Hélène 17 : Le meuble anglais.

Mon cul me brule, Je suis si bien

— Chéri, tu ne vas pas t’arrêter ?

— Non, mon amour, tu vas encore souffrir, mais tu vas aimer.

Je lui présente les électrodes. Ses yeux s’écarquillent, elle sait ce qui l’attend, elle sourit

Doucement, je déplie ses petites lèvres. Hélène respire un peu plus fort, je serre lentement les mâchoires dentées, des petits « aie, aie » me répondent. Je connecte les câbles au boitier de commandes.

Maintenant, au tour de sa poitrine. Ses bouts sont énormes, il faut que j’écarte les pinces en grand pour les placer sur ses tétons. Elle glousse, elle aime de plus en plus le travail de ses seins. Je branche les quatre électrodes

Récit d’Hélène

L’électricité, comme sur la machine. Est-ce que j’aurai aussi droit au double pistonnage ?

— Merci mon amour, j’y pensais depuis si longtemps.

— Ça te plait, ma sultane. Fait-il, en posant sa joue contre la mienne. Je vois son visage dans le miroir.

Je suis soumise, heureuse du sacrifice qui m’attend. En fermant les yeux, je me souviens du début de ma séance sur la machine . Et de la proposition de notre hôtesse, qui m’avait terrorisée.

— Pierre, il reste une électrode.

— Oui.

— Ma langue, s’il te plait.

— Mais tu as refusé la dernière fois.

— Ne discute pas, je la veux.

— Mais il faut aussi l’anneau.

— Je veux tout

Il se tord sur lui-même, attrape les instruments de mon supplice.

Il approche le bâillon en O

— Attends, embrasse-moi d’abord. Fais-je avant qu’il me rende muette.

Nous échangeons un baiser passionné. Nous nous désunissons. Je ferme les yeux et j’ouvre la bouche. Le mords force ma bouche. Je sens la courroie sur ma nuque. Je pousse ma langue en avant. Deux doigts la tirent avec douceur. La pince mord ma chair. J’ai le goût du fer dans la bouche, j’essaie de la rentrer, mais l’électrode la bloque.

J’ouvre les paupières, je me surprends dans le miroir.

C’est une horreur, ma bouche est déformée par l’anneau, mes lèvres sont tirées en arrière par les lanières de maintien. Mais le pire est ma langue pendante, sur laquelle glissent des gouttes de bave, que je ne peux pas ravaler.

Comment m’est venu ce désir d’avilissement ?

Pour tout arranger, des larmes me montent aux yeux, mes cheveux dégueulent sur mes tempes.

Où est passée la belle bourge qui s’accrochait au bras de son amant une heure plus tôt.

Et pourtant, je suis heureuse de cette soumission.

Un instant passe qui me semble une éternité. Puis la chaleur de deux paumes sur mon cul martyrisé. Mes fesses sont écartées. Enfin la bienfaisante sodomie comme point d’orgue à la flagellation.

Je suis pleinement remplie, mon anus délicieusement étiré. J’attends avec impatience le divin pistonnage.

Rien. Mon seigneur reste immobile, il se fait désirer.

Puis une petite décharge sur mon sein gauche. Ca me chatouille. J’essaie d’onduler malgré mon immobilisation pour me sodomiser moi-même.

Une stimulation plus forte, sur ma nymphe. Je me crispe toute entière. Mon anneau se contracte autour de la verge.

La troisième secousse est plus intense. Mon sphincter se serre autour du membre adoré qui répond en se dilatant légèrement.

D’un coup, je comprends mon supplice : il va prendre son pied en torturant mes zones érogènes. Il vient de me transformer en machine pour son plaisir.

Les décharges électriques se succèdent en s’accélérant, et en s’amplifiant. Ma rosette se resserre et se desserre en cadence. Mes battements cardiaques s’emballent.

Une pause. J’ouvre les yeux, dans le miroir, je vois mon tourmenteur, immobile, la commande à la main, un léger sourire aux lèvres, qui se fige à chacune de mes contractions.

Je sens un léger chatouillis dans ma bouche. Je me mets à trembler dans l’attente de la prochaine. C’est reparti, les ondes me parcourent, la stimulation devient presque continue. Je masse la verge de mon sultan avec mes spasmes.

Puis brutal, un choc électrique sur ma langue, je me cabre, bloquée par mes liens, je me tétanise des mâchoires jusqu’au cul.

Heureusement que l’anneau a bloqué le claquement de mes dents.

Je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits, il recommence, je me contracte à le broyer, et en réponse, sa verge musculeuse résiste et m’écarte. J’ai à peine apprécié cette sensation agréable que ma lécheuse est sollicitée à nouveau.

Et de nouveau, ces sollicitations de mes lèvres, de mes tétons, de plus en plus intenses, avec l’angoisse de cette torture horrible de mon muscle lingual.

J’ouvre mes paupières, mon visage est ravagé, mes larmes et mes cheveux se sont mélangés comme une sorte de coiffure en serpillère, ma bouche est déformée, et pourtant mes yeux cernés sourient. Je suis enculée, je suis heureuse de me donner totalement.

Ah, il vient de m’électrocuter une fois de plus, je suis secouée d’une suite de spasmes et je m’affaisse. Je m’abandonne. Mon cur bat la chamade.

Il se penche et pose deux doigts sur mon palpitant. Quasi instantanément mes palpitations s’apaisent. Il me débarrasse de la pince dans ma bouche, il m’ôte mon bâillon, je rentre enfin ma langue, heureuse dans ma bouche.

Mon oignon est étiré en arrière, je sens la bite de mon aimé glisser dans mon conduit.

Puis le mouvement reprend en sens inverse. Il me pistonne en douceur. Je soupire

Comme sur la machine, les stimuli électriques continuent, avec des décharges d’intensité variables. Mes halètements répondent au rythme de l’électricité.

Mon anus tendrement sollicité s’échauffe, il irradie des ondes du bonheur, en réponse aux secousses.

Je me laisse porter par la vague. Je flotte au rythme de ma délicieuse torture.

Mon amant explose et projette son sperme dans mon étui rectal. Cen est trop pour moi. Je chavire de plaisir.

Pierre.

Je fais rouler le meuble prés de notre lit. Je libère les bras et les jambes de mon amour, je fais glisser ses bas. Tendrement, je la bascule sur notre couche. Je la roule à plat ventre pour la débarrasser de son corset. Je tire la couette sur son corps nu. Elle se pelotonne en chien de fusil. Je me coule contre elle.

— Enfin un peu de tendresse ! Sussure-t-elle.

— Je croyais que tu étais tombée dans les pommes ?

— J’avais envie de me faire chouchouter.

Un silence.

— Pierre ?

— Oui !

— J’ai aimé.

— Tu as aimé quoi, ma beauté

— J’ai adoré le chevalet.

— Le chevalet !

— Oui, tu me remettras dessus, espèce de pervers adoré ?

— Oui, si tu veux.

— Et avec les pinces, et les électrodes, chéri

— Toutes les électrodes ?

— Oui mon amour, toutes les électrodes et surtout celle-là. Maintenant sers-moi fort

Je l’étreins. Elle agite son croupion sublime, une main s’empare de mon sexe à demi mou, et le glisse entre ses deux fesses. Mon gland bute sur son orifice caché. La belle émet un petit soupir d’aise, puis s’endort. Je la rejoins dans ses rêves.

Il est neuf heures ce vendredi, mon homme est déjà au travail. Je finis de me pomponner avant d’aller ouvrir la boutique, quand, au pied du lit, je vois dépasser une courroie de cuir.

Je me penche et la ramasse. C’est le bâillon en O de mon sacrifice de samedi soir.

Un instant, je ferme les yeux. Des images de la soirée affluent sous mes paupières, je soupire.

Je reviens vers le miroir du dressing. Je rassemble ma chevelure en queue de cheval. Puis sans me quitter du regard, je place l’anneau entre mes mâchoires. Je serre la boucle derrière mon cou.

Le contraste entre mon visage bâillonné et mon allure de bourgeoise en tailleur est d’une pornographie incroyable. Je fais un selfie de mon image.

Pendant toute la journée, je contemple l’écran de mon portable. Je glisse même mes doigts dans ma lingerie pour câliner mes pointes ou mon petit bouton.

Etre utilisée comme une machine à jouir m’a profondément troublée. Cette sensation d’être à la disposition entière de mon homme me manque.

Ce samedi après-midi, je vais lui tendre un traquenard. Après sa promenade en VTT, il va passer à la boutique, pour prendre sa douche dans la petite salle de bains attenante. J’adore quand il en sort nu, tout tiède et tout propre, juste avant d’enfiler des vêtements propres. Puis il m’embrasse en glissant sa main sous ma jupe.

Et bien aujourd’hui, c’est à moi de le surprendre.

— Ça va ma Chérie, moi je suis rincé, je n’en plus. Fais Pierre, en essayant de m’embrasser dans le cou.

— Tu pues, mon sportif adoré. Lui réponds-je. Lave-toi et vire-moi toute cette boue.

— Je pue, mais je pue divinement. Et il se retourne pour se diriger vers la douche attenante au bureau et à l’arrière-boutique.

Vite, je n’ai que quelques minutes pour tout mettre en place.

D’abord, je ferme à clé la porte de la mercerie, je place mon petit panneau : « JE SUIS DANS LA RESERVE, JE REVIENS TOUT DE SUITE ».

Je reviens quasiment en courant dans mon bureau, et je me débarrasse de ma culotte.

Je fais sauter trois boutons de mon chemisier et j’agrandis mon décolleté pour exhiber mon abondante poitrine.

Je jette un grand coussin juste devant la sortie de la salle de douche.

J’ouvre mon tiroir, et je m’empare de la paire de menottes que j’ai empruntée dans notre « boite à outils ». J’en clique une sur mon poignet gauche. Je prends aussi le reste du matériel.

Un petit raccord de rouge à lèvres et je m’agenouille face à la porte, sur le coussin. J’étale ma large jupe autour de moi.

Maintenant, le bâillon en O. Je force ma bouche pour insérer l’anneau. Je boucle la sangle sur ma nuque

Je m’aveugle avec le bandeau, puis j’arrange ma chevelure au-dessus de ces liens pour qu’elle coule sur mes épaules.

Vite, vite, j’entends l’eau qui s’arrête de couler. Je passe mes poignets dans mon dos et je clique la deuxième menotte. En me dandinant, j’écarte mes cuisses.

Je suis prête. Je suis bien, je sais que je vais être heureuse.

Récit de Pierre

Je m’essuie sommairement. Je noue mon drap de bain autour de mes reins, et je me dirige vers le bureau pour récupérer mon linge propre.

Mon Hélène est là, à genoux, sa robe plissée en corolle, autour d’elle.

Ces seins sont disponibles, exposés par les bras tirés en arrière.

Mais je suis fasciné par son visage.

Ses lèvres amincies forment un liseré rouge autour du cercle noir. Sa bouche n’est plus qu’un trou où s’agite doucement sa langue, au rythme de son halètement.

Le contraste entre sa tenue BCBG, et son corps offert est d’un érotisme total.

Je me mets à genoux, je dégage sa chevelure, et je trouve un petit bout de peau entre le mors et les courroies. Je dépose un léger baiser sur sa joue.

Puis, je glisse ma main sous sa jupe, et je me faufile dans son entrejambe, elle est trempée.

Je m’introduis dans sa chatte et je commence à la caresser.

Elle me répond par une accélération de sa respiration. Je dégage mes doigts, et je les lui glisse dans le O du bâillon, sa langue les lèche.

Je reprends mon exploration en caressant le périnée, et je glisse vers sa rosette.

Mais surprise, la place est prise.

Du bout des doigts, j’identifie un rosebud dont la rosace est remplacée par un petit anneau de préhension. Je glisse un doigt dans le trou, et je tire vers le bas.

Un gémissement me répond, je relâche ma traction, le petit objet est aussitôt ré-avalé par son anus gourmand.

Je recommence, elle me renvoie un halètement.

Je prends le rythme traction-relâchement. Elle roucoule.

Après une dizaine de va-et-vient, j’extrais brutalement le plug, elle s’abat sur moi, en soupirant.

Pour éviter qu’elle glisse et tombe, je lui bloque la nuque de la main gauche, contre mon cou. Son souffle résonne contre mon oreille.

Je glisse mon majeur dans son anus lubrifié, il coulisse, suscitant un nouveau râle de gorge.

Mon index, puis mon annulaire se joignent à la pénétration de son orifice complaisant.

Récit d’Hélène

Ah, le petit salaud, il joue avec moi, je lutte contre la montée de mon plaisir anal.

Il me pistonne de ses doigts, mon illet se laisse violer avec bonheur.

Il me masturbe le cul. Je voudrais crier ma jouissance, mais je ne peux que respirer de plus en plus fort.

Ça monte, ça monte puis d’un coup l’orgasme. Je perds pied, je tombe, il me retient par le cou

Collée contre lui, je me reprends, mon souffle s’apaise. Je récupère.

Il se redresse, je sens le glissement de sa serviette qui tombe.

Ses deux mains se plaquent de chaque côté de mon visage.

Enfin, il se décide à consommer mon sacrifice.

Pourvu que l’anneau soit assez large.

Un instant d’attente, puis je sens ma langue repoussée en arrière.

Il me pénètre, son mandrin progresse entre mes mâchoires.

Il s’arrête, je peux lui caresser le dessous de son gland.

Il reprend sa progression vers le fond de ma gorge. Je suffoque, j’essaie de respirer avec mon nez.

Il se retire, je reprends ma respiration. Il se renfonce, jusqu’à ma glotte.

Il bloque ma tête, sa fourrure naturelle chatouille mes narines. Je m’étouffe,

Il se recule. Je respire. Il s’enfonce à nouveau. Il m’asphyxie. Je vais tourner de l’il.

Mais j’ai atteint mon but, je ne suis plus qu’un trou dans lequel, il se masturbe. Je suis devenue un objet sexuel pneumatique.

Il fait marche arrière, se dégageant complètement. J’aspire une grande goulée d’air, attendant la prochaine apnée forcée.

Une pression sur mes lèvres. Je sens la peau de pêche de son gland, le gout salé des gouttes qui s’échappe de son méat. Je l’embouche. Ses mains se posent doucement sur ma chevelure. Je creuse mes joues pour laspirer sur sa plus grande longueur. Et je m’empale à fond toute seule. Je sens son champignon dans mon arrière-gorge. Je manque d’air. Je spasme et je le serre. A la limite de mon apnée, je me recule, et je respire. Puis je l’enfourne en le caressant de ma langue, je l’aspire. Puis je jette ma tête en avant pour une pénétration plus profonde. Ses doigts ne font qu’accompagner mon mouvement. J’alterne les caresses linguales, les aspirations, les gorges profondes, les contractions de ma glotte . Je suis à genoux, la bouche offerte, les mains liées mais je suis la maitresse de son plaisir.

Ses phalanges se crispent de plus en vite dans ma chevelure. Je ralentis, je ne veux pas qu’il parte trop tôt. C’est moi qui commande. Puis je reprends mes aller-retour.

Ces doigts se nouent dans mes cheveux.

Il spasme, je ressens sur ma langue les contractions successives de sa verge, il expulse sa liqueur qui percute le fond de ma gorge. Un volume incroyable de sperme envahit ma bouche, j’hoquète.

Pierre se retire, mais j’essaie de serrer mes lèvres pour le retenir. J’enroule son gland de ma langue. Je déglutis avec bonheur sa production séminale, je lèche son pyramidion. Je veux le garder le plus longtemps possible.

Mais que fait-il, je sens ses mains dénouer la sangle derrière ma nuque. Il me libère de l’anneau. Instinctivement, je ferme ma bouche, je fais jouer ma langue.

Doucement, il perd de sa vigueur. Un dernier léchage sur son méat, et j’abandonne à regret sa magnifique verge.

Il se laisse glisser à ma hauteur et me prend dans ses bras. Il me libère de mes menottes, et me débarrasse du bandeau.

Tendrement, il rajuste mon décolleté.

— Ça t’a plu mon chéri

— Oui, tu m’as surpris, je ne croyais pas que tu pouvais imaginer des situations érotiques aussi extrêmes.

— Tu sais, je n’ai rien vu, je n’ai pu qu’imaginer. J’aurais dû filmer.

— Oui, mais au fait, tu as bien un système de surveillance dans la mercerie.

— Oui et j’ai aussi une caméra pour surveiller la réserve et le bureau.

— On va récupérer le film tout de suite.

— Non, mon amour, ne bouge pas, je suis trop bien.

Pierre m’enlace et nous restons comme des amoureux seuls au monde.

Mais tout a une fin. J’entends un tambourinement énervé à la porte de la boutique.

Je me rajuste, et je me précipite.

Ce samedi soir, dans notre lit d’amoureux, je me suis coulée dans ses bras, la tête sur sa poitrine, nous regardons ensemble ma prestation.

Je n’arrive pas à croire que cette femme soumise, c’est moi. Je n’avais rien vu, je n’avais pu qu’imaginer. Et ce plaisir évident que je prends à mon avilissement volontaire.

— Pourquoi as-tu enlevé mon bâillon ?

— J’avais joui. Mais une fois passé le plaisir transgressif, et intellectuel de te violer la bouche sans défense , je voulais profiter de toi. Cest pourquoi j’ai préféré t’en débarrasser. En plus, tu es une fellatrice extrêmement habile. Tu joues avec ma queue comme avec un instrument de musique. En d’autres mots, tu es une pipeuse d’enfer.

— Mais, alors mon idée de départ t’a plu.

— Bien sûr , tu as réussi un mélange superbe entre une posture sublimement pornographique, et l’accomplissement de mon désir.

— Pierre, est-ce que je suis une salope ?

— Non, seulement une femme amoureuse, avec de superbes phantasmes et qui sait partager son fort imaginaire érotique.

— Erotique! plutôt pornographique. Réponds-je.

— Et aussi et d’un beau potentiel de sensualité. Ajoute-t-il.

— Là, tu parles de mon gros cul. Fais-je en pouffant.

Puis après un silence, je redeviens grave.

— Chéri, est-ce que tu serais capable de me livrer à d’autres ?

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