Cécile me permet de relever mon loup sur le front jusqu’à l’arrivée de son jeune ami. Le décor a bien changé depuis deux ans. Le lit de quatre-vingt-dix a été remplacé par un large lit double. Sébastien quitte son fauteuil confortable pour m’accueillir et m’embrasser gentiment et il se rengorge :
-Eh ! Bien, ma chérie, j’avais prédit qu’on se reverrait. Dans le besoin tu peux compter sur tes amis fidèles. Ainsi tu cherches qui voudra et pourra te délivrer du lourd fardeau de ta virginité ? J’aurais préféré que cela ne soit pas le fruit d’une nécessité, mais simplement le résultat d’une envie naturelle très forte. Peu importe mon avis, nous sommes à ta disposition et nous ferons de notre mieux.
Ho la la. ! Voilà une introduction bien ampoulée et solennelle. Cécile a briefé son frère, c’ est évident. Il est moins rude que par le passé. Je note le progrès et je le remercie pour cet accueil chaleureux et pour ses bonnes intentions. Je mentionne aussi l’ordre de passage prévu de mes "bienfaiteurs bénévoles"
-Tu le sais, Paul me pénétrera en premier, tu seras chargé ensuite de me dilater.
Dans son regard je retrouve un trait constant, une lueur de lubricité impossible à dissimuler: la métamorphose de mon corps n’échappe pas à l’oeil de ce connaisseur et il observe avec avidité :
-Ce sera un plaisir de compléter l’oeuvre de ce garçon et d’ajouter ma touche personnelle à ton dépucelage. Je te promets de la belle ouvrage, des moments inoubliables et un résultat conforme à tes espérance. Ton vagin sera parfaitement accessible et ton François ébloui se félicitera d’avoir si bien réalisé sa première entrée en matière. Tu es sacrément belle, ma chérie. Quels jolis yeux, quelle splendide poitrine et quel superbe cul ! Tes rondeurs postérieures sont éblouissantes. La taille est parfaite, il y a du poil soyeux où il faut, tes jambes sont d’une rare beauté, longues, fines et dessinées au cordeau… Tourne sur toi-même, va vers la fenêtre. Il n’y a rien de plus excitant que le gonflement ou l’allongement de la rondeur de deux fesses en mouvement et cet éclair de lumière en haut des cuisses à ras d’une chatte à chaque pas. Cela suffit à me faire bander. Tu es adorable et tu mérites nos soins les plus attentifs.Et vois-tu, je possède l’outil adéquat.
Mon attention était attirée par son visage. Ses paroles me font baisser les yeux sur le phénomène évoqué. J’avais vu et de près sa verge allant et venant au-dessus de mes yeux dans l’anus de sa soeur, m’aspergeant la figure d’embruns mélangés de cyprine et d’excrétions masculines. J’en avais conçu une frousse terrible, une trouille assez forte pour éviter de le rencontrer en tête-à-tête pendant de longs mois. La chose n’a rien perdu de sa superbe et la hampe se redresse pleine d’orgueil, pointe vers le ciel et m’impose un respect toujours teinté de crainte. C’est cette massue qui achèvera l’oeuvre de Paul. Malgré les propos apaisants de la soeur je continue à me demander si l’intromission d’un tel diamètre sera supportable. Je vais devoir souffrir, en serai-je capable? Car la tête de l’instrument plus enflée que la tige, couleur de prune et de taille semblable à un fruit de grande dimension, me semble monstrueuse. Faut-il être amoureuse de François pour se soumettre à pareille épreuve. Sébastien s’impatiente :
-Cécile, ton petit copain est très en retard. Ne s’est-il pas dégonflé ? Tu le dis puceau. Une défloration et le risque de paraître incapable ou impuissant lui ont fait prendre la fuite. Que faisons-nous ? Ne pourrait-on entamer des préliminaires pour gagner du temps. Il n’est pas convenable de laisser Jeanne craindre de ne pas arriver au but.
Cécile paraît ennuyée. Son frère pourrait bousculer le plan établi, perdre patience et se charger en personne de me rendre femme.
-Attends, je lui téléphone pour hâter sa venue. Si Jeanne le souhaite, pendant mon absence, faites mieux connaissance;Tu peux commencer à la "chauffer", mais ne l’effraie pas avec ton gros machin. Pas de tentative intempestive de l’abîmer.
Il n’en faut pas plus pour précipiter le grand frère sur moi. Cette fois l’accolade est sérieuse. Sébastien est nu, tout contre moi, nue aussi. Il passe un bras dans mon cou pour m’attirer au plus près et pose sa main libre sur mon sein droit. Sa bouche vient sur la mienne. J’ai un mouvement de révolte, il me rassure :
-Ne crains rien, je respecterai le programme. Mais pour faciliter la tâche de Paul, il est nécessaire de lubrifier ton sexe. Ainsi l’oiseau glissera-t-il mieux dans ton vagin. Je suppose que tu n’as pas de lubrifiant. Ma soeur n’en utilise jamais, car le meilleur est celui que la femme fabrique elle-même. Tu pourrais en te caressant toi-même t’exciter et produire le fluide en question. Si bien que pour le plaisir de te voir te prodiguer des attouchements sur la vulve ou les seins, je suis prêt à retourner m’asseoir. Es-tu prête ?
— Mais, Seb, devant toi, je devrais me masturber pour faire jaillir un fluide lubrifiant dans mon ventre. Ah !Non, tu m’en demandes trop, ce n’est pas possible. J’aurais honte.
-Quoi, tu ne t’offres jamais des petits plaisirs quand tu es seule ? Tu sais, un ou plusieurs doigts égarés là, en haut du sexe, fureteurs à la recherche de sensations neuves, curieux de faire enfler et s’épanouir le bouton que je taquine. Ne me raconte pas que tu es normale si tu ne te touches jamais. Avoue !
-Mais ça ne te regardes pas.
— Tu seras toute sèche et le défricheur ne pourra pas entrer et forcer le passage à cause d’un excès de pudeur. Admettons, tu refuses de confier ce soin à tes doigts devant moi : Tu cours à l’échec. Ou bien tu acceptes mon aide, tu restes debout contre moi, peau contre peau et tu me laisses opérer. D’accord
-Puisque tu le juges nécessaire, je veux bien. Mais n’abuse pas de ma naïveté. Que dois-je faire?
— Ah ! Tu fais preuve de bonne volonté enfin. C’est dans ton intérêt. Alors ton rôle est simple : laisse-moi faire ! Passons aux préliminaires. Tu dois éprouver un peu de sympathie pour moi et me faire confiance. Donne-moi tes lèvres et embrassons nous pour commencer.
En dehors de François et de bécots rapides à oublier, je n’ai pas embrassé une autre personne avec force. Le baiser de Seb est étonnant, puis hallucinant. Nos bouches s’ouvrent l’une à l’autre. la tête m’en tourne. A peine reprenons-nous notre respiration que mon partenaire relance les attaques. Nos langues à leur tour entrent en jeu, se combattent, s’enroulent, fouillent, touchent l’intérieur des joues ou le palais. J’oublie d’hésiter, c’est bon, c’est fameux. Sébastien embrasse si bien. Pourvu que ça dure. Quoi qu’il arrive ensuite, j’aurai au moins appris à embrasser un garçon et à y trouver mon compte
L’étreinte prend forme. La main droite de Seb maintient ma tête, la gauche cesse de peloter ma poitrine, coule entre nos corps, s’insinue entre mes cuisses qui cèdent à la pression et ouvrent un passage vers ma vulve. Tout à coup je me sens toute chose, bizarre. En moi outre des frissons se passe un phénomène étrange, indescriptible. La palpation de cette main d’homme sur mes parties intimes, la présence de sa langue dans ma bouche, la passion qu’il déploie pour me préparer me rendent molle, incapable de contrôle. Je me soumets aux caresses dans mon dos, au glissement de doigts sur mes vertèbres, à l’empoignade de mes deux fesses.
-Ah ! Quel belle croupe, les beaux muscles pleins. Quel régal ce doit être de les prendre en bouche. C’est souple, élastique, si beau à voir et si bon à palper. J’en mangerais.
Les mains tirent sur mes deux hémisphères, les écartent. Le doigt qui va caresser mon petit trou m’électrise et me fait bondir. Pourquoi ? J’ai un peu honte, j’ai surtout peur de le sentir bientôt violer mon anus. Cécile m’a mise en garde contre les préférences de son grand frère. Il me regarde, étonné par ma réaction et contourne ma fesse, ma cuisse, revient sagement par devant sur ma fente, passe un doigt et déclare :
C’est parfait, tu mouilles déjà. Mais que fabrique ce petit imbécile ? Viens t’allonger sur le lit, passons le temps de façon utile et plaisante pour te garder chaude. Quand il arrivera avec sa quéquette au rabais, il aura tôt fait de traverser cet hymen que j’attendris avec joie et on pourra le renvoyer. Tu apprendras alors ce qu’est un homme, un vrai. Allez écarte tes cuisses et je te broute le minou.