J’avais pour consigne de laisser la porte de ma chambre d’adolescente lubrique toujours ouverte. Les journées où je n’étais pas au lycée, je les passais, enlacée, dans les bras de ma mère. Nous étions devenues deux belles garces libidineuses assoiffées de nos coulées intimes respectives et j’adorais sentir, en bouche, ses explosions copieuses de mouille lorsqu’elle se délivrait, tremblante et gémissante, d’une trop forte tension animale qui la faisait pousser de longs beuglements indécents. C’était ma récompense préférée.

Elle me dominait, son corps de Nymphe allongé sur moi. Je me délectais de ses senteurs moites, tétant, suçotant, embrassant à pleine bouche ses deux trous suintant, chauds et si électrisants. On se mangeait littéralement l’entrecuisse, en 69, et je la faisais crier d’extase en faisant aller, à sa demande, un gode de gros calibre enduit de gel (que j’appris à manier très vite avec dextérité) loin, dans ses chairs de belle salope heureuse. Je sentais, sous mes caresses lascives de bonne fille gourmande, ses contractions et ses soubresauts. Je guettais les moments de non-retour, les instants où, paralysée par la survenue imminente de l’orgasme, elle s’accrochait à moi pour décharger. Totalement crispée, elle m’enfonçait ses ongles dans la peau. Alors, je devinais, lors de ces moments précis, combien je n’étais plus pour elle qu’un moyen de repousser, toujours davantage, les limites de ses préoccupations narcissiques, ses égoïstes caprices de mère indigne.

  Entre deux orgasmes extatiques, maman faisait une pause cigarette et café. Elle m’accusait de la rendre folle et d’être responsable de son désintérêt croissant pour les travaux ménagers, la cuisine et le reste. Elle me disait n’avoir encore jamais connu une telle excitation malgré ses nombreuses expériences saphiques passées. J’étais fière de susciter en elle, un tel déchaînement de passions amoureuses et enfiévrées. A l’époque, je pouvais faire jouir ma mère jusqu’à 6 ou 7 fois en une seule journée que nous passions ensemble, toutes les deux. Je pouvais aussi garder sur moi ses odeurs fortes. J’attendais, pour prendre ma douche, que papa soit rentré. Je lui faisais la bise, des rougeurs plein les joues. Les conversations aimables de mes parents étaient, en ma présence, remplies de sous-entendus.

  Maman savait aussi comment s’y prendre pour me faire tourner les sens. C’est avec elle que j’ai connu, bien qu’encore vierge en ce temps là, mes orgasmes les plus intenses. Sa bouche et ses doigts, ainsi que toutes les vulgarités qu’elle me disait, suffisaient à faire de moi une machine à jouir. Elle s’interdisait toute pénétration manuelle, mais ses fantasmes faisaient écho aux miens. Elle tenait à me préserver intacte pour papa et j’avais intérêt à faire attention à mon pucelage lorsque je me caressais seule, la nuit en écoutant aux portes de la bruyante chambre parentale. La tentation de me rentrer les doigts était grande alors, tant j’étais excitée et impatiente d’être prise.

  Je me souviens encore de la honte qui m’a envahie lors de cette scène très humiliante où, une nuit, papa m’a surprise en train de me caresser, toute nue, derrière la porte close. Cela devait fatalement arriver. J’étais sur le point de fondre quand il m’a administré une paire de gifles mémorable en me traitant de tous les noms, me sommant de retourner dans ma tanière de "sale petite tordue". J’allais pourtant avoir bientôt 18 ans, mais il me traita, cette nuit là, comme une petite fille prise en faute qu’il fallait punir sévèrement. Sa réaction, bien que pénible sur le moment, agit cependant, en moi, comme un électrochoc. J’aimais cette façon cruelle et méprisante qu’il avait de me traiter. C’était même de cette façon que je désirais être traitée par lui, à l’avenir. Je le sentais sans toutefois en avoir pleinement pris conscience. Mon désir était bien de faire plaisir. Maman avait raison. Elle me connaissait bien mieux que moi-même, sur ce point. La question du désir n’est-elle pas en rapport avec ce que l’on s’obstine à ne pas vouloir reconnaître en soi? J’étais bel et bien salope, débauchée et maso. Je m’aperçus, dès cet épisode de ma jeune existence, combien je pouvais prendre mon pied à m’imaginer martyrisée. Offerte en sacrifice sur l’autel de mon propre vice.

A suivre…

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