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Un long soir d'hiver ! – Chapitre 1




Dans le soir qui descend rapidement, Louise et Francis dînent gentiment. Ils papotent, se racontent les évènements de la journée qui s’en va, habitude prise depuis des années. Louise a épousé Francis depuis seize ans et ces deux-là s’entendent à merveille.

Elle, c’est une jolie femme d’une quarantaine de printemps, brune aux yeux noisette. Du haut de son mètre soixante-sept, elle va et vient, évoluant dans la belle maison qu’ils ont construite au tout début de leur mariage. Louise est adorable, épanouie. Une femme bien dans sa tête et dans son corps. Il faut aussi avouer que plus d’un homme se retourne sur son passage. Une plastique parfaite, qui du bout des cheveux à la pointe des pieds attire les regards, donne envie de la découvrir davantage.

La poitrine haute, bien ancrée sur un buste de rêve, une chute de reins à donner envie aux plus tièdes, elle est ce que l’on peut appeler « un joli petit lot ». Francis lui, c’est un grand gaillard, un mètre quatre-vingts de muscles fermes, sportif, jovial, et surtout amoureux de sa compagne. Donc en ce soir d’hiver, elle sert le dîner, et ils discutent de tout, de rien. Ils parlent des courses à venir, du prochain week-end, des vacances de printemps.

Louise mange, se lève pour la cuisine, virevolte de-ci de-là, et sa petite jupe tourne, retourne sous les yeux d’un Francis qui commence à avoir un autre appétit, celui de ses appâts à elle. La faim de son joli petit cul s’insinue lentement au fond de son ventre. Il faut dire aussi que si elle ne fait rien pour l’aguicher, le spectacle mouvant de son petit corps qui semble flotter devant le regard de son mari, ce spectacle-là est du plus bel effet. Les mains du mâle se tendent, saisissent un poignet de Louise, la tirent prestement contre lui, et Francis cherche les lèvres de son épouse.

Elle répond avec fougue, sa bouche s’entrouvre, leurs langues se caressent, se tutoient dans leur palais, reines de leurs plus tendres baisers. Louise adore que Francis l’embrasse. Les années passées ensemble ont soudé cet amour de mille petits rites auxquels elle prend infiniment de plaisir. Elle s’arrache de son étreinte en riant, lui susurre d’être moins impatient et lui suggère d’aller au salon pendant qu’elle termine de desservir la table. Elle ajoute également tranquillement qu’elle va apporter les cafés qu’ils prendront ensemble.

Bien entendu, il s’exécute avec un large sourire, jette un coup d’il tendre sur le décolleté qui s’enfuit doucement, laisse tomber son regard sur la silhouette de cette femme qu’il aime. Au fond de lui, une chaleur douce pointe le bout de son nez, et il sait que l’érection se profile à l’horizon de ses envies. Il va au salon, s’installe confortablement sur le grand canapé, allume la chaîne hi-fi et se laisse bercer par le doux slow que l’animateur de leur station préférée a mis sur la platine. C’est dans ce petit bonheur que Louise le retrouve quelques minutes plus tard, le plateau du café dans les mains.

Elle prend place tout contre lui, bénéficiant de sa chaleur et les tasses se vident du breuvage noir, avec une bonne musique en toile de fond. Francis serre le corps de sa compagne et bien sûr la température monte un peu. Il a les mains baladeuses, elles partent en expédition sur ce petit bout de femme qui se love un peu plus contre lui. Elle laisse faire, sachant bien qu’ils s’engagent sur un chemin qui va les porter vers les étoiles, elle aime faire l’amour ainsi. Au fil des minutes, de baisers en caresses, ils sont totalement nus, ivres d’envie, ivres de tendresse.

Francis parcourt du bout des lèvres, des endroits cachés, des recoins invisibles habituellement. De la pointe de ses seins à la fourche de ses cuisses, il passe et repasse, l’entourant de sa plus profonde affection. Il connaît les endroits très privés qui lui procure les sensations troubles du plaisir, qui lui arrache des soupirs de bien-être et il les visite avec délectation. Elle sent à de petits signes qu’il la désire. En premier lieu, il a une érection tellement visible que la cacher serait mission impossible. Ensuite, il y a aussi ses yeux chargés d’amour qui la regardent de temps en temps quand la nuque rejetée en arrière, elle gémit doucement sous les caresses précises de sa langue entreprenante.

Elle laisse ses mains filer sur le dos de son mari. Lui part à l’aventure entre ses cuisses souples, les écartant sans rudesse, cherchant du bout de la langue le petit point dur du clitoris. Étendu sur elle, sa verge se trouve à la hauteur de la bouche féminine et bien sûr elle ne résiste pas à l’envie de l’entrouvrir, pendant qu’il vient de trouver la cible qu’il espérait. De deux doigts il décapuchonne le petit pic rouge et la caresse buccale se fait plus précise. Elle tressaute sous l’effet électrique du passage de la langue et enfonce davantage dans sa bouche la tige de chair tellement gonflée que ses mâchoires en sont distendues.

Dans la pièce, leur musique amoureuse couvre celle plus impersonnelle du slow qui les accompagne. Ils s’aiment, merveilleux ballet de mains, de jambes, de corps qui évoluent au fil de leurs envies. Juste une lumière tamisée pour faire onduler sur les murs parcimonieusement illuminés, les ombres mouvantes de leur communion charnelle. Dans la douceur de cette soirée, le téléphone claque dans la nuit, son criant qui surprend les deux amants. Louise lève le regard vers la lucarne allumée de l’appareil qui lui vole son plaisir, incrédule d’entendre cet objet si dérangeant en pareil instant.

Francis d’instinct saisi le combiné et :

Allo !

À l’autre bout, une voix masculine douce lui dit :

Bonjour, je vous dérange peut-être ?

Francis ne sait quoi répondre à l’intrus. La voix continue, suave, mais péremptoire. 

Mets le haut-parleur !

Francis ne réagit pas, c’est curieux comme atmosphère. Sans trop savoir pourquoi, il enfonce la touche et la voix envahit la pièce.

Tu es avec ton adorable femme ? 

Louise et Francis se regardent, un peu surpris qu’un étranger s’invite ainsi au cur de leur intimité.

Caressez-vous pour moi, j’aimerais entendre vos soupirs.

Au téléphone, l’inconnu donne d’une voix sucrée un ordre qui n’en est pas tout à fait un.

La chaleur vient de monter d’un cran et Louise pose sa main sur la queue de son mari.

Madame je vais dire tu, pour gagner du temps. Tu vas faire ce que je te demande ? Allez, réponds !

Louise s’entend bizarrement bégayer

Ououi. 

Et sa main va se poser sur l’endroit demandé.

 Toi l’homme regarde par la fenêtre devant toi !

Le téléphone continue d’égrener ses ordres spéciaux.

Tu vois cette petite lumière, là-bas au fond du parc, je vous regarde, alors faites ce que je vous demande et tout ira bien.

Le regard de Francis se fige sur une lueur qui se trouve à l’orée des quelques arbres qui bordent leur propriété. Il sait qu’on les observe, mais cette situation loin de lui couper ses envies, semblerait les accentuer. Il jette un coup d’il à Louise, celle-ci semble amusée par la situation. Du reste, sa main ne s’est elle pas posée sur sa bite à la première injonction ?

Alors il dit simplement :

D’accord, allons-y.

La voix maintenant s’adresse à Louise.

Mets-toi à genoux et suce ton homme qui va se mettre debout, mets-toi de profil que je profite du spectacle.

Francis est debout devant le bout du canapé, proche de la croisée fermée Louise tombe à genoux et sa bouche entre en action. Les instructions arrivent, métalliques, impersonnelles.

Caresse-lui les couilles, lèche-les, descends ta langue, voilà encore, remonte dans la raie avec tes doigts. Parfait tu es une belle salope.

Louise s’exécute sans remords, ses mains vont là où on lui demande de les mettre, sa langue navigue sur la peau de son mari, couvrant le chemin d’une salive brillante. Elle se sent mouillée jusqu’à en couler d’être ainsi dirigée. Elle ressent cette incroyable envie d’être vue et de savoir qu’elle est regardée par un ou des inconnus, lui donne des crampes au fond du ventre. Sa chatte pleure de bonheur. Francis laisse faire et il apprécie les caresses, se contentant de glousser doucement quand la pointe de la langue lui arrache un soupir plus fort, quand les doigts se font plus pressants.

Sa bite est rigide, gonflée, palpitante et son envie est tout juste maîtrisée. Il doit faire des efforts pour ne pas éjaculer sous les assauts conjugués des mains et de la bouche de Louise.

La voix continue de dicter ses volontés et les deux amants font ce qu’on leur demande.

L’inconnu dit soudain :

Devant votre porte-fenêtre, j’ai posé deux masques, prenez ceux-ci, mettez-les et ensuite laissez la porte ouverte. 

La voix dans le téléphone est péremptoire, sans tremblement, claire sans être dure, juste ce qu’il faut pour être autoritaire. Louise se contracte un peu à l’annonce de la venue de l’inconnu. C’est surtout la manière de faire de celui qui va venir peut-être, qui la tétanise. Elle songe qu’après tout ils peuvent dire non. Le choix, c’est une décision qu’il faut prendre, vite pour que le jeu qui a débuté se poursuive ou non. Un dilemme auquel une solution rapide doit être donnée, et Louise et Francis se regardent, puis le mari avec un sourire, d’un pas décidé se dirige vers la porte-fenêtre. Il entrouvre celle-ci, ramasse les deux masques en chiffon noir qui s’y trouvent, puis laisse celle-ci légèrement ouverte.

Revenu au canapé où Louise attend, nue, offerte, il lui bande les yeux, et pose l’autre masque sur ses yeux. Le téléphone, dès que les masques sont installés fait entendre le signal qui signifie qu’il est raccroché. Louise incruste ses ongles dans la peau du dos de Francis, autant de peur que d’appréhension, mais aussi avec un zeste d’envie non dissimulé. Un baiser scelle à nouveau la communion des deux amants et ils sont prêts pour ce nouveau moment de bonheur ou de peur, de tendresse ou plus brutal, ils ne savent rien, pas encore.

Ils sont enlacés, imbriqués l’un contre l’autre alors qu’ils attendent, l’arrivée de cette voix, celle de cet inconnu qu’ils ne verront pas, enfin pas immédiatement. L’espagnolette qui se referme donne l’indication que quelqu’un vient d’entrer dans la pièce et que désormais ils sont en présence d’un intrus. Une main gantée touche l’épaule de Francis et le son clair de la voix claque dans le salon.

Lève-toi ! 

Cette demande s’adresse à Francis et il se met debout. La main le pousse doucement, et le mari avance donc vers l’endroit où l’autre le mène. Les mains tendues vers l’avant, il sent devant lui, il sent une chaise, une de celle qui se trouve dans la pièce et qui a été vraisemblablement déplacée par l’arrivant inconnu. L’homme le fait assoir. Immédiatement ses bras sont repliés dans son dos, puis ses mains sont liées ainsi que ses pieds, le voici ligoté sur la chaise. Il tremble un peu, mais laisse faire, aurait-il un autre choix ? Le fait d’ouvrir la porte impliquait la pleine acceptation du jeu et maintenant les dés sont jetés.

Sa seule pensée actuelle est pour Louise, pourvu que l’homme ne lui fasse pas de mal.

L’inconnu se penche vers lui et lui murmure à l’oreille,

Veux-tu que je retire ton bandeau ?

Un grand oui de soulagement revient vers l’inconnu qui dénoue le masque. La lumière tamisée laisse entrapercevoir la stature musclée d’un homme qui semble jeune. Tout de noir vêtu, il a une allure sportive et maintenant il est près de Louise. Celle-ci est sur le divan dans la position où Francis l’a laissé. Elle se trouve donc les jambes entrouvertes, la poitrine bien offerte, désirable au possible. Il s’approche d’elle, retire ses gants et sa main parcourt l’échine de Louise qui a un petit sursaut au contact de l’inconnu.

Tranquillement, il lui caresse le dos, descend sur les cuisses, et continue jusqu’à la pointe des pieds. Il masse lentement l’un après l’autre les petons d’une Louise qui se laisse faire, se détend gentiment. C’est un expert en caresses semble-t-il à Francis qui commence à être émoustillé par la scène surréaliste qui se déroule sous ses yeux. Le type se redresse un instant et quitte ses vêtements prestement, ne gardant rien et Francis aperçoit un sexe long et d’un diamètre imposant.

Il est en semi-érection. Francis se dit qu’il doit être imposant dans les conditions optimales de pénétration. L’homme demande à Louise de se mettre debout devant le canapé. La voilà face à l’inconnu, les bras le long du corps, et son petit cul se montre à son mari. Elle ne bouge pas, attend qu’on lui demande de faire ce que l’homme veut. 

Écarte les jambes !

La jeune femme s’entend dire cela en frémissant ! Ses cuisses s’éloignent l’une de l’autre et elle est consciente que sa chatte est visible par celui qui se trouve sur le sofa, bien assis. Une main de l’intrus se pose sur l’intérieur de la cuisse, au niveau du genou et elle remonte lentement. Francis ne perd pas une miette du spectacle de sa femme tripotée par un autre que lui. Louise sent les doigts qui rampent sur sa peau douce, qui viennent dans la fourche des jambes et qui commencent à jouer avec une petite touffe de poils de sa toison bien entretenue.

Puis bien sûr un doigt frôle le clitoris, et repart pour mieux revenir. Un petit soupir s’échappe de la gorge de Louise qui commence à avoir chaud, à aimer cette étrange situation, bien qu’elle se demande où se trouve son mari. L’homme vient de la pénétrer d’un doigt et il commence un léger va-et-vient, puis il accentue la vitesse, fait tourner ses phalanges dans la foufoune et elle commence à mouiller Francis ne dit mot, ses yeux ne perdent rien de l’hallucinante scène qui se déroule sous son regard. Son sexe est monstrueusement tendu et il ne peut rien faire pour se soulager.

Ses bras sont maintenant un peu endoloris par les liens qui le serrent trop. L’homme se lève quelques secondes et le bandeau de Louise quitte ses yeux pour voler sur la moquette du salon. Elle voit l’inconnu, mais bien sûr, elle ne bronche pas. Celui-ci lui intime l’ordre de mettre ses mains sur sa tête. Elle obéit immédiatement. Les doigts de ce type sont revenus fouiller son abricot doré et il est très minutieux, aucune paroi de son vagin n’est oubliée, il en parcourt chaque recoin d’un index expert, savourant chaque repli, et lui tirant des soupirs d’aise.

Elle se laisse faire, se laisse aller aussi à son envie, et elle sait que les doigts qui la touchent, la violentent un peu sont trempés de sa mouille qui coule sans discontinuer maintenant. Elle est obligée de se coucher sur le canapé et l’homme est venu mettre sa tête entre ses cuisses. Sa langue est là qui titille le clitoris qui pointe, érection perceptible due aux caresses tellement bien ciblées de l’inconnu. Francis voit son épouse étendue, la bouche de cet autre qui fouille son intimité et il ne peut rien faire, pour se soulager de cette envie qui lui tenaille le bas-ventre.

Juste impossible de ne pas regarder, ses yeux ne peuvent plus quitter ce spectacle que lui offre cet homme visitant la chatte de son épouse. Et la voilà qui crie, sa jouissance montant, Louise pousse des gémissements, et les non qui qu’elle prononce depuis deux minutes se transforment en oui d’appel au plaisir. Ses jambes se sont ouvertes au maximum sans qu’elle s’en rende compte. Elle n’entraperçoit plus son mari lié sur son siège que par intermittence. Ses râles remplissent la pièce et elle voudrait elle hurle pour qu’on la prenne. L’inconnu a allié ses doigts à sa langue et certains de ces doigts se sont empressés d’aller visiter la grotte sombre cachée dans le sillon de ses fesses, ouvert par la position dans laquelle elle se trouve.

La langue quant à elle continue à lécher, aidée par les lèvres qui sucent le petit bouton rose et Louise ne peut plus s’empêcher de crier de bonheur. Sa tête va de gauche à droite, bercée par les caresses si bien faites, par sa montée de jouissance. Francis sait que Louise va savourer, il la connait bien. Il n’a jamais assisté à pareille fête, quand il prend Louise il est par trop attaché à veiller à ne pas jouir lui-même trop rapidement et il perd un peu de la vision du plaisir de sa femme. Mais là, il voit en direct son épouse qui crie, qui se tord sous le joug d’un autre amant et il n’en peut plus de bander. Il a mal au ventre de se retenir d’éjaculer devant le spectacle formidablement orchestré par l’inconnu.

Louise se dit que Francis doit bander ferme de la voir ainsi soumise aux gestes précis de cet inconnu qui lui donne du plaisir. Elle sait aussi que ses cris, ses gémissements doivent mettre la verge de son mari dans un état de tension insupportable. Elle pense aussi que finalement, il a ouvert la porte et que se faisant, il savait ce qui pouvait en découler. Louise pense que de toute façon il est comme elle, il doit assumer ses envies. Après tout, elle doit laisser faire puisque c’est ce que son mari a décidé au début, en faisant entrer l’inconnu.

Mais ses réflexions ne sont plus très cohérentes, l’inconnu continue son parcours de tendres caresses et de doux ébats. Son sexe a pris aussi du volume et c’est un énorme bâton que voit Francis de sa chaise. Dans les caresses qu’il prodigue à Louise, le visiteur a changé de position plusieurs fois et maintenant, il se trouve que sa bite est presque au niveau du visage de l’épouse de Francis. D’une main ferme l’homme guide la tête de Louise vers la chose frémissante et elle arrive contre les lèvres de la femme.

Louise sent contre sa bouche l’instrument dur et chaud qui vient de buter contre ses lèvres. Elle les ouvre d’instinct, mais la taille l’oblige à desserrer les mâchoires d’une manière exagérée. La bite s’engouffre dans la place, et elle commence comme la langue sur le clitoris à aller et venir, cognat contre les parois internes des joues, pour repartir de plus belle vers le fond de la gorge. C’est chaud, c’est gros c’est lourd et c’est bon de la lécher, enfin du mieux qu’elle peut l’engin est assez imposant.

Francis n’en revient pas de cette chose qui entre et ressort de la bouche de Louise et elle semble aimer cela. La langue de l’homme aussi reste ancrée sur la chatte de sa femme et il ne peut que regarder. Il donnerait bien la moitié de ce qu’il possède pour pouvoir mettre une de ses mains sur sa verge à lui, juste pour calmer cette incroyable tension qui s’est totalement concentré dans sa bite. Le plaisir de Louise ! Quelle beauté, il n’aurait jamais cru qu’elle soit si belle, quand elle jouit.

Son visage respire la sérénité et la plénitude d’un bonheur parfait quand il la regarde ainsi bousculée par cet inconnu. Elle est haletante, le pieu dans bouche l’étouffe un peu. Louise ne s’appartient plus, jusqu’au bout elle tente de garder la tête sur les épaules, mais là c’est trop. Elle part dans mille éclats de plaisir, celui-ci explose comme un ciel de nuit en été, un soir de Quatorze Juillet. Les lèvres écartelées, elle laisse le va-et-vient se faire sans essayer de lécher la queue qui vit sa vie au fond de sa bouche. Francis serre les dents, maintenant il a mal au bas du ventre. La jouissance trop longtemps contenue lui donne des crampes dans les couilles.

Et son épouse, à deux pas, qui jouit désormais à grands cris, sa bouche limée frénétiquement ; comme elle a l’air salope, comme elle doit prendre son pied. Il continue à regarder comme halluciné et plus il voit, plus il a envie de voir, plus son sexe reste tendu. Une vraie crise de priapisme, maintenant il en connaît outre la définition, aussi les caractéristiques et les affres douloureuses. Il voit l’inconnu qui sort son sexe luisant de la salive de Louise et qui la fait se mettre à quatre pattes devant lui, mais toujours sur le sofa.

La bite quitte la bouche de Louise qui respire un grand coup, aspirant l’air qui commençait à lui faire défaut. L’inconnu l’a fait s’agenouiller devant lui sur le canapé. Elle le fait dans un état second, un peu à l’aveuglette, elle manque de tomber sur la moquette, mais l’homme la retient. Voilà ! Elle est dans la position désirée. Ce n’est pas long, la queue vient de fendre le sexe pour entrer. Elle sent la pénétration se faire tout entière, distendant les parois de son minou et allant buter tout au fonds de son vagin.

La bite ressort presque entièrement pour entrer de nouveau, puis le manège recommence. La maintenant, seul le gland est introduit entre les lèvres et l’inconnu le fait aller et venir sans le pousser plus avant. La main de l’homme est aussi passée devant elle et s’est placée sur la chatte, écartant les lèvres. Le clitoris est caressé en même temps que le sexe est pénétré. Louise qui adore cette façon de faire l’amour avec son mari, sait, comprend aussi qu’avec l’inconnu ce sera aussi le pied.

Elle repart en transe, sa tête se rejette en arrière, elle gémit sans discontinuer. L’homme la cramponne par la main sur son clitoris et son épée de chair la transperce de plus en plus vite. Elle hurle, elle gueule de plaisir. Sa jouissance l’emporte vers d’autres étoiles, elle ne sait plus ce qu’elle fait et l’homme continue de la pistonner alors qu’elle se tord de plaisir. Combien de temps durent ses spasmes amoureux ? Elle ne sait pas, elle n’a plus qu’une vague notion du temps qui passe ou qui est passé.

Francis voit Louise qui part dans sa jouissance et son plaisir. Les cris qu’elle pousse, sa tête qui bat la mesure des coups de bite qu’elle prend, tous sont autant de crampes, autant de douleurs vives, un peu comme si on lui piquait des milliers d’aiguilles dans la région de la queue et de ses couilles. L’homme termine sa folle chevauchée et la bite ressort aussi en forme que lorsqu’elle a commencé sa pénétration. Louise a un grand vide dans le ventre. Le sexe vient de la quitter. Elle reste dans la même position. Du reste elle n’a pas le temps de bouger, c’est juste si elle comprend ce qui lui arrive.

La queue vient de toucher son anus et elle pousse dessus. Sous cette pression l’illet brun cède et l’engin commence sa reptation anale. Louise souffle et se crispe, mais l’homme lui donne quelques claques sur les fesses et cela détend l’anneau qui se laisse ouvrir complètement. Louise a mal, mais c’est une douleur légère qui s’atténue bien vite, et elle est maintenant sodomisée par l’inconnue qui semble parfaitement à l’aise dans son derrière. Les aller et retour sont rapides, les couilles de l’homme venant cogner contre les fesses de Louise et de grands claquements se font entendre à chaque passage.

Francis reste stupéfait par la désinvolture de l’inconnu, sa bite à peine retirée de la chatte de Louise que la voici replongée dans son petit cul. La position est bien choisie. Il la voit entrer et sortir du petit trou et les couilles qui balancent à tous les mouvements. Il entend sa femme qui crie un peu puis recommence ses gémissements de plaisir. Il les connaît bien pour les avoir entendus depuis seize ans. Il sait faire la différence entre les plaintes de douleur et les gémissements de bien-être de Louise. Seize années de mariage vous apprennent bien des choses !

Mais chez lui la bandaison est devenue un martyr, il n’en peut plus. S’il attend encore c’est lui qui va implorer, supplier qu’on le détache, juste une main juste pour se calmer le sexe. Sur le canapé, Louise et l’inconnu se calment un peu. Pour la seconde fois, l’homme ressort son vit de Louise, toujours aussi raide, toujours tendu. Il se tourne doucement vers le visage de la femme, pose ses lèvres sur sa bouche et ils s’embrassent tendrement. Puis l’inconnu se lève et vient vers Francis. Toujours attaché à sa chaise celui-ci voit arriver lentement devant lui l’homme nu qui lui pose cette question : 

Tu veux que je te détache ?

Oui ! S’il vous plaît !

Francis répond en baissant les yeux. L’inconnu lui prend la tête, s’approche et avec un sourire et bizarrement lui déclare :

  D’accord, mais ça se mérite suce-moi.

Francis n’y croit pas, mais la queue qui sort du derrière de Louise et là, juste devant ses lèvres. Il va pour répondre et le sexe profite de l’ouverture de la bouche pour venir cogner contre ses dents découvertes un instant. Surpris, il ouvre la bouche plus grande et le vit vient se planter au fond, comme tout à l’heure pour Louise. Le va-et-vient commence. C’est étrange ce contact d’un sexe dans la bouche, et Francis se dit que finalement ce ne serait pas si désagréable que cela s’il n’y avait pas cette douleur au ventre, lancinante, omniprésente.

Louise s’est approchée pour voir cela de plus près, son mari qui suce une queue, elle n’aurait jamais pensé qu’il le ferait. Elle n’aurait pas même osé le lui demander. Alors fascinée par cette vision de la bouche de son époux qui enfourne la bite, elle se penche et prend dans la sienne la hampe rougie du sexe de Francis. C’est au moment où elle passe sa langue sur le gland que le premier jet de sperme lui arrive dans le fond de la gorge et qu’elle entend l’inconnu lâcher un cri de jouissance prolongé et qu’elle le voit qui vient pousser sa bite tout au fond de la bouche de Francis. Ils jouissent ensemble et chacun boit le foutre qui lui est destiné.

Francis est libre, quand dans les bras de Louise, il entend la porte-fenêtre qui se referme doucement sur la nuit.

À l’extérieur, tout est noir comme une longue nuit d’hiver

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