Ce matin-là Eleonore se réveilla dans une forêt, sur un lit de mousse et de feuilles. "Qu’est-ce que je fais ici ?" Se demanda-t-elle en se frottant un il. Elle regarda autour d’elle et ne vit que des arbres à perte de vue des arbres qu’elle n’avait jamais vus, avec un tronc couleur marron clair, des feuilles vert foncé et de petites fleurs bleues, foncées elles aussi. À part ça le sol était couvert de feuilles mortes et sèches et de la mousse s’accrochait à quelques rochers dépassant du sol, avec par-ci par-là des branches mortes jonchant le sol en pourrissant lentement.

Elle leva les yeux et, malgré les arbres elle pouvait voir que le soleil était déjà haut dans le ciel, les arbres se mirent à bruisser et un léger vent à souffler. Il n’était pas froid, mais rappela à Eleonore qu’elle était entièrement nue, elle se releva et passa sa main dans ses cheveux, brun clair. Elle en retira des feuilles et quelques petites branches qui tombèrent au sol. Elle remarqua par la même occasion que ses cheveux n’étaient pas démêlés malgré cette nuit dans la forêt.

Elle décida de commencer à bouger pour trouver, soit à manger soit à boire soit de quoi s’habiller soit un endroit ou sortir. Elle fit quelques pas, redoutant le moment où elle marcherait sur une épine, un petit caillou ou n’importe quoi de potentiellement douloureux. Elle fut étonnée de constater que malgré les vingt mètres parcourus elle n’avait rien senti de désagréable sous ses pieds. Elle reprit sa marche avec plus d’assurance.

Au bout de quelques minutes de marche elle arriva près d’une source d’eau dont elle fut alertée par le clapotis de l’eau s’écoulant sur la roche. Lorsqu’elle y arriva, elle fut surprise de la beauté du lieu. Elle arrivait dans une petite éclaircit de la forêt, à quelques mètres d’elle un mince filet d’eau cristalline s’écoulait d’un rocher et tombait dans un léger ruisseau bordé par de petits buissons contenant de petites baies roses. Elle s’en approcha et but a la source, l’eau avait un gout légèrement minéral et était très rafraichissante. Elle cueillit quelques baies et en mangea une, elle avait un gout sucré et très légèrement acide, un fruit qu’elle n’avait encore jamais vu elle cueillit tous les fruits qu’elle voyait et qu’elle estimait mur et les mangea.

Puis un bruit de froissement de feuilles derrière elle la fit sursauter et se retourner mais elle ne vit rien si ce n’est les buissons ouverts qu’elle avait écartés pour pouvoir passer.

— Il y a quelqu’un ? Demanda-t-elle d’une voix mal assurée.

Seul le bruit du vent dans les branches lui répondit. Elle se retourna et recommença à déjeuner mais restait sur ses gardes. Elle se sentait épier mais ne savait ni par qui ou quoi ni pourquoi. Elle changea sa position assise pour se mettre dans une position qui protégeait mieux ses atouts féminins de la vue d’une quelconque personne.

Elle recommença à se détendre lorsqu’un nouveau bruit de feuilles écrasées se fit entendre. Elle se retourna vivement et vit une créature humanoïde cacher derrière un buisson qui l’observait manger. Elle sourit en voyant que la créature avait presque aussi peur qu’elle-même si Eleonore voyait dans ses yeux qu’elle était curieuse. Elle lui tendit la main ouverte avec quelques baies posées dans sa paume. La créature s’avança et découvrit le reste de son corps : sa peau était d’un beige tirant fortement sur le jaune, des yeux bleus turquoise et des cheveux bruns et en batailles dans lesquelles des branches et des feuilles était piqué ce qui lui donnait une coupe plutôt excentrique il avait aussi un léger collier de barbe et des oreilles pointues ainsi qu’un visage plutôt séduisant selon les critères d’Eleonore.

Il faisait à peu près la même taille qu’elle, son corps avait la même couleur de peau que son visage, il était plutôt bien proportionné et portait un pagne en peau auquel s’ajoutait quelque petit os et une petite sacoche en cuir sur le côté droit.

Lui, Makoun, de son nom observait cette étrangère qui venait boire et se nourrir à sa source, elle avait les cheveux brun clair et raides tombant dans le haut de son dos, dos qui, par ailleurs, était très bien dessiné avec une colonne ressortant légèrement et des omoplates saillant sous sa peau claire, elle avait des yeux verts et pétillants, un nez aquilin et petit, des lèvres fines, des pommettes saillantes, des joues légèrement creusées et de petites oreilles.

Il nota aussi sa poitrine : ni trop grosse, ni trop petite (95c pour nous) et ses fesses malgré le fait qu’elle soit assise : rondes, ni trop fermes, ni trop molles.

Il tendit le bras et prit une baie qu’il mangea énergiquement. Elle lui donna le reste de ses baies et essaya quelque chose.

Elle posa sa main sur son thorax et prononça, syllabe par syllabe

-E-lé-o-nore, E-lé-o-nore. Elle recommença deux fois et la chose semblait comprendre. Il fit la même chose ; se posa la main sur la poitrine et dis, avec son accent aux sonorités envoutantes.

-Ma-koun, Ma-koun. Eleonore pointa son doigt vers lui et dit :

-Makoun. Puis elle posa la main sur son torse et dit

-Eleonore.

Makoun sourit et tapa dans ses mains. Il prit celle d’Eleonore la fit se mettre debout et lui indiqua de le suivre. Elle se leva et fit mine de se frictionner le corps en tremblant pour signifier qu’il lui fallait des vêtements, plus pour se cacher que parce qu’il faisait réellement froid. Makoun parut comprendre et observa la jeune femme de haut en bas. Eleonore, un petit peu gêner, rougit légèrement, baissa les yeux et vit le pagne de Makoun se soulever elle rougit de plus belle car, malgré ses 21 ans elle était toujours vierge.

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