La semaine suivante fut une longue partie de cache-cache avec ma femme. J’évitai, tant bien que mal, de me retrouver nu en sa présence. Je m’arrangeai pour que ma douche ait lieu au moment où elle préparait le café et souvent je m’habillai avant même d’être sec. La ruse réussit et au week-end, plus aucune trace ne marquait mon corps.
J’allais tous les mardi désormais chez Maîtresse Caroline et mon désir ne faisait que s’accroître. Je vivais ma vrai sexualité en étant l’esclave de cette femme qui semblait n’avoir pour ma personne que mépris, voire pire, une indifférence totale. Je lui servais de bonne, de serpillère, mais ma plus grande joie était de lui servir de jouet lorsqu’elle pressait ma bouche contre son sexe, me forçant à boire sa mouille.
J’étais amoureux, d’un amour totalement masochiste. J’aimais les humiliations qu’elle me faisait subir; j’aimais les basses besognes qu’elle me faisait accomplir et j’aimais, malgré les problèmes que cela me causait avec mon épouse, les coups de fouet ou de canne qu’elle m’administrait.
C’était presque devenu une addiction. Dès le mercredi, je ne vivais que pour le mardi de la semaine suivante. J’essayai de remplir mes "obligations conjugales", mais le cur n’y était plus. La froideur ou même la frigidité de ma femme y aidait sans doute, mais j’avais désormais avec elle du mal à tenir mon rang de mâle.
Un jour, cependant, à la suite d’obligations professionnelles, j’arrivai chez Maîtresse Caroline avec plus de trente minutes de retard. Je me hâtai vers la cabane, me dévêtis en vitesse et courut jusqu’à la porte de la cave…elle était fermée à clé. Paniqué, je me décidai à sonner à la porte d’entrée, heureusement située à l’abri des regards de la rue. Je dus attendre plusieurs minutes avant d’entendre des pas et de voir la porte s’ouvrir. Sans dire un mot, Maîtresse Caroline me décocha une paire de gifles qui faillit me faire tomber.
A coups de pieds, elle me fit monter au grenier, me lia solidement et commença à me fouetter avec une vigueur inhabituelle.
— Pardon Maîtresse, pitié et pardon, j’ai eu un contretemps mais j’ai fait de mon mieux pour arriver au plus vite. Aïe….ne frappez pas si fort, s’il vous plaît…je ne serai plus jamais en retard…je vous le jure.
— C’est pour le retard d’aujourd’hui que je te fouette…si tu recommences, ce sera chaque fois pire.
Elle me fouetta durant vingt minutes, sur les fesses, le dos, le sexe, les jambes. Cela brûlait de partout. Je hurlais de mal mais aussi de panique à l’idée des traces qui allaient marquer mon corps. Les vingt minutes terminées, elle me jeta littéralement dehors.
— Tâches d’être à l’heure mardi, sinon….
Je tournai en rond en ville avant de rentrer chez moi, me demandant ce que j’allais pouvoir inventer pour ma femme.
Le lendemain, bien que j’essayai en vain de me cacher, ma femme me dit tout-à-coup :
— Qu’est-ce que tu as là? Mais…ma parole, tu es couvert de stries…c’est quoi ça?
J’avais réfléchi à la moins mauvaise réponse à donner et j’avouai à ma femme que j’avais été voir une "professionnelle" qui m’avait arrangé de la sorte. Sa réaction fut extrêmement violente. Elle me traita de malade, d’obsédé sexuel, voulut m’envoyer chez un psy et parla même de divorce. A l’heure du coucher, elle m’indiqua la chambre d’ami.
— Tu comprendras qu’il ne m’est plus possible de partager ton lit. Désormais tu dormiras dans l’autre chambre. Je t’interdis aussi de me toucher; dorénavant, si tu as besoin de sexe, tu n’as qu’aller voir ta pute.
Le mardi suivant, j’expliquai à Maîtresse Caroline la réaction de ma femme. Cela la fit rire…
— C’est bien, comme cela, je pourrai vraiment faire de toi ce que je veux.
J’étais devenu l’esclave soumis. Je pense même que j’étais soulagé de la réaction de ma femme. Je pouvais enfin vivre ma sexualité profonde.
Mais j’étais loin de penser à ce qu’il allait arriver….