-Je croyais que tu ne pouvais pas pardonner à ton frère de t’avoir abandonnée, dit Fabian sur un ton de reproche.

-Je le pensais, mais je me trompais, répondit Mylène aussi sec.

-C’est comme ça que tu me remercies, lui reprocha aussitôt le jeune homme. Je te tends les bras, je fais de toi mon amie et toi, tu me poignardes dans le dos.

-Je ne t’ai pas poignardé, nous sommes toujours partenaires. D’ailleurs, je te rappelle que nous ne sortons pas ensemble, alors je peux tout à fait coucher avec qui je veux, que tu le veuilles ou non.

Le regard que Fabian lança à ma sur ne dit rien qui valût à Alice. Lorsque le jeune homme, contrarié, s’approcha, poings fermés, de Mylène, je me plaçai devant lui et lui barrai le passage.

-Qu’est-ce que tu comptes faire ?

Sans paraître vraiment agacé, Fabian me bouscula violemment avec son épaule Je m’effondrais de douleur sur le sol. Incapable de me regarder souffrir sous ses yeux, Alice se jeta à mes côtés et me chuchota quelques mots à l’oreille.

-C’est ça, reste avec ta pute pendant que je m’occupe de ta sur, crevard ! articula le jeune homme.

Mylène, finalement effrayée, eut un mouvement de recul, mais cela ne suffit pas à la séparer de Fabian qui, avec une force étonnante, lui attrapa le poignet et la plaque au sol. Il s’agenouilla et plaça sa main à l’arrière de la nuque de sa victime, la bloquant contre la surface dure de la pièce.

-J’espère au moins que ton frère t’a bien baisée, parce qu’il ne risque pas de recommencer ! cria presque Fabian.

-Il me baise mieux que toi et ça me convient, réussit-elle à dire.

J’ignorai ce que Fabian comptait faire, mais il n’en eut pas le temps : le sonnerie indiquant la fin de notre heure libre retentit à travers la pièce.

-Je n’en ai pas fini avec toi, lui souffla-t-il avant de quitter la pièce.

Lorsque la sonnerie retentit, nous nous se dirigeâmes vers notre salle de cours. Difficile pour nos camarades de deviner que, quelques minutes auparavant, Fabian nous frappait dans les douches : nos corps n’étaient pas marqués. Dans un silence de plomb précédé d’un regard supplicateur envers moi, Mylène rejoignit Fabian, son partenaire. Le regard de ce dernier, quant à lui, trahissait le plaisir de pouvoir profiter de la jeune femme et, au besoin, lui faire payer son insolence. Le professeur, monsieur Barthoum, fit entrer les étudiants. Alice et moi-même nous tînmes la main en entrant et nous installâmes à nos place habituelle, c’est-à-dire au fond de la classe. Lorsque nous nous assîmes, monsieur Barthoum ôta son pantalon de toile marron et laissa apparaître son membre. Dépassant largement la vingtaine de centimètres, son pénis fit fantasmer un bon nombre de filles dans la salle. Je dus même secouer légèrement Alice afin qu’elle revînt à la réalité.

-Désolée, me dit-elle doucement, mais avec une queue pareille, je ne suis pas la seule à avoir quelques idées, si tu vois ce que je veux dire.

-Je vois parfaitement, le genre de choses que toi et moi faisons quand nous sommes seuls, dis-je, à moitié vexé.

-Ne dis pas de bêtise, me réprimanda-t-elle. Je n’ai pas envie de sortir avec le prof, c’est toi que j’aime, même si je ne dirai pas non à un calibre de cet envergure, ajouta-t-elle en montrant, d’un signe de tête, notre professeur.

Je secouai la tête avec un sourire avant de me focaliser à nouveau sur le cours. Toutefois, je dus admettre que son pénis atteignait une taille record, le mien ne lui arrivait pas à la cheville. J’en oubliai presque d’écouter ce que disait monsieur Barthoum.

– La masturbation, lorsqu’elle n’est pas pratiquée en solitaire, est un plaisir se devant d’être partagé, récita le professeur. Ainsi, jeune femmes, lorsque votre homme a besoin de vider le trop-plein, si vous voyez ce que je veux dire, la fellation n’est parfois pas la meilleure option. D’un autre côté, pour approfondir vos connaissances, messieurs, sachez qu’on ne donne pas de plaisir à une femme en simplement entrant et retirant deux doigts de son vagin. Mais ne vous en faites pas, je vous apprendrai à devenir excellent en ce domaine.

Nous bûmes ses paroles, à moitié concentrés sur son membre, ondulant de gauche à droite au rythme de ses pas.

-Mais un exemple vaut mieux qu’un long discours. Venez ici, je vous prie, mademoiselle.

Surprise, ma sur se leva et le rejoignis sur l’estrade de la classe. Une table et une chaise y étaient posées, étrange que je n’eusse rien remarqué. Il indiqua alors à Mylène de s’asseoir au bord de ladite table et d’écarter les jambes.

-Et vous, jeune homme au dernier rang, venez aussi.

Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte que c’était moi qu’il pointait du doigt. Je me levais alors et partais rejoindre ma sur. Sur l’estrade, monsieur Barthoum me pointa la chaise du doigt. Je m’assis dessus et le regardai, impatient de connaître la suite. D’un simple coup dil, je pus remarquer qu’il en était de même pour ma sur et, bien évidemment, pour Fabian qui n’avait d’yeux que pour elle. Si seulement ses yeux pouvaient être doux.

-Profitez de ce moment, chers élèves, nous dit monsieur Barthoum, ce sera la seule fois de l’année.

Sans attendre plus longtemps, notre professeur attrapa mon pénis et entama de nombreux mouvements de haut-en-bas. Prenant soin d’imprimer dans son esprit la morphologie exacte de mon membre, il commença avec un rythme lent. Je sentais sa main frotter sur ma peau. Cette sensation, être masturbé par un homme, ne différait aucunement des caresses qu’une femme pouvait procurer. Toutefois, la masturbation étant sa spécialité, je ressentis un plaisir immense devant des caresses provenant de notre professeur. Cette émotion s’amplifia lorsque le rythme s’accéléra, encore et encore. Je voyais à présent sa main monter et descendre de mon membre à une vitesse moyenne. J’en fus étonné, la plupart des femmes allaient bien plus vite.

-Le secret pour un plaisir optimale, mesdemoiselles et messieurs, ne repose pas sur la vitesse de vos gestes. Au contraire, trop de vitesse tue la vitesse, si je puis parler ainsi. Préférez plutôt un mouvement à vitesse médiane et constante et, plutôt que de chercher à faire instantanément jouir votre partenaire, faites lui ressentir une myriade d’émotions au préalable.

Comme pour illustrer ses propos, je me mis à soupirer de plaisir. Cet homme avait un je-ne-sais-quoi de particulier qui rendait ce moment intense. Peut-être la pression qu’exerçaient ses doigts y était-elle pour quelque chose. Je ne pus toutefois réfléchir plus longtemps ; un plaisir, plus puissant que ceux que j’avais éprouvés quelques secondes auparavant, me fit presque hurler lorsque, dans une lueur quasi étincelante, un long filet de sperme s’échappa de mon gland et s’écrasa quelques mètres plus loin. Produisant le même son que leur prédécesseur, trois autres jets suivirent et atterrirent au même endroit. Monsieur Karthoum quitta alors mon gland et regarda Alice d’un air surpris.

-Vous n’êtes pas déjà en train de nettoyer, mademoiselle ? Votre partenaire vient de se vider, peut-être serait-il préférable de faire disparaître sa semence avant que je ne glisse, ne croyez-vous pas ?

Alice se leva alors et, s’excusant auprès de notre professeur, elle me rejoignit et se mit à quatre pattes afin de lécher la substance blanchâtre reposant sur le sol de la classe.

-Merci mademoiselle, lui dit-il dans un sourire. Vous ferez tout de même attention, vous avez un filet de liquide séminal séché dans les cheveux.

Alice se dépêcha de localiser ledit filet et, retournant à sa place, elle réussit, tant bien que mal, à se défaire de cette tâche de jouissance qui, d’après la difficulté qu’elle éprouva à s’en débarrasser, devait dater de l’épisode de la douche.

-Bien, maintenant à votre tour, mademoiselle. Laissez-vous aller, le temps que je fasse mon petit discours.

Notre professeur tourna le dos à ma sur et fit désormais face à la classe.

-Vous savez très certainement, entama-t-il, que satisfaire une femme, du point de vue sexuel bien entendu, est une affaire plus complexe que pour les hommes. Cette règle s’applique également pour la masturbation. Je vous conseille vivement de vous approcher et d’observer précisément le moindre de mes mouvements sur son clitoris.

Guidés par leurs instincts naturels, tous les étudiants se rapprochèrent au maximum de l’estrade, si bien que monsieur Barthoum dut demander à tous de se reculer quelque peu. Lorsqu’il eut suffisamment de place, il plaça ses doigts au niveau de son vagin mais, au lieu de la pénétrer, il frotta les lèvres intimes de ma sur du bout des doigts. Il quitta alors sa position initiale pour tourner autour du clitoris, sans jamais le toucher. Toutefois, ce détail ne sembla pas diminuer l’intense plaisir que ressentait ma sur : elle poussait de longs râles de plaisir, en particulier lorsque notre professeur fit délicatement rouler son petit bouton de plaisir entre ses doigts habiles. Les cris de ma sur redoublèrent alors d’intensité tandis que le temps s’écoulait. De notre côté, tous les étudiants, y compris moi-même, observions dans les moindres détails les prouesses de monsieur Barthoum. Il ne lui fallut que quelques secondes avant que ma sur ne poussât un long cri de plaisir et se répandît sur le sol, à l’instar de ma semence. Je la voyais ahaner suite à cette masturbation exemplaire tandis que Fabian, comme « bon » partenaire qu’il était, nettoyait le résultat de cette charmante expérience. Toutefois, la lueur mauvaise brillant dans ses yeux au début de l’heure ne disparut pas, même suite à la sonnerie annonçant la fin de ce cours.

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