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La Queue du Diable (Our Demon Side CH1) – Chapitre 6




Wara : démone ashtarot chercheuse damulettes.

Tempter : démon incube fils de Satan.

Predator : frère de Tempter, démon incube-similicien fils de Satan.

Kind : démon yeou protecteur, frère de Wara.

Undergo : sur de Wara.

— Trêve de bavardages, mes chers, jen ai assez de parler, sagaça le Diable en balayant lair de la main. Place au spectacle, ça va être sale !

Celui qui allait menculer savança, et je tirai comme une folle sur les étaux qui me maintenaient au sol face contre terre, mais ils ne bougèrent pas dun millimètre. Cétait foutu. Jallai souffrir de la rondelle, et devant des spectateurs avides den être témoins. Ça ne devait pas être mon jour, et cétait peu dire

Voilà comment jen étais arrivée là :

« Soudain, mes pieds touchaient terre. Après tout le plaisir que je venais de prendre dans mon appartement avec les frères démons chauds comme la braise et durs comme la pierre, venait le tour du moment moins agréable. Jeus un hoquet nauséeux et me penchai en avant, sur le point de vomir. Brrr Un voyage du monde humain à Infra navait rien dagréable, il vous retournait lestomac aussi efficacement que mon incube me procurait de prodigieux orgasmes.

Me forçant à ignorer la nausée, je me redressai. Diable ! Il faisait complètement noir, et plutôt froid. Infra était pourtant pleins de volcans à la lave incandescente, et la température y était en moyenne de cinquante degrés… Instinctivement, je tâtonnai et maccrochai au bras de Tempter, immobile dans mon dos. Le bâton raide qui me frappa labdomen mapprit quil navait pas débandé dun centimètre depuis tout à lheure. Des images de ce sexe que jaffectionnais tant se bousculèrent dans mon esprit et les muscles de mon vagin se contractèrent, mais ma rêverie inopinée fut vite détournée par un bruit sur notre gauche.

— Quest-ce que cest ? je chuchotai les yeux écarquillés, en broyant de mes doigts le biceps ferme de Tempter.

Ce fut Predator qui me répondit dun ton bilieux :

— Ce nest que moi qui me redresse, espèce de flippée bandante.

Ah Javais oublié quil était allongé sur mon canapé -où je venais de lui dévorer le sexe comme une diablesse- quand Tempter nous avait transportés. Je me détendis très légèrement.

— Pourquoi il fait noir ici ? Nous ne sommes pas nest pas censés avoir atterris chez Satan ?

Je sentis mon incube acquiescer dans le noir.

— Père attend de faire son entrée fracassante.

— Ah non !

Je sursautai en entendant ces deux mots, prononcés dune voix puissante qui sembla se répercuter sur des murs, sen retrouvant amplifiée et faisant vibrer douloureusement mes tympans.

Une espèce de projecteur salluma tout à coup, et éclaira le dossier dun imposant trône posé en contrebas sur un sol de carrelage blanc et noir, à une vingtaine de mètres de nous.

— Tempter, tu ruines complètement leffet de surprise ! sexclama à nouveau lhomme qui y était assis, et dont on ne voyait que les jambes croisées couvertes dun tissu noir.

Le grand siège pivota, et lhomme se retrouva face à nous. Mon souffle se coupa. Enfin je mettais un visage sur le Diable, celui qui contrôlait tout Infra, celui qui possédait et rendait esclaves sexuels des centaines de démones et démons, sans le moindre petit scrupule.

A lapparence humaine comme ses fils, et était grand, plus fin que large et peut-être aussi nettement moins musclé queux, mais cela lui conférait quelque chose détrangement gracieux. Oui le Diable était gracieux. Il était élégamment vêtu dun costume noir à rayures verticales bleu sombre, et dun haut-de-forme exagérément haut. Ses cheveux couleur corbeau extrêmement fins étaient coiffés en arrière et lui atteignaient les épaules. Il abordait une moustache tarabiscotée et une barbichette taillée en pointe. Malgré ce look un peu particulier et des yeux sans blanc mais totalement rouges, il était diablement beau. Diablement beau mais surtout effrayant, peut-être à cause du sourire carnassier qui étirait ses lèvres et navait rien de sensuel. Quelque chose me souffla quil avait choisi cette apparence parmi beaucoup dautres, et quil pouvait en fait se transformer en nimporte quoi.

— Mais tu as tout à fait raison, ma beauté, susurra-t-il.

On aurait dit quil avait lu dans mes pensées.

— Cest tout à fait ça !

Merde. Le Diable avait tous les pouvoirs, comment avais-je pu loublier ? Pourquoi est-ce que je pressentais que ça nannonçait rien de bon pour moi ?

Il sauta de son fauteuil et grimpa à une vitesse fulgurante les marches de lestrade sur laquelle nous étions. La lumière le suivit comme par magie et laissa le trône disparaître à nouveau dans lobscurité. Arrivé à ma hauteur, il décrocha dans un geste sec ma main crispée sur le bras de Tempter et il en baisa le dessus, un sourire narquois aux lèvres qui me procura des frissons dans le dos, même si sa main à lui était aussi brûlante quune flamme.

— Enchanté. Je suis Satan, mais tu peux mappeler « Roi des Démons ».

Comme si je ne le savais pas déjà ! Effrayée, je retirai ma main dun geste sec et reculai de quelques pas précipités avant de buter contre le torse dur de mon incube immobile.

— « Ton » incube ? sétonna le Diable en haussant théâtralement les sourcils. Cest ainsi que tu vois mon fils ?

Il partit dun rire infernal qui résonna insupportablement, et je me crispai.

— Quest-ce qui te fais penser quil est à toi ? Personne ne peut posséder un incube, belle ashtarot. Tu devrais le savoir.

Satan balaya une larme dun doigt griffu et redevint sérieux aussi vite quil était devenu hilare. Et, sans prendre la peine de le faire discrètement ou même de trouver ça anormal, il se mit à me détailler. Il me scruta sous les moindres coutures, je sentis ses yeux glisser sur mon corps tandis quil penchait la tête et sortait une langue fourchue comme celle dune couleuvre. Dun geste sec de la main et sans me quitter des yeux, il ordonna à Predator et Tempter de reculer, ce que ce dernier fit à mon plus grand désespoir.

Lexpression à la fois ravie et vicieuse du Diable me mit très mal à laise, dautant plus que je ne pouvais protester car comme il lavait dit, il était mon roi.

— Tempter, je lâchai dune voix plus tremblante que je ne laurai voulu ; Ramène-moi chez moi, je saurai me défendre. Je je me suis battue pleins de fois quand je cherchais des amulettes, jéchapperai aux violeurs qui me veulent par mes propres moyens.

Je ne pouvais pas aider ma sur Undergo à fuir le joug du Diable sans ses fils comme prisonniers, alors je navais plus rien à faire ici pour le moment.

— Non, non, non, minauda Satan en sapprochant et posant un doigt griffu sur lun de mes tétons dressés à cause du froid à travers le débardeur. Tu nes pas ici pour rien.

Quoi ? Ce taré avait déjà ma sur et mavait lancé une malédiction. Quant à Tempter, il mavait faite venir ici car cétait le seul endroit où mes poursuivants navaient pas le droit dêtre. Alors pour quelle raison étais-je là selon lui ?

Le fil de mes pensées fut interrompu par la griffe qui se déplaça sur mon mamelon droit. Je baissai les yeux et lobservai entamer de petits cercles à la surface de mon débardeur, que je trouvai tout à coup beaucoup trop fin.

— Ça ma lair bien appétissant là-dessous, remarqua-t-il dune voix enjouée. Très ferme et pourtant volumineux

Sans prévenir, il prit mon sein en coupe et le soupesa. Je serrai les dents et les poings. Non, je navais pas le droit de le repousser, il pourrait mal le prendre et je ne sais pas, décider de faire massacrer toute ma famille par exemple.

— Tu as tout à fait raison de penser ainsi, douce Wara. Sois une bonne fille bien docile.

Avec une vitesse si grande que je vis à peine son geste, il leva le bras et abattit sa griffe sur mon haut. A peine eu-t-il retiré sa main que le débardeur se scinda en deux et choya sur le sol. Instinctivement, je couvris ma poitrine mise à nue de mes mains et reculai. Mais le Diable fut plus rapide et disparut de ma vue pour réapparaitre juste dans mon dos. Aussitôt je butai contre lui, tandis que la matraque raide quil avait à la place de lentre-jambe me frappait les reins. Le sexe de Tempter était monstrueux, mais celui-ci le semblait encore plus mais beaucoup trop.

Satan passa ses longs bras autour de moi et attrapa mes poignets pour me forcer à me lâcher les seins, avant de lui-même les saisir. Ses griffes avaient disparues, ce qui lui permit de commencer à les pétrir à pleines mains. Je frissonnai et tremblai un peu, plus de peur que de plaisir. Il mintimidait beaucoup trop pour que je puisse apprécier ses attouchements. Sil avait été Tempter, jaurai sans doute déjà été empalée sur son membre turgescent et si délicieux jusquau fond du fond, nos deux sexes baignés du fluide de mon excitation. Mais ça nétait pas lui.

Le Diable se pencha dans mon dos pour glisser son nez dans mes cheveux. Il huma bruyamment et laissa échapper un soupir féroce. Et il se mit à presser mes mamelles lune contre lautre et les fit frotter ensembles, ce qui eut pour effet de les faire durcir. Javais beau ne rien vouloir de Satan, mon corps réagissait par nature et je sentais que mes lèvres vaginales occupaient plus quespace dans mon sexe, gonflées et ultrasensibles.

— Calme-toi, Tempter, lâcha-t-il soudain dune voix sévère. Laisse-moi faire connaissance avec la petite Wara et arrête de penser comme si cétait ta femelle.

Il lisait aussi dans lesprit de mon incube ? Le fait que ce dernier ait des pensées possessives à mon égard me calma un peu.

— Si tu savais comme il bouillonne à lintérieur, douce ashtarot. Il a lair calme comme ça, mais en fait

Satan lâcha mes seins et entreprit de faire descendre très lentement ses doigts vers mon ventre, ce qui eut pour effet de déclencher à la surface de ma peau une avalanche de frissons que je mefforçai de réprimer.

— Sais-tu à quoi servent ces amulettes, Wara ? me chuchota-t-il à loreille et je sentis ses cheveux longs leffleurer.

Je déglutis. Si seulement mon corps nétait pas aussi réactif aux caresses en général, je naurai pas à lutter pour réfléchir.

— Non.

Ses doigts simmobilisèrent un peu au-dessus de mon nombril, me permettant de retrouver un semblant de lucidité.

— Tu les cherches et les vole à des démons depuis des années, et tu ignores à quoi elles servent ?

— Je sais que quand je les revends, on men propose un bon prix. Suffisamment pour faire vivre ma famille en tout cas.

— La famille cest très louable de toccuper delle. Tu es une brave fille, Wara, et incroyablement excitante qui plus est.

Pour illustrer son propos, le poteau qui lui servait de queue se mit à me caresser le bas des reins à travers son pantalon taillé et mon t-shirt.

— Mais sais-tu ce que ces amulettes signifient ?

Je secouai la tête. Je men foutais. Le Diable reprit la lente descente de ses mains vers la ceinture de mon short.

— Quiconque porte une amulette, signifie clairement quil est en mission pour moi. Cest pourquoi mes fils en portaient chacun une, du moins la première fois quils tont rencontrée.

Jignorai totalement ce principe mais maintenant quil métait dévoilé, je commençai à me demander pourquoi Predator, mais surtout Tempter, en portait une. Jeus soudainement un mauvais pressentiment, aussitôt floué par la sensation des doigts qui suivaient une couture de mon bas.

— Vois-tu, repris le Diable en glissant ses mains dans mes poches et en me malaxant le haut des cuisses avec lascivité. Jai une sacrée collection de femelles mais ce que tu ignores, cest que toutes son triées sur le volet, je ne prends que le meilleur. Jai même des mâles ! Mais passons. Là où je veux en venir, cest que pour trouver ce quil y a de meilleur, il me faut des spécialistes. Des personnes qui testent la marchandise et la juge avant que jy touche, tu vois ?

Mais pourquoi me disait-il cela ? Ses histoires damulettes et de collection dêtres vivants commençaient à me donner le tournis et Oh !

Sous le choc, je fermai dun geste vif les mains sur les poignets du Diable qui sapprochait de plus en plus de mon sexe à travers le tissu. Il se mit à ricaner.

— Je vois que tu as compris que Tempter et Predator étaient mes testeurs.

Tout sembrouillait dans mon esprit.

— Tempter ta repérée un beau jour et sest dit que tu pourrais me plaire. Mais avant de te proposer à moi, il devait texpérimenter. Cependant, jai beaucoup de testeurs, et ils prennent du bon temps à se taper tout ce monde, alors pour une fois jai voulu corser les choses, et je tai lancé cette malédiction.

Il se dégagea de mon emprise dun geste sec et posa sa main entière sur ma fente à travers mon short. Lun de ses doigts entama un va-et-vient beaucoup trop appuyé pour que le vêtement le dissimule à mes nerfs ultrasensibles. Trop concentrée à assimiler ce quil était en train de me dire, je ny fis pas attention, même si mon corps répondait tout seul en enclenchant la fonction « mouille ».

— Te faire violer tous les trois jours en échange de quoi jaccordai un vu à celui qui parvenait à tavoir, ingénieux non ?

Heureusement, ton stupide père a commis un crime en même temps et jai pu faire passer ça pour un châtiment. Quoi quil en soit, la nouvelle cest répandue très vite et tout Infra sest lancé à ta poursuite.

Satan se pencha encore en avant et son sexe me rentra douloureusement dans le dos, on aurait dit quil y avait mis une gaine de fer tant il semblait dur. Profitant de cette position, il se mit à appuyer sur ma fente désormais plus que glissante pour faire entrer une partie du short entre mes lèvres intimes. Le tissu, rendu rugueux par la pression, brûlait les surfaces en contact et les rendait à vif.

— Tempter savait que son amulette tattirerait, alors il sest pavané dans Paris, sans rien cacher de sa nature pour que tu le trouves. Et ensuite il ta testée, et manifestement il a adoré ce à quoi il a gouté. Du moins cest ce quil ma fait comprendre puisquil ma dit quil avait déniché pour moi une nouvelle esclave sexuelle.

Lapprendre me fit leffet dun coup de poing au ventre. Voilà aussi à quoi servait la malédiction, à divertir cette ordure Et en plus, il avait en profité pour prendre Undergo en otage en échange dune réduction de peine.

Un rire sinistre séchappa de la gorge du Diable, tout près de mon oreille. Avait-il lu dans mon esprit ?

— Ta sur est bien loin davoir les critères requis pour être ma salope de soumise, bien loin de toi. Ça aussi, cétait un mensonge ! Ta sur nest pas ici, mais ces trois-là ont tout de même tout fait pour que tu atterrisses ici de ton plein gré.

Même si la douleur davoir été trompée et en quelque sorte trahie par Tempter mavait envahie, je tiquai.

— Ces trois-là ?

Tempter et Predator, ça faisait deux. La pression des bras de Satan autour de mon corps se fit plus forte et dun geste brutal, il déchira mon short et lança les lambeaux au sol. Non ! Je me retrouvai totalement nue et lair froid qui caressa mon sexe humide et ma raie me firent comprendre à quel point jétais exposée, vulnérable.

Le Diable posa lune de ses mains brûlantes sur mon postérieur et le palpa. Trop bouleversée et perdue pour maîtriser mes émotions, je me retournai vivement et le giflai. Merde ! Peut-être la pire erreur de ma vie.

Une lueur cruelle scintilla dans les yeux de Satan, une demi-seconde avant quil ne se jette sur moi.

— Non ! mugit Tempter en se jetant sur son père qui mavait plaquée au sol carrelé face contre terre.

Passant son bras autour de son cou, il le tira en arrière pour quil me lâche tandis que je me débattais pour mextraire de sous son long corps. Mais Satan avait tous les pouvoirs, et dun revers de la main, il fit voler mon incube plus loin et créa de grosses chaînes à son cou et ses poignets qui le lièrent au sol. Tempter se releva, mais cest tout ce que ses liens tout neufs lui permirent de faire. Il hurla de rage et tira comme un fou dessus, en vain. Predator quant à lui se délectait du spectacle, lenfoiré

— Ton comportement est absurde, fils ! gronda le Diable à lattention de Tempter dune voix si sourde que mes tympans bourdonnèrent. Tu oses te soulever contre moi, alors que cest toi qui mas apporté cette femelle ? Tu savais très bien ce pour quoi je la voulais, mais pourtant la voilà nue dans mon palais, et grâce à toi !

Il ignorait que Tempter mavais amenée ici pour que je ne subisse pas de viol.

— Mais surtout, reprit-il dun ton qui annonçait le plus grave. Tu ne testes pas correctement ma future esclave !

Trois étaux de métal apparurent de nulle part et emprisonnèrent mes poignets ensembles et mes chevilles, avant de se river solidement au sol. Putain de bordel de diable ! Jétais captive : nue face contre terre, les seins aplatis sur le sol, les jambes écartées et les membres emprisonnés. Ça nannonçait vraiment, mais vraiment rien de bon pour moi.

— Tu nes pas passé par derrière.

Quoi ? Non ! Personne ne mavait jamais enculé et je ne voulais pas que ça arrive, surtout dans ces conditions !

Mais le Diable se pencha et mécarta les fesses sans douceur. Je sentis immédiatement lair sinfiltrer dans mon anus, qui se contracta. Je me démenai et hurlai de protestation en même temps que Tempter. En réponse, Satan si apparaître sur sa bouche un bâillon qui étouffa considérablement ses cris.

— Il est grand temps de te faire sodomiser, je ne tiens pas à devoir moccuper dune vierge du cul.

Son ton devint soudain guilleret, ce qui minquiéta au plus haut point :

— Et puisque jaime que lon dise de moi que je suis un sadique indécrottable, je sais parfaitement qui fera laffaire pour sen occuper.

Il me gifla une fesse et je retins un cri de douleur. Non, je nallais pas lui faire ce plaisir.

— Considère ça comme ta punition davoir osé me frapper.

Il se releva et ordonna à lobscurité :

— Viens ici, mon fils ! Tu seras le dernier à profiter de ma prochaine esclave.

Il devait sagir de la troisième personne quil avait mentionnée. Il sagissait donc encore de lun de ses fils ? Je me tordis le cou pour voir celui qui sapprêtait à quitter lombre pour nous rejoindre sur lestrade.

— Ce sera pour moi un réel plaisir, père.

Non Je ne pus en croire mes oreilles. Je connaissais trop bien cette voix. Si bien, que ça me fit mal de lentendre dans un tel lieu.

— Kind ?

***

— Salut, surette.

Je métranglai presque lorsquil surgit de lobscurité. Ses yeux violets et son habituelle tignasse écarlate bouclée Kind, mon frère adoptif, celui que javais accueilli tant de fois dans mon lit lorsquil faisait des cauchemars, était lun des fils du roi des démons. Mon cerveau réfléchit à toute vitesse et en fait, ça nétait pas étonnant. Kind était un démon protecteur, à lexact opposé de lidéologie démoniaque et cétait certainement pour ça que Satan lavait abandonné. Mais quand Kind avait été jugé par lui, il lavait très certainement reconnu et prit à son service comme sils ne sétaient jamais séparés.

Choquée, je secouai la tête amèrement, répandant mes longs cheveux devant mon visage. Et une trahison de plus. Peut-être bien la plus dégoutante. Cétait lui qui mavait faire croire quUndergo était retenue prisonnière ici, il avait tout calculé. Et maintenant, Kind allait me sodomiser comme si jétais sa chienne, et je savais quil allait y prendre un plaisir immense, il mavait clairement fait comprendre dans mon appartement quil avait toujours éprouvé un intense désir envers moi. La situation ne pouvait pas être pire.

— Oh, crois bien que si ! sexclama le Diable qui une fois encore cétait introduit dans mon esprit. Ta première expérience anale ne sera pas seulement un spectacle pour moi, elle va lêtre aussi pour toute ma cour !

Il frappa dans ses mains et lobscurité fut balayée. La lumière vive méblouit un instant mais lorsque mes yeux se furent habitués, je découvris avec horreur la foule de démons assise en contrebas au moins une centaine- qui nous observait depuis le début. Tous avaient adoptés une apparence humaine et semblaient déjà apprécier que quils voyaient. Satan sassit de nouveau sur son trône et croisant les jambes et les doigts, le regard brillant.

— Lhomme est la plus belle des créatures, voilà pourquoi je ne tolère chez moi que de beaux démons. Mais trêve de bavardages, mes chers, jen ai assez de parler, sagaça le Diable en balayant lair de la main. Place au spectacle, ça va être sale !

Celui qui allait menculer savança, et je tirai sur les étaux qui me maintenaient au sol face contre terre, et ils ne bougèrent pas dun millimètre. Cétait foutu. Jallai souffrir de la rondelle, et devant des spectateurs avides den être témoins. Ça ne devait pas être mon jour, et cétait peu dire.

— Kind, je ten prie, ne fais pas ça

— Si tu savais depuis le temps que jen rêve, tu saurais que je ny renoncerai pour rien au monde. Savoir en plus que je suis le premier à passer par là

— Pourquoi ? je mécriai. Pourquoi moi ? Quest-ce que jai qui tintéresse tant ?

Ma vraie question était : quavais-je qui les intéressait « tous » tant chez moi ? Daccord, Predator et les violeurs qui ne sintéressait quà la récompense en me sautant, mais le Diable, Kind, Tempter ? Je savais que lon madmirait pour mon physique, mais ça nétait pas suffisant à provoquer une telle obsession chez quelquun, si ? Il y avait énormément de belles femmes dans le monde.

Tout à coup, mon souffle se bloqua dans ma poitrine et mon corps entier se raidit. Kind venait de menjamber et cétait assis sur mon cul. Il prit appui sur mes hanches de ses mains, et se pencha légèrement en avant puis en arrière, une fois, puis deux, puis trois, pour faire frotter son entre-jambe entre mes globes fermes. Je sentis très distinctement le moindre relief de son sexe bandé à travers le tissu de son jean. Non Lui aussi était gros, plus que la normale, je ny avais jamais fait attention.

Il lâcha mes hanches et se pencha pour placer son visage juste sur mon épaule droite. Dun doigt, il me cala une mèche de cheveux derrière loreille dans un geste dune tendresse toute fraternelle, et je nosai le regarder dans les yeux.

— Jai dû développer pour toi cet amour inconditionnel très jeune. Jétais un enfant très seul, tu sais, et tu étais là pour me consoler quand ça allait mal, toujours. Cest à mon tour de te faire du bien.

— Sil-te-plaît, Kind

Satan claqua des doigts et un bâillon en forme de boule vint se serrer fortement autour de ma tête et mobliger me taire en me faisant ouvrir grande la bouche.

— Que le spectacle commence ! ordonna-t-il tandis que la foule applaudissait dans un bruit assourdissant, soudainement en délire.

Kind ne se fit pas prier : il se débarrassa de ses vêtements en un tour de bras et recula au-dessus de moi pour sasseoir sur mes genoux écartés, ce qui lui offrait une vision densemble à la fois de mon sexe et de mon anus, et lun autant que lautre palpitaient follement sans que je puisse les en empêcher.

— Tu vas adorer, Wara. Jai tellement hâte de te défoncer

***

Je posai mon doigt à la base de sa nuque, et le fit descendre lentement vers ses fesses bombées. Putain ! Elles étaient dun rond parfait, et fermes qui plus est !

Avoir un public ne me dérangeait pas. Alors, tout en commençant à me masturber, je fis passer mon index dans la raie de Wara et la sentis se cambrer. Elle ne voulait peut-être pas que jencule son petit cul bandant comme un millier de pornos, mais son corps la trahirait, je le savais.

Jétais arrivé au niveau de son trou le plus petit. Je lâchai ma queue et écartai ses fesses divines pour mieux lobserver. Il était tout beau, tout rose, intact et très appétissant. Bordel ! Quest-ce que jétais dur ! Mon sexe avait tellement envie dexplorer ce trou de plaisir, que lui et mes couilles me brûlaient littéralement et vibraient dimpatience. Mais lanus de Wara était trop serré pour le moment et il fallait que je lagrandisse pour faire entrer ma queue gonflée à lextrême.

Mon doigt poursuivit sa course et je caressai son petit rond rose. Elle frémit, se contracta. Jessayai dy glisser un doigt, mais seule la première phalange entra. Jaurais cru que son corps me repoussait complètement, si je navais pas vu que ses lèvres vaginales étaient luisantes comme la mer au soleil. Oh ça cétait un vieux fantasme qui se réalisait, elle mouillait pour moi et pas quun peu !

Ne pouvant résister à la tentation et car je savais que ça allait la dilater, je les saisis entre ses cuisses, tirai dessus, les caressai, puis les pinçai. Wara se mit -à mon plus grand plaisir- à lâcher de petits gémissements au rythme de mes impulsions. Mais jen voulais plus que ça, je voulais quelle hurle de plaisir pour moi.

Alors dun coup sec, je rentrai non pas un, non pas deux- mais trois doigts dans sa chatte. Elle avait beau être lubrifiée à lextrême, trois doigts, ça restait beaucoup pour une entrée en matière. Mais je nen avais que faire, aussi jignorai le cri de Wara à travers son bâillon et commençai à remuer en elle. Je la chatouillai de lintérieur, caressant toute la surface de son vagin que je pouvais atteindre avec mes grands doigts. Elle se mit à haleter, à souffler comme si elle courait un marathon et encouragé, je commençai le va-et-vient le plus rapide que le permettait les muscles de mon bras. Javançai, reculai, tournai à une vitesse folle, écartant les parois de son intimité, la rendant ivre de sensation. Je voyais son clitoris, qui avait gonflé et merde, ce quelle mouillait ! Jen avais partout dans la main.

Et dire que Tempter avait profité de ça plusieurs fois déjà Cétait quoi cette affection toute nouvelle quelle semblait éprouver pour lui ? Jusquaux dernières nouvelles, cétait moi, celui quelle croyait son frère, lhomme le plus important de sa vie. Ça nallait pas changer. Jamais. Rageusement et comme pour la punir de séloigner de moi si facilement, je lui brutalisai lintérieur de mes doigts. Je nétais pas un incube, mais ce nétait pas pour autant quelle nallait pas morfler.

Sans cesser de lui labourer le vagin, je me penchai et léchait son sexe par derrière pour la boire. Et elle avait si bon goût Et dun coup, elle se tordit et fut agitée de violents spasmes, qui se répercutèrent tout droit à ma queue. Son vagin agité comme un fou, se serra et se desserra sur mes doigts, ce qui manqua de me faire jouir dimpatience. Je lui avais donné mon premier orgasme, et il était interminable.

Fier comme un coq, galvanisé même, je retirai ma main aussi trempée que si je lavais passée sous leau, et me servai de son flot de cyprine pour lui lubrifier lanus. Tiens, il sétait détendu depuis tout à lheure, et palpitait. Oui, exposé ainsi à lair libre, il ne demandait quà se faire baiser !

Il était temps de la déflorer à cet endroit-là maintenant quelle était excitée comme une nymphomane en chaleur. Elle se tordait toujours sur le sol, mais cette fois avide de mes caresses interrompues. Elle simmobilisa quand je tentai dintroduire un doigt dans son derrière. Et il senfonça, lentement mais sûrement. Elle était chaude comme la braise à lintérieur ! Si son petit cul de salope continuait de mexciter autant, jallais déverser des flots de sperme sans que ma bite lait touchée. Mes bourses étaient si douloureuses que javais limpression quelles allaient exploser Mais encore un peu de patience et jaccédai au trou du bonheur.

Mon doigt senfonça en entier, et la foule de démons qui nous observait et que javais oublié lança des cris de joie mêlés dexcitation à peine contenue. Ils allaient partir en orgie par là-bas Lodeur intense de sexe qui imprégnait déjà lair aurait fait bander un mort. Quant à moi, je laissai Wara shabituer un peu à ce corps étranger. En toute son existence, mon gros doigt était la première chose qui y entrait. Cétait absolument jouissif.

Je commençai un va-et-vient, et elle se mit à soulever du sol ses fesses en rythme avec mon doigt. Elle aimait ça, la saloparde de petite ashtarot, elle en voulait beaucoup plus Tellement quun filet de bave sétait échappé du bâillon et ruisselait sur son menton et sa poitrine.

Lâchant son cul et ne pouvant me retenir plus longtemps dutiliser mon membre dont les veines saillaient à sa surface, je grimpai juste devant ses fesses palpitant dexcitation, et saisissait ses mamelles à pleines mains. Je les fis rebondir dans mes paumes, étalai sa salive dessus, les secouai pour quelles tremblent comme de la gelée, ce qui me fit bander encore plus fort alors que je croyais ça impossible.

Wara tourna involontairement la tête vers moi, et je vis son regard fiévreux malgré-lui. Bordel, elle adorait que je la tripote. Alors je lâchai ses seins qui pendirent dans le vide dune façon tout à fait érotique, pour saisir mon pénis dune main. De lautre, je lui pressai la fesse et la tirai vers moi pour quelle relève un peu son derrière, ce quelle fit. Ah langle de pénétration allait être parfait avec sa rondelle exposée comme ça.

Je me penchai en avant et pressai mon gland saillant contre sa petite ouverture. Wara gémit lorsquil y pénétra, lécartant et la dilatant de lintérieur. Ah la chaleur brûlante de son corps autour du mien me fit trembler de plaisir et je lâchai un gémissement rauque en rejetant la tête en arrière. Le reste de ma queue allait carrément adorer.

Alors, je poussai encore, forçant son trou du cul un peu plus moite mais toujours très étroit. Ma bite se fraya un chemin sur trois centimètres, et Wara cria dans un mélange de douleur insupportable et de début de plaisir. Lignorant parce quil fallait quelle shabitue au nouveau gabarit dans ses fesses quétait celui de ma queue, beaucoup plus massif que mon doigt, je poussai encore, me démenant à ouvrir le passage.

Et soudain, Wara laissa retomber le haut de son corps sur le carrelage et souvrit dun coup. Mon sexe glissa tout seul et buta au fond sans que je my attende. Le souffle coupé car elle était encore plus bonne que dans mes fantasmes, je hoquetai, en transe. Puis je lâchai un rugissement de victoire, mais surtout dextase.

— Aaaaaaah Wara, Wara, Wara Tu es si serrée, cest trop bon. Putain, cest vraiment le pied. Jaimerai que tu sois à ma place pour ten rendre compte.

Elle avait vraiment un vagin et un trou du cul magiques.

Elle remua le postérieur, ce qui fit bouger ma bite au fond delle et mincendia les veines. Sans plus me préoccuper de la ménager, je lâchai la fureur des instincts animaux qui bouillonnaient en moi, et me mis à lui assener de violents coups de butoir. Mes bourses claquaient contre sa chatte en nage et je me délectai de ce son.

A suivre

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