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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans – Chapitre 25




Saison 2 – (La meilleure saison) –

Les esclaves dans l’Entreprise du Marquis dEvans – Un nouveau poste…

Je marchais dans le long couloir à l’épaisse moquette cramoisie… Il y avait très peu de bureaux à cet étage, celui de la direction… Juste un couloir, avec trois portes capitonnées de cuir rouge. Mais je marchais directement vers la porte tout au bout, l’impressionnante double porte qui ne s’ouvre jamais, ou presque ! Elle va s’ouvrir aujourd’hui, pour me laisser entrer. Mais le "Boss" n’a pas l’habitude de vous convoquer pour des détails. Et c’est bien ce qui m’inquiète. J’ai une sacrée boule au creux de l’estomac ! J’ai rencontré le Grand Patron à trois reprises seulement, et jamais en tête-à-tête. Il ne convoque jamais un subalterne pour lui parler de la pluie ou du beau temps… Mais pourquoi moi ? Depuis que sa secrétaire m’a appelé, hier, pour me fixer ce rendez-vous, je me perds en conjectures. Je n’en ai quasiment pas dormi de la nuit. Je n’ai pas cessé de me tourner et retourner dans mon lit en listant toutes les raisons pour lesquelles j’ai été convoqué… Bien sur, en ce moment il y a quelques bouleversements. Des gens qui s’en vont, d’autres qui arrivent, plus jeunes et plus motivés sans doute, plus agressifs en tout cas. Mais bon, pour moi ça marche plutôt bien, le service que je dirige fonctionne, donc je ne devrai pas me faire de soucis…

J’avance, j’ai dépassé les trois portes et me voici face à l’ultime "rempart"… Je n’ai même pas le temps de taper à la porte, celle-ci s’ouvre dans un mouvement souple et silencieux. Une jeune femme brune me fait signe d’entrer et s’écarte pour me céder le passage. Je ne l’ai jamais vue. La secrétaire particulière du Patron. Une jolie brune dont les formes sont parfaitement mises en valeur par une jupe droite en cachemire gris, qui s’arrête au-dessus du genou… Un chemisier en soie d’un gris un peu plus clair, très fluide, montée sur des escarpins à hauts talons. Malgré ses cheveux plaqués et tirés en un chignon très strict elle ne manque pas de charme. Si j’avais un peu de temps, j’aurai sans doute essayé de lui causer un moment, peut-être de l’inviter à déjeuner un de ces jours… Mais ce ne sera pas pour aujourd’hui. Bon sang ! Le bureau de la secrétaire est immense ! Au moins trois fois plus que le mien ou de n’importe quel autre chef de service. Et d’un luxe ! Je jette un bref coup d’oeil sur les tableaux accrochés aux murs et, sans être un expert je m’y connais un peu, je suis quasiment sûr que ce ne sont pas des copies !

— "Monsieur Le Marquis d’Evans vous attendait", dit-elle en se dirigeant vers la porte qui donne je suppose sur "Son" bureau.

Elle interrompt mes pensées. Oups ! Concentré, c’est peut-être ma future carrière qui va se jouer dans ce bureau, ce n’est pas le moment d’être distrait par un joli petit cul. Je m’avance et je passe la porte… La secrétaire s’efface pur me laisser entrer et je pose mon premier pied dans le "sanctuaire". C’est comme ça qu’on désigne ce bureau, si rares sont ceux qui y ont été admis. Le trac me reprend ! Je m’avance, le bureau est immense Enfin, je ne sais pas si ce mot est suffisant pour évoquer le hall de gare le plus luxueux que je n’ai jamais vu ! Un carré gigantesque. Sur la droite il y a une espèce de salon privé, en cuir fauve autour d’une table basse en bois flotté, vernis… une espèce de tronc énorme, superbe ! Et en face, j’oserai dire, loin en face, il y a Son Bureau… un volumineux quadrilatère d’un bois luxueux et d’une épaisseur ! Derrière Son bureau, flanqué contre toute la surface du mur du fond, un immense poster, aux belles couleurs naturelles, représentant la magnifique façade et le parc verdoyant du luxueux Château des Evans. Cette gravure donnant à la pièce une tout autre dimension despace par un jeu doptique bien étudié. On se croirait poser devant le fameux château. Dimmenses baies vitrées sur les côtés donnant une lumière naturelle à lensemble.

Il est assis derrière, dans un fauteuil de cuir brun… Il lève un bras et me fait signe d’avancer vers lui, ce que je fais, bien sur… deux fauteuils sont installés côté visiteur… il m’en désigne un du geste :

— "Asseyez vous, nous avons à parler…"

— "Oui Monsieur le Président Directeur Général … merci…"

Je m’installe dans un fauteuil incroyablement confortable… Mais assez droit pour garder une attitude dynamique, ne pas négliger les détails pour impressionner le Boss…

— "Vous n’ignorez pas que nous entreprenons de profondes mutations. Nos métiers doivent s’adapter aux nouvelles technologies, progresser sans cesse. Aux nouveaux défis, hommes nouveaux", me lance-t-il.

Je ne sais pas trop quoi penser… Est-ce que je fais partie de ces hommes nouveaux ? Ou est-il en train de me dire qu’il va me jeter ? Je déteste cette situation ! Il me regarde, avec un terrible regard, pénétrant… C’est comme si j’étais nu, là sur ce fauteuil, j’ai l’impression qu’il peut lire en moi. Je dois commencer à avoir l’air mal à l’aise, j’ai beau essayer de me contrôler, les doutes et les angoisses montent… Je dois me forcer pour empêcher mon genou de tressauter… Et ça à l’air de l’amuser… Il me regarde en silence pendant de trop longues secondes puis…

— "Dans ce contexte, bien que sachant votre motivation, vos capacités, je ne puis vous conserver dans la fonction que vous occupez en ce moment"…

J’ai dû blêmir… mon corps s’avachir… j’ai l’impression de n’être plus qu’une flaque sur son putain de beau fauteuil ! Il me vire ! Il a dû saisir mon désespoir et continue

— "J’entreprends une vaste réforme de l’organisation interne. L’important pour moi, c’est de faire face aux défis qui nous sont proposés tout en préservant l’emploi. Car la situation de nos employés est la première de mes préoccupations. C’est pourquoi…"

Je n’y tiens plus ! Je me lève et l’interrompt ! :

— "Attendez ! J’ai bossé dur, j’ai été efficace, mon service est parmi les plus performants ! J’ai des crédits à payer, des…"

Il vient de taper du plat de la main sur le plateau de la table… et je m’immobilise

— "Silence !"

Il ne crie pas, mais son regard est devenu glacial, sévère… sa voix au timbre dur est autoritaire sans qu’il ait besoin de hausser le ton…

— "Taisez vous… vous parlerez quand je le dirai. Alors, ne m’interrompez pas".

Il se lève. Il est de haute stature, élégant, ses gestes sont déliés. Il s’assied sur le bord de son immense bureau et me fixe…

— "Je sais que vous avez des crédits, des obligations… je n’ignore RIEN (il appuie sur ce mot et le répète) Rien de vous"

Il fouille dans un dossier posé à côté de lui, le consulte

— "Je sais TOUT de votre carrière, de votre vie, de vos goûts… de tous vos goûts, même… les plus secrets…"

Le boss lance vers moi une poignée de feuillets qui volètent jusqu’à moi. je m’en saisis et je ne peux empêcher mes mains de trembler… Ces feuillets, ce sont des captures d’écrans… de mon écran, au boulot… lorsqu’il m’arrive d’aller consulter des sites sur internet… des sites de BDSM… il y a même des textes que j’ai écrits, dans lesquels je raconte mes fantasmes, mon attirance pour la soumission… je ne parviens même pas à avaler ma salive, je bredouille…

— "Mais… mais… ? (il sourit) c’est personnel ! Vos n’avez pas le droit !" … Là, il éclate carrément

— "Pas le droit ! ? Vous voulez vraiment que les choses aillent plus loin ? Vous avez VRAIMENT envie que cela éclate au grand jour ?"

— "N… non, non, bien sur Je… non je ne veux pas; Mais j’ai besoin de mon travail"

Le patron se lève, contourne son interminable bureau, vient se tenir devant moi…

— "Levez vous !" m’intime-t-il et pas un instant je ne pense à répliquer, je me lève. – "Jusqu’où êtes vous prêt à aller ? Vous avez besoin d’un travail… Je le sais. Jusqu’à quel point ?

— "Je… je ne comprends pas" dis-je, stupidement. Manifestement la situation l’amuse… Il me toise de toute sa hauteur…

— "Vous voulez travailler ?"

— "Oui et"

— "Vous avez besoin, un besoin vital de travail ?"

— "Oui afin de "

— "Alors jusqu’où irez vous ? Car j’ai une idée vous concernant…"

— "Jusqu’où j’irai ? Je… je ne sais pas… dîtes moi, je ferai ce que vous voudrez, mais gardez-moi dans Votre entreprise "

— "Vraiment ? Vraiment ce que je voudrai ?"

— "Oui bien entendu, nimporte quel poste me conviendrai et "

— "Alors à genoux !"

Je suis comme paralysé. Je le regarde, incrédule… j’ai du mal entendre…. je ne bouges pas…

— "J’ai dit à genoux", poursuit-il calmement… "A genoux où allez préparer vos cartons", dit-il avec froideur…

Avant de laisser un silence pesant envahir l’immense pièce. J’hésite… mais un regard vers les captures d’écran agit comme un aiguillon et je tombe à genoux. Je n’ose pas lever les yeux mais je sens qu’Il me regarde, qu’il apprécie l’image de son triomphe et de ma capitulation…

— "C’est bien" laisse-t-il tomber, "Restes ainsi"…

Il retourne à son bureau, et j’entends un grésillement puis sa voix sans chaleur mais dun ton calme.

— "Emeline !"… en une poignée de seconde, j’entends le doux frôlement du bas de la porte sur la moquette… et comme un pas feutré… Le patron est revenu près de moi

— "Debout !" j’obéis et me relève.

Il me saisit par le bras et me jette sur un fauteuil, qu’il fait pivoter afin que je me trouve face à la secrétaire…

— "On ne bouge plus et on regarde", dit-il à mon adresse, puis il émet un simple claquement des doigts, sec…

Immédiatement, la secrétaire qui m’a introduit dans le bureau porte les mains à son chignon et le défait, laissant ses cheveux retomber sur ses épaules… puis, tout en me regardant, elle défait lentement les boutons de son chemisier de soie, le fait glisser de ses épaules et le laisses chuter sur le sol, dévoilant une belle poitrine nue, aux seins lourds et aux tétons rosés… Puis, sans cesser de me regarder, elle défait la fermeture éclair sur le côté de sa jupe et la laisse glisser sur ses cuisses, autour de ses jambes, jusqu’au sol. Elle se tient alors entièrement nue, à l’exception de ses escarpins à hauts talons. Elle demeure à son tour immobile, mais le Boss claque à nouveau des doigts et elle s’avance en me fixant toujours aussi directement, s’agenouille devant moi, se penche sur ma braguette qu’elle entreprend de défaire, afin de dégager mon sexe qui, comment le cacher, est dur et tendu…

Je ne comprends plus rien à ce qui se passe, mais je ne peux résister et je la laisse faire. Elle dégage ma queue, la tient bien droite et lentement, voluptueusement, lèche d’abord le gland, avant de l’entourer de ses lèvres et de faire glisser la queue jusqu’à la prendre totalement en bouche et de me sucer. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux vers le patron; un regard de reconnaissance qui ne rencontre qu’une froide indifférence. Je suis refroidi, soudain, j’ai plutôt l’impression d’être un rat de laboratoire, observé par un savant manipulateur… du coup, je débande quelque peu… Pas grave, puisqu’un nouveau claquement de doigts suffit à faire se relever la secrétaire qui, sans un mot, se met à quatre pattes et rejoint un coin de la pièce, où elle s’immobilise à genoux, face à l’angle, les mains jointes sur la nuque… Le Patron se tient au-dessus de moi tandis que je tente maladroitement de refermer ma braguette…

— "Relèves toi !" ordonne-t-il et il joint le geste à la parole en me saisissant un bras pour me forcer à me redresser… et me voici debout, ma queue maintenant flasque pendouillant de façon ridicule hors de mon pantalon…

— "Tu viens de voir les effets d’un dressage réussi… (Il me fait face et saisit mon visage dans une main) Et je suis convaincu que je peux faire aussi bien avec toi…" Un large sourire illumine son visage.

— "Je… je ne comprends pas"

— "Alors je vais t’expliquer : Je veux que tu sois mon esclave, comme cette femelle qui me sert de secrétaire. Tu veux assurer ta carrière, je t’en offre une nouvelle. Différente, mais qui correspondras tellement mieux à ce que tu es.(sa main enserre mon visage comme un étau et je n’ose esquisser le moindre geste) j’ai vu les sites que tu fréquentes, j’ai lu tes récits, j’y ai déchiffré tes plus profonds désirs… Eh bien ces désirs, tu vas les vivre désormais"

— "Mais… ce sont, ce ne sont que des fantasmes…" Il éclate de rire

— "Des fantasmes !! Si c’était vrai, il y a beau temps que tu ne serais plus là, dans ce bureau. Or, tu n’as jamais esquissé le moindre geste pour t’en aller… Alors ne mens pas ! Tu vas devenir mon esclave et ainsi, tu accompliras ton destin… celui dont tu rêves"

Relâchant brusquement la pression, il me lâche et dans le même mouvement, Il m’inflige une violente gifle… je vacille, mais il me rattrape par la cravate…

— "A poil ! Déshabilles toi !" lance le patron…

La joue encore brûlante de la gifle reçue, je baisse la tête et tandis qu’il me tient toujours par la cravate, je fais tomber ma veste, puis défais les boutons de ma chemise, avant de dégrafer mon pantalon… En un rien de temps, me voilà nu… toujours tenu par la cravate qui est restée nouée à mon cou… Je tente, pur réflexe, de cacher mes parties intimes avec les mains, mais une pression sur la cravate me fait comprendre que ce n’est pas une bonne idée… Et je demeure ainsi, nu, comme tenu en laisse par la cravate…

— "Désormais, tu useras du mot Maître pour t’adresser à Moi ! Pas en public, bien sur. En public ce sera Monsieur Le Marquis, simplement, ou Monsieur le Président Directeur Général comme à ton habitude Nouvelle fonction, nouvelles conditions de travail, nouvelles règles, tu signeras ton contrat demain avec ma comptable. Tout sera en règle, on t’expliquera. Tu deviens mon assistant personnel, en fait, ma chose, mon esclave à tout faire et, crois moi, il y aura beaucoup à faire ! Emeline !"

Tandis qu’il me maintient ainsi contre lui, la secrétaire revient vers nous à quatre pattes et s’immobilise à ses pieds.

— "Ramasses tes affaires et prends aussi les siennes et débarrasses-t-en. Il n’en aura plus besoin. Allez, au boulot chienne !" Docilement, la fille ramasse toutes nos affaires et quitte la pièce, nue, tenant dans ses bras une boule de linge froissé pour regagner son propre bureau… Le Marquis me tient toujours par la cravate, il me regarde intensément :

— "Maintenant, à nous deux !"

(A suivre…)

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