Arrivées à l’appartement, je propose à Sabrina de prendre une douche. Il est quatre heures et je tente d’appeler Clara. Après quelques sonneries, Clara décroche :
— Allô ?
— Clara ? C’est Natalie. Tu es bien rentrée ?
— Oui sans problème. J’ai été arrêtée pour un contrôle d’alcoolémie. Mais heureusement, Antonio n’avait pas trop d’alcool dans son sperme, dit elle en riant.
Je ne peux m’empêcher de sourire.
— Comment va ma sur ? Vous avez bien fait connaissance ?
— Oui, tout va bien, si ce n’est qu’il m’a fallu ouvrir ton cadeau devant elle.
— Et alors ? Ce n’est pas le premier godemiché qu’elle voit !
— Oui, je sais, tu lui en offre un tous les ans !
— Ah, elle t’a raconté cela ?
— Oui. Cela reste néanmoins gênant. Elle est quand même mineure
— Tu en fais bien des histoires…
— OK. Sinon c’est toujours d’accord pour la semaine prochaine ? Tu passes le week-end avec nous ?
— Oui, oui. Je ne manquerais cela pour rien au monde.
— Sabrina, m’a parlé de son chien, tu pourrais l’amener pour le week-end…
— Oh la barbe ! Il est malade en voiture et puis il prend de la place.
— Allons, cela lui fera plaisir. Promets le moi !
— OK, c’est dit. A samedi prochain ! Je te lèche la chatte !
— Moi aussi ! A samedi !
Je raccroche, pas trop mécontente de mon coup. Sabrina revient à cet instant dans le salon. Elle a toujours une mine un peu renfrognée.
— Je viens d’appeler Clara. Elle est bien rentrée. Elle revient passer le week-end avec nous.
— Ouais, vous allez passer du bon temps toutes les deux.
— Je pense que Monster sera dans ses bagages.
Le visage de Sabrina s’illumine. Elle me saute au cou.
— C’est vrai de vrai ? Je croyais que tu ne voulais pas le voir avant deux mois.
— Elle ne l’apporte que pour le week-end. Comme cela Clara et moi ne serons pas les seules à prendre du bon temps, non ?
— Ah ? C’est dommage qu’il ne puisse pas rester, mais c’est déjà cela.
— Je pense que ta sur va revenir régulièrement le week-end, cela fera passer les deux mois d’attente, non ?
— Tu as raison, je t’adore !
— Nous allons faire un dîner léger vers sept heures. Cela te convient ?
— Tout à fait. D’ici là quartier libre ?
— Quartier libre !
— Profites-en pour essayer le cadeau de Clara. Je peux piller ta cachette ?
— Ma cachette ? Quelle cachette ?
— Là où tu as mis tes godemichés et tes DVDs !
— Je ne veux pas le savoir. Fais ce que tu veux
— Hou, l’hypocrite ! Déclare-t-elle en éclatant de rire.
Je prends le godemiché canin et disparaît dans ma chambre. Une chose sur laquelle Clara n’avait pas tort, c’est que Sabrina est vraiment cérébrale !
J’ai deux heures devant moi et je reste là avec ce godemiché entre les doigts. Je ne me sens pas vraiment excitée. Même le nud ne paraît pas très gros à moins que… Oui, à la base, il y a un orifice. J’ai peut-être oublié quelque chose dans le paquet.
Je reviens au salon et fouille l’emballage. Gagné, il y a effectivement quelque chose d’indispensable : un tuyau plastique avec une petite pompe. Je retourne dans ma chambre et monte le tuyau sur le godemiché. J’actionne alors la pompe. Ça marche ! Le volume du nud augmente. Voilà qui est plus excitant !