Histoires de sexe en français Histoires érotiques au travail

La correspondante asiate de Marie – Chapitre 4




— Bon anniversaire ma chérie, susurra Jean-Edouard en se penchant sur Samaryl pour l’embrasser tendrement.

Le garçon renversa la jeune fille dans l’herbe fraîche et s’allongea sur elle. Il déposa un baiser sur ses lèvres puis dans son cou qu’il commença à mordiller. Il essaya de baisser la braguette de son mini short en jean mais elle n’était pas décidée à se laisser déshabiller au beau milieu d’une prairie, fut-elle située le long d’un chemin peu emprunté. Elle le repoussa en protestant :

— Des gens peuvent passer ! Non ! Arrête !

Quand Jean-Edouard essaya malgré tout de lui baisser son short, elle le pinça cruellement, enfonçant ses ongles teintés dans la peau de son avant-bras :

— Je t’avoir dire d’arrêter !

Désespéré, Jean-Edouard roula sur le côté :

— Mais il n’y a personne ici ! Juste des libellules ! Et des papillons ! Et des poissons dans la rivière !

Il lui montra son sexe en érection en gémissant :

— J’ai trop envie en plus !

Samaryl prit l’engin entre ses doigts fuselés, comme s’il s’agissait d’une matraque et qu’elle avait l’intention de s’en servir pour lui taper sur le crâne. Elle s’était assise et se recoiffait nerveusement en regardant de tous les côtés. Quand elle fut rassurée, elle se pencha sur l’énorme bite du garçon :

— Je vais te faire ce que je faire à mon copain quand lui très gentil.

Puis elle enfonça le pénis de son amant dans sa jolie bouche et commença à le sucer lentement. Samaryl se débrouillait bien : elle n’était capable que d’enfourner la moitié du sexe mais utilisait sa langue à bon escient, sans léchouilles inutiles. Parfois, elle s’interrompait, relevait la tête et guettait les alentours. Puis elle recommençait à pomper. Appuyé sur ses coudes, Jean-Edouard la regardait faire : la scène dépassait n’importe laquelle de ses clips porno favoris ! Ses cheveux rejetés sur le côté caressaient les cuisses et les couilles de son amant. Son débardeur pendait et l’on voyait sa poitrine menue enveloppée dans de la dentelle rose. Le garçon se sentit tout d’un coup sur le point de défaillir et tenta de prévenir sa partenaire :

— Je vais jouir ma chérie, attention !

Mais Samaryl le laissa éjaculer à gros bouillons entre ses lèvres et continua même à le sucer pendant l’orgasme. Puis elle recracha en toussant le gros pénis tout gluant de salive en laissant s’écouler au passage le foutre qui remplissait sa bouche.

— Et maintenant toi plus m’embêter. Je veux qu’on se promène. Tu as promis. Avec Marie c’est Bordeaux. Toujours Bordeaux. Les magasins et les terrasses des cafés. J’en ai un peu marre. Je veux voir la campagne ! Les vignes et les villages !

— Tu n’aimes pas beaucoup ma soeur hein ? hasarda le jeune homme.

— Pourquoi tu dire ça ? Elle est gentille avec moi. Tout le monde gentil avec moi d’ailleurs. Ta mère. Ton père.

Jean-Edouard poursuivit d’un ton plein d’amertume :

— Mon père ? Je crois qu’il ne m’aime pas beaucoup.

Le regard de Samaryl s’assombrit  :

— Ton père beaucoup aimer toi et Marie. Lui pas faire de différences entre vous. Tu dois le respecter. Lui grand Monsieur. Très riche et très intelligent !

Le garçon se contenta de soupirer en esquissant un pâle sourire. Il savait que le petit pussy de la belle n’allait pas tarder à être indisponible elle prévoyait ses ragnagna pour dans deux ou trois jours maximum – et avait échafaudé un plan pour le fourrer pendant toute la nuit. Car c’était cela le plus urgent : profiter de la présence de Samaryl le plus possible avant son départ pour l’Indonésie. Aller contre les principes selon lesquels elle avait été élevée le respect inconditionnel des aînés – pouvait attendre un autre jour ou une autre vie.

*

Les Ghuilemins avaient prévu de célébrer l’anniversaire de leur petite invitée en l’invitant dans un restaurant du centre ville.

Le père avait contrôlé la tenue de Jean-Edouard, allant jusqu’à monter le déranger dans sa chambre :

— Ta mère et moi allons dépenser suffisamment d’argent pour que tu n’aies pas l’air d’un épouvantail, avait-il lancé d’un ton méprisant, bien campé dans l’encadrement de la porte.

Marie et sa mère avaient passé des robes de couleur effroyablement chères, mais somme toute assez désuètes.

La tenue de Samaryl resta secrète jusqu’à ce qu’elle ne descende les marches du perron pour rejoindre ses hôtes qui l’attendaient dans la cour. Elle avait opté pour une robe noire courte et moulante dont les bretelles en forme d’ailes de papillon glissaient sur ses frêles épaules. Prolongées par des sandales en cuir à talons pointus, ses belles jambes brunes semblaient interminables. Elle portait des bracelets dorés autour de ses poignets et de ses chevilles et un collier autour du cou. Du plaqué or tout simple mais qui lui donnait des airs de princesse orientale et ce en dépit de l’expression de gentillesse et de simplicité qui se lisait sur son beau visage.

Le père écrasa ses organes génitaux contre la portière du 4×4 pour tenter de réfréner le sang qui déferlait dans sa verge. Il avait vu le soleil se coucher sur la savane au Kenya, les lagons de la Polynésie française, le Piton de la Fournaise et le Grand Canyon tant de superbes vacances ! -, mais le spectacle de Samaryl descendant lentement l’escalier était largement aussi beau. Juchée sur ses haut-talons vertigineux elle descendait le petit escalier avec la prudence d’une jolie gazelle s’approchant pour boire dans un marigot infesté de crocodiles. Des idées incroyablement sales traversèrent l’esprit du chef de famille : plaquer la poupée contre la bagnole ! Lui arracher sa robe ! La tringler à mort ! L’enculer ! La faire hurler ! Et surtout ne pas oublier : lui éjaculer sur la gueule

Marie eut des pensées d’une violence presque égale mais à l’encontre de tous les types qui allaient baver sur sa correspondante au lieu de la reluquer elle. Les garçons l’horripilaient à se comporter comme des animaux en rut dès que la moindre asiate rodait dans les parages. Elle songea à ses éternels soupirants de la Fac ces soit-disant « amis » – qui avaient eu l’incroyable culot de tenter leur chance avec l’Indonésienne. En guise de représailles, elle leur aurait volontiers enfoncé des baguettes dans les narines ou dans l’urètre ou forcé à bouffer des kilos de nems avariés : n’importe quoi pour leur faire passer à tout jamais leur putain d’asiatrique !

Mme Ghuilemins, quant à elle, prit conscience que pour la première fois de sa vie elle éprouvait du désir charnel pour une personne du même sexe. Un bref instant, elle s’imagina faisant l’amour avec la jeune Indonésienne en porte-jarretelles. Horrifiée par l’audace de ses fantasmes, elle chassa ces images puissamment érotiques hors de sa jolie tête blonde, trop tard cependant pour empêcher une petite goutte de mouille de se déposer au fond de son slip en soie blanc.

Jean-Edouard se précipita pour prendre le bras de Samaryl. Puis il releva la tête et annonça d’une voix forte :

— Je vais prendre ma voiture. Après le resto on passera chez Alain et sa copine. On ira boire un verre.

Son père lui jeta un regard féroce. La 206 de son fils était indigne du restaurant dans lequel ils avaient réservé. Il montra les dents :

— Tu as pris ton portable ? Pour nous appeler si vous tombez en panne sur l’autoroute !

Puis il s’engouffra dans son bolide en espérant que ni Marie ni son épouse ne remarqueraient qu’il bandait comme un taureau malgré son hilarité.

*

— Qui est Alain ? Demanda Samaryl alors qu’ils s’engageaient sur la nationale qui filait tout droit vers Bordeaux.

— Un copain de la Fac. Mais on ne va pas le voir. Je t’ai préparé une surprise ma chérie ! Mais il faut jouer le jeu et ne rien dire à mes parents.

— D’accord, je jouera le jeu ! assura la belle Indonésienne, absolument ravie. Mais enlève mains de mes cuisses : on va avoir accident

Jean-Edouard parvint à se garer à quelques rues du restaurant. Ses parents et Marie les attendaient depuis un bon quart d’heure devant la porte, mais ni le père ni la fille ne firent de réflexion désobligeante. Au contraire, Mr Ghuilemins lui demanda gentiment à quel endroit il avait laissé la 206 et le félicita d’avoir trouvé une place à deux pas :

— Ah ! C’est bien ! Tu n’es pas trop loin

Puis il posa sa main sur le bras de Samaryl appréciant au passage la douceur de sa peau – et lança gaiement :

— Par ici jolie princesse ! Le Pierre-André ! Une étoile au guide Michelin ! Et dès que tu poseras un pied à l’intérieur, ça leur en fera deux !

Et ils pénétrèrent dans le bel établissement.

La soirée fut très agréable et le repas délicieux. Marie s’était détendue. Elle proposa même à Samaryl de prendre quelques selfies en sa compagnie.

Après avoir savouré son dessert, Mr Ghuilemins prétexta le besoin urgent de passer à un distributeur automatique. Il précisa qu’il n’en aurait pas pour longtemps et embrassa son épouse sur la bouche.

Une fois dehors, il prit la direction de la rue dans laquelle Jean-Edouard avait laissé la 206. Il marcha d’un pas rapide et trouva sans peine la vieille voiture, garée sous un lampadaire. Il sortit son coupe-ongles et déplia la lame acérée du canif intégré. Il ne croyait pas un traître mot de cette histoire de « dernier verre avec Alain ». Alain était un geek, un minable. Ce genre de type n’allait pas boire des coups à onze heures du soir. Et n’avait certainement pas de « copine ». Le fiston voulait sans doute aller lutiner la petite pétasse dans un coin tranquille. Foutre ses mains sous sa petite robe. La baiser dans un coin sombre. Dans les dunes au bord de l’océan peut-être ? Alors il lui faudrait d’abord changer ses quatre pneus ! Aucune raison qu’il s’amuse et pas son père.

Il s’agenouilla en riant et posa la pointe de son couteau de poche sur le caoutchouc sans remarquer les deux policiers en VTT qui fondaient droit sur lui. Le plus âgé des deux le percuta quasiment : -Monsieur ! On peut savoir ce que vous essayez d’faire ?

Mr Ghuilemins avait laissé ses papiers dans la poche de sa veste. Il sentait le pinard et avait taché sa chemise. Il fit une bien mauvaise impression aux policiers. Plus encore quand il commença à gesticuler et à brailler que c’était une affaire de famille ! Qu’ils ne savaient pas qui il était et qu’ils feraient mieux de s’occuper de « la racaille de banlieue » ! Les deux agents descendirent de leurs vélos et sortirent leurs tasers de leurs étuis. Le type était baraqué. Aviné. Agressif. Armé. Il refusait de s’expliquer et avançait sur eux en agitant son couteau de poche. Tant pis pour lui.

*

Mme Ghuilemins s’inquiétait :

— Je me demande ce que fait ton père.

Jean-Edouard haussa les épaules puis consulta sa montre en or d’un air désolé :

— Maman, Alain va nous attendre. Je lui ai dit onze heures. On doit y aller.

— D’accord. Mais soyez prudents. Et ne rentrez pas trop tard.

— On va essayer. Mais ne t’en fais surtout pas. Nous dormirons peut-être là-bas. Je ne pense pas mais

Jean-Edouard embrassa tendrement sa mère puis sa soeur, pour préserver les apparences. Il s’en voulait un peu de les abandonner avant le retour du daron qui, il fallait bien l’avouer, avait été charmant pendant toute la soirée, comme s’il s’efforçait de faire oublier sa « plaisanterie » du début à propos de la 206. Mais plus Jean-Edouard s’attardait et moins son mensonge paraissait crédible. En outre, le jeune homme n’en pouvait plus : Samaryl était irrésistible. Son odeur et la douceur de sa peau brune, sa chute de reins et ses grands cheveux de jais, sa robe qui remontait presque jusqu’à sa culotte et ses doigts de pieds aux ongles vernis au bout de ses chaussures noires et brillantes : toutes les parties de son être, y compris les plus infimes, le rendaient fou. Il aurait voulu pouvoir la prendre sur place, sous la table ou dans les toilettes, pour ne plus avoir à se retenir.

Dehors, il prit Samaryl par la taille, résista à la tentation de lui peloter les fesses en pleine rue car il savait qu’elle n’apprécierait pas. Il jugea inutile de déplacer la voiture. L’hôtel de luxe dans lequel il avait réservé une chambre n’était pas très loin.

C’était un grand bâtiment en pierre blanche et à l’architecture futuriste, posé à l’angle d’un carrefour entre deux boulevards encore très fréquentés malgré l’heure tardive. Samaryl ne posa aucune question et se laissa guider. Elle était émerveillée par la modernité de l’établissement et par le soin qui avait été apporté à la décoration. En dépit de la spontanéité et de la simplicité de son caractère, elle avait des goûts sophistiqués. Elle s’attardait sur des détails que Jean-Edouard ne remarquait même pas : la forme d’une glace murale ou les teintes subtiles du papier peint. Son compagnon, lui, ne s’intéressait plus qu’à son décolleté, à son cul et à ses jambes divines. Dans son pantalon, sa verge gonflée devenait douloureuse.

Dans la chambre, il eut cependant la délicatesse de ne pas se jeter sur sa fiancée comme un chien sur un os. Grand seigneur, il commanda quelques rafraîchissements sans se soucier de la dépense. Il laissa Samaryl contempler Bordeaux by night. L’enlaça par derrière en promenant ses mains sur son corps souple. On frappa à la porte. La femme de chambre déposa les cocktails sur un guéridon prévu à cet effet et souhaita une excellente nuit aux deux amoureux.

Jean-Edouard n’avait pas loué une chambre dans un des hôtels les plus réputés de Bordeaux pour profiter de la vue panoramique ou de l’écran plasma 125 cm qui trônait sur un meuble aux allures de vaisseau spatial. Il glissa ses mains sous la robe de Samaryl puis dans sa petite culotte, un string noir microscopique. Il lui caressa la chatte en l’embrassant dans le cou comme elle aimait. Quand il la sentit prête, il l’entraîna doucement vers le lit, lui enleva sa robe comme on ôte un tee-shirt. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Il l’empêcha de se défaire de ses bijoux et de retirer ses talons car il voulait la baiser telle qu’elle était : ultra désirable. Il commença par la faire asseoir sur le bord du lit, baissa son pantalon, puis son slip, et introduisit sa queue impressionnante entre ses lèvres pleines de rouge. La belle ne protesta pas. Quand il sentit que ses testicules se contractaient, Jean-Edouard se retira, allongea Samaryl sur le dos et s’agenouilla pour la lécher. Son sexe avait une odeur de rose.

Sa mouille un goût de soda parfumé à la fleur d’oranger. Le garçon releva la tête :

— Tu peux faire du bruit ma chérie. Personne ne va nous entendre. Et quand bien même : tout le monde s’en fiche !

Alors Samaryl se laissa emporter et poussa bientôt des petits cris plaintifs. Enfin, tout son corps se contracta. Elle empoigna les cheveux de son amant et lui écrasa la bouche contre sa chatte tout en la frottant de toutes ses forces contre ses lèvres. Elle eut un orgasme puissant qui la laissa pantelante et les yeux gonflés. Jean-Edouard songea avec émoi qu’en dépit de ses efforts, c’était la toute première fois qu’il parvenait à la faire jouir. Il rampa sur elle, se positionna entre ses cuisses et la pénétra presque automatiquement tant le sexe de la belle était dilaté et gluant. Il déchargea au bout de quelques coups des reins en enfouissant son visage dans sa chevelure soyeuse.

Ils se reposèrent pendant presque une heure, complètement nus et enlacés. Puis ils firent l’amour encore une fois. En levrette. Jean-Edouard avait demandé à Samaryl de remettre ses chaussures. Les talons pointus l’excitaient et il trouvait qu’elle avait fière allure avec aux pieds cet accessoire sexy.

Le couple copulait lentement en s’admirant dans un grand miroir mural :

— Regarde comme tu es belle Samaryl !

— Toi aussi tu es très beau ! Si nous faire film porno beaucoup de gens seraient intéressés !

Elle fit onduler ses cheveux puis creusa le bas de son dos pour mettre en évidence la forme parfaite de ses petites fesses rondes.

— Tu es plus belle que n’importe laquelle des actrices porno, affirma le garçon d’une voix chevrotante, troublé par la beauté à la fois sauvage et précieuse de sa partenaire.

— Tu trouves que je suis assez belle pour jouer dans film porno ?

— Oui, tu deviendrais une star ! Tout le monde se branlerait en regardant tes films ! lança-t-il en gémissant.

Samaryl songea à ce pouvoir qu’elle exercerait sur les hommes si elle ne craignait pas de s’exhiber comme elle le faisait sans pudeur devant la glace. Elle pourrait tous les mettre à ses pieds, les rendre fous !  Elle cria presque :

— Oui ! Moi devenir actrice porno très connue ! Plein d’hommes vouloir faire l’amour à cause que ils me regarder !

— Ah ! Samaryl ! Tu es la reine du porno ! Tu es la princesse de la fesse ! s’esclaffa le garçon avant de se rendre compte que sa partenaire était toute à leur affaire.

Elle pensait aux amis de Marie. A tous ces beaux garçons qui lui avaient fait la cour mais qu’elle avait repoussé par peur de déplaire à sa correspondante. Elle ferma ses paupières fardées et les imagina la bite à la main se branler en la regardant nue avec ses talons ou avec les grandes bottes de cuir qu’elle allait s’acheter avant son départ. Le sexe énorme de Jean-Edouard coulissait plus vite dans sa chatte étroite et la rendait folle. Elle s’imagina prendre la queue de Romain dans sa bouche et celles de Nathan et de Paul dans ses mains. Pomper et masturber. Faire d’eux des esclaves sexuels, des jouets ! Les faire tomber fous amoureux ! Les laisser sans forces ! Le visage arrogant de Mr Ghuilemins se substitua à celui des trois garçons. Non ! Pas lui ! Il s’agissait d’un homme marié et du père de son petit ami. Et la morale dans tout ça ? Elle se sentit honteuse d’éprouver de pareils fantasmes. Mais tout de même : quel bel homme et quelle classe ! Elle se força à ouvrir les yeux et trouva que débarrassé de ses frusques surannées son amant était lui aussi incroyablement mignon.

Elle aimait son corps élancé, son nez parfaitement droit, le léger duvet qui recouvrait sa poitrine désormais trempée de sueur et bien sûr sa bite bien droite, presque trop grosse et pourtant très douce. Elle eut un nouvel orgasme encore plus puissant que le précédent et poussa un hurlement. Ses fesses claquèrent à plusieurs reprises contre le ventre du garçon qui se retira terrassé à son tour. Une giclée écarlate éclaboussa les draps. Puis un jet de foutre épais. Sperme et sang menstruel. Les couleurs du drapeau indonésien. Jean-Edouard adressa à Samaryl une parodie de salut militaire en riant comme un dément

*

Un rayon de soleil venait frapper le grand mur vierge contre lequel était appuyé le lit circulaire. Une lumière aveuglante s’était répandue dans toute la pièce.

Jean-Edouard s’étira longuement en faisant glisser les draps pour contempler le corps endormi de sa belle amoureuse. Il caressa son dos du bout des doigts pour ne pas la réveiller, puis alluma son téléphone d’un autre âge pour prévenir sa mère qu’ils étaient sains et saufs et toujours chez ce vieil Alain. L’écran indiquait 10h32 et neufs appels et cinq messages en attente : de Marie et depuis le téléphone de la maison. Affolé, le garçon se redressa brusquement, convaincu qu’un malheur était arrivé. Sa peste de soeur ne l’appelait jamais. Encore moins entre minuit et quatre heures du matin ! Fébrile, il composa le numéro du manoir. Marie décrocha dès la troisième sonnerie et lui hurla dessus :

— Mais où étais-tu bon sang ? Tu as un portable ce n’est pas pour le laisser éteint ! Maman est partie chercher Papa au commissariat ! Une histoire de fous ! Des cons de flics l’ont contrôlé. Il n’avait pas ses papiers. Ils n’ont rien voulu savoir. Alors il s’est énervé. Tu le connais. Ils ont failli l’électrocuter avec leurs tasers. Papa ! L’électrocuter ! Finalement ils l’ont embarqué. Ils lui ont cassé un doigt et déboité le coude. Et maintenant ils l’accusent de violences ! Oh mon Dieu !

Elle éclata en sanglots et supplia son grand frère :

— Rentre Jean-Edouard ! S’il te plaît ! Je suis toute seule et j’ai peur !

N’écoutant que son sens du devoir, il promit à Marie d’arriver au plus vite. Il raccrocha et réveilla Samaryl en lui secouant l’épaule. Il lui résuma la situation en quelques mots et lui demanda de se préparer pendant qu’il allait chercher la voiture.

Moins d’une heure plus tard, la 206 pénétrait à toute allure dans l’enceinte de la propriété.

Marie les accueillit dans la cour. Malgré ses traits ravagés par la fatigue et l’angoisse, elle avait retrouvé sa morgue de petite bourgeoise capricieuse. Elle leur reprocha le temps qu’ils avaient mis à arriver et encore une fois d’avoir été injoignables pendant toute la nuit :

— C’est valable pour toi aussi Samaryl, je t’ai appelée trois fois, mais rien ! Pas de réponse !  

Puis elle expliqua d’un ton désagréable que fort de ses relations au sein de l’élite bordelaise, Mr Ghuilemins allait échapper à tout tracas judiciaire et parviendrait sans doute même s’il était encore trop tôt pour en être sûr – à obtenir que l’on inflige aux deux policiers des sanctions disciplinaires conséquentes. Elle ajouta que le père avait quitté le poste mais qu’il passerait l’après-midi à l’hôpital pour une vérification complète de son état de santé et quelques soins légers, même si, fausse alerte, ni son coude ni son doigt n’étaient abîmés.

*

L’idée de faire l’amour pendant les règles répugnait les deux jeunes gens. Pourtant, les escapades nocturnes de Samaryl continuèrent jusqu’à sa dernière nuit au manoir. Les amoureux avaient goûté au plaisir simple de se prélasser l’un dans les bras de l’autre et semblaient ne plus pouvoir s’en passer.

Quand la belle Indonésienne se glissait en nuisette dans la couche de son amant, elle commençait toujours par le soulager de ses érections douloureuses. Elle le branlait doucement en l’embrassant avant de le sucer en lui caressant les couilles et le sillon des fesses. Elle adorait mordiller tendrement l’énorme saucisse et la sentir palpiter dans sa bouche. Quand le garçon jouissait, elle avalait goulûment le sperme et serrait les cuisses pour profiter au mieux de la sensation de chaleur qui embrasait son bas-ventre. Elle aurait voulu pouvoir se toucher, mais la perspective de se mettre du sang sur les doigts ne l’enchantait guère.

La veille de son départ, elle lui administra une dernière fellation. Ce ne fut pas une sucette d’anthologie : Jean-Edouard n’avait pas l’esprit à ça et crachota seulement quelques gouttes de foutre. Lors du dîner, son père s’était comporté en tyran. Tout avait commencé quand le jeune homme avait exprimé son désir d’accompagner Samaryl à l’université, d’où partait le bus des étudiants étrangers pour Paris et ses aéroports.

— Pas question ! avait rétorqué Mr Ghuilemins. Samaryl est notre invitée à tous. Nous la reconduirons tous les quatre !

Le chef de famille avait asséné un coup de poing sur la table, léger mais néanmoins suffisant pour faire tinter la vaisselle et sursauter les autres.

— Mais voyons chéri, avait répondu son épouse, tu sais bien que je n’aime pas les séparations, je vais encore pleurer comme une fontaine !

— Alors Jean-Edouard te tiendra compagnie, c’est aussi le rôle d’un fils de soutenir sa mère dans les moments difficiles.

Le garçon l’avait foudroyé du regard. Mais le père s’était contenté de l’ignorer et avait adressé à Samaryl son sourire le plus étincelant :

— On ne va quand même pas me priver de reconduire l’adorable correspondante de ma petite Marie chérie

En réalité, le sort de Samaryl lui importait peu. Son désir sexuel à son encontre s’était métamorphosé en un monstre de haine. La laisser aller à Bordeaux en stop avec ses sacs et sa valise de trente-neuf kilos ne lui aurait posé aucun problème. Mais le plaisir de lui gâcher ses derniers instants avec Jean-Edouard était irrésistible.

Ce soir-là, Jean-Edouard était donc particulièrement contrarié et presque en colère contre Samaryl qui ne voyait rien du manège de son hôte.

— Demain, je ne viendrais pas ma chérie. Je ne veux pas pleurer devant mon père ou Marie, justifia-t-il tristement.

— Ce qui est important c’est que tu venir me voir en Indonésie, répliqua Samaryl en pinçant la verge molle et pleine de traces de rouge à lèvres entre son pouce et son index.

Le garçon baissa les yeux. Il n’avait jamais voyagé seul et la perspective de prendre l’avion pour traverser la moitié de la planète le tétanisait. D’autant que ses représentations de l’Asie du sud-est étaient délirantes : il pensait qu’on y croisait tous les jours des tigres, des empoisonneurs et des pirates armés de sabres.

Jean-Edouard assista comme dans un cauchemar au lever du jour tant redouté. Samaryl eut la force surhumaine de consacrer à parts égales ses derniers instants à tous les membres de la famille Ghuilemins. Même si chaque seconde passée à faire semblant de s’intéresser à Marie lui déchirait les tripes.

Puis tout le monde se retrouva dans la cour. Le visage impassible de Samaryl ne trahissait pas la grande tristesse qui étreignait son coeur. Au bord des larmes, Jean-Edouard l’embrassa tendrement sur la joue. Impuissant, il la regarda lui échapper pour aller saluer sa mère. Puis elle monta à l’arrière de la voiture en montrant la petite culotte rouge qu’elle portait, sous la très courte jupe du jour de son arrivée. Mr Ghuilemins la regarda s’installer en louchant sur le triangle de son slip entre ses cuisses serrées et ferma la porte après elle, d’un grand coup sec.

Le garçon passa la semaine qui suivit le départ de Samaryl calfeutré dans sa chambre, à suivre pas à pas son voyage puis ses retrouvailles avec les siens.

Quand elle n’était pas disponible c’était à dire la plupart du temps -, il consultait des forums de voyage, y puisant des informations rassurantes qui lui ouvraient des perspectives nouvelles : l’Indonésie n’était pas le pays sous-développé qu’il s’était imaginé. De nombreux étrangers y voyageaient par leurs propres moyens et le pays ne semblait pas très compliqué à pratiquer. Certes, quelques récits l’effrayaient : des types racontaient leurs déboires avec la police du pays ou dans la jungle de Sumatra. Mais rien à voir, assuraient ces baroudeurs, avec ce qui attendait celles et ceux qui aspiraient à la tranquillité d’un périple plus ordinaire.

Le soir du huitième jour, Jean-Edouard délaissa sa tanière pour aller trouver sa mère. Les commerçants étaient toujours à la recherche de saisonniers. Pouvait-elle faire le tour de ses relations et l’aider à trouver un job ? Mme Ghuilemins posa sur son grand garçon un regard incrédule :

— Tu voudrais que je parle à mon amie Nicole ? Elle a besoin d’un livreur. Mais n’abandonne pas au bout de deux jours : ma parole est en jeu Tu veux te payer un nouvel ordinateur ? demanda-t-elle encore.

Jean-Edouard secoua doucement la tête :

— J’ai regardé sur le Net : on trouve des Paris – Jakarta à moins de mille euros. Avec le double, je pourrais passer un mois en Indonésie. Près de chez Samaryl.

Sa voix n’avait pas tremblé. L’avenir ne l’effrayait plus. Il déposa un baiser sur la joue de sa mère et remonta dans sa chambre pour annoncer la nouvelle à sa fiancée.

Related posts

Priscilia, cette nympho… – Chapitre 4

historiesexe

La Gestionnaire – Chapitre 9

historiesexe

Mélissa, ma jolie jeune black soumise. – Chapitre 20

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .