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Thérapie et dérapage – Chapitre 1




« David Hume écrivit un livre au XVIIIème siècle. Il y prétendait que la pensée humaine était toujours logique. Sa démonstration reposait sur le fait que lhomme entretenait toujours un lien entre ses pensées présentes et ses pensées suivantes. Cela pouvait être lié à la causalité, à la ressemblance ou à la contigüité entre les pensées. Des évolutions ont été faites sur les réflexions de David Hume, mais elles restent mineures, et lon peut dire que la base de ses idées sur « lentendement humain » est toujours la référence première sur la pensée humaine.

Vous vous dites sans doute, que le mécanisme de la pensée est anodin, peu important pour le commun des mortels. Il est en effet généralement admis que cest le contenu des pensées, et non le cheminement qui y abouti qui détermine la personnalité dun Homme. Pourtant il me semble important de démontrer que les deux ont une importance essentielle, et je vous invite à écouter lhistoire suivante. Non pour succomber au voyeurisme mais à titre de prévention, ou comme laurait dit David Hume, comme un cautionary tale.

Ce que nous allons entendre provient des cassettes utilisées par Madame Sophie Flanchon. Elle avait pris lhabitude denregistrer chaque session avec ses patients dans le cadre de leurs thérapies. Nous nentrerons donc pas dans les pensées des protagonistes. Nous assisterons juste aux actes et paroles bruts qui vont être échangés, lauditeur devra lui-même imaginer les pensées qui soutiendront les actions des personnages.

—–

  Précisons, pour la clarté de votre esprit, que ce qui va suivre se déroule dans un cabinet de psychologie, dun décor assez sobre la pièce est parsemée de bibliothèques. Elles sont remplit de manuels portant que la psyché humaine, ainsi que de quelques livres de fiction portant sur des névroses ou ayant un lien avec des maladies psychiques on y trouve les frères Karamazov, Lolita, Alice au pays des merveilles, le journal dun fou et quelques textes de Bataille. Au centre de la pièce est installé un divan moelleux. Un fauteuil non moins confortable est placé en face ; le bureau est plus loin, proche dune fenêtre surplombant un parc. Le drame qui va suivre commence alors que Frédéric, le patient, après avoir attendu une demi-heure dans une salle dattente reçoit lautorisation par le réceptionniste Jérémie- dentrer dans le cabinet, ou la psychologue lattend

—-

-Bonjour. Vous devez être Frédéric, allongez-vous sur le divin.

-Merci Docteur.

-Appelez-moi Sophie, je vous en prie. Alors quelle est votre problème ?

-Pour dire les choses simplement, je suis impuissant. Jai consulté deux docteurs, et ils mont fait le même diagnostique Cest un problème psychologique.

-Cest en effet bien plus que probable pour quelquun daussi jeune que vous. Mais avant de savancer sur ce terrain peut-être avez-vous du mal à identifier votre sexualité, peut-être aimez-vous les hommes ou vous avez des attirances fétichistes que vous refoulez.

-Oh non Docteur, pardon, Sophie. Non, jaime les femmes je les trouve belles, jaime leur pardonnez-moi, je nose pas trop

-Arrêtez de vous excusez et exposez votre problème de la façon qui vous est le plus confortable. Je suis là pour résoudre vos difficultés pas pour en causer.

-Très bien, alors jaime les gros nichons, je trouve les culs terriblement attirants. Enfin

-Enfin ?

-Je les trouve attirant mais ils me terrifient.

-Les nichons et les culs vous terrifient ?

-Pas les culs en eux même, mais cette façon dont les femmes shabillent, leurs pantalons, leurs pulls, leurs chemises boutonnées jai souvent limpression dêtre face à des hommes et ça me perturbe terriblement.

-Mais les femmes qui sont en jupe, ou ont des décolletés elles ne vous terrifient pas ?

-Moins ! Je suis plus à laise, je sais à qui jai affaire.

-Pourtant je suis en pantalon, et en chemise, je vous terrifie ?

-Pour être honnête Oui, je crois que jaurais dû voir un thérapeute homme en fait.

-Vous êtes libre de choisir, mais je pense que vous avez fait le bon choix. Avec une femme comme thérapeute vous pourrez mesurer les progrès que vous aurez fait pendant les sessions, ce sera sans doute bénéfique pour vous.

-Mais, jai la gorge nouée. Je suis pas sûr de pouvoir continuer une session entière face à vous.

-Bon, nous allons abréger cet entretien. Je verrai comment arranger les choses aux prochaines séances. En attendant jaimerais que vous téléphoniez à ce numéro.

-Quest-ce que cest ?

-Un téléphone rose. Je voudrais que vous conversiez avec une femme, une conversation sexuelle. Et que vous reteniez ce qui vous excite et ce qui vous repousse.

-Très bien.

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1 semaine plus tard.

—————————

-Bonjour Sophie.

-Bonjour Fred

-Jaime votre tailleur, je trouve ça plus féminin, je me sens mieux

-Merci Fred

-Et votre bustier, on voit des bouts de nichons Je me sens bien plus détendu

-Hum Allongez-vous sur le divin.

-Surtout que vous avez de gros nichons vous faites du C ?

-Ça suffit ; Alors vous avez téléphonez ?

-Oui, jai téléphoné mais ce ne ma pas fait grand-chose.

-Rien du tout ? Rien ne vous a excité, ou fait fantasmer ?

-A vrai dire, je lai traité de pute, de salope… et jai aimé ça. Vous croyez que je suis pervers ? Ou dérangé ?

-Non, cest un phénomène courant. Vous avez un probablement un complexe dinfériorité vis-à-vis des femmes. Lorsque vous les insultez, vous devenez temporairement supérieur. Ou du moins vous pensez lêtre, cela vous met en valeur. Vous les dominez verbalement et cela se ressent sur votre émoi sexuel.

-Pourtant jétais terriblement mal à laise. Traiter une femme comme ça Ça ne me semble pas correct. Elles sont tellement belles et, je sais pas, inaccessibles.

-Un complexe dinfériorité comme le vôtre induit un énorme respect pour les femmes. Beaucoup plus que la norme Et cela vous paralyse. Vous devriez penser aux femmes comme à des, putes et des salopes, comme vous dites, cela peut vous libérer au moment de les aborder.

-Mais je noserais jamais. Cétait au téléphone et je lai dit que pour tester ce que je pouvais aimer ou pas, comme vous maviez dit de faire.

-Faites un effort, juste pour le penser. Elles ne peuvent pas savoir ce que vous avez en tête.

-Non, cest trop ordurier.

-Bon, nous allons faire un jeu, vous allez me traiter de pute ou de salope.

-Quoi ?

-Oui vous utiliserez ces termes en vous adressant à moi. Vous allez voir que cela peut débloquer vos inhibitions.

-Je peux Salope ?

-Oui très bien. Lidée nest pas de vous faire mépriser les femmes, mais de vous faire entrer dans un jeu de séduction.

-Vous voulez que je séduise petite pute ?

-Ne me vouvoyez pas en même temps que vous insultez, cest contreproductif. Tutoyez-moi plutôt. Et oui la séduction, la conquête dune partenaire est une étape pour qui permettra de vous valorisiez et dêtre apte à un acte sexuel.

-Mais sale trainée Ça ne vous dérange vraiment pas que je vous traite comme une pute ?

-Non, non, continuez ça vous aidera, il faut que vous libériez votre esprit du carcan normalisateur. Que vous voyez une femme en tant qu « Homo Sexualis »

-Daccord trainée, mais comment je pourrais séduire une femme, alors que je ne serais pas capable de la pénétrer ? Ce serait embarrassant Rien que la honte que jaurais, je peux pas faire ça, connasse.

-Alors pour la semaine prochaine vous irez dans un sex-shop. Vous y achèterez une poupée gonflable, que vous utiliserez avec des magazines pornographique à votre goût. Et gardez en tête que vous êtes supérieur.

-Daccord pétasse, à la semaine prochaine.

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1 semaine plus tard.

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-Entrez Fred.

-Daccord cochonne.

-Pardon ?!

-Heu, vous maviez dit que

-Ah oui, cest vrai pardonnez-moi, euh continuez

-Merci sac-à-foutre, déjà que je trouve votre jupe un peu longue, ça me fait bizarre. Comme si je navais pas le droit de voir une femme, alors si en plus je ne pouvais pas utiliser ces mots vous comprenez ?

-Euh, je verrais pour ma jupe. Alors vous avez essayé la poupée gonflable ?

-Oui, cest un échec total.

-Vraiment ? Vous avez bien pensé que vous dominiez la situation, que la poupée était votre chose ?

-Oui, mais cest une poupée. Je ne sentais rien, cétait juste un objet froid…

-Je vois, je vois, alors vous avez achetez des magazines qui vous plaisaient ?

-Oui je les ai même rapportés.

-Voyons, hum « Tournante pour Magalie la soumise » « Jessica la bourgeoise, pute par amour » « Princesse Rose, bukkake royal » à celui-là « Élection locale, vide-couille municipale». Oui, ça confirme mon diagnostique vous chercher la soumission chez les femmes, tandis que votre Surmoi est esclave de préjugés sur leur supériorité.

-Daccord salope. Mais en quoi ça maide ?

-Et bien, quand vous vous branlez.

-Je me branle pas, je suis impuissant, pouffiasse.

-Pourtant vous avez choisis ces magazines parce quils vous plaisaient.

-Oui, mais intellectuellement. Physiquement ils ne me procurent rien, cest juste des photos glacées, tu comprends le vide-couille ?

-Je crois que vous devriez vous masturbez ici.

-Hum ? Pourquoi ?

-Et bien Je suis sûr que ces magazines, par exemple celui-là : Spéléologue et gouffre à foutre, cette nana quest-ce quelle peut avaler Hum, oui Ce magasine est lié à un de vos fantasmes et donc en insistant vous pourriez avoir une réaction sexuelle. Pensez à ces femmes comme à moi Euh je veux dire pensez à ces femmes comme à des putes, et masturbez-vous.

(bruit de braguette)

-Flap fap flap Ça me fait rien salope, tu vois bien.

-Oui, cest pas terrible. Mais passez-moi euh la vide-couille municipale. Merci, et si moi, voilà en lisant ce magasine je me caresse les seins ?

-Ouais, quand tu te touches je sens quelque chose, tes super chaudasse.

-Alors je vais me masturber en même temps que vous, nous allons voir si cela a un effet positif Passer moi aussi la bourgeoise qui se fait prendre par les dix noirs avec leur bite de chev. Hum

-Oui ! Hum, je suis humide ça vous plait ?

-Continue salope.

-OH OH OH ! Oh putain !

-Et bien tu as carrément jouie sur ton fauteuil petite pute.

-Euh

-Putain, tes une salope.

-Euh

-Et bien quoi ? Tu vas laisser ta mouille sur ton fauteuil ?

-Euh, cest-à-dire

-Prend ce mouchoir petite conne, et essuie.

-Merci.

-Mais quest que tu attends ? Nettoies salope, cest pas pour te moucher.

-Voilà, cest mieux. Quest-ce que penseront les clients sils remarquent que tu te masturbes dans les sessions ?

-Hum tenez votre mouchoir.

-Mais non ! Garde le mouchoir, quest-ce que tu veux que je fasse de ta mouille ? Et puis remets ta culotte espèce de truie tu vas en remettre partout.

-Hum Jouir avec des magazines pornographiques est une réaction normale, vous savez Quant est-il de vous ? Avez-vous éprouvé du plaisir ?

-Un peu, je bandais mollement pendant que tu te défonçais ta chatte de chienne.

-Très bien ! Cest un progrès, je suis sûr que votre impuissance sera bientôt vaincue. Ce que je propose cest que vous retourniez au sexshop et prenez ce qui vous fait plaisir. Essayez de laisser tomber vos inhibitions, cela permettra déclairer vos penchants et de retrouver de la vigueur.

-Très bien à la semaine prochaine la baiseuse.

-Oh, Laissez ça ! Je veux dire, heu, les magazines je vais les garder, ils peuvent morienté sur votre psyché.

————————–

1 semaine plus tard, du bruit vient de la salle dattente.

—————————

(Le volume des paroles est très faible)

-Rendez-vous pute… 15 heure.

-Ça insulter de façon ?! Je crois que

(bruit douverture de la porte)

-Ah voilà la cochonne.

-Je vais vous demandez de partir, Madame Flanchon ne vous recevra plus à partir de maintenant, si vous insistez je vais

-Laissez Jérémie. Cest pour la thérapie… Entrez Fred, je vous en prie.

-Ok, la pouf, ton tailleur est vraiment ras-la-moule au fait.

-Ça vous plait ? Allongez-vous pendant que je ferme la porte.

-Ouais, je me sens plus à laise avec une trainé de ta sorte. Et puis on voit presque tous tes nichons.

-Bien, bien. Alors comment ça sest passé ? Avez-vous trouvez ce qui vous convenait ? Avez-vous dépassé vos inhibitions ?

-Pas quun peu, pute.

-Très bien, montrez-moi dabord ces magazines : « La vide-ordure de noël » cest carrément scato, elle boit vraiment la pisse de.. et elle mange même leur oulala. Et ça « la baigneuse de foutre » elle plonge vraiment dedans

-Ça te fait mouiller hein salope, je vois ta culotte humide.

-Oui, cest une réaction saine vous savez

-Et bien branle toi salope, quest-ce que tu attends.

-Je sais pas si Bon daccord Une femme qui se masturbe sur votre commande est clairement un pas en avant, et

-Tas vraiment que tas chatte en tête hein ?

— Oooohh, vous navez pris que ces magaziiiines ?

-Je sais pas trop conasse, faudrait voir.

-Quest-ce que vous vouleeeez dire.

-Et bien tenez jai pris ce collier et cette laisse, jaimerais bien mettre ça une gonzesse. La mettre autour du cou dune chienne en chaleur, ça me rassurerait sur ma virilité petite conne.

-Ohhhhh !

-Arrête de de masturber et vient ici

-Très bien, mettez-moi donc ça. Cest pour la thérapie hein ?

-Mais ouais pute, approche toi ! A quatre pattes cest un collier pour chienne faut que je sente que tes quune salope.

(Clic)

-Oh, mais la clef ?

-Je la garde pouffiasse.

-Vous avez autre chose?

-Une cravache.

-Oh !

-Met toi face contre le bureau, salope, ton cul vas la sentir.

-Oui, de la cravache cest important psychologi

-Putain, ta culotte est une vraie éponge, cest pas possible dêtre une trainée pareille.

-Cest naturel

-Ferme là !

-Oui, vous devez avoir la parole cest Aie !

-Voilà un coup. Maintenant, fait monter ma virilité. Montre-moi que tu es une chienne

-Euh, vous devez frapper les salopes, elles le mérite comme moi, Aie ! Je suis votre pute Aie ! Je dégouline vraiment, je sui Aie ! Aie ! Oh cest tellement bon Aie !

-Voilà un vrai cul rouge de salope.

-Je peux encore prendre des coups, mon cul

-Non ça suffit pour aujourdhui Donne-moi cent euros pour la séance.

-Oui oui, voilà

-Fait moi une pipe aussi.

(Bruit de braguette)

-Slurp, lap lap, slurp, slurp, aahhh, sluuuurp sluurp

-Enfonce la tête pétasse, attends je taide

-Aiii Sluuuurp, ohh, sluuuurp, slurrrp, slooorrp, aaahhh..

-Pas mal, je sens que je bande un peu plus que dhabitude Je reviens demain.

————————–

24 heures plus tard, un son très faible provient de la salle dattente.

—————————

– je connais salope porte

(bruit douverture de porte)

-Tu vois bien Jérémie la patronne mattend en se branlant.

-vous devriez, attendre quelle euh ait fin.

-Bon vient me sucer salope.

-tout de suite !

-Euuuh, je vous laisse.

(bruit de fermeture de la porte suivit de bruit de succions, pendant un quart dheure. )

-Vous avez une belle érection aujourdhui.

-Ouais. Bon retire ta culotte.

-Euuhh.

-Oh putain, ten as même pas ! Saloperie de garce. Bon à quatre pattes chienne, on va dans la salle dattente.

-Mais il y a le réceptionniste, et le prochain patient…

-Et alors ? Je vais leur montrer comme je domine ma pute, quelque-chose te déplait ?

-Non non cest parfait ! Cest tout à fait thérapeutique pour votre Surmoi et.. .

-Ta gueule !

(bruit de porte)

-Madame Flanchon ! Quest-ce-que ?

-Ta patronne est ma pute. Tu vois pas ? Explique-lui, salope.

-Euh, cest pour la thérapie, je suis une pute et

-Mais il

-OOOOUUUUUUHHHHHHH !

-Voilà, jencule ta boss, enfin ta boss, la trainée qui se fait passer pour une boss. Dis pute, ton autre patient à lair outré Il savait pas que tétais une vide-couille ?

-Monsieur oh ! Monsieur Houiller, jeee ! Oh mon cul ! Je suis en séance de thérapiiiiiiieeeee ! Ouuuh ! Je mouille tant ! Euh, non ne partez pas, je suis une pute vous compreneeez !! Une psyyyy !hiiii ! Je veux dire une psy.

-Madame, au-revoir vous entendrez parler de moi.

-Ooouuuuhhhh !

-Han ! Han ! Putain tas le cul étroit, je croyais que les psys adoraient se faire enculer ! Han !

-Mon cuuuuullll ! ouuui !

-Voilà, ah ça fait du bien décharger dans ton cul.

-Oooooohhh !

-Bon je reviens demain à la même heure. Jai laissé quelques magazines et DVD pornos sur ton bureau, pour que tu te branles Et aussi des habits Tu as intérêts à les porter quand je reviendrais.

—————————

24 heures plus tard, dans la salle dattente.

—————————

(son très faible)

-Salut rémie, passe culer.

-Heu attendez.

-Pas la peine prévenir, connais porte

(bruit douverture de porte)

-Tu te branles bien salope ?

-Oui Fred.

(bruit de claque)

-Tu mappelles Monsieur, pouffiasse. Bon je vois que tu as mis les habits que je tai choisis.

-Oui mais cest..

-Des habits de putes oui. Cuissardes de cuire et haut léopard. Tu as eu des clients avant moi ?

-Euh, non ils ont annulé, je crois que Monsieur Houiller a dû parler à certains et

-Alors tu as profité du temps libre pour te masturber avec le porno

-Oui

-Et tu es déjà mouillé je suis sûr.

-Oui

-Bon bouge ton cul de là,

-Voilà.

-Quest-ce que tu attends debout ? Mets-toi à quatre pattes. Et puis reste pas ici sale chienne, va dans la salle dattente et suce Jérémie jai des trucs à faire pendant ce temps.

(Bruit de porte)

Ziiiiiiiiffff

-Madame Flanchon quest-ce que vous faites.

-Tu vois bien Jérémie, je te débraguette pour te sucer. Sluuuurp, sluuurrrp

-Mais cest quoi votre problème !

-Je suis une salope Jérémie, je suce ; quoi de plus naturel ? Sluuurrrp

-oh puttttaaaiinnnn. Vas-yyy !

-slllluuurrrppp

(Les bruits de succions continu une demi-heure)

-AHHHHHH !

-Voilà jespère que je tai bien sucé.

-ohh

(bruit de porte)

-A te revoilà. Putain avale le foutre, il ten reste plein sur le menton.

-Gloups

-Voilà, une bonne avaleuse. Comme tu es bien parti pour sucer viens tagenouiller ici et utilise ta bouche pour quelque dutile.

– Slurp, slurp

-Bon, jai deux trois trucs à de dire. Tu peux te branler quand tu me suces si tu veux. Une salope comme toi, soit sa main tient une bite, soit elle fourre sa chatte.

-Sluuurrrrrrp, merci

-Mmmm, bien, alors jai appelé tes clients, hOOoo, la moitié sont daccord pour revenir.

-Slurrrp, merci Fr Monsieur Frédéric.

-Je leur ai proposé quils te baisent en compensation du préjudice de sêtre fait tripoté le cerveau par une pute cela dit.

-Sluuurp

-Aaaah ! Oui, cest leur bite que tu devais leur tripoter pas leur cerveau Donc cest moi qui reprends leur thérapie

-Quoi ?

-Continue à sucer salope !

-Pardon, sluuuurp, slurrrrrp.

-Oui, je suis psy aussi. Enfin je vais lêtre dans quelques heures je dois remettre ma thèse. Elle sintitule : « Syndrome de Stockholm et thérapie : le danger de la soumission. » Tu sers dexemple évidement. Tu viendras dans la salle où aura lieu loral, avec ta tenue de pute ça sera parlant. Et tu reconnaitras peut-être même certains de tes profs AAAAAAHHHHH.

-Sluuurp. Glouups gloups.

— Avales bien. Ah oui je nai jamais été impuissant au fait, jai juste pris des calmants avant de venir pour ne pas bander trop fort.

-Mais

-Retrousse tes cuissardes que je te baise Voilà, mets-toi contre le bureau.

-Haann ! En ce qui te concerne, tu viendras deux fois par semaine pour ta thérapie. Il te faudra bien ça pour assimiler que tu dois être pute et pas psy. Tu rembourseras tes clients, se faire analyser par une pute cétait malhonnête, tétais une vrai salope sans éthique hein ? Quant à moi tu me donneras une prime de cinq mille euros je pense les mériter pour le travail que jai fait sur toi. Haaannnn

-Ooohhh, oui défffooonnnce-moooi !

-Tu me donneras les clefs de ta maison. Cest vrai quoi, tu te lais payé en pratiquant un métier que connaissais pas. Cest à moi quelle devrait revenir on soccupera des papiers quand je tenculerais à la prochaine session.

-Mais où je vais dormir ? oooohhhh ! Ma chatttte ouuui !

-En attendant, han ! Jai discuté avec un psychotique, hier, dans le cadre de ma thèse. Il ma dit quil organisait des tournantes dans un immeuble. Dans la cave du 17 rue Karl Marx pour être précis. La porte ferme pas. Elle est utilisée par les jeunes du quartier, tu pourras y rester en payant nature. Par contre mes séances cest cent euros, alors faudra que tu travailles aussi pour des clients dehors.

-Je vais faire la pute ?

-Tu es une pute ! Je pourrais te mettre en contact avec des producteurs de porno aussi, taime tellement ça te branler sur ces trucs hhhaaaaaaannnnn !

-OOOOHHhhh ouiiiii !

(lenregistrement sarrête ici.)

————-

  Vous pouvez être sous limpression que le patient se révèle être un manipulateur. Mais rappelez-vous que le seul but de Frédéric était de fournir une démonstration pour sa thèse, pas dhumilier Sophie. Cependant en cherchant à rabaisser constamment la psychologue il a orienté la conversation dans une direction sans jamais en dévier, là où deux individus lambda serait passé dun sujet à lautre.

Et quavons-nous appris ? Sophie aurait-elle accepté de se soumettre à Frédéric sans le rappel constant à un statut de salope ? De la même façon Frédéric qui considérait Sophie comme un sujet détude et dexpérience a fini par ne plus voir en elle quun bout de viande, ce qui nétait absolument pas son intention initial. La dégradation du statut de Sophie a été préconisée par elle-même, rappelons-le. Le comportement de Frédéric que daucun qualifierait de monstrueux à légard de Sophie naurait sans doute pas eu lieu si elle navait pas réagi positivement aux humiliations quelle recevait, ce quen tant que psychologue elle se sentait obligé de faire. Il serait injuste de jeter la pierre à Frédéric en le considérant comme responsable.

Gardons donc à lesprit que les qualificatifs usés dans la conversation sont aussi important que la teneur de la conversation. Et que tout cela nest quun malheureux concours de circonstance. Je conjure les jurés à ne pas chercher un coupable où il ny en a pas, le seul responsable est la mécanique de lesprit humain. »

  Extrait de la plaidoirie de lavocat de la défense de Frédéric Leteuil, détenteur de la société de société de production pornographique « Sophie Flanchon la plus grosse salope du monde ». Les charges comportent la pratique sur Sophie Flanchon de zoophilie entrainant des souffrances animales, notamment sur des serpents et hamsters. Lutilisation non autorisé des réserves de la banque de sperme de Bourg-en-Bray, des activités sexuelles et scatophiles sur la voie publique, loutrage aux bonnes murs par organisation de tournantes en diverses caves (voir liste en annexe 1), la responsabilité de six mois de tapage nocturne chaque nuit de 11 heures du soir à 5 heures du matin par des cris de jouissances dans limmeuble sis au 17 rue Karl Marx. Et finalement le remboursement entrainé par les coûts de résidence illégal de Madame Flanchon, une société de nettoyage devant venir chaque jour retirer des dizaines de capotes usagé aux alentours.

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