A peine, avait-elle laissé éclater son orgasme que Marc se libéra en elle.
Il prît ensuite l’essuie-tout qui se trouvait à proximité et se nettoya le sexe. Il remonta son caleçon et son pantalon.
Jessica, s’était mise debout et hésitait à remettre sa culotte ou à remonter ainsi sans sa chambre
– Je peux aller prendre une douche ?
Un sourire se dessina sur le visage de Marc, il était content de voir qu’elle lui demandait la permission de partir. Il s’approcha d’elle, lui fit un baiser, mît un doigt dans son con et le retira maculé d’un mélange de mouille et de sperme. Il approcha son doigt des lèvres de Jessica et celle-ci, sans qu’il ne demanda quoi que ce soit se mît à le sucer.
– Allez, va !
Lui dit-il ensuite en donnant une petite claque sur son cul.
En arrivant dans sa chambre, elle jeta ses vêtements sur son lit et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche.
Elle repensait à ce qu’elle venait de faire et elle était prise entre 2 sentiments, celui de la honte, l’infamie d’une femme qui n’est mariée que depuis 3 ans à peine et qui trompe déjà son mari et celui d’un bien-être réel, sensation qu’elle n’avait jamais vraiment ressenti avec son époux.
Bien entendu, elle aimait Vincent, et ce qu’elle venait de faire n’avait rien remis en question. Elle n’avait aucun doute sur son amour pour son mari, mais Marc lui avait fait découvrir autre chose, quelque chose d’indéfinissable qui lui procurait elle ne saurait le dire, c’était indéfini, unique un frisson qui parcourait tout son corps, des sensations qui la transportaient.
Elle ne jouait pas ses gémissements, elle ne faisait pas semblant et ne simulait nullement le bonheur qu’elle avait éprouvé que ce soit avec ses doigts ou avec son sexe, Marc lui avait donné du plaisir.
L’intensité de ses orgasmes l’avait transporté, quand il était en elle, paradoxalement, elle, elle était hors d’elle.
Elle planait, elle elle ne saurait décrire ce qu’elle ressentait, mais aujourd’hui, elle comprenait pourquoi on appelait cela la « petite mort ».
L’eau chaude coulait sur elle, les yeux fermés, les mains caressant machinalement son corps, elle laissa son esprit vagabonder vers d’agréables pensées. Elle ne pensait pas à Vincent, mais imaginait Marc venant la rejoindre sous la douche.
Marc avait lui aussi pris une douche et s’était changé. Il était passé devant la porte de la chambre de Jessica sans même ralentir. Il n’avait plus 20 ans, et ne se voyait pas refaire aussi vite l’amour à Jessica, il savait aussi que s’il allait la rejoindre dans sa chambre, elle aurait envie qu’il la prenne à nouveau.
Il s’est installé dans le salon pour l’attendre. Quand elle est arrivée, il a pu voir qu’elle s’était changée aussi.
Elle portait une robe fourreau sensuelle et audacieuse qui suivait ses courbes naturelles. Rouge, elle était très originale avec ses épaulettes, mais aussi très sexy grâce à son décolleté qui mettait parfaitement la poitrine de Jessica en valeur.
Si ses précédentes tenues avaient été choisies par « défaut », elle avait, cette fois, élue, sans état d’âme, cette apparence sexy qui glorifiait positivement les formes de son corps.
Marc ne pouvait détacher son regard. Il la savait belle, mais il n’y avait aucun qualificatif pour la décrire.
– Éblouissante !
Dit-il en ne pouvant détacher son regard de Jessica. Ses yeux ne savaient où se poser
– Rien à jeter
Ajouta-t-il à voix basse.
Et il n’avait pas encore vu ce que cette robe cachait : un ensemble de dentelle rouge entièrement composé de dentelle.
Elle avait pris le temps de choisir ses vêtements.
Elle voulait en quelque sorte le remercier de ce qu’il lui avait fait découvrir. Elle voulait se montrer sensuelle et sexy, elle voulait lui offrir ce qu’elle avait de plus beau elle savait que Vincent adorait cet ensemble, elle l’avait acheté avec lui pour cette occasion et non pas pour l’offrir au regard de Marc, pour leur voyage, l’anniversaire de leur 3 ans de mariage.
Elle avait choisi cette robe rouge, cette lingerie rouge également et ses bas noirs avec une fine couture dans le même rouge que sa robe et sa lingerie. Elle s’était chaussée d’escarpins noirs à talon haut, achetés aussi pour l’occasion. Elle les avait choisi pour les porter le jour J, celui qui correspondait exactement, à 3 ans près au jour, où ils s’étaient dit « oui ».
– Ce jour est aujourd’hui !
C’était-elle dit en se regardant dans la glace alors qu’elle n’avait pas encore mis sa robe.
– Et il n’est même pas là.
Elle avait donc décidé en sortant de sa douche qu’elle fêterait seule cet évènement
Enfin, seule est une manière de dire : « Sans Vincent ».
Il l’avait réveillé au petit matin, il ne lui avait même pas parlé de cet anniversaire. Elle non plus, bien entendu, mais déjà elle venait à peine de se réveiller et ensuite, elle n’avait pas vraiment la tête à cela encore toute troublée de ce qui s’était passé la veille au soir.
– Il n’avait qu’à être là
Elle faisait, finalement, d’une pierre 2 coups, elle se vengerait de Vincent qui avait oublié et remercierait Marc de ce qu’il lui avait offert.
Jessica s’approcha de Marc en souriant. Il s’était levé pour l’accueillir, quand elle fut à son hauteur, elle l’embrassa puis le poussa vers le fauteuil.
Il perdit l’équilibre et se retrouva assis dans le canapé, elle s’agenouilla devant lui et commença à dégrafer son pantalon.
Le sexe bien dressé sortit sans problème du caleçon de Marc. Elle l’avait bien entendu un peu aidé en écartant les pans du sous-vêtement.
Un peu à l’étroit dans ce lieu clos, il n’avait pas demandé son reste et s’était échappé immédiatement.
Elle commença à le masturber, puis goûta sa mentule, comme aurait dit Rabelais.
– La garce, elle sait y faire !
Cria Marc devant si belle prestation.
En effet, Jessica sans oublier de bien saliver, avait commencé des allers-retours de plus en plus profonds. Sa respiration s’accélérait, elle laissait aussi échapper quelques légers gémissements de temps en temps, juste ce qu’il faut pour entretenir l’excitation de Marc… mais en avait-il vraiment besoin, à le voir « subir » cette caresse, nul ne doutait de la réponse.
Elle jouait de sa langue pour agacer le frein, sans freiner son ardeur et pour taquiner la couronne pour le plus grand plaisir de son roi.
Lors de ses va-et-vient, elle se montrait encore experte en la matière, elle resserrait progressivement ses lèvres quand elle descendait pour les desserrer en remontant.
Rien de machinal dans ses gestes, elle examinait à chaque fois les réactions de Marc et accélérait graduellement la cadence pour terminer se coït buccal sur un rythme infernal.
– Attention, je viens !
Cria Marc pour prévenir Jessica et lui permettre de se retirer, mais elle n’avait pas eu besoin d’attendre ses mots pour sentir les contractions et autres pulsations. Elle avait décidé de lui offrir ce qu’elle savait être très apprécié par les hommes.
Elle allait le recevoir et le boire.