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Une douce soirée d'été – Chapitre 1




Bon, il est bientôt 19 heures et je vais vraiment finir par être en retard à la soirée d’Emilie, ma meilleure amie. Avec Emilie, on se connaît depuis le collège, autant vous dire que cela fait déjà un certain temps. Je vais avoir 22 ans, et elle 23, ce qui nous fait presque dix ans d’amitié. Ce soir, elle m’a invitée pour son anniversaire, aux « terrasses », un petit bar en ville plutôt branché, voire même huppé. Je me dépêche et je file sous la douche. Je sens l’eau chaude couler sur ma peau ; après une journée épuisante au boulot, cela me fait le plus grand bien. J’enfile ma petite robe noire, elle tombe à mi-cuisses, avec mon mètre soixante-cinq, j’évite les robes longues… Ma robe n’est pas moulante, mais elle possède un grand décolleté; cela met en valeur ma poitrine, et je me trouve sexy et élégante à la fois. Je complète ma tenue avec des talons noirs et une petite veste en cuir. Je n’ai plus qu’à me maquiller et c’est parti.

Une heure et quelques métros plus tard, me voilà enfin devant le bar. Je rejoins Emilie à l’intérieur ; toute la bande de copains est déjà là, mais il y a un homme que je ne connais pas. Il est plutôt séduisant et grand, avec les yeux bleus et les cheveux frisés. Sa carrure laisse penser qu’il est sportif. En plus, il a un petit sourire malicieux à tomber. De nature plutôt timide, je ne suis pas particulièrement à l’aise qu’un inconnu se joigne à nous. Emilie me connaît, elle sait que j’aurais préféré être prévenue. Je sens que c’est encore une de ces manigances pour essayer de me caser avec quelqu’un.

J’enlace ma meilleure amie et lui souhaite un joyeux anniversaire. Emilie, c’est l’opposé de moi : elle parle fort, elle extrapole, elle est grande et elle a de belles formes. Tout mon contraire. Forcément, avec elle, mon arrivée n’est pas passée inaperçue. Elle tire l’inconnu par le bras et me le présente, plus que rapidement.

Astrid, je te présente Vincent, un collègue de travail, profites-en, il est célibataire !

Autant vous dire que Vincent est rouge écarlate et que je suis plus que gênée. La « subtilité » légendaire d’Emilie me donne envie de prendre mes jambes à mon cou, et faire que ce moment n’a jamais existé.

La soirée suit son cours et se déroule bien : on rit, on parle du passé, de tout et de rien. J’échange quelques regards avec ce fameux Vincent. Depuis ma rupture, il y a un an, je n’ai eu qu’une petite aventure et je reconnais que sentir les mains d’un homme sur ma peau me manque un peu. L’espace d’un bref moment, j’imagine comment il est sous sa chemise : est-ce qu’il est musclé ? Est-ce qu’il a des poils, des grains de beauté ou des cicatrices ? Je sens que mes pensées pourraient aller bien plus loin, l’alcool commence à m’enivrer et je décide d’aller prendre l’air un instant.

Je me retrouve sur la petite terrasse fumeurs ; on voit la capitale d’en haut, c’est beau et reposant en même temps. Il est déjà très tard, je me retrouve seule ici, les métros ne circulent déjà plus. De toute façon, cela ne change rien, je ne serais jamais rentrée seule en métro, un samedi soir, en robe, et ayant bu.

La porte qui claque derrière moi me fait sortir de mes pensées.

Ça ne te dérange pas si je me joins à toi ? Il y a trop de bruit à l’intérieur, j’avais besoin d’air, me demande Victor.

Pas de soucis, je suis sortie pour les mêmes raisons, lui répondis-je timidement.

On parle tous les deux et l’on se rallume une cigarette. J’apprends qu’il a 32 ans et qu’il vient d’arriver à Paris. La discussion et la soirée suivent leurs cours ; à plusieurs reprises, je le surprends à m’observer du coin de l’il. A vrai dire, je fais pareil. Il m’intrigue vraiment et je serais capable de tomber sous son charme. Je pense surtout qu’un homme comme lui pourrait avoir les femmes qu’il veut. Il est élégant avec sa chemise noire et son jean Levis. Finalement, il m’invite à partager un taxi, car il habite l’arrondissement à côté du mien. Et bien sûr, on échange nos numéros.

Deux jours plus tard

Bip*Bip, la sonnerie de mon téléphone me fait sortir la tête de mon bouquin, un message de Vincent…

Salut, ça te dirait un verre au QG .

OK; c’est la panique; je suis en culotte et tee-shirt, avec mon thé glacé, et mon livre. Je ne serais jamais prête, mais bien sûr, je lui réponds : « OK, dans une heure » sans hésiter. Même pas de suspense pour lui, j’ai répondu en 3 secondes chrono. Cela fait à peine fille au bout du rouleau qui attend qu’on lui propose quelque chose à faire.

J’enfile une petite robe fleurie et des bottines, je me pomponne et je prévois ma petite veste en jean si la soirée s’éternise. Mi-septembre, le temps est encore chaud, mais les soirées se rafraîchissent. Dans le doute, je prends quand même soin d’enfiler une belle lingerie : un soutien-gorge push-up noir à dentelle, et le tanga assorti. Avoir de beaux sous-vêtements me donne bizarrement plus confiance en moi. Le « QG » n’est pas tout près de chez moi, j’y vais donc en métro.

Un quart d’heure plus tard avec un quart d’heure de retard, je l’aperçois en terrasse lisant la carte des boissons. Au moins, je le fais un peu patienter. Je l’observe rapidement, cette fois-ci, il a opté pour une chemise blanche, les manches relevées, un pantalon chino bleu marine et de petites baskets blanches dont tout le monde connaît la marque. Rien à dire, il est élégant et sexy, cet homme a du goût, et j’adore cela.

Je croise son regard, il me sourit. Je sens un frisson parcourir mon corps, j’ai des papillons dans le ventre, et l’air ambiant s’est étonnamment réchauffé.

Salut, Astrid, je suis content de te revoir, me dit Vincent d’une voix douce et posée.

Je ne m’attendais pas à ton invitation, mais je suis contente de te revoir aussi.

Lorsqu’il me fait la bise, il pose sa main sur ma hanche ; ce simple contact m’électrise et je me sens déjà enivrée. Il me semble assez possessif, ce qui n’est pas pour me déplaire. On commande les boissons et notre conversation tourne autour de tout et de rien : la vie de tous les jours, son arrivée à Paris, ma séparation, le travail. Je me sens timide auprès de lui, il me fait ressentir quelque chose que je ne comprends pas. Comme s’il était « trop bien » pour moi. Mais d’un autre côté, il m’intrigue et me donne envie d’en découvrir plus. Plus la soirée avance, plus nous nous rapprochons. Ses regards se font plus insistants, il ne détourne plus les yeux, mais les plonge dans les miens.

Il est déjà tard; et même si la soirée se passe bien, je ferais mieux de rentrer, je ne serais jamais d’attaque pour le boulot demain sinon. Encore une fois; je ne me risquerais pas à rentrer seule. Gentiment; mais non innocemment, Vincent me propose de me ramener en voiture. Ce que j’accepte.

Nous allons quitter le bar. Je le découvre plutôt vieux jeu : il insiste pour régler l’addition, prend ma veste en me disant « tu permets ? » et me la pose sur les épaules. Dehors; l’air s’est refroidi ; j’ai les jambes un peu chancelantes et l’esprit embrumé par l’alcool. Il passe sa main sous ma veste en jean au niveau de mes hanches et me rapproche de son corps. Je pose alors ma main autour de sa taille. Nous marchons ainsi un petit moment le temps de rejoindre sa voiture. A l’approche d’un passage piéton qui est au rouge, j’en profite pour me lover contre son corps. Ces rapprochements si rapides ne me dérangent pas tant je me sens bien auprès de lui. Il a un côté rassurant et protecteur qui m’apaise.

Je sens son parfum, son torse musclé; et j’en profite pour passer ma main dans son dos. Je soupire lorsqu’il passe sa main sur ma joue. Il me captive; et si je pouvais, je lui arracherais sa chemise immédiatement. Mais je ne suis pas comme cela, donc je me reprends. Le feu passe au vert, nous reprenons notre marche.

Arrivés au parking souterrain, devant sa voiture, je rejoins le côté passager. Il me suit et avant d’ouvrir la porte, il me pousse délicatement contre celle-ci. Il place alors une main contre ma joue et l’autre remonte pendant ce temps du bas de ma cuisse jusqu’à mes hanches. Il ne cherche pas à toucher mon entrejambe. Il me caresse simplement sans aller plus loin. Sa main, toujours sur ma joue, il approche ses lèvres des miennes. L’air est plus que chaud, je pourrais me laisser aller dans ses bras. Je sens le désir monter dans mon bas-ventre. Il ne m’embrasse pas, il rapproche sa bouche de mon oreille, je sens son souffle chaud, et là, il me murmure « Tu n’imagines pas l’effet que tu me fais. » Il s’éloigne de moi et ouvre la portière de la voiture.

Chancelante, je monte dans la voiture, j’ai du mal à me remettre de mes émotions. Le trajet se passe tranquillement, il laisse sa main sur ma cuisse et met un peu de musique. La fatigue se fait sentir et je suis contente d’être enfin arrivée devant chez moi. Il me raccompagne devant la porte, m’embrasse au coin des lèvres en me murmurant : "A bientôt, ma douce".

Je fonds littéralement. Je le vois rejoindre sa voiture, il me sourit. J’aurais préféré qu’il monte avec moi.

Je me demande ce qui m’attend la prochaine fois…

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