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Soirée d'adieu – Chapitre 1




« Et cest avec chaleur mais aussi avec tristesse que je vous le dis, Martine : vous allez nous manquer »

Applaudissements des collègues qui guignent le buffet du coin de lil. Il faut dire que le gérant de lentreprise na pas lésiné ! Une grande table est littéralement recouverte de petits fours salés et sucrés et de grandes jarres de punch attendent de rafraichir les gosiers, notamment ceux des orateurs qui se sont succédés pour célébrer, qui la carrière de Martine, qui sa gentillesse, qui son élégance.. ; Bref les discours ont été longs mais cest enfin fini.

Martine ouvre le bal en remplissant les verres et en trinquant avec tous les collègues. Elle est radieuse. Un départ à la retraite, quand on est en pleine santé, et que lon parait dix ans de moins que ses soixante ans, cest un grand moment de bonheur. En tous cas cest ce que ce dit Christelle en regardant son ainé virevolter, souriant aux uns, blaguant avec les autres. Lorsquelle trinqua avec Christelle, celle-ci en était à son troisième verre de punch. Une vaine tentative pour oublier sa morne vie, son mari quelle allait à coup sûr, retrouver endormi devant la télé tandis que ses deux enfants, en pleine adolescence seront bouclés dans leurs chambres rivés à leurs consoles de jeux.

Elle regarda Martine qui redoublait dactivité discutant avec tout le monde, serrée de près par Michel et Pierre, les deux magasiniers, qui avaient visiblement faits des efforts vestimentaires et qui ne la quittaient pas des yeux. Il est vrai quelle attirait lil par sa gaité. Elle portait une robe légère qui mettait en valeur sa poitrine et ses hanches. On aurait pu la qualifier de boulotte mais ceut été méchant : elle était plutôt voluptueuse. Une chair abondante mais ferme

Christelle séloigna du buffet pour ne pas céder à la tentation, ligne oblige, et saffala plus quelle ne sassit dans un des canapés du hall dentrée de lentreprise où se tenait la petite fête dadieu. Elle se dit quelle aurait pu grignoter quelque chose car le punch sur son estomac vide la rendait un peu nauséeuse. Trop tard, elle neut pas le courage de se relever Elle sintéressa aux deux jeunes hommes qui décidément ne lâchaient pas Martine dune semelle. Ils nétaient pas mal Dix ans plus jeunes quelle, donc vingt ans de moins que Martine Assez costauds de carrure. Leurs tee-shirts mettaient en valeur leurs épaules, leur bras musclés et leurs ventres plats. Très semblables lun et lautre dans leur apparence physique et dans leur tenue vestimentaire, on aurait pu leur attribuer un lien de parenté alors quil ny en avait aucun. Lun deux, Pierre, chuchotait quelque chose à loreille de la reine de la soirée qui éclata de rire en secouant la tête. Christelle navait jamais noté une quelconque amitié entre les deux garçons et sa collègue Martine mais pourtant il lui semblait maintenant quils paraissaient amis, presque complices. Une sensation quelle mit sur le compte de sa capacité de jugement altérée par le rhum.

Déjà un certain nombre de collègues étaient partis. Christelle, fatiguée sautorisa à fermer les yeux, et des pensées peu ordinaires traversèrent son esprit. Des saynètes se construisaient lentement, dans son cerveau, sans quelle ne cherche à diriger ses pensées, où elle se trouvait proche des deux garçons, tantôt dansant avec lun, tantôt avec lautre, riant avec eux, se blottissant dans leur bras, les enlaçant, en embrassant un puis lautre, langoureusement. Une douce chaleur lenvahissait tandis que retentissait de temps en temps le rire de Martine. Elle sombra dans le sommeil…

Lorsquelle entrouvrit les yeux, une certaine pénombre régnait dans la salle. Elle se garda de bouger, essayant de se rappeler où elle était. Puis la mémoire lui revint : le pot dadieu de Martine, sa fatigue, les punchs Elle saperçut quelle nétait pas seule. Martine était assise dans lautre canapé, à quelques mètres, entourée des deux garçons. Ils ne bougeaient pas et ne semblait pas la regarder. Elle-même les distinguait dans la semi obscurité plutôt quelle ne les voyait. Elle se rendit compte quelle était allongée sur le canapé. Probablement une âme charitable lavait placé dans une position plus propice au repos Sa jupe semblait sêtre relevée assez haut sur ses cuisses mais elle ne sen soucia pas car ses yeux sétaient accoutumés au manque de lumière et elle avait sous les yeux un spectacle irréel : Martine tenait dans chacune de ses mains le sexe dun garçon quelle masturbait lentement. Les deux hommes ne bougeaient pas, assis dans le canapé, leurs pantalons largement ouverts et ils regardaient leurs sexes dans les mains expertes de Martine. Chacun des garçons lui caressait une cuisse remontant lentement sous sa robe.

Christelle pensa un court instant quelle rêvait Mais non ! Elle continua à les observer entre ses yeux mi-clos. Les mains des garçons sétaient maintenant rejointes et ils exploraient la culotte de Martine, laquelle avait largement ouvert les cuisses. Le manque de lumière ne permettait pas à Christelle de distinguer les détails de la scène ; la couleur de la culotte, la taille des sexes des garçons ou de voir leurs doigts sinsinuer entre les lèvres du sexe offert. Et le silence des trois compères rendaient la situation étrange.

Un des garçons passa un bras derrière la nuque de la nouvelle retraitée et dun geste doux mais ferme lattira vers son sexe. Sans résistance, Marine se pencha et lengloutit. Sa tête se mit à monter et descendre alors que, comble de la dextérité elle continuait à masturber lautre garçon Puis, après un temps que Christelle eut du mal à évaluer, Martine se releva, se tourna légèrement et entreprit doffrir au deuxième garçon le même traitement quau premier. Pas de jaloux !

Sa collègue suçait tranquillement les deux magasiniers à moins de trois mètres delle. Certes ils devaient penser quelle dormait. Mais tout de même ! A moins que cela ne les excite.

Tentée un instant de manifester sa présence, Christelle se ravisa et décida de continuer à simuler le sommeil pour voir jusquau ce trio pouvait aller.

Après avoir alterné les fellations Martine se leva. Face au deux garçons elle fit passer sa robe par-dessus sa tête. Toujours sans un mot, les deux garçons entreprirent de se déshabiller. Ils rangèrent leurs vêtements sur des chaises tandis que Martine se débarrassait de sa culotte et de son soutien-gorge… Elle plia ses affaires et les mit également sur une chaise. Un des deux garçons se rassit dans le canapé et Martine sagenouilla devant lui. Elle reprit sa fellation alors que le deuxième garçon, debout, regardait la scène en se masturbant lentement Leurs mouvements précis ressemblaient à une chorégraphie. Pas dhésitation. Visiblement ce nétait pas leur première expérience ensemble et il sembla à Christelle quils lui offraient un spectacle dont ils étaient les trois acteurs et elle la seule spectatrice.

Christelle distinguait le garçon debout de profil à la manière dune ombre chinoise. Il lui sembla que son membre était assez long. Mais surtout elle avait une vue directe sur le fessier généreux de Martine dont la peau blanche ressortait crument dans la pénombre. Elle vit le garçon fouiller dans la poche de son pantalon disposé soigneusement sur le dossier dune chaise puis elle devina plus quelle ne vit quil séquipait dun préservatif Enfin il sagenouilla derrière Martine et sintroduisit en elle sans presque tâtonner. Christelle neut bientôt plus dans son champ de vision que le derrière du garçon qui sagitait à un rythme relativement lent. Et tout cela dans le silence le plus absolu ! Soudain, le garçon qui prenait Martine en levrette sarrêta et se releva. Christelle le voyait de nouveau de profil. Martine arrêta sa fellation et se tourna pour prodiguer la même caresse au garçon debout. Elle aussi se retrouva de profil et Christelle distingua sa poitrine qui se balançait lourdement et les bourrelets de son ventre. Le deuxième garçon se leva du canapé. Lui aussi alla chercher un préservatif. Puis, une fois équipé, sans se presser, il vint sagenouiller derrière Martine, lagrippant pas les hanches et il prit la place laissée vacante par son collègue. Christelle voyait maintenant le trio de profil. Elle était surprise de la chaleur qui baignait son visage et son ventre. Elle, si prude, prenait du plaisir à ce spectacle. Sans doute le peu de lumière gommait-il tous les détails crus et le silence à peine troublé par le claquement des chairs lui épargnait les commentaires grossiers, vulgaires et choquants quelle avait entendus un jour que son mari avait voulu lui faire voir un film pornographique.

La chorégraphie en ombre chinoise que lui offrait Martine et les deux magasiniers ne la dégoutait pas. Au contraire. Si elle lavait osé elle se serait assise et se serait repu du spectacle un verre à la main en grignotant des petits fours. Elle préféra ne pas prendre le risque de casser lambiance et continua à feindre le sommeil et à observer entre ses yeux mi-clos.

Le garçon qui se faisait sucer par Martine se recula, enlevant son sexe de son emprise et sallongea sur le dos, à même le sol. Son membre était maintenant pointé vers le plafond. Le deuxième garçon se retira également et Martine, libérée et toujours à quatre pattes, se dirigea vers le premier et vint sempaler sur lui. Ses deux mains posées sur les épaules du magasinier, elle entama un mouvement de bassin, puissant et ample. Comme par hasard, ils étaient toujours de profil. Martine, cambrée, la tête relevée vers le plafond était très belle dans cette position de cavalière. Le deuxième garçon qui entretenait manuellement son excitation vint se placer derrière elle et sagenouilla. Dune main il appuya sur ses épaules. Docilement Martine saplatit sur le torse du jeune homme quelle chevauchait ce qui dévoila lentrée de ses reins. Le garçon pointa son sexe entre les fesses charnues et dune poussée lente mais régulière il sintroduisit dans lorifice étroit quon lui proposait. Christelle faillit se mordre les lèvres mais se retint à temps. Heureusement car le trio qui sagitait maintenant joyeusement était toujours silencieux ! Martine qui subissait sans broncher une double pénétration navait pas poussé un soupir

Leurs mouvements étaient parfaitement coordonnés et Christelle songeant que ce ne pouvait être que le fruit dune grande complicité et dun entrainement régulier. Il ne sagissait pas de libertins surpris en pleine action, mais damateurs au sens noble qui, comme des danseurs, répétaient leurs enchainements et lui offrait un spectacle. Un spectacle qui devait dailleurs tirer à sa fin car après avoir accélérés leur rythme, Martine sabattit sur le torse de celui quelle chevauchait tandis que le garçon qui la sodomisait se cambrait, senfonçant de toute sa longueur, puis simmobilisa. Il était visiblement en train de prendre son plaisir entre les fesses dune Martine terrassée par un orgasme silencieux. Après un court instant dimmobilité, il se retira puis sagenouillant sur le sol tel un musulman en pleine prière, la croupe haute et son sexe maintenant mou pendant entre ses cuisses, il attendit. Martine se releva, dévoilant le sexe quelle chevauchait, toujours tendu vers le ciel, et tranquillement alla sassoir dans le canapé. Le deuxième garçon, qui était allongé sur le dos, se releva souplement, fit tranquillement de tour de son camarade agenouillé, et sagenouilla derrière lui. Puis il se guida entre les fesses offertes et sous les yeux de Martine et de Christelle, il le sodomisa, en douceur mais avec détermination Ce devait être leur final car il imprima un rythme rapide et vigoureux et en quelques allers et retour puissants il vint à bout de son plaisir.

Puis les deux garçons se relevèrent et allèrent jeter leurs préservatifs dans une corbeille déjà pleine de gobelets et dassiettes en plastique. Puis les trois se rhabillèrent tranquillement, toujours sans un mot. Quand ils furent prêts, ils se tournèrent vers Christelle. Elle ne pouvait distinguer leur expression. Souriaient-ils, saluaient-ils ou simplement vérifiaient-ils quelle dormait ? Toujours est-il quils partirent tous les trois laissant Christelle seule dans la pénombre et le silence.

Elle resta immobile longtemps cherchant à se convaincre quelle navait pas rêvé, quelle avait vraiment vu ce quelle avait vu. Que ce nétait pas un fantasme de femme frustrée par une sexualité trop timide. Elle glissa une main jusquà son sexe. Sa culotte était trempée Elle songea à son mari devant son poste de télévision et se dit quelle nétait pas pressée. Elle se caressa lentement en repensant, en revivant le spectacle qui lui avait été donné. Et alors quelle prenait son plaisir une idée lui traversa lesprit : aurait-elle le courage daller voir Martine et les deux magasiniers pour leur dire quelle avait tout vu et quelle rêvait de sintégrer à leur groupe.

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