproche jusqu’à s’arrêter sur le quai. Je ne bouge pas et attends que les premiers passagers descendent. Je ne la vois pas encore. Hésite-t-elle? Est-elle nerveuse ? J’imagine que oui.
Il ne reste plus grand monde et la foule commence a se masser dans les escaliers. Et cet a ce moment la qu’elle descend. Je m’arrête de respirer. Elle est comme dans nos skype. Brune claire, un joli visage pointé par un nez que j’admire et des lèvres qui sont faites pour embrasser. Je la détaille plus physiquement de mes yeux, elle est petite mais j’aime ces filles là. Une poitrine modeste mais présente et soulignée par un joli décolleté. Et surtout une chute de rein a coupé le souffle. Combien de fois ai-je rêvé de le toucher a travers ses snaps? Je ne compte plus.
Elle a avec elle sa valise et semble me chercher. Je l’observe un peu encore, qu’elle est charmante lorsqu’elle est déboussolée. Puis lorsque qu’elle me tourne le dos, je me lève et m’approche discrètement et lui souffle :
"- Bonjour Charlotte.
— Oh James ! Dit-elle en se retournant, enfin ! "
Elle me saute dans les bras et je me sens délivré de toute cette pression qui me pesait sur le dos. Je la dépose et lui propose de m’accompagner jusqu’à ma voiture.
Nous discutons et très vite le feeling de nos messages se retrouve dans nos paroles. Des petites blagues fusent déjà et les sourires sont de sorties. Une fois à ma voiture je lui prends sa valise et la pose dans le coffre et l’invite à s’asseoir à l’avant. Je la rejoins et la regarde dans les yeux. Ils sont jolis, je n’ai jamais pu les voir aussi nettement. Puis je descends sur ses lèvres. Elles m’aguichent, m’appellent, me désirent, je le sens dans leur volupté. Je tends ma tête timidement vers elle. Elle ne se démonte pas et fait de même et enfin nos lèvres se touchent. Quel baiser. Mon sang palpite dans mes veines. J’ose approcher ma main de son visage et l’embrassade prend une tournure plus endiablée. Nous laissons parler nos lèvres et elles connaissent notre désir. Elles savent que nous attendions ce baiser depuis un long moment. Nos soirées skype y sont pour quelque chose. Nous n’arrêtions pas de nous rendre fou l’un et l’autre jusqu’à que l’un deux craque et se fasse plaisir. Mais cette fois ce sera Charlotte qui s’occupera de moi.
Je me retire, la regarde, nous sourions et je lance une vanne. On rigole tout les deux comme si rien ne s’était passé. J’allume le contact. Une longue demie heure de route nous attends et je sais déjà que mon pantalon ne demandent qu’a s’ouvrir. Ainsi nous prenons la direction de ma maison. Sur la route nous parlons d’un peu de tout mais très vite nous dérivons sur le sexe. Nous adorons tout ce qui tourne autour de ça. On rigole mais l’ambiance devient électrique et je commence à la caresser sur le bout des doigts. Elle sourit et rentre dans le jeu. Elle remonte sur mon poignet, mon avant bras, mon biceps, mon épaule et mon torse. Elle s’arrête un peu, apprécie ma musculature de nageur et plonge vers mes abdos avant de caresser ma cuisse. J’essaie de me concentrer sur la route mais ma bite me supplie de la laisser sortir. De son côté Charlotte continue son petit jeu. Elle passe de la cuisse droite a la cuisse gauche sans pour autant toucher mon pénis. Elle s’amuse de moi, je lui fait remarquer et rigole.
"- Depuis le temps que j’y pense, m’avoua-t-elle ! Mais surtout ne te déconcentre pas de le route on a encore plein de choses a faire.
— Avec ce que tu me fais je crains d’avoir un accident…
— Bon et bien j’arrête !
— Non Chacha, continues s’il te plaît."
Et c’est ainsi que l’on arriva à la maison, on discutait toujours mais sa main cherchait à me rendre dingue.
Une fois le moteur arrêté je m’empressais de l’embrasser mais cette fois d’une façon plus exigeante. Je lui mordais aussi la lèvre. Ma main se baladais sur son corps, j’avais aussi le droit de le découvrir ! Et mon dieu j’étais aux anges, sa peau était douce et ses formes agréable. Il me tardait de découvrir ses fesses. Sans attendre plus longtemps je lui demande de sortir de la voiture. Je lui prend la main. On oublie la valise tellement nous voulons l’autre. Nous rentrons, je ferme la porte et la prend dans mes bras. On s’embrasse, encore une fois. C’est sauvage. Je pose mes mains sur ses fesses. Et c’était comme dans mes rêves, ferme et rebondie. Faites pour l’amour. Faites pour être prise. Ma pression s’accentue. Elle quitte ma bouche et vient dans mon cou. Je frissonne. Je la veux, maintenant. Je lui enlève son t-shirt et redécouvre son corps. Elle m’enlève aussi le mien. Nos mains s’égarent mais nos lèvres se retrouvent. Je ne tiens plus, je la veux nue. Je lui fais bien comprendre en enlevant son leggins et sa lingerie. Je la caresse plus intimement. D’abord sur ses seins qui pointent désormais. Elle émet un gémissent de satisfaction. Je descend ma main et retrouve une peau douce et épilée. Je cherche du bout des doigts son clitoris et me rend compte qu’elle est déjà mouillée. Au bout de quelques secondes je trouve l’objet de mes désirs. Elle sourit et commence a onduler du bassin. Je continue ainsi jusquà ce qu’elle avance son ventre vers moi. Je comprends qu’elle veut plus. Je lui met mon index, doucement mais très vite un deuxième et troisième doigts le rejoignent. Elle gémit de plus en plus fort. Je la veux. J’enlève ce qu’il reste sur moi. Elle veut caresser mon sexe tendu mais mes idées sont toutes autres. Je lui pose ses mains sur mon cou et les miennes sur son cul. Je le soulève et la pénètre. Nous poussons un cris de plaisir. Enfin, je suis en elle, je me retourne et la pose contre la porte. Les va-et-viens commencent doucement mais très vite j’accélère. Ses cris couvrent les miens. Elle jouis une première fois et s’écroule sur moi. Je m’allonge par terre et elle se pose sur moi. Nous sommes toujours emboîtés. Elle souffle un peu mais veut continuer. Elle agite son bassin et se réveille. Elle sait que je vais pas tenir longtemps. Elle s’amuse et se mords la lèvre pour me faire fondre. Je m’efforce de me contenir mais en quelques seconde je l’inonde de mon plaisir et pousse un gémissement de plaisir.
Peu à peu je reprend mon souffle. Ouvre mes yeux et lui dit "Bienvenue a la maison".
