Céline a grandi, belle comme sa mère. Henri était toujours aussi serviable, ayant définitivement oublié de demander son loyer en client abonné. Elodie s’enfermait avec lui, car Céline se déplaçait à quatre pattes à toute vitesse, puis apprit à marcher. Elle ne se lassait pas de s’étourdir avec lui, recevant le sperme surabondant que ses testicules monstrueuses fabriquaient toujours en quantité. Elle aimait cela, aimait se pervertir avec lui, aimait cette différence d’âge qui l’excitait, aimait ce côté bestial qui pimentait ses ébats, sans compter le caractère un peu scandaleux de son statut de prostituée gagnant le montant de son loyer.
L’année 2003 s’est écoulée rapidement, notre couple baignant dans un bonheur renouvelé, avec ses jeux sexuels piquants, et ses délires nés des souvenirs nantais. Daniel se manifesta plusieurs fois, en téléphonant directement sur le portable d’Elodie. Je n’en aurais rien su, évidemment, mais elle tenait à me le dire. Il lui envoyait également des sms. Il voulait absolument coucher avec elle, et se plaisait à tenir des propos érotiques. Elodie jouait à lui répondre, pour entrer un peu dans son jeu, car elle me disait qu’il n’y avait pas de mal à être coquine en parole, et à distance. Je me demandais ce qu’ils pouvaient bien se dire, Elodie restant vague, sans chercher à mentir, mais sans donner plus d’importance à ce qui n’en avait pas pour elle. Ma curiosité fut néanmoins piquée et j’ai proposé à ma douce épouse coquine un petit jeu qu’elle accepta avec excitation. Nous allions nous exciter à son insu, ce qui serait un juste retour. Un soir comme tous les autres, ma petite femme et moi nous sommes mis nus au lit. Elle m’a fait chut, puis elle l’a appelé en mettant le haut parleur.
— Daniel ? C’est Elodie
— Oh Elodie, ma jolie ! ça me fait plaisir de t’entendre. Tu as enfin changé d’avis ?
— Hi hi ! Non ! Loïc est en stage et je suis seule ce soir. Comme je pensais à tes appels, je me suis dit que peut-être cela te ferait plaisir que je t’appelle ?
Quelle comédienne !
— Oh que oui ! Dis-moi ; Tu es dans ta chambre, tu es nue ?
— Oui, toute nue…
— La prochaine fois, préviens moi, j’achète un visiophone ! Oh mon Elodie chérie. Comme j’ai envie de toi ! Je bande, ça y est coquine tu as encore réussi à me faire bander. Tu n’as pas honte de faire bander ton oncle et de refuser de le satisfaire ?
— Ah, toi tu m’as fait mouiller, et tu ne m’as pas satisfaite !
Elle me regardait, et j’en profitais pour caresser son sexe, tout mouillé ! Ils parlèrent longtemps, l’oncle posant des questions déplacées sur les dernières fois où elle a fait l’amour, comment, ce qu’elle aimait le plus, si elle sortait sans culotte Elodie était excitante, répondant franchement, sauf notre bulle secrète bien entendu. C’est là qu’elle a dit que j’étais un merveilleux amant ; l’oncle ayant failli s’étrangler..
— Il faut que l’on se voit, ce n’est plus possible Elodie chérie !
— Je suis mariée
Par signe, je lui fis signe de dire oui, elle fit une moue de surprise, puis se ravisa.
— Ce n’est pas un obstacle, insista Daniel.
— Je le sais bien, mais quand même. Je suis à Angers et toi à Tours, ce n’est pas facile.
— Oh, et ma voiture qui est en panne. Je pourrai être contre toi dans moins d’une heure et demi ! Tu veux que l’on se voit ? Dis-moi oui.
A nouveau, je lui fis signe de dire oui, ce qui la surprit une fois encore. J’ai pris un papier sur la table de nuit et ai griffonné bébé. Elle a souri.
— Ce n’est pas raisonnable. Et tu sais que je suis allergique au préservatif alors si je tombais enceinte de toi, tu te rends compte ? Un bébé de toi ?
— Oh oui, je te ferai plein de bébés !
J’étais aux anges. Je bandais dur. Et si je la faisais engrossée par son oncle Daniel ? Qu’il serve au moins à quelque chose celui-là. Si elle aimait les vieux et me cocufiait avec (pour mon grand plaisir il est vrai), c’était de sa faute à celui-là.
— Je ne sais pas quoi te répondre.. Tu n’as pas de copine ? Beau comme tu es ?
— A côté de toi, elles sont toutes laides. Je te veux toi !
— Comme quand tu m’as serrée le soir de mon mariage en dansant ? J’ai senti ta bosse, j’ai mouillé ma culotte, le soir de mes noces, tu te rends compte ? Et Loïc m’a prise toute excitée, je l’étais de lui, mais aussi de toi
— Inventes un stage, quelque chose, à Tours, ou voyons nous à l’hôtel à Angers si tu préfères.
— Non, je préfère en rêver. Et puis tu serais trop heureux d’humilier Loïc, et Loïc, je l’aime
Elle raccrocha, malgré les protestations de son oncle. Elle me regarda incrédule, puis ouvrit les bras. Je m’y suis précipité. Pleine de sève, elle était très excitée et nous avons déliré en nous caressant avant de nous prendre avec fougue.
— Je voulais juste jouer au téléphone.. Finalement, je n’ai pas envie de briser mon fantasme. Qui sait ensuite quel fantasme me viendrait ? S’il y en a qui revient.
Elle me serrait avec tendresse.
— Celui là, il me plait, dis-je. Pas sûr d’aimer ce qui le remplacerait ? Pas de jeune comme moi (jalousie), pas de noir (complexe), pas de partouze (obscénité et danger), pas de Tu vois, finalement on se complète bien.
— Heureusement !
— En tout cas, tu mouillais comme une fontaine dis-je amusé.
— Tu me caressais
— Menteuse !
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Elodie arrêta la pilule fin avril 2004. Benoît nous a rappelés pour ses vacances cubaines et nous a laissés l’appartement. Ce fut le mois le plus torride. Nous sommes allés deux fois à Nantes, deux nuits chaque fois. Ce mois là, j’avais en poche sa plaquette de pilules, elle s’est fait posséder chaque fois par trois ou quatre clients, et bien sûr Henri son abonné, le taureau qui a pu lui aussi, sans le savoir, l’inonder et la féconder de son sperme surabondant. Si je l’ai possédée plus qu’eux réunis, je n’ai pas une seule fois éjaculé en elle ce mois là. Je les ai tous entendus grogner, parfois rugir, quand ils se vidaient en elle, quand ils ont expulsé leurs spermes, leurs semences dans son ventre fertile. C’est féconde qu’elle s’est donnée à eux, comme je le voulais, fou que je suis, et elle s’est fait à nouveau engrosser.
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Octobre 2004. Elle est actuellement enceinte de cinq mois, superbe, enjouée, pétillante, chaude, gourmande, amoureuse, et paie toujours en nature le propriétaire qui en profite au maximum avant de la perdre, car le logement devient trop petit et on le lui a dit. A l’heure où je termine cela, elle doit dormir, repue.
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Février 2005. Cédric vient de naître. Bonheur ! Je suis encore seul chez moi et, bien que peu accro d’internet j’ai surfé et j’ai trouvé ce site via Google, étonnant par tous les témoignages apportés anonymement par chacun. Rien n’est tabou, je me lance, j’y dépose le mien, sans doute un peu trop long mais je l’ai écrit pour moi, en octobre, sur mon micro portable lors d’un stage à Paris, le soir tard, après que je lui aie téléphoné et que nous ayons déliré à distance. Je laisse une boîte mail (pas celle familiale !), au cas où quelqu’un ayant vécu, homme, femme, quelque chose de similaire au moins en partie m’apporte son témoignage, et qui sait peut-être un conseil. Je ne pense pas la consulter assidûment (pas beaucoup de temps), mais quand même régulièrement.
Loïc.