Simon retire mon bandeau et nous sortons de la Bentley. Je ne sais pas combien de temps nous avons roulé mais le soleil commençait son coucher. Nous sommes devant une superbe demeure. C’est presque un château. Un grand escalier au centre de la propriété mène devant une grande porte cochère. Simon sonne. Un géant, costume noir, cravate noire, vient nous ouvrir et nous examine de haut en bas. Il s’écarte et nous laisse entrer sans un mot. Je ne suis pas très rassuré, même avec Simon à côté de moi.
Un homme, tout sourire, tout de blanc vêtu, vient vers nous d’un pas allègre, bras grands ouverts et, d’une voix exubérante :
— Simon, cher Ami, quelle joie de te revoir, tu t’es fait rare ces derniers temps. Serait-ce à cause de ce jeune homme dont tu m’as parlé et qui se trouve, à n’en pas douter, à tes côtés.
— Bonjour Simon (c’est donc lui l’autre Simon pensais-je). Je suis ravi aussi et oui, c’est bien lui. Il a beaucoup de mérite et a beaucoup appris cette année.
— Enchanté jeune homme. Bienvenue.
— Enchanté Monsieur, ravi de faire votre connaissance.
Notre hôte nous invite à le suivre dans son bureau. Il prie Simon de s’asseoir, me faisant clairement comprendre que je devais rester debout. Il émanait de lui une très forte autorité naturelle malgré son côté un peu maniéré. Me rappelant nos exercices « militaires » à M., je suis au garde-à-vous, tête droite, les mains sur la couture du pantalon.
L’autre Simon commença à parler d’une voix douce mais ferme en me regardant droit dans yeux : « Jeune homme, nous allons nous rendre aux vestiaires mais avant voici les règles de la maison. Le premier étage se compose de trois pièces, les seules qui sont accessibles aux invités. Toutes les autres pièces du Manoir sont interdites. La pièce du centre est le club-house. A droite, tu verras une porte blanche. C’est le salon hétéro et bi. A gauche, une porte ocre. C’est le salon exclusivement réservé aux hommes. Tu verras aussi des hommes en costume noir. Ce sont les gardiens de la tranquillité de nos invités. On ne parle pas aux gardiens, on ne les touche pas, sinon, c’est l’exclusion manu militari et ils frappent fort. Tout est permis mais si tu ne veux pas de quelque chose, tu dis haut et fort « Niet » – c’est « Non » en russe. Les gardiens seront alors là, si nécessaire, pour faire respecter ta décision. Tu as bien compris jeune homme ? ».
« Oui Monsieur » ai-je immédiatement répondu.
« Allons à présent aux vestiaires. Tout le monde doit être entièrement nu et sans aucun bijou. L’accès aux deux salons se fait nu mais dans le club-house, la robe de chambre est obligatoire et aucun attouchement n’est autorisé, sinon… les hommes en noir ! Aucun argent ne circule, tout est gratuit mais la consommation d’alcool doit se faire de manière raisonnable, sinon… les hommes en noir ! Il y a aussi un buffet où tu pourras te restaurer. Une dernière chose, on ne peut fumer que dans le club-house mais le cigare et la pipe sont interdits. Idem pour les drogues. As-tu des questions jeune homme ? »
Toujours au garde-à-vous « Non Monsieur, aucune. Merci pour vos explications, Monsieur ».
L’autre Simon nous conduit au vestiaire et prend congé : « Simon, tu connais la maison, je te laisse faire la visite à ton charmant compagnon ».
Nous nous rendons dans le club-house vêtus de notre robe de chambre. Elles nous sont personnelles et portent toutes un numéro différent joliment brodé sur le haut du sein gauche. La mienne porte le numéro 69. L’endroit est magnifique. J’ai l’impression d’entrer dans un club de Lords anglais. L’ambiance est feutrée et chaleureuse et il y a plus ou moins le même nombre de femmes que d’hommes. Simon me conduit vers le bar, commande deux flûtes de champagne et demande au Barman, un fort bel homme d’ailleurs mais habillé de noir, donc intouchable, si Virginie est déjà arrivée. Le Barman répond positivement en faisant un signe de la tête vers le salon blanc.
« Viens, je vais te présenter Virginie » me dit-il. Nous nous rendons dans le salon blanc, nu évidemment, une immense pièce à la lumière très douce. Il y a des lits, des canapés mais aussi, au fond de la pièce, des sortes de balançoires accrochées au plafond ainsi qu’une espèce de table d’examen de gynécologue (j’en avais vu une dans un magazine porno), une croix de Saint-André et des ustensiles que je ne vois pas très bien d’où je suis. Le sol est en parquet parsemé, ici et là, de tapis épais et moelleux. Et, aux quatre coins de la pièce, les hommes en noir, raides comme des piquets, mains croisées sur le bas-ventre.
N’ayant jamais eu de « petites copines », c’est la première fois de ma vie que je vois des femmes nues autrement que dans des magazines. Elles ont toutes entre 30 et 60 ans et l’on voit immédiatement qu’elles prennent soin de leur corps. Elles sont toutes occupées à s’amuser mais un trio attire immédiatement mon regard. Une superbe femme aux cheveux noirs avec un très joli corps pulpeux et des seins un peu lourds est rudement baisée en levrette. Sa bouche n’est pas en reste puisqu’elle broute le minou d’une très jolie petite rousse qui me fait penser à Marlène Jobert. Le spectacle est magnifique et je bande comme un taureau, ce que ne manque de remarquer Simon. « Cela a l’air de te plaire. C’est la première fois que tu vois des femmes nues je pense, et qui baisent ou se font baiser de surcroît ». J’opine de la tête.
Simon fait un petit signe à la jolie rousse qui se retire afin de lui laisser la place. Il présente sa queue devant la bouche de la jolie pulpeuse qui l’enfourne immédiatement à fond. Il fait le même signe à l’homme qui est occupé à lui labourer l’arrière-train. Il se retire aussi et Simon m’invite à prendre sa place. Hésitant, je m’exécute néanmoins et place ma queue à l’entrée de la chatte trempée de cette belle inconnue. « Pas la chatte » me dit Simon, prend là par le cul. J’obéis et fais glisser ma queue dans ce cul si accueillant. C’est aussi une première pour moi, n’ayant jamais enculé un homme et encore moins une femme. Visiblement, je ne suis pas le premier à emprunter ce chemin car je n’ai aucune difficulté à m’y enfoncer à fond. Mais trop excité, j’explose à la vitesse de l’éclair et inonde le cul de la belle inconnue de plusieurs jets de sperme. Simon le remarque évidemment et dit « Petite sur, mon invité a déjà explosé. Je pense qu’il doit bien te nettoyer maintenant ».
Simon m’invite à me coucher sur le sol et celle qu’il a appelée « petite sur » vient s’asseoir sur mon visage. Je sens mon foutre couler de son anus que je lèche goulûment jusqu’à ce qu’il n’en reste rien. Ma position me permit aussi de goûter pour la première fois au sexe féminin. Je n’imaginais pas que cela puisse être aussi mouillé et me délectait du goût de la cyprine de « petite sur ». La soirée commence bien me dis-je.
Mon ouvrage étant terminé, nous nous levâmes et Simon me dit « Je te présente ma petite sur, Virginie ». Je m’entendis dire timidement « enchanté Madame ». Elle sourit et vint m’embrasser goulûment sur la bouche en prenant soin de me palper la bourse en même temps. « Simon m’a beaucoup parlé de toi. On se dit absolument tout. Je te félicite pour ta réussite ». Tout sourire, elle ajoute « Et si tu m’appelles encore Madame, je crie NIET très fort et tu feras la connaissance des hommes en noir. ! ».
Elle me prend par la main et, après avoir récupéré nos robes de chambre respectives, nous retournons vers le Club-house suivi par Simon. Virginie m’invite à m’asseoir dans un somptueux Chesterfield deux places et vient se poser à mes côtés. Simon s’assied en face de nous. A peine sommes-nous assis que le très beau Barman nous apporte trois flûtes de champagne dont un rosé pour Virginie. Plusieurs personnes viennent saluer Virginie d’un baisemain et bien entendu aussi Simon, les affublant, très respectueusement, d’un « très chère amie » ou d’un « très cher ami ».
Ils sont visiblement des habitués de la maison pensais-je. Virginie, se tournant vers moi, me dit « je vois que tu as tiré le gros lot ». Je reste silencieux comme me l’avait ordonné Simon. « Les robes de chambre sont données au hasard et tu portes le numéro 69. Un numéro très érotique ». Je constate alors que Virginie porte le n° 1 et Simon le n° 2, aussi par hasard me demandais-je ? Elle mit sa main sur ma nuque avec un sourire « le silence n’est plus de rigueur, tu peux parler librement ».
— Merci Mad… Heu Virginie. Mais je ne sais quoi dire. Cet endroit est magnifique et je vais de découverte en découverte. Je n’imaginais même pas que tel endroit puisse exister.
— Cet endroit comme tu dis est dédié aux plaisirs charnels. Au plaisir qu’on donne et au plaisir qu’on prend, l’un n’allant pas sans l’autre. Simon m’a dit que tu jouissais comme une femme. Ce n’est pas si courant chez les hommes.
— Oui, je jouis lorsqu’on me prend. Souvent, je n’ai même pas besoin de me toucher. Je jouis de sentir et goûter la jouissance de Simon.
— Ou de Frère Luc… ne manque pas de préciser Virginie hilare.
— Heu, oui. J’adore faire jouir des hommes et j’ai découvert beaucoup de choses cette année grâce à Simon.
— Je pense que tu vas encore découvrir plein d’autres belles choses. Simon, je pense qu’il est temps que tu fasses visiter le salon ocre à notre jeune ami.
— J’y pensais précisément.