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3 ans – Chapitre 2




Début août, Philippe revint chez lui. Emine reprit son travail à son domicile. Elle lui annonça qu’elle avait trouvé un nouvel appartement, son travail, avec toutes ses heures supplémentaires, lui permettait de prendre plus grand et moins mal famé. Mais si l’association voulait bien se porter garant pour elle, le propriétaire n’était pas très chaud pour lui donner le logement. Philippe lui proposa de se mettre en second garant si l’association faisait défaut. L’appartement dans lequel il vivait avait été acheté avec sa femme à 50/50 et ils étaient couverts à 100% tous les deux. Donc il ne payait plus le prêt de celui-ci. Elle ne sut quoi dire et lui dit qu’il était l’homme le plus gentil qu’elle ait connu.

Début septembre, Philippe l’aida à déménager. Sophie et Daniel avaient été confiés pour la journée à Gisèle. Ils louèrent un petit utilitaire, après tout, ce n’était qu’un studio qu’il fallait vider. Il fallut quand même faire deux tours. Le nouvel appartement était plus près de chez lui, il suffisait de 5 minutes à pied pour aller de l’un à l’autre. L’immeuble et l’environnement étaient beaucoup plus rassurants. Ascenseur, interphone et digicode, tout fonctionnait. L’appartement était composé d’une grande pièce à vivre où Emine dormirait, d’une salle de bain et d’une chambre où irait Daniel. Emine lui offrit une bière avant de monter quelques meubles. Il fut étonné. Elle lui dit que sa famille faisait partie de la minorité alaouite. Elle lui expliqua rapidement ce que c’était et ils trinquèrent. Ils montèrent la table, le lit de Daniel, une commode. Mais c’est le lit d’Emine qui leur donna du fil à retordre. Ils s’aperçurent qu’ils l’avaient un peu abîmé en le démontant.

Philippe se bloqua un peu le dos à se contorsionner dessous pour accéder à des vis mal placées.

Il dut s’allonger sur le ventre sur le lit d’Emine. Elle fut fort gênée que ce soit de sa faute. Elle partit chercher un tube de gel qui lui servait à apaiser des courbatures quand elle faisait plus de sport avant. Elle lui donna, mais il ne pouvait atteindre l’endroit où il souffrait. Elle lui proposa d’en mettre elle-même. La jeune femme en déposa une noisette dans sa main et massa le dos de Philippe. Il sentit les mains chaudes et douces d’Emine sur son dos. Il se relaxa immédiatement à ce contact. A mesure qu’Emine massa le dos de Philippe, le massage se fit moins médical que sensuel. Son corps se rapprochait du dos du malade quand elle montait ses mains vers les épaules. Plusieurs fois, sa poitrine frôla le dos de Philippe. Le vagin de la jeune femme s’humidifiait tranquillement, mais sûrement. Elle espéra qu’il ne s’aperçoive de rien. Philippe était dans un état second. Emine avait su le relaxer au mieux. Il sentait ses mains parcourir son dos lui prodiguant un bien-être fou.

Plus qu’un bien-être quand il crut sentir la poitrine de la jeune femme l’effleurer. Sa queue se mit à durcir malgré sa position. Heureusement qu’il était sur le ventre sinon Emine aurait pu voir son érection. Alors qu’elle ne faisait que le masser pour soigner son dos, pensa-t-il.

Emine dut se faire violence pour arrêter là, avant qu’ils n’aillent trop loin encore une fois. Philippe fut soulagé qu’elle stoppe malgré tout. Il avait aimé, trop se dit-il. Il resta quelques instants sur le ventre pour calmer son érection. Il lui dit qu’il avait besoin de quelques instants pour émerger. Elle en fut soulagée. Ses tétons pointaient fort et étaient visibles à travers son t-shirt. Ils se calmèrent chacun de leur côté et firent comme si de rien n’était. Emine ne put que le remercier une fois de plus, elle lui fit la bise. Mais elle avait besoin de plus ; elle se colla à lui et le serra dans ses bras. Elle lui dit un tout petit merci à peine audible. Philippe lui déposa un petit baiser sur la tête, sur ses cheveux. Malgré les efforts de la journée, il huma un parfum léger et agréable. Il lui répondit que c’était bien naturel vu tout ce qu’elle faisait pour Sophie. Et qu’elle avait pour lui. Elle releva la tête, ne comprenant pas ce qu’il voulait dire.

Leurs regards s’accrochèrent, ils restèrent figés quelques instants. Mais la raison les ramena à la réalité, ils se réveillèrent et se détachèrent l’un de l’autre. Ils rirent disant qu’ils avaient encore failli faire une bêtise. L’un voulait rassurer l’autre sur le fait qu’il ne fallait pas recommencer comme la première fois. Mais un fond de regret les habita pendant plusieurs jours.

* * *

Un soir de novembre, Philippe rentrait de déplacement, il découvrit Emine endormie sur la table du séjour. Devant elle se trouvait un code de la route. Ainsi elle cherchait à passer son permis. Il vit également des brochures d’esthéticienne, des références, des articles, d’anciens cours. Ainsi c’était cela sa formation initiale. Elle devait se tenir informée pour redevenir esthéticienne quand Daniel serait à l’école. Il pensa d’abord à déployer le canapé convertible pour l’y coucher, mais elle avait visiblement d’un vrai repos. Gérer deux enfants en bas âge ne devait pas être chose facile, surtout si on enchaînait par des révisions le soir. Emine faisait un petit 1m60 et peut-être 50 ou 55 kilos. Il était en forme grâce au sport qu’il pratiquait de chez lui avec les tutos Youtube qu’il trouvait. Il jaugea Emine et tenta le coup. Il la prit dans ses bras tout doucement. Il se dit qu’il se voyait plus fort qu’il n’était en réalité.

Une bretelle du débardeur de la jeune femme glissa dévoilant le haut du sein. Il pria pour ne pas en voir plus et il pria pour le contraire. Il s’aperçut qu’Emine avait les cuisses plus fermes et le ventre plus tendu. Son visage avait perdu les marques post-accouchement. Il était beau, lisse, jeune. Malgré lui, il caressa une cuisse et remonta dangereusement vers le haut. Il eut du mal, beaucoup de mal à stopper. Heureusement, il arrivait dans sa chambre. Il la déposa délicatement sur le lit et mit la couette sur elle. Il repartit et se prépara à passer la nuit sur le canapé. Il eut des difficultés à s’endormir, mais pas à cause de l’inconfort du canapé. Il repensait au corps menu et attirant qu’il avait tenu dans ses bras. Son sexe bandait fort, lui faisant mal même.

Dans la nuit, Emine se réveilla en sursaut. Elle ne comprit pas comment elle était dans le lit de Philippe. Mais où étaient les enfants ? Elle se leva et alla vérifier la chambre des enfants, ils dormaient profondément. Elle entendit du bruit venant du séjour. La lumière du couloir lui permit de voir Philippe dormir sur le canapé et ses cours sur la table. Elle se rappela qu’elle avait eu du mal à réviser son code piquant du nez sans cesse. Elle avait dû s’endormir là et il l’avait couchée dans son lit, lui allant dans le canapé. Il était vraiment trop gentil, parfait pour un père pour Sophie et pour Daniel se dit-elle. Mais elle chassa cette idée de sa tête, elle avait 21 ans lui 31. Il avait un poste à responsabilité et à haut niveau intellectuel alors qu’elle espérait reprendre son poste d’esthéticienne plus tard avec son petit CAP. Elle s’approcha de lui pour voir s’il dormait vraiment et lui dire de reprendre son lit pendant qu’elle irait sur le canapé.

Mais il dormait profondément, elle le trouva beau et moins soucieux que d’habitude. Elle vit aussi la bosse qui déformait son caleçon. Elle tendit la main et l’effleura du bout des doigts. Le sexe, sous le tissu, eut un soubresaut. Elle retira sa main vivement. Elle eut peur quand Philippe bougea, son t-shirt remonta un peu, dévoilant son ventre. Elle vit que les abdominaux étaient un peu dessinés, mais que cela restait un "dad bod" comme on disait. Emine posa la main sur son ventre la laissant plusieurs respirations. La peau de l’homme était douce un peu poilue. En enlevant sa main, ses doigts touchèrent de nouveau la bosse du caleçon. Cette fois, elle les laissa plusieurs secondes avant de les retirer à contrecur.

Le lendemain matin, Philippe se réveilla avec un mal de dos. Il était encore très tôt. Il essaya de se rendormir, mais impossible sur cette planche de bois. Il se décida à aller chercher le livre qui était sur sa table de nuit. Il se cogna le gros orteil dans le pied du lit. Il étouffa un cri et un juron. Emine se réveilla tout de même. Elle voulut le faire se coucher dans le lit et qu’elle aille dans le canapé. Mais il refusa, argua qu’elle semblait épuisée et que pour une fois, il pouvait bien le faire. Mais elle insista et lui resta sur sa position. Il finit par accepter de dormir là quand elle lui demanda de rester avec elle, car elle avait besoin de sentir une présence à ses côtés. Juste une présence précisa-t-elle. Lui aussi avait besoin de sentir quelqu’un à côté de lui. Ils étaient tous les deux trop seuls pour laisser échapper cette occasion. Philippe se coucha alors dans son lit. Il dit à la nounou qu’il avait vu le code et ses anciens cours d’esthéticienne.

Qu’il était étonné de sa force de caractère et qu’elle pouvait être fière d’elle. Elle fondit en larmes sous les compliments, ce n’était pas la réaction à laquelle il s’attendait. Personne n’avait dit cela à Emine depuis longtemps, elle le remercia et avoua qu’elle pensait souvent tout lâcher tellement cela pouvait paraître dur. Elle lui demanda de lui tenir la main, leurs deux mains gauches se joignirent et elle sécha ses larmes. Emine se mit de côté, dos à Philippe, et tira sur le bras de l’homme pour le passer sur elle comme une couverture. Philippe se laissa entraîner et dut se coller un peu à elle. Il garda une distance de sécurité par respect pour elle. Il ne se voyait pas coller son bassin aux fesses d’Emine. Si jamais il bandait, il serait mortifié de honte. Il se contenta de rapprocher sa tête de celle de la jeune Turque. Elle sentait toujours aussi bon. Ils s’endormirent ainsi un peu moins solitaires.

Plus tard, quelques rayons de soleil les réveillèrent. Ils n’avaient pas bougé, se tenant toujours par la main. La seule différence était qu’ils étaient complètement collés l’un à l’autre : tête contre tête, torse contre dos, bassin contre fesses. Comme presque chaque matin, Philippe avait un réveil triomphant comme disait Victor Hugo. De plus, il avait la main posée sur le sein de la jeune femme. Ils voulurent tous deux se dégager un peu pour préserver une certaine pudeur, mais si leurs esprits en avaient voulu, ainsi leurs corps n’étaient pas d’accord et ils restèrent collés l’un à l’autre. Philippe commença même à caresser doucement le sein d’Emine à travers son débardeur. Elle, elle ondula du bassin pour frotter ses fesses contre le sexe de Philippe. La situation était dangereuse, mais encore sous contrôle, ils pouvaient encore s’arrêter là.

Mais il en fut autrement quand Philippe passa sa main sous le débardeur pour palper directement le sein et faire rouler entre ses doigts le téton d’Emine. Philippe descendit sa main vers le pubis d’Emine. Quand ses doigts passèrent dans le sous-vêtement et touchèrent les poils de son pubis, il n’osa poursuivre. Emine avait passé sa main derrière elle et fourrait ses doigts dans les cheveux de Philippe. Le sexe de Philippe réussit à sortir de son caleçon, ce qui surprit Emine. Elle poussa un petit cri et un long soupir de plaisir. Philippe fit repartir sa main. Ses doigts passèrent sur le clitoris de la jeune femme et atteignirent les lèvres vaginales. Le sexe d’Emine était déjà bien trempé. Il fit glisser son index le long de la vulve et titilla le clitoris en alternance. La main d’Emine avait quitté les cheveux et était passée entre eux deux. Elle attrapa le membre de Philippe et le branla. Ils continuèrent comme ça, tout en murmures et en soupirs.

Philippe voulut retourner Emine vers lui, mais elle se déroba. Elle savait ce qu’il voulait, elle en avait envie aussi, mais elle n’avait pas repris la pilule, elle ne voyait pas pourquoi elle aurait dû le faire. Alors elle se tourna vers Philippe, pas vers son visage, mais vers son sexe. Elle commença une fellation sur le sexe de Philippe. Elle s’était mise plus ou moins à quatre pattes, les fesses tournées vers Philippe. Elle n’attendait rien de lui, elle n’avait fait cela sans espérer avoir quoi que ce soit en retour. Philippe pensait tout le contraire, la pipe qu’il recevait le rendait fou. Il s’en voulait de ne pas avoir plongé son visage entre les cuisses de la jeune femme. Il tendit le bras et baissa le caleçon d’Emine, il découvrit une paire de fesses plus ferme que celle qu’il avait vue à la piscine la dernière fois. Il fourra un doigt dans le vagin entrouvert. Il le ressortit trempé. Il la prit au niveau du bassin et l’incita à venir au-dessus de lui.

Ils se retrouvèrent en 69. Philippe concentra tout de suite son action de la langue sur le clitoris de sa partenaire. Emine lâcha un râle sonore dès que la langue de Philippe excita son bouton. Son précédent copain ne lui faisait qu’à reculons et après de multiples demandes. Là, Philippe n’avait pas hésité à lui faire et à bien lui faire. Elle avait beaucoup de mal à se concentrer sur sa tâche. Elle rendit les armes la première, soumise à un orgasme renversant. Philippe fut heureux de lui avoir prodigué ce plaisir. Elle avait abandonné sa fellation sous l’effet de la jouissance. Ce n’était pas grave, déjà il avait regoûté à ce genre de plaisir que sa femme lui offrait régulièrement. Mais Emine reprit ses esprits et voulut finir ce qu’elle avait commencé. Elle s’activa frénétiquement sur la queue de Philippe. Il la prévint qu’il allait jouir, mais elle ne ralentit pas, au contraire. Il lâcha alors son sperme dans la bouche de la jeune femme.

Elle reçut tout, elle avalait souvent celui de son copain pour lui faire plaisir. Mais là, cela ne lui parut pas correct. Philippe aurait pu la prendre pour une… elle ne savait quoi. Elle se leva et alla dans la salle de bain cracher discrètement le sperme dans le lavabo et se rincer la bouche. Philippe fut surpris, sa femme avait tendance à en faire des caisses si jamais il jouissait ne serait-ce qu’une goutte dans sa bouche. Emine avait été bien plus discrète. Elle revint dans la chambre tandis que Philippe en sortait pour se nettoyer le visage de la cyprine qu’il avait autour de la bouche et sur le menton. Avant qu’il ne puisse revenir la voir et parler avec elle, Sophie et Daniel les appelèrent. Ils entendaient des "Papa !" et des "Maman !". Naturellement, ils pensèrent que Sophie appelait son père et Daniel sa mère. Mais ils eurent la surprise de voir que c’était l’inverse qui se produisait. Sophie criait maman et Daniel papa.

Philippe et Emine passèrent du temps à expliquer que non, Philippe n’était pas le papa de Daniel et Emine la maman de Sophie.

Pour Philippe et Emine, il fut clair qu’il fallait protéger les enfants de faux espoirs. Aucun des deux ne pensait que l’autre puisse envisager une relation sérieuse. D’ailleurs, ce deuxième faux pas, même s’il avait été librement consenti et apprécié des deux côtés, était un danger absolu. Sans se le dire clairement, ils reprirent un peu de distance entre eux. Philippe s’arrangea au maximum pour qu’Emine n’ait plus à dormir là alors qu’il était rentré de déplacement. Ils ne se faisaient plus la bise pour se dire bonjour et au revoir. Ils ne fêtèrent pas Noël ensemble. Ils achetèrent quand même un petit quelque chose pour l’enfant de l’autre, mais rien pour eux.

Cela dura jusquà fin janvier, quand Emine demanda un congé exceptionnel. Elle passait son code un mardi en fin de matinée. Philippe posa un jour de RTT pour garder Sophie. Deux jours avant Emine était au fond du trou. Sa mère, qui devait garder Daniel, avait une très grosse grippe. Philippe savait à quel point le permis pouvait être vital pour une mère célibataire. Il lui proposa de déposer Daniel chez lui et qu’il le garderait avec plaisir. Philippe passa une journée pleine de rebondissements et de stress. Gérer ces deux petites tornades n’était pas simple du tout. Il vanta intérieurement le courage et la résistance d’Emine. Dans l’après-midi, elle revint toute joyeuse du résultat positif de son code. Elle avait fait une petite faute seulement. Philippe la félicita et lui rappela qu’il avait toujours cru qu’elle en était capable et qu’elle ne devait rien lâcher pour elle et pour Daniel. Qu’elle méritait d’avoir une belle vie et que ça commençait avec ça.

Elle fut touchée par cette déclaration, mais se dit à elle-même qu’elle avait déjà une belle vie.

* * *

Emine commença sa conduite, elle prenait autant que possible des heures le samedi pour faire garder Daniel par sa mère ou Gisèle. Mais il arriva quelques fois qu’elle doive prendre des heures en semaine. Philippe prit quelques jours de RTT et passa quelques moments avec Sophie en semaine. Il garda même une fois ou deux Daniel le temps des deux heures de conduite. Ce fut à l’heure de la sieste la première fois. La deuxième fois, Daniel et Sophie se réveillèrent plus tôt que d’habitude. Philippe décida de descendre dans le parc qui était proche de son appartement. Il envoya un message à Emine pour dire où ils étaient. Emine les retrouva là. Au lieu d’être toute enjouée comme elle l’était après chaque séance de conduite, là elle paraissait soucieuse. Elle stagnait et cela la stressait. Philippe lui rappela, comme l’avait fait son moniteur, qu’une phase de stagnation était normale et qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète. Le temps qu’ils parlent, ils firent moins attention aux enfants.

D’un coup, ils s’aperçurent qu’ils n’étaient plus là. Ils paniquèrent et cherchèrent dans tous les sens. Philippe finit pas les retrouver, ces petits coquins s’étaient cachés derrière le toboggan. Emine accourut et fondit en larmes de soulagement. Philippe était soulagé et il fut également troublé. Emine était autant soualgée de retrouver son fils que Sophie. Emine tout en prenant dans ses bras Daniel se rendit compte que Philippe avait autant crié le nom de sa fille que celui de Daniel et avec la même inquiétude dans la voix.

Les semaines suivantes, Emine se débloqua au niveau de la conduite. Elle en était tout de même à quarante heures de leçons. Ses finances atteignaient leurs limites. Son moniteur fut pressé par elle de lui trouver un créneau de passage au permis. Il n’était pas sûr que ce soit le bon moment, mais il accepta de la faire passer à condition qu’elle prenne encore 6 heures rapidement pour être parfaitement prête. Philippe la vit inquiète quant à son permis. Il lui posa la question, mais pudiquement elle répondit que tout allait bien. Il insista et elle lui confia son problème. Il était prêt à lui payer ces heures supplémentaires. Mais il connaissait assez bien Emine pour savoir qu’elle aurait refusé tout net cette proposition. Il lui proposa son aide sous forme de prêt à rembourser. Même cela, elle eut du mal à l’accepter. Philippe garda les enfants durant ces jours-là. A chaque fois, il était épuisé à la fin de la journée.

Et encore, il n’avait Daniel que quelques heures, pas toute la journée. Et il n’avait pas à réviser ou se tenir informé sur son travail le soir. Il s’étonnait à chaque fois de la force de caractère et du courage de ce petit bout de femme.

Vint le jour du permis début juin. Emine passa le matin dès 8h. Elle dut réveiller Daniel et l’emmener chez Philippe. Celui-ci était mal réveillé. Il était toujours en caleçon et torse nu. Il accueillit néanmoins Daniel avec le sourire et promit à Emine que tout se passerait bien pour Daniel et pour elle. Emine revint vers midi alors que Philippe faisait manger les deux petits. C’était un peu un champ de bataille. Emine n’eut pas le cur à rire. Philippe lui demanda comment cela s’était passé. Emine ne sut se situer. Son moniteur lui avait dit que cela pouvait pencher d’un côté ou de l’autre. Il allait parler de la situation de la jeune femme à l’inspecteur, des fois un peu d’humanité faisait pencher la balance du bon côté. Il la rassura comme il put, mais elle resta inquiète. Quelque temps plus tard, Emine reçut la lettre tant attendue. Elle ne put l’ouvrir, elle avait trop peur. Ses parents étaient partis quelque temps en Turquie voir de la famille.

Il ne lui restait qu’une personne vers qui se tourner. Elle arriva chez Philippe toute chamboulée et il se demanda ce qu’il se passait. Elle lui montra la lettre lui disant qu’elle était incapable de l’ouvrir elle-même. Philippe prit l’enveloppe et l’ouvrit, presque aussi fébrile qu’elle. Il en sortit la lettre et la déplia. Il chercha rapidement la réponse et la trouva. Il releva la tête et sourit à la jeune femme. Elle lui demanda si c’était bien vrai. Il lui dit que oui. Elle l’avait. Elle explosa de joie et sauta au cou de Philippe. Il l’enlaça à son tour, la félicitant. Dans l’élan de joie qu’ils vivaient, ils se tutoyèrent, chose qu’ils n’avaient jamais faite. Ils se firent également un petit smack sur les lèvres. Ils se dirent ensuite qu’ils étaient allés trop loin, mais mirent ça sur le compte de l’émotion.

Philippe travailla toute la journée avec entrain. Il décida de faire un crochet avant de rentrer. Il chercha quelque chose pour fêter ce succès. Il ne savait trop quoi faire et puis il passa devant une devanture et cela lui parut évident. Arrivé chez lui, il trouva Emine toute guillerette. Il lui annonça qu’il voulait marquer ce succès. Il lui tendit une enveloppe. Elle l’ouvrit aussi fébrilement que si c’était la lettre lui annonçant le permis. Elle dut lire attentivement le courrier pour comprendre que Philippe l’ajoutait en tant que second conducteur sur sa voiture. Il avait négocié sec pour que le malus jeune conducteur soit le plus réduit possible pour elle. Elle payerait bien sûr sa part de l’assurance. Elle pourrait l’utiliser en semaine pour balader les enfants. Aussi à d’autres occasions pour ses besoins personnels si Philippe n’en avait pas besoin. Ils feraient les comptes pour qu’elle prenne sa part de carburant. Il lui offrait un bon coup de pouce.

Quand elle voudrait se payer sa propre voiture et l’assurer, elle pourrait présenter un historique d’assurée, effaçant le malus jeune conducteur. Elle lui sauta de nouveau au cou et ils s’embrassèrent furtivement comme le matin.

Philippe prenait ses vacances en août cette année et il n’avait toujours rien réservé. Il n’avait pas de destination privilégiée, juste aller au bord de la mer. Il chercha longtemps un logement puis il trouva miraculeusement une petite maison à Sanit-Cyprien. Il appela tout de suite, le loueur lui indiqua qu’il avait dû remettre à la location ce bien à cause d’une annulation. Les deux semaines remises correspondaient parfaitement. Philippe n’hésita pas et prit la location. Il reçut le contrat par mail avec des photos supplémentaires. Une petite maisonnette avec une cour dans laquelle il était possible de pendre le soleil tranquillement le matin et à l’ombre une grande partie de l’après-midi. A l’intérieur, il y avait une pièce de vie pas très grande, peu importe, il passerait sûrement le plus de temps dehors avec Sophie que dedans. Il y avait également deux chambres l’une avec un lit double et l’autre avec un lit simple et un lit de bébé.

C’était parfait, il n’y aurait pas besoin de traîner le lit pliant de Sophie. Il jeta un il dans l’inventaire et trouva un second lit double. Il ne comprit pas tout de suite. En y regardant de plus près, il s’aperçut qu’il y avait une mezzanine au-dessus de la partie cuisine de la pièce de vie. C’était juste un espace où dormir. Il était impossible, même pour Emine, de s’y tenir debout. Cette dernière réflexion le mit en joie. Il allait proposer à Emine de passer ces deux semaines avec lui. Il se reprit mentalement, il allait proposer à Emine et Daniel de passer ces deux semaines avec Sophie et lui.

Bien que ne partant nulle part encore une fois, elle refusa, disant que ce n’était pas correct. Philippe avançait le fait qu’il y avait de la place là-bas et que de toute façon, ça ne lui coûtait pas plus cher. Qu’elle avait bien le droit à des vacances elle aussi. Qu’il promit de ne pas se comporter en employeur avec elle. Qu’elle pourrait faire ce qui lui plairait. Mais ce fut Daniel qui la convainquit. Il lui demanda avec ses mots s’ils allaient voir la mer ? Elle finit par dire oui malgré ses réticences. Mais au fond d’elle, elle était heureuse de ce break dans sa grisaille. Elle était heureuse de partir en vacances avec Philippe. Non, non. D’emmener Daniel en vacances avec Sophie et Philippe. Le soir, elle inspecta sa garde-robe. Elle ne s’habillait qu’en jogging ou jean et t-shirt. Elle avait presque complètement retrouvé son corps d’avant, même si ses hanches étaient un peu plus larges et ses seins remplissaient bien mieux ses soutiens-gorge.

Par contre, elle ne se voyait pas se promener aux côtés de Philippe dans ces tenues si banlieue. Et elle avait envie d’autre chose. Elle n’habitait plus en cité. Les femmes et les jeunes filles ici pouvaient sortir en robe, en jupe sans avoir aucune réflexion, ou presque. Il y avait toujours un connard ou deux pour faire des commentaires graveleux ou les siffler. Les soldes battaient leur plein, elle demanda à Philippe si elle pouvait emprunter sa voiture pour faire les soldes un samedi après-midi. Il lui proposa même de garder Daniel. Il avait conscience que faire les boutiques avec un petit allait être compliqué. Elle ne sut quoi dire encore une fois. Emine alla faire les soldes. Elle n’avait pas un budget illimité. Elle se concentra donc sur des marques déjà bon marché. Elle trouva rapidement des robes d’été qui mettaient en valeur ses jambes galbées ou sa poitrine remplie.

Les vendeuses la complimentaient sur son allure, un peu pour inciter à la vente et beaucoup parce que c’était vrai. Elles lui disaient qu’avec son port, elle pouvait se permettre de porter certaines robes ou hauts sans soutien-gorge. Sous leurs insistances, elle s’y essaya dans la cabine. Elle se trouva belle, légère. Elle refit un petit stock de sous-vêtements également. Elle s’était négligée depuis deux ans. Elle avait envie de retrouver sa féminité. Elle craqua complètement et reprit de la lingerie. Une vendeuse lui conseilla de laisser tomber les shorty, elle avait des fesses bien trop rondes pour cela. Elle lui conseilla plutôt les strings ou les tangas qui mettraient son fessier bien plus en valeur. Elle suivit les conseils et prit des tangas qu’elle espérait plus confortables. Elle allait repartir quand elle vit dans une vitrine un mannequin habillé d’un superbe maillot. Ce n’était pas du tout une marque dans ses tarifs, mais elle entra, juste pour voir.

Il était en solde, mais restait cher pour elle. Elle hésitait entre le modèle noir et le modèle blanc. Avec sa peau mate, les deux lui iraient très bien. Mais elle s’aperçut qu’il y avait un problème. Le bas avait une coupe brésilienne. C’était certes à la mode, mais pas pour elle, pensa-t-elle. Elle les reposa, mais une vendeuse l’interpella. Elle lui demanda pourquoi elles les reposaient. Emine lui répondit que la coupe la gênait. La vendeuse lui dit que pourtant sa chute de rein et son fessier seraient follement mis en valeur. Que son mari allait devenir fou. Emine ne répondit pas à cette remarque. La vendeuse lui dit d’aller les essayer en cabine. Cela ne se faisait pas top pour des maillots de bain ou des sous-vêtements, mais comme elle était sûre qu’Emine les prendrait après…

Emine se dirigea vers les cabines. Elle ôta ses vêtements et se retrouva nue, se mirant de la tête aux pieds. Ses efforts portaient leurs fruits. Son ventre était redevenu plat ou presque, ses jambes plus musclées et son cul bien rebondi. Elle avait aussi trouvé une silhouette bien plus en courbes qu’avant. Ses hanches et sa poitrine un peu plus larges lui donnaient une allure plus femme. Elle enfila les maillots. En effet, ils la mettaient en valeur. Les fines bretelles et les triangles maintenaient sa poitrine tout en la mettant en valeur. Le bas, noué sur les côtés, descendait assez bas sur son pubis. Il faudrait qu’elle aille chez l’esthéticienne avant de partir. Derrière la coupe brésilienne se mariait idéalement avec ses fesses rondes et fermes. Toutes ces séances de step, de squat, de planche, etc. étaient récompensées. Il lui faudrait encore quelques séances intensives jusqu’aux vacances et elle serait parfaite.

Elle se dit que Philippe serait fier de se promener avec une belle femme. Ele avait envie d’être belle pour elle et pour lui. En ressortant, elle était décidée à en prendre un. Mais impossible de se décider sur lequel prendre. La vendeuse vit son trouble. Emine n’avait pas les moyens de prendre les deux. La vendeuse lui offrit de faire un rabais supplémentaire si elle prenait les deux. Emine craqua et prit les deux.

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