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La Muse – Chapitre 11




Avril 2006 – Début d’une nouvelle vie

Cette pose régénératrice et instructive arriva à point nommé ; je commençais à avoir faim et soif.

Jen, champagne ? Tu le mérites largement, proposa Bruno.

Avec plaisir, merci.

Il me servit pendant que Cécile était partie faire chauffer des pizzas. La conversation s’engagea tout naturellement ; Cécile lui avait parlé de mes problèmes de cur. Pour la première fois, j’en parlais sans haine et me sentais même soulagée de m’être ainsi ouverte. Cécile, qui nous avait rejoints, s’installa tout naturellement à côté de moi, assise en tailleur. Tout en prenant part à la conversation, elle nous invita à nous servir. Ils étaient tous les deux convaincus que je devais prendre le temps et profiter de la vie. Malgré le fait qu’ils soient de deux ans mes aînés, ils m’expliquèrent que leur amour datait depuis longtemps, bien avant l’adolescence, et que leur amour avait grandi avec le temps.

Tu vas retrouver un mec, c’est certain, m’avait dit Bruno. Une jolie fille comme toi ne peut pas rester sans quelqu’un. En tout cas, je peux te dire que ton Bruno est un imbécile de t’avoir jetée ainsi.

Ne t’inquiète pas pour lui ni pour la Caro : je m’en chargerai en temps et heure.

Si tu veux un coup de main, ma belle, ce sera avec plaisir. Autant je suis douce, gentille et calme, que si l’on me cherche ou qu’on fasse du mal à une amie, alors là, je peux être la pire des salopes. Si c’était moi, je peux te dire que je leur ferais payer cher, à ces deux encu

Je ne répondis rien, car cette conversation commençait à me peser ; je m’étais un peu fermée, et ils s’en aperçurent. Je les avais vus se regarder et me sauter dessus ; je poussai un cri de surprise et je me trouvai renversée sur le canapé qui s’ouvrit d’un coup.

Ah mais qu’est qu’est-ce que vous faites ?

Une main se posa sur ma bouche et Bruno me répondit :

On te viole, ça ne se voit pas ?

Ah, oui ! Bon alors d’accord.

Tu penses bien que je voulais me faire violer par ces deux-là ! Et le chahut continua, pire encore. Pendant que Bruno me tenait les cuisses, Cécile, assise sur ses talons au-dessus de ma tête, avait posé ses jambes sur mes bras ; j’étais complètement immobilisée. Bruno me léchait la minette avec une extrême douceur. Cécile s’occupait de mes seins ; ses caresses étaient elles aussi douces et sensuelles. Je capitulai. Bien décidée à me laisser faire, je me détendis complètement.

Cécile passait ses doigts sur mes tempes ; ils descendirent le long de mes joues pour atteindre mes seins tout pointus et finirent leur course sur ma minette. Les doigts entrèrent dans mon vagin et ouvrirent le passage ; la langue de Bruno entra et se lança dans une exploration minutieuse et extrêmement jouissive. J’ondulais telle une anguille et sifflais comme un serpent.

Pour ne pas m’entendre gémir, Cécile m’avait enroulé sa langue autour de la sienne et ses doigts s’amusaient sournoisement à faire rouler, puis pincer mes tétons. Je ne cherchais même pas à regarder dans quelle position ils étaient, ni de quelle façon ils me faisaient tout cela : seul le plaisir comptait à ce moment-là ; je me laissais porter. Je soulevai les fesses et le bassin afin que l’entrée de ma vulve encore rose puisse recevoir le membre de Bruno. Il entra en moi avec la plus grande douceur, coulissant sur toute sa longueur ; il me fit soupirer, la tête dans les étoiles et les yeux dans la brume.

Arc-boutée sur mes jambes, lui me tenant par la taille, il m’infligea un mouvement de va-et-vient doux au départ, puis plus rapide. Le rythme était soutenu, précis telle une horloge. Chaque mouvement de ses reins m’emplissait de bonheur. Cécile offrit sa vulve à mes lèvres ; je ne pouvais refuser un tel mets. Tel le caméléon, je projetai ma langue sur sa fleur où je ne récoltai point d’insecte, mais plutôt cette liqueur au goût suave qu’est la nôtre.

Ses mains avaient entrepris un doux massage, si doux qu’il venait se mélanger aux premières sensations d’envie et de désir. L’envie que cela continue le plus longtemps possible, et le désir que l’orgasme qui allait arriver ait lieu le plus tard possible et qu’il dure le plus longtemps possible.

Les doigts de Cécile glissaient jusqu’à mon entrejambe, remontaient sur mon ventre, mes seins et mes boutons tout droits. Elle les aimait bien, mes petits tétons : elle prenait un malin plaisir à les torturer et à les faire rouler entre ses doigts, ce qui avait pour effet d’amplifier la montée de mon désir. Tout doucement, dans mon vagin, une sorte de picotement annonciateur de l’arrivée imminente de l’orgasme ; je l’espérais beau. Ce fut un feu d’artifice ! Cette déferlante arriva, m’arracha un cri, contracta tous mes muscles. Je râlais dans la vulve de Cécile. J’aspirais son jus, le lapant avec la gourmandise d’une gamine face à la crème au chocolat de sa mamy. Ils ne cessèrent pas leur étreinte ; Bruno me pilonnait, Cécile me massait, et moi je jouissais. Ça n’en finissait pas, c’était bon Cécile, en quelques coups de langue, vint partager son jus avec moi et m’abandonna, me laissant, nue, inerte sur le clic-clac. J’étais bien. Je m’endormis pendant quelques instants.

Quand j’ai ouvert les yeux, ils étaient sur le canapé d’en face en train de faire l’amour, tout simplement, comme si de rien n’était, comme si je n’existais pas. Je les ai regardés faire ; ils étaient beaux. Leur jeu ressemblait à une danse, une parade nuptiale comme le font certains animaux. Les corps s’enroulaient, s’unissaient, se séparaient pour reprendre cette danse, différemment, plus sensuelle ou plus sexuelle, mais toujours harmonieuse et élégante.

En lisant les pages de mon journal, je revis cette époque où j’avais découvert le sexe et plein d’autres choses.

Le lendemain, je ne suis pas restée avec eux ; ils avaient prévu une sortie dans un sauna libertin, mais je trouvais qu’il était encore trop tôt pour faire des trucs en public ; en réalité, j’avais la trouille.

J’ai appelé maman pour savoir si elle était là ; elle me répondit que oui, et papa aussi. Je me suis habillée sexy et je suis rentrée à la maison. Ils m’accueillirent à bras ouverts, comme toujours. Papa me complimenta sur un ton de reproche concernant ma tenue ; il me trouvait magnifique. Forcément, j’étais sa fille, sa fierté, l’amour de sa vie ; j’adore mon papa.

Nous avons parlé tout les quatre, surtout de moi. Papa, au courant de mes désamours, me mit en garde en m’expliquant qu’il ne voulait pas voir sa fille partir à la dérive à cause d’une bêtise et faire n’importe quoi. À ce moment-là je trouvai qu’il était lourd, envahissant, trop protecteur ; en gros, il me saoulait. Mes réactions d’ado rebelle ressortaient de temps en temps. Maintenant que j’ai des enfants, je comprends sa réaction.

Ils abordèrent un sujet que j’esquivais à chaque fois que je le pouvais, mais là il fallait y passer : mon avenir, ma grande vocation pour défendre les faibles en devenant avocate. La pauvre était partie en courant à la vue du système judiciaire dont m’avait parlé Chloé, la fille qui nous avait fait bosser comme des fous pour rattraper notre retard avant le bac. Je ne voulais plus faire ce boulot, cela ne me correspondait pas ; je voulais être une artiste. J’en avais timidement parlé, mais mes parents ne m’avaient pas pris au sérieux. Dans l’art, j’aimais tout ou presque : la musique, la chanson, le théâtre, le cinéma, la peinture ; je ne savais pas exactement, et c’est pour cela que je traînais dans le secteur des artistes de Lyon.

Cette fois-ci, je pris mon courage à deux mains et je leur exposai mes envies et mes désirs. Je ne sais pas si ma tenue avait eu une influence quelconque sur mon père, mais il me dit avec un tendre sourire que si je tirais sur les bonnes ficelles, une carrière de mannequin ou de modèle pourrait s’ouvrir à moi. Malheureusement, il ne me serait d’aucun secours car il ne connaissait personne dans ce secteur. Il insista sur le fait qu’il serait toujours là si j’avais besoin de quoi que ce soit. Pour lui, le plus important était que je fasse ce que j’avais envie, et que si je ne perdais que de l’argent, cela n’était pas catastrophique.

Jen, ma chérie, tu es notre seule enfant, et ta mère et moi avons toujours voulu que cette enfant arrive à faire dans la vie ce qu’elle a envie. Donc fais ce que tu veux, mais fais-le bien.

Ces paroles m’arrivèrent droit au cur. Folle de joie, je leur sautai au cou.

À la fin de cette journée, je me sentais revivre

[À suivre]

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