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La femme parfaite – Chapitre 5




Le début des problèmes

Nous entrâmes tous les deux dans cette petite salle meublée d’une table, de quatre chaises et de quelques prises électriques où charger les ordinateurs portables de celles et ceux qui consacraient leur temps à travailler. Seulement, aujourd’hui, il semblerait qu’elles ne serviraient pas. Élodie n’attendit pas pour me faire asseoir sur la première chaise qu’elle vit. Elle ôta son débardeur bleu et le posa sur la table. Seul son soutien-gorge, bleu lui aussi, masquait sa poitrine, bien que pas très développée. Elle s’assit alors à califourchon sur mes cuisses après avoir ôté son jean et, tandis qu’elle ôtait les boutons de ma chemise, elle frotta la peau de de ses cuisses contre les miennes. Ce contact me fit de l’effet. Moi qui pensais que je n’apprécierai pas cette soirée, il semblerait que je me sois trompé.

-Ne fais pas de bruit, cette salle n’est pas insonorisée, me susurra-t-elle à l’oreille.

Je hochai la tête et la partie pu reprendre. Bien que passif pour le moment, je posai mes mains sur ses hanches et accompagnai son mouvement de bassin. Elle me fit un léger sourire avant de prendre mes mains et les posa au niveau de lagrafe de son sous-vêtement, dans son dos. Elle me fit signe de l’ôter et, sans aucun soucis -Sonia m’avait déjà initié à ce genre de choses-, ce petit bout de tissu alla rejoindre la débardeur et le pantalon dÉlodie. Seule sa culotte bleue la protégeait encore de la nudité absolue. Elle se leva de la chaise et approcha ma bouche de sa poitrine. Elle posa sa main à l’arrière de mon crâne et m’invita à laisser ce téton pointant entrer dans ma bouche. Je le caressai avec ma langue durant quelques secondes avant qu’elle ne recule et ôte sa culotte, le dernier rempart. Je pus alors avoir un aperçu total de son corps, mais mes yeux s’attardèrent surtout sur son entre-jambe, totalement rasé. Elle s’allongea alors sur la table et, après s’être positionnée sur le dos, ramena les genoux au niveau de son visage.

-Vas-y, viens, je t’attends. Viens me lécher.

Elle me sourit mais, au fond de moi, je savais qu’elle n’hésiterait à tout raconter à Sonia si je n’obéissais pas. Après tout, ce n’était pas comme si je n’appréciais pas. Je m’approchai lentement d’elle et, m’agenouillant, je plaçai mon visage devant sa fente. J’approchai mon visage mais, à ma plus grande surprise, elle posa sa main sur mon front et me repoussa.

-Pas ici !

Elle avait presque crié, si bien qu’elle vérifia que personne ne l’eut entendu avant de continuer. Il semblait que non, ce cri avait du échapper à la vigilance des étudiants présents dans la bibliothèque. Soulagée, elle me regarda de nouveau et, voyant que je reculai, elle me retint par le bras.

-Attends, excuse-moi. C’est juste que tu ne peux pas passer par là, ce n’est pas la bonne semaine, si tu vois ce que je veux dire. Tu vas devoir passer par l’autre chemin.

J’étais subjugué. J’avais compris ce qu’elle insinuait. Je me replaçai de nouveau devant son entre-jambe, mais, cette fois-ci, ce fut son anus que ma langue caressa. Elle ne faisait pas de bruit lorsque je léchais son petit orifice, mais je voyais bien qu’elle mourrait d’envie de gémir. Après quelques secondes à lui lécher les fesses, je me relevai et déboutonnai mon pantalon marron. Vint alors le tour de mon caleçon et mon pénis se retrouva bientôt à l’air libre, parfaitement droit, à sa longueur maximale. Je vis alors les yeux dÉlodie s’illuminer tandis qu’elle basculait en avant afin de se rapprocher de ma machine. En ayant assez d’attendre, je posai ma main sur son sein et la força à rester dans sa position. Elle poussa un léger soupire agacé mais je n’en fis pas attention et je le lui montrai bien. Je positionnai alors mon gland à l’entrée de son anus tandis que, de ses deux mains, elle écarta plus encore ses fesses, me laissant ainsi plus d’espace pour manuvrer. Mon liquide pré-séminal ayant déjà lubrifier mon membre, je poussai dessus afin de le faire rentrer dans cet antre n’attendant plus que ma présence pour se réchauffer. Je vis, au fur et à mesure, le bout du gland rentrer, puis, petit à petit, le gland en intégralité et enfin la tige. Elle se retint de hurler, mais je sentis qu’elle risquait d’avoir du mal à se contenir. Sa respiration se fit plus bruyante lorsque j’entamai quelques mouvement du bassin et caressai son sein gauche de mes doigts. Elle avait fermé les yeux, sans doute afin d’amplifier les sensations ressenties. Ayant l’envie de lui donner encore plus de plaisir, je posai deux doigts sur son clitoris mais je les ôtai aussitôt en entendant le râle de plaisir qui s’échappa de sa bouche. Je me rendis alors compte à l’instant que lui donner trop de plaisirs la ferait crier et donc trahirait notre activité. Je n’eus toutefois pas à continuer bien longtemps, quelques mouvements de bassin supplémentaires et je me répandis abondamment dans l’orifice de ma partenaire de TP. A chaque jet, je sentais son corps se contracter, serrant mon pénis plus fort encore, amplifiant davantage le plaisir que j’éprouvais. Quelques secondes plus tard, je sortis mon membre et le présenta aussitôt devant la bouche de ma complice qui le nettoya avant que la moindre goutte ne tombe par terre. Je me dépêchai également de lui remettre sa culotte, je ne voudrais pas que mon liquide séminal coule de ses fesses jusque sur la table.

-C’était vraiment bien, j’espère qu’on recommencera, me chuchota-t-elle.

J’allais lui répondre par la positive, mais un bruit inquiétant nous fit tourner la tête en même temps vers la même direction. A ma droite, quelqu’un ouvrit la porte et un homme de ma promotion entra. Telle fut sa surprise lorsqu’il me vit, moi, la tige à l’air en train de remettre la culotte dÉlodie alors que du sperme coulait sur le petit sous-vêtement bleu.

-Je… euh… désolé, fit-il avant de sortir, totalement rouge.

A ce moment, ma partenaire et moi-même eûmes une peur bleue. Nous nous attendions presque à voir arriver l’une des responsables de la bibliothèque. Les secondes s’écoulèrent sans que rien ne se produise. Ne voulant plus rester dans cet endroit où nous avions été pris sur le fait, nous nous rhabillâmes en vitesse et sortîmes sans éveiller les soupçons. L’homme nous ayant vu se tenait au rayon politique étrangère et, lorsque son regard croisa le mien, il baissa les yeux et j’en fis autant. Il semblait n’avoir parlé à personne de ce qu’il avait pu observer, une chance pour nous deux. Finalement, nous pûmes sortir d’ici et, affamés, nous décidâmes d’aller chercher un croissant à la boulangerie. Sur la route, nous discutâmes de ce que nous avions fait dans cette petite salle, de la manière dont je lui avais fait l’amour par l’arrière, de ce qu’elle avait ressenti et enfin de notre devoir de sciences humaines que nous avions à rendre dans trois jours. Je pensais que tout se déroulerait pour le mieux, je pensais pouvoir cacher ce petit événement à Sonia jusqu’à ce que je décide qu’elle soit prête à entendre la bêtise que j’avais faite en cédant aux avances, bien que très séduisantes, de la belle boulangère, Ariane de son prénom. Je ne voulais par qu’elle me quitte pour ça, alors j’étais persuadé que si je le lui avouais moi-même en lui montrant bien à quel point je le regrettais, elle me pardonnerait. Seulement, je n’en eus pas l’occasion. Lorsque j’entrai dans la boulangerie, presque vide à cette heure, j’eus la sensation d’étouffer. Elle était là, à discuter avec Ariane et, lorsque je franchis la porte, Élodie à mes côtés, le regard qu’elle me lança rendit parfaitement la surprise et la colère qu’elle éprouvait en cet instant. Sonia était là, et je venais probablement de faire l’erreur de ma vie.

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