Tu es allongée sur ton lit. Les yeux clos tu repenses à ton après midi avec Isa. Toutes les deux vous avez fait les magasins pour vous trouver des maillots de bain pour cet été. Lorsque ta soeur est allée essayer le sien elle t’a demandé de l’accompagner pour lui donner ton avis.
Ton coeur s’est mis à battre un peu plus fort. Évidemment que tu l’as accompagné. Comment ne pas profiter de l’occasion pour pouvoir l’observer. Pouvoir emplir ta mémoire de belles images pour le moment où tu pourras te caresser en pensant à elle.
La regarder se dévêtir est pour toi une sensation douce et cruelle. Douce car tu es en admiration devant sa poitrine, devant sa silhouette parfaite et ses fesses rondes et fermes. Mais si cruelle car tu ne rêves que de pouvoir toucher embrasser et croquer le fruit défendu.
Tu sens ton corps s’embraser. La fièvre du désir part de ton sexe pour prendre possession de ton corps. Nul besoin de glisser ta main dans ta culotte pour savoir que tu as commencé à mouiller. Tu ne vois que ta soeur. Que son corps.
Ton esprit s’envole vers des sphères voluptueuses.
"Mallaury! Oh oh Mallau qu’est ce que tu as? T’es toute rouge!"
La voix d’Isa te ramène à la réalité.
"Euh… Oui… Oui ça va. J’ai juste eu une bouffée de chaleur. Il fait trop chaud dans ce magasin…"
"Bon je me dépêche et on rentre à la maison."
Te voilà donc sur ton lit. Deux heures ont passé mais ton trouble est resté. Tu t’es allongée en ne gardant que tes sous vêtements. Instinctivement une de tes mains commence à effleurer l’intérieur de ta cuisse. Lentement, elle remonte vers ta culotte. Celle ci est encore humide. Par dessus le tissus tu frôles ton clitoris. Un soupir de plaisir s’échappe de ta gorge. La caresse de tes doigts sur ton petit bouton te transporte. De ton autre main tu malaxes un sein que tu as fait sortir de son balconnet. Tes mamelons sont gonflés et tes tétons pointent sous ta paume.
Tu es sur le point de retirer ta culotte imbibée de cyprine quand tu entends des pas dans le couloir. Puis quelqu’un frappe à ta porte. En toute hâte tu replaces tes seins dans ton soutien-gorge et tu te glisses dans tes draps. On frappe de nouveau à la porte.
"Oui? Entrez!"
La porte s’ouvre sur ta soeur. Elle a l’air inquiète.
"Je suis venue voir comment tu vas." dit-elle en s’approchant de toi avant de s’assoir sur le lit à côté de toi.
"Je vais bien. Juste un coup de fatigue. Ça va passer."
"Mais tu es encore toute rouge!.."
Elle pose sa main sur ta joue. La douceur de son geste te fait frémir de plaisir.
"Tu as le visage en feu."
Dans ta tête tu lui hurles que c’est elle, ta soeur adorée, et si désirée, qui te met le feu… Elle saisit tes mains. Les porte à sa bouche pour les embrasser dans un élan d’affection. Mais une fois prêt de sa bouche elle s’arrête. Les observe. Puis te regarde.
Tu viens de comprendre et ton coeur te donne la sensation de s’arrêter. La main, qui quelques secondes auparavant se trouvait entre tes cuisses; cette main qui te donnait le plaisir tant recherché; et bien cette main porte encore le délicat parfum de ton minou.
Isa se lève du lit et se dirige vers la porte. Sans un mot. Ce silence te transperce les entrailles. Tu te sens honteuse. Tu as peur de l’avoir perdu à cet instant précis.
Mais arrivée à la porte ta soeur tire le verrou et reviens vers toi. Elle s’allonge à côté de toi et passe un bras autour de tes épaules.
"Je suis arrivée trop tôt ou trop tard?"
Tu lui réponds en bafouillant qu’elle arrive toujours au bon moment.
"Et tout à l’heure dans le magasin… tu as eu envie de te…"
Tu n’oses pas répondre. Comment lui dire que tu n’as pas eu envie "de te…" comme elle vient de dire, mais plutôt "de là…"?
"Non… enfin si… mais euh… Ah j’ai honte!"
"Chut! Ne dis pas ça ma Mallau. Tu sais que tu peux tout me dire."
"Certaines choses je sais pas… C’est tellement compliqué"
"Alors laisse moi t’aider. Il y a quelques semaines je me suis levée en pleine nuit pour aller aux toilettes. Au retour, en passant devant ta chambre je t’ai entendu parler et gémir. J’ai compris que tu faisais un rêve agité. Je suis entrée sans faire de bruit et je t’ai vu à demie sortie du lit en train de frotter ton minou en répétant mon prénom. Et en disant des choses cochonnes. Ça m’a mis un drôle de coup. Sur l’instant j’ai eu un peu peur. Je ne comprenais pas ce que je venais de voir. Je me suis d’abord dis que c’était un simple rêve bizarre comme on en fait tous.
Et puis je me suis posée des questions: et si c’était plus qu’un rêve? Comment devrai je réagir?
Je n’avais aucune réponse. Je me suis simplement contentée de te regarder depuis cette nuit là. Attendant de comprendre et savoir. Et plus j’ai gardé ça en mémoire et plus j’ai senti un trouble en moi…"
Pour achever sa phrase, elle penche son visage vers le tien et dépose un tendre baiser sur tes lèvres délicates.
"Et tout à l’heure dans le magasin, tout m’est devenue clair."
Au baiser suivant, elle fait glisser sa langue contre la tienne. Un baiser chaud et fougueux. Toute la tension que tu avais accumulé disparait d’un coup.
Vous voilà dans les bras l’une de l’autre. Amoureusement enlacées. Tes mains caressent ses jambes, ses fesses. Tu aimerais la toucher partout à la fois. Couvrir chaque centimètre carré de son corps par des caresses. Elle, glisse sa main sous les draps. Le contact de sa main sur ta fente t’electrise.
Rapidement vous vous mettez nue. Tu savoures ce moment. Ton Isa est enfin nue pour toi. Pour ton plaisir. Il n’y a plus de barrière à ton désir. Tu prends un de ses seins dans ta bouche, tout en malaxant gentiment l’autre. Autour de ses tetons tu dessines des cercles avec le bout de ta langue. Puis tu les embrasses, les suces, les léches. Tu sens ses mains qui caressent ta peau. Sa bouche qui te dévore de passion.
Tu descends ton visage plus bas. D’abord son ventre. Son nombril devient pour quelques instants ton terrain de jeu. Mais elle prend ta tête entre ses mains et te guide vers son intimité la plus tendre. Te voilà en tête à tête avec son sexe. Tu découvres qu’Isa mouille abondamment. Et c’est toi, rien que toi, tes baisers et tes caresses qui lui font cet effet. Tu débutes par des petits bisous avant de sortir ta langue et la lécher. Tout ce que tu as pu apprendre avec les autres filles que tu as connu va te servir à donner du plaisir à ton amour de grande soeur. Tes coups de langues, tes sucions, tes doigts qui explorent son intimité lui soutirent des gémissements de plaisir. Je suis certain que toi seule est capable de lui procurer autant de plaisir. Tes caresses sont les plus efficaces pour la faire onduler de désir.
Au moment de jouir, son corps tout entier se crispe. Une vague de plaisir la submerge. Ton visage d’ange est maculé de cyprine… Tu retournes l’embrasser à pleine bouche. Dans tes baisers, elle retrouve la saveur de son propre plaisir.
Tout en te rendant tes baisers, ses doigts te pénètrent. Deux doigts qui vont et qui viennent dans ton adorable petite fente. Comme je peux comprendre ton Isa d’amour: comment résister à la tentation lorsque l’on a une fille aussi belle que toi dans les bras? Impossible. Par moment ses doigts sortent de ta chatte pour venir se perdre dans sa bouche. Ainsi, elle aussi se détecte du nectar qui coule de ta vulve. Bien sur elle n’oublie pas ta poitrine voluptueuse. Pas plus qu’elle n’oublie ton bouton de rose. Ton clitoris te semble encore plus sensible.
Un seisme intérieur se propage durant ton orgasme. Tes rales de plaisir, ta soeur les étouffe en t’embrassant.
Vos langues dansent l’une contre l’autre…
Vos corps restent enlacés …
Tu passes ta main dans les cheveux flamboyants de ta soeur. Ton visage affiche un sourire radieux qui fait apparaître les deux jolis petits plis qui se forment aux coins de tes lèvres quand tu souris. Jamais tu n’as été aussi belle car jamais tu n’as été aussi épanouie.
Isa te demande depuis combien de temps tu attends ce moment. Et lorsque tu lui apprends que cela fait presque 5 ans, elle n’en revient pas.
"Nous avons beaucoup de retard à rattraper ma petite Mallau. Que dirais tu de dormir avec moi cette nuit…"