Me voilà bien : cent mètres au-dessus de la terre ferme, prisonnière de mon wagon, en compagnie d’une meute de militaires

La suite :

Personne n’ose esquisser le moindre geste, ni même prononcer un mot. Seuls le vent et des grincements de tôles se font entendre et nous inquiètent. Le temps, au même titre que le train, semble en suspension. Les minutes sont longues, très longues, lorsqu’on voit défiler sa vie à défaut du paysage et qu’on se met à imaginer le pire.

Un nouveau crachotement nous annonce une prise de parole officielle et donc des nouvelles : "des débris ont été dégagés des voies, et nous allons pouvoir avancer à nouveau. En revanche, le trafic est fortement ralenti, et le train roulera au pas jusqu’à nouvel ordre. Nous vous conseillons de vous répartir dans les compartiments-couchettes afin de passer la nuit confortablement."

Un concert de grommellements accompagne la fermeture du micro. Je perçois même les sempiternelles insultes à l’encontre de la SNCF. Il n’y a cependant rien à faire, juste tirer son parti de la situation et faire contre mauvaise fortune bon cur. Avant même de prévenir ma famille et mon copain, j’attrape mes nu-pieds et mon sac et me précipite dans le wagon voisin à la recherche du compartiment idéal, afin d’éviter de me retrouver coincée avec trois militaires en rut. De façon surprenante, aucun sifflet ne fuse. Peut-être est-ce la stupeur qui paralyse la meute, ou tout simplement le respect acquis lors de la formation militaire, mais ma sortie se déroule dans le plus grand silence.

Je trouve assez vite mon bonheur : un jeune couple occupe un compartiment de quatre couchettes, et a laissé libres les deux du haut. Parfait ! Je salue mes nouveaux camarades de voyage, grimpe l’échelle et m’allonge sur ma couche après y avoir jeté mon sac. Mon soulagement est de courte durée, et la frustration reprend le dessus en découvrant que mon portable ne capte pas. Je n’ai plus qu’à compter sur la SNCF pour informer ma famille lorsqu’elle se présentera à la gare.

Le couple s’absente pour aller se restaurer, et pendant une bonne demi-heure mon activité se résume à repousser gentiment les voyageurs en groupe, militaires compris, qui se présentent. Aucun ne se présente seul, nous passerons donc la nuit à trois. En revanche il est assez clair que toute la troupe est au courant du compartiment où j’ai trouvé refuge.

Mes colocataires reviennent enfin, et c’est mon tour de chercher de quoi me sustenter. La nuit est progressivement tombée, l’éclairage artificiel tamisé a remplacé le soleil de mai, et les wagons semblent retrouver un peu de vie et d’animation, après les frayeurs de l’après-midi. Ma quête me fait traverser une bonne partie du train, assez pour apercevoir des uniformes dans la plupart des compartiments, même si certains ont déjà les rideaux fermés. Mon appétit à peu près satisfait, je rentre sans encombre. Les lumières sont déjà éteintes, je comprends sans peine le message du jeune couple, confirmé par les respirations régulières et sifflantes qui parviennent à mes oreilles. Je grimpe silencieusement sur ma couchette et me glisse toute habillée sous les draps. C’est sans importance, et je suis de toute façon légèrement vêtue. Je laisse le sommeil me gagner à mon tour, trop fatiguée par les événements de la journée pour résister à l’appel de Morphée.

J’émerge péniblement du sommeil, quelques heures plus tard. Complètement désorientée, il me faut quelque temps pour me souvenir d’où je suis, et pourquoi. L’esprit encore embrumé, je finis par me rendre compte de ce qui m’a réveillée : le compartiment n’est plus plongé dans le silence le plus complet. Des gloussements, soupirs et même gémissements, se font entendre à intervalles réguliers, bientôt rejoints par des bruits de succion tout à fait évocateurs. Inconsciemment, je me laisse guider par les sons et reconstitue la scène, bien aidée par la faible lumière qui filtre à travers le rideau extérieur. Dans la pénombre, je devine les corps enchevêtrés de mes colocataires. Enfin complètement réveillée, le malaise m’envahit. Savoir qu’ils s’envoient en l’air tout en me sachant là, juste au-dessus d’eux, me rendant complice forcée de leurs ébats, me répugne. Je me lève, hors de moi, à la fois furieuse et honteuse, et m’enfuis du compartiment en claquant la porte.

Dans le couloir, je m’adosse à la vitre, et inspire à pleins poumons. Il me faut quelques minutes pour retrouver mon calme et mes esprits. Je choisis alors une direction et me mets à déambuler dans ce couloir désert. Sans même m’en rendre compte, je tends l’oreille en passant devant chaque porte, comparant le sommeil des passagers : un léger sifflement nasal, un ronflement décomplexé ou parfois un silence total

Un compartiment sort du lot : des gémissements semblent s’en échapper La curiosité s’empare de moi, et je me colle à la fine paroi, confirmant mon intuition : dans celui-ci, comme dans le mien il y a quelques minutes, on est en train de prendre du bon temps. La situation est pourtant très différente de mon point de vue, car je ne suis pas un témoin forcé, je suis intriguée et peux m’enfuir à tout moment. Je tente dans un premier temps de comprendre ce qui se passe à l’intérieur, mais sans succès, la scène est trop complexe pour que je la reconstitue ainsi, aussi je m’approche de la vitre et cherche une faille afin d’y glisser le regard. Je suis chanceuse, le store est légèrement de travers. Stupéfaite, je découvre une scène surréaliste, digne des pires films pornos.

Je comprends rapidement ce qui m’échappait quelques instants auparavant : ce n’est pas juste un couple qui s’active dans le compartiment, mais deux jeunes femmes, et au moins trois hommes. Sans surprise, je reconnais, jonchant le sol, des vestiges des uniformes de l’après-midi. En voilà deux qui n’ont pas froid aux yeux et qui, contrairement à moi, vont au bout de leurs fantasmes ! Voyeuse subjuguée, je ne peux m’empêcher de les dévorer du regard. Je découvre un peu surprise que lon peut aussi trouver dans la réalité des scènes que je pensais n’exister que dans les films, ou dans les fantasmes de mes copines d’internat.

Alors qu’une des deux femmes disparaît à présent à ma vue, l’autre est parfaitement dans ma ligne de mire. Assise sur le bord d’une couchette, elle entreprend une fellation au profit de deux des militaires. Debout à ses côtés, ils l’encouragent de grognements et de compliments sur ces capacités, tout en l’accompagnant d’une main dans les cheveux ou de caresses plus ou moins tendres sur ses seins. Je vois ses tétons s’ériger, et des plaques rouges marbrer sa peau, après quelques tapes sèches et précises de ses deux acolytes, auxquels elle répond de petits couinements que je peine à interpréter. Loin de désirer un même traitement, je frémis de gêne et me tortille sur place, mais au lieu de m’enfuir, je rectifie ma position pour m’assurer une vue parfaite.

J’en profite pour libérer ma main droite et instinctivement, elle qui était posée sur ma cuisse remonte inexorablement vers mon entrejambe, soulève ma jupe et se glisse sous mon string. J’y découvre mes lèvres trempées de désir, et prends brusquement conscience de mon état d’excitation. Je sais que je ne le ferai jamais, mais j’ai follement envie d’être à la place de cette inconnue. Cette dernière vient d’ailleurs de se positionner à quatre pattes sur la couchette. Elle suce toujours goulûment le membre d’un de ses partenaires tandis que l’autre, à genoux derrière elle, cherche l’entrée de son sexe. Il l’embroche d’un coup de rein, et un long frisson me parcourt le dos alors que la femme lutte pour rester en place tout en ne s’étouffant pas avec la poutre qu’elle avale. Après avoir humidifié mes doigts de ma cyprine, je me masse activement le clitoris. C’est plus fort que moi : surprendre ces ébats fait rejaillir mes envies de l’après-midi, et exacerbe mes fantasmes.

Je jette furtivement un regard vers le couloir, mais il est bien désert. Ma main gauche empoigne mon sein droit, et le malaxe doucement. Je sens mon plaisir monter, implacable. Je crois bien que cette nuit encore, je vais jouir, et pas sous les caresses de mon copain ! Le ballet à l’intérieur vient de passer au dernier acte : celui qui se faisait pomper jusqu’à présent s’allonge sur le dos, et la demoiselle ne tarde pas à le chevaucher, ponctuant son entrée d’un râle approbateur. L’autre se masturbe quelques instants, le temps de retrouver de la vigueur et de les laisser s’amuser un peu, puis plonge son pouce dans sa propre bouche, le suce, le retire, l’approche de l’anus de la femme. Je la vois tourner la tête et lui sourire. Non ! Je n’y crois pas ! Je comprends, médusée, que mon éducation sexuelle va passer un nouveau cap cette nuit. Avant que je ne retrouve mes esprits, il la prépare et son sexe dressé remplace son pouce à l’entrée interdite. Ma vue est imprenable : lentement, le gland écarte la peau plissée et se forge un passage. L’autre militaire s’est immobilisé pour lui faciliter la tâche, et sous peu je vois les fesses de la demoiselle engloutir la verge proposée.

Je suis maintenant furieusement excitée, et ma main droite effectue des allées et venues frénétiques sur mon clitoris pendant que la gauche pince mon téton. Objectif orgasme ! Avant d’avoir pu exploser une porte couine et je relève la tête : à une dizaine de mètres en face de moi, un beau militaire vient de rentrer dans le wagon. A tous les coups il m’a surprise et je suis rouge de honte. Ma torpeur ne dure qu’une seconde et je lui tourne le dos, prête à courir s’il le faut pour rejoindre mon compartiment. Aïe ! A l’autre extrémité du wagon, mon pas-si-beau-que-ca militaire de l’après-midi m’attend, un sourire narquois aux lèvres. Ah non, pas lui ! Je préfère encore l’autre ! Je fais à nouveau demi-tour. Il y a urgence, le beau gosse a commencé à avancer pour me barrer la route. Je fais trois pas et me rue sur la première porte. J’entre et cherche le loquet.

La minute qui suit est la plus longue de ma vie. J’entends à peine ses pas résonner dans le couloir tellement mon cur bat fort dans ma poitrine. Enfin la porte s’ouvre, et il me découvre, le regard plein de gourmandise, fermement tenue par trois de ses amis. Bâillonnée par une main épaisse, paralysée par cinq autres, terrorisée, je me débats sans espoir. Il ne prononce que quelques mots, mais ils me glacent le sang : "pas de bol, tu n’as pas choisi le bon compartiment". Mon hurlement est étouffé par la paume de son acolyte

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