Les crocs de Céleste 2/2
(Par Céleste : [email protected])
6. LA CORRECTION
Céleste bondit sur Alice et la plaqua violemment contre le mur. Elle saisit les cheveux de sa partenaire avec les deux mains, et lui mordilla les joues. Les morsures étaient frénétiques mais très superficielles. Après quelques instants elle cessa pour lécher les griffures sur le visage. Le contact du piercing sur la peau était assez froid. Chaque lèchement arrachait la minuscule couche de sang coagulé, réveillant les infimes saignements. Plusieurs fois elle lécha les paupières, provoquant des sons clapotant. Alice approuva :
— Lèches-moi, oui ! Et mets tes doigts dans ma chatte !
La vampire leva brusquement un genou. Il glissa entre les jambes dAlice, et lui porta un coup à lentrejambe. La pauvre fille menottée tressauta. Une fois bien placé, le genou frotta énergiquement le sexe encore couvert par les vêtements. Le frottement stimula le sexe.
Céleste lécha ensuite les oreilles et les narines, la langue sactivant au centre de lénorme cavité de ma mâchoire sans en toucher les bords. Elle sattarda sur les orifices du nez. Alice sentit rapidement la langue moite tenter de sinfiltrer dedans. Elle réclama :
— Baises mes narines avec ta langue, enfonces-les jusquau fond ! Supplia-t-elle en relâchant ses jambes afin que son propre poids accroisse le frottement du genou et de son sexe.
Céleste lécha à nouveau tout le visage de sa proie, souleva légèrement les paupières au passage de la langue. Elle aussi avait lhaleine alcoolisée. Elle redescendit le long du nez, puis tenta de pénétrer une narines. La langue ne put sinfiltrer très loin, mais la sensation produite fut exotique et capta lattention dAlice dont les douleurs mammaires commençaient à refaire surface.
Céleste prit ensuite la parole et sexclama :
— Tu as hésité tout à lheure avant que je nélargisse ma bouche
Sa voix avait changé, elle était devenue sépulcrale comme si elle provenait dun monstre. La voix était assortie à la gueule en somme. Leffet sexpliquait par lécartement de la mâchoire.
Céleste poursuivit:
— Pour la peine je vais encore prendre mon temps, jai beau avoir faim je suis pas si pressée.
Céleste changea dangle dattaque. Elle poussa prestement Alice sur le canapé. La soumise entravée ne put que tomber maladroitement dessus, un craquement audible se fit à une articulation de son pied. Céleste releva le menton humide, écarta ses deux mains sur les cotés, à hauteur des épaules, puis questionna :
— Quest ce que tas cru lautre soir en boite, que tu mavais plu petite sainte!?
— Oui Enfin, je ne sais pas
Céleste décocha une gifle, claquant bruyamment contre la joue.
— Pourquoi je suis venue te voir, hein, réponds petite conne !? aboya Céleste en giflant de lautre main, tout en replaçant la première main en position initiale.
— Pour me maltraiter, me mordre sanglota la soumise.
La réponse était la bonne, pourtant cest un déluge de gifle qui sabattit sur le visage dAlice. Lune après lautre les mains frappaient la peau des joues, émettant des claquements secs. Les coups étaient de plus en plus rapides, de plus en plus fort. Céleste grognait de rage. Elle aurait arracher le visage de linsolente belle fille si cela navait pas porté à trop de conséquences.
Les gifles pleuvaient, la victime pleurait.
— Je hais les filles dans ton genre, et ton corps me rend jalouse ! ajouta Céleste tout en continuant de frapper.
Alice avait le visage rougit, les cheveux en pagaille. Des larmes lui coulaient des yeux et des narines.
Céleste se fatigua les bras et dû ralentir. Elle finit pas stopper, ses propres mains lui faisant mal. Larrêt fut un soulagement pour sa victime, en dépit de sa nature masochiste. Alice toussa, renifla et cracha par deux fois sur la table. Lamas de salive était épais et gluant. Il sensuivit une courte minute de répits.
— Bouffes ce que tas rejeté si tu veux que je mange tes tétons, exigea la gothique.
Toute seule Alice naurait pas osé ravaler ce qui séchappait de son corps, mais sous la contrainte cétait une autre histoire. Il fallait ré-ingurgiter ces dépôts dégoutants. Elle se pencha totalement en avant, jouant des épaules en raison de la restriction de ses bras maintenus en arrière. Ses seins se pressèrent contre ses genoux. Les tétons étaient si fortement érigés quils rencontrèrent les jambes en premier. Leurs pointes émirent une agréable douleur qui sétendit à la chair au cur des seins. Et toute sa poitrine se mettait à contribution : la peau précédemment étirée par les assauts de Céleste tendait à retrouver son élasticité ordinaire. Tout cela produisait des sensations mammaires péniblement savoureuses.
Alice approcha lentement son visage éraflé et mouillé du liquide dégoutant, et elle lécha. La langue regagna le palais habillée dune portion de la substance déjà refroidie. Elle avala, ce qui avait été en elle y retournait. Sans en prendre conscience, la langue serpentine de Céleste sanima. Elle lécha en un mouvement dessuie-glace la partie inférieure de son propre visage.
Alice sexécuta à nouveau. Des filaments de crachat joignaient sa bouche et la table pendant quelle avalait chaque portion. La table fut propre en une minute.
7. LES CROCS DE CÉLESTE
Céleste ordonna à Alice de se lever. Malgré des jambes vacillantes, elle se dressa. Toutes deux se fixèrent droit dans les yeux. Dun coté une simple paire diris sur un large fond blanc, de lautre des yeux denfant fasciné. Céleste tendit les mains pour déboutonner le chemisier dAlice, elle dénuda les épaules et tira sur les manches. Le chemisier se retrouva tassé dans son dos contre ses poignets. La grosse poitrine nue soffrait delle-même, violacée par les excès subis. Les tétons pointaient fort, atteignant trois centimètres de longueur.
Céleste frôla du bout des ongles les deux tétons, provoquant quelques frissons chez sa compagne.
— Ils sont appétissant Dit-elle.
Elle sinclina tout proche du sein gauche, le serrant fort dune main pour en faire ressortir plus encore la partie à malmener. Elle plaqua sa grande bouche sur la peau autour de la rose rougeoyante et entama une sucions. Sous cet effet, toute la peau et le téton compris dans le rayon de la bouche se contractaient et se rétractaient suite à chaque aspiration. Bien entendu Céleste ne ménageait pas sa proie, elle suçait avec force. Elle ne sinterrompit un court moment que pour lancer:
— Tes gros seins ne seront plus jamais beau après moi
La scène se poursuivit. La plupart des femmes auraient trouvé ses aspirations inconfortables. Mais Alice appréciait, cependant elle fut presque déçue car elle ne ressentait aucunement la morsure des dents. Peut-être les traitements subis lavaient-elles insensibilisé pour la soirée. Quel gâchis si cétait le cas. Elle était pressée de sentir des morceaux delle sen aller pour nourrir un appétit vorace. Elle avait bien songé à se croquer elle-même, sarracher et consommer des petits morceaux ça et là. Pourtant chaque fois le courage; ou la raison, len empêchait. Cétait le grand soir, la chance à ne pas laisser passer.
— Il faut me manger, répéta Alice encore une fois.
Céleste écarta sa bouche vorace du sein. Ce dernier ruisselait de bave. Elle observa le téton, encore un peu plus long et dur quauparavant. Le privilège reçut le rendait plus gonflé et grotesque que lautre, et du même coup plus appétissant. La gothique sapprocha de nouveau et referma sa mâchoire sur la base du téton. Alice sentit le mordillement, ayant conscience que Céleste retenait volontairement la pression. Puis comme un chien se battant pour arracher un os, Céleste secoua la tête en serrant des dents le tétons. Le sein accompagnait chaque mouvement. Il se soulevait, sécartait, sétirait dans toutes les directions. La jeune femme suppliciée laissa échapper plusieurs gémissement lascifs et remua le crâne en tous sens.
— Ouiii ! Dévores-moi, mets-moi en toi !
Soudain Céleste se figea net. Surprise, Alice simmobilisa à son tour, la tête inclinée vers arrière et le regard flou. Quelques secondes passèrent dans limmobilité la plus totale. Intriguée, Alice bascula sa tète vers lavant pour voir ce qui ce passait. Elle eut juste le temps de voir aux yeux de la démone quelle jubilait, et la mâchoire affutée se refermer dans un claquement sur son téton. Ses poumons se figèrent aussitôt. Céleste se redressa en arrachant de ses dents le bouton rose…
Alice nen croyait pas ses yeux : elle navait rien senti, et pourtant cétait fait ! Cétait bien réel, sa tortionnaire lui avait enfin arraché un morceau ! Le temps resta comme suspendu un court moment, puis un flot de sang séchappa subitement du sein mutilé. Le bas ventre dAlice explosa en un feu dartifice de sensations délicieuses. Elle gémit. Elle ressentit un véritable débordement dextase, le plaisir lui semblait jaillir jusque hors delle par tous les pores de la peau. Elle chancela et sécroula sur le canapé, en sueur.
Céleste dégluti et le petit bout de chair sengouffra dans son estomac. Tout proche, le corps dAlice était parcouru de tremblements. Céleste saisit linstant et lui sauta dessus. Elle la bascula sur le dos pour avoir accès à sa poitrine, sappuya de tout son poids sur le ventre dAlice et referma ses crocs sur le sein sanguinolent. Le souffle coupé par la pression abdominale Alice ne put crier, ni de terreur ni de plaisir, lorsque la vampire arracha une petite bouchée de chair et de peau quelle se hâta davaler. La bouche pleine, Céleste lui sourit et sexclama tant bien que mal :
— Ton souhait est exaucé, misérable conne !
Les yeux dAlice sexorbitèrent, son visage pâlit. Céleste lui donna un vif baiser, laissant sur ses lèvres une empreinte de sang.
— Je vais me resservir si ça ne tembête pas trop
Elle croqua sur le même sein, mais plus haut cette fois-ci. Il lui fallut jouer des muscles du coup pour extirper les petits morceaux de poitrine dAlice, mais ses canines lui facilitaient bien la tache. Le bas du visage déformé de Céleste se couvrait peu à peu de sang. Alice voulait lencourager à poursuivre et à manger lautre mamelle, mais elle était incapable de prononcer le moindre mot. Les yeux écarquillés, elle fixait linvraisemblable spectacle, imaginé tant de fois.
Prise de furie Céleste croquait, et croquait encore. Parfois elle essuyait sa bouche à laide de sa main, ou crachait des petits bouts sur le ventre de linfortunée. Elle prélevait de minuscules morceaux de chair et de peau. Peu de temps après elle avait dévoré le quart du sein gauche de sa proie.
Alice ne parvenait plus à respirer, et elle avait affreusement mal à ses plaies. Mais cétait le cadet de ses soucis, ce quelle voulait cétait profiter de linstant au maximum. Elle ferma les yeux et se concentre sur les sensations quelle percevait : le sang chaud roulant sur sa peau, la douleur de son sein dont la taille diminuait, les mâchouillements grossiers de la cannibale, le vertige dêtre utilisée telle une vulgaire bête Grâce à cela, elle parvint à ses fins car un second orgasme éclata en elle. Ses yeux sinjectèrent de sang, son dos se souleva et saffaissa en spasmes, sa colonne vertébrale sélectrisa. Cherchant de loxygène, elle émit un râlement étouffé
Percevant les convulsions, Céleste ralentit son ouvrage. Rassasiée de chair humaine, elle marqua une pause. Pour finir, elle lécha les crevasses pourpres laissées sur le sein. Puis elle observa la pauvre jeune femme : il y avait de la gratitude dans son regard, mais elle était en train de perdre connaissance. La minute suivante, Alice était inconsciente.
8. LES ADIEUX
Céleste allongea Alice au sol. Elle lui écarta les jambes, retroussa la jupe puis abaissa les collants et la culotte. Lodeur sexuelle était forte, et toute la zone trempée de sécrétions vaginales. Elle sortit de sa poche la clé des menottes.
— Voilà ce dont tas besoin maintenant, dit-elle en agitant la clé bien quelle sut quAlice ne pouvait lentendre.
Dune main elle caressa les lèvres inférieures et supérieures dAlice, et écarta lorifice du sexe. Le conduit vaginal sentrouvrit avec un son de sucions. De lautre main elle y inséra la clé. Du bout des doigts elle la cala en profondeur.
Son estomac était tout retourné, mais elle était satisfaite de la soirée. Elle se rendit dans la salle de bain. Face à la glace, elle remit en place sa mâchoire dune forte pression sur le menton. Puis elle se lava les mains et le visage. Ensuite elle retira ses lentilles de contact, puis elle dévissa ses canines et se rinça la bouche. Pour finir elle se recoiffa.
Lorsquelle regagnait le salon, son faciès monstrueux nétait plus quun souvenir.
Le corps sur la moquette était resté exactement dans la position dans laquelle il avait été laissé. Elle sapprocha du sac à main dAlice pour y dérober largent qui sy trouvait.
Alice sanima sensiblement et grommela. Elle entendit murmurer à son oreille:
— Je te croques quand tu veux, connasse! Noublies pas mon adresse: [email protected].
Sur ces mots Céleste enfila sa veste, rassembla ses affaires et quitta lappartement.
FIN