De retour chez ses parents, nous rangeons les quelques gâteaux apéro et les bouteilles restantes. On discute quelques instants dans le salon, assis dans le canapé en cuir.

Le salon n’est pas grand, mais ouvert sur la cuisine où sont installés le père d’Elodie et son grand frère, je lui ai donné les cartes mémoires des deux caméras, il s’est proposé de faire le montage :

— Alors vous deux pas trop mal à la tête ?

— Non ça va, on est restés raisonnable.

— C’est pas ce que je vois sur l’écran !

— Ah bon vraiment ?

— P’tite sur… Il est à peine minuit et t’as déjà vidé sept verres

— Mais j’tiens bien !

Le père d’Elodie regarde aussi les vidéos :

— Vous dansez plutôt bien tous les deux, je ne comprends pas que Nico ne soit pas jaloux…

Il n’a pas le temps de finir sa phrase, il regarde l’écran inquiet, je me doute que notre bagarre a été filmée. Ils mettent sur pause, et leurs yeux se posent sur moi…

— Bons réflexes… Il allait frapper ma fille ce p’tit con !

— Ecoutez, monsieur, il a eu ce qu’il cherchait. On en reste là. (Jessaye de me défendre)

— Non, on nen reste pas là, ce connard a failli lever la main sur ma sur !

— Je l’en ai empêché, elle n’a rien, et il a compris la leçon.

Je les vois repasser la scène deux ou trois fois. On discute longuement tous les quatre, je finis par réussir à les calmer.

Le père d’Elodie se lève, il prend deux bières dans le frigo avant de me faire signe de le suivre. Il veut me parler, ça arrive rarement, mais chaque fois c’est important, ce sera quoi cette fois ?

Il m’emmène dehors, on s’installe sur la table de jardin.

— Tout le monde sait ce que tu ressens pour ma fille. Jusqu’à aujourd’hui j’pensais que t’étais assez con pour attendre un truc qui n’arrivera jamais. Mais j’suis pas con, et je me doute bien de ce qui s’est passé derrière cette porte.

— Monsieur je …

— Je suis content pour vous, mais tu vois, Elodie nous a ramené pas mal de petits copains en quelques années. Tu me sembles plus honnête, plus sérieux et moins idiot que les autres alors j’espère que tu seras le dernier. Tu connais ma fille depuis quinze ans maintenant, tu en sais plus sur elle que moi, alors un conseil : la lâche pas !

— Euh… Oui bien sûr.

— Si t’as besoin d’un truc, ça me fera plaisir de t’aider.

Le vent frais me fait du bien, je mets mes idées en place avant de me lancer :

— Votre fille est ce que j’ai de plus cher au monde, je l’aime comme j’ai jamais aimé personne, je ne veux que son bonheur.

— J’ai vu que tu étais capable de mettre de bons coups… Si tu touches à un cheveu de ma fille …

— J’vous assure que si je la touche, c’est pour lui faire plaisir, pas pour la blesser !

— Tu tiens vraiment à elle ?

— Je serais prêt à tout pour Elodie !

Il rigole, renversant un peu de bière sur sa chemise. On parle de la soirée, de ce connard de Nicolas. Il me propose même de prendre à son compte l’amende pour le feu. N’ayant que six points sur mon permis j’accepte volontiers. On rentre en rigolant. Le frère d’Elodie me montre la salle de bain, m’expliquant qu’elle se fait belle pour son prince charmant. Entre hommes on s’installe dans le canapé pour finir nos canettes devant la télé.

Une fois sortie de la douche Elodie vient me voir et m’explique que la douche est libre, elle porte un peignoir trop grand pour elle, qui baille au niveau de la poitrine, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’il, elle le remarque vite et me souris en refermant le vêtement. Je me dirige vers la douche, dépose mon costume dans sa chambre et me lave rapidement. Je ressors une serviette enroulée autour de la taille.

Dans sa chambre, Elodie s’est mise au lit, sur son ordi portable elle hésite à publier la vidéo prise le matin même. Je l’en dissuade, et m’allonge près d’elle, ça fait descendre la couette, et je découvre qu’elle a retiré le peignoir, ses épaules sont nues. Elle balade ses yeux entre mon torse et l’écran.

La petite pièce d’Elodie est à l’étage, vivant encore chez ses parents, elle a conservé un lit de 90cm, d’après ce que j’en sais aucun de ses ex n’y a passé la nuit.

Dans le fond, un bureau est recouvert de livres, sur la droite une armoire pleine à craquer de fringues, et au pied du lit un ancien coffre à jouets fait office de rangement pour ses chaussures. Le soleil passe à travers le Velux et me fait mal aux yeux, je me tourne vers elle pour ne plus être ébloui.

Elodie lance une playlist sur son PC et le pose sur le parquet, elle m’attrape par la nuque et m’embrasse. Je lui rends son baiser sa main glisse de ma nuque vers mon dos, puis tire sur ma serviette. Comme pour la contredire, je me faufile sous la couette en prenant soin qu’elle ne voit rien de moi.

— Ah oui ? Je n’ai pas le droit de la voir ?

— Il faut demander gentiment !

— Je croyais que tu étais prêt à tout pour moi ?

— Bien sûr, mais j’aime bien jouer aussi.

— Alors jouons, mon chevalier. Mais à ma façon.

— Ce n’était pas censé être juste pour hier ce délire ?

Je lui lance un sourire moqueur qu’elle me rend.

— Ca fait des années que tu es mon chevalier servant, assume un peu.

— Bien, Ma Dame, comme il te plaira.

— C’est toi qui ne verras rien mon cher ! Allonge-toi sur le ventre.

Elle ricane, je l’observe attraper ma cravate de la veille, l’enrouler autour de mon visage et me bander les yeux. Elle tire la couette je sens le froid saisir mon corps, un frisson me travers le dos. J’essaye de ressentir, d’écouter ses mouvements.

Elodie se lève, fouille dans un tiroir puis ses pas se rapprochent du lit. Elle s’assoit à côté de moi et je sens ce qui ressemble à tissus très doux et léger chatouiller ma jambe, puis l’autre, remontant, elle évite mes fesses, et remonte le long de mon dos, de mon cou, puis elle s’en sert pour attacher mes bras les coinçant sous mon ventre, ce tissu semble être une écharpe, j’en suis pas certain.

Ses mains sur mon corps font le chemin inverse pour redescendre, mais elles tâtent mon fessier au passage. Retournant fouiller dans ses affaires, elle revient en appliquant ce qui ressemble à une huile de massage sur moi.

Elle me chevauche, je ressens sa peau nue sur la mienne. Lentement, langoureusement elle masse mon corps, de haut en bas, de mes épaules à mes mollets, elle s’applique sur mes fesses, n’hésitant pas à les malaxer. Tout ça m’excite énormément. Allongé comme je le suis mon sexe est coincé par le matelas, et je commence à avoir mal.

Après je ne sais combien de longues minutes à me prélasser, elle me fait me retourner, libérant mes mains pour mieux les rattacher derrière moi. Puis j’ai le droit à une remarque :

— Dis donc, c’est le chevalier que je veux, pas l’étalon.

— Ne me fait pas croire que ça te plaît pas, je sais que tu es aussi excitée que moi.

Elodie ne me contredit pas. Assise à côté de moi, elle reprend le massage évitant mon pénis toujours tendu. De mon torse à me cuisses, mes pieds… Elle fait ça merveilleusement bien, si je n’avais pas autant envie d’elle je serais tombé dans un profond sommeil tant je me sens à l’aise et en confiance.

Je trouve presque dommage qu’elle arrête. Le matelas bouge, si j’analyse bien, elle est debout, les jambes écartées au-dessus de moi. D’un coup je ressens une présence juste au-dessus de moi, elle me dit de tirer la langue.

M’attendant à l’embrasser j’avance ouvrant la bouche, mais ce sont d’autres lèvres que je goute !

Toutes humides de cyprine, je les lèche d’abord avec douceur et parcimonie, ravi que je suis de pouvoir enfin gouter cet abricot.

Déposant un baiser sur cette intimité qui m’est offerte, je me lance avec ma langue dans une exploration plus poussée de ma meilleure amie : elle est délicieuse et bouillante. En baladant ma langue je comprends la position qu’elle a prise. Accroupie au-dessus de moi elle n’aurait qu’à se pencher pour embrasser mon sexe à son tour.

Je ressens ses jambes qui tremblent, luttant pour ne pas m’écraser. En caressant son sexe de ma langue, je bois à la source, ce sirop digne de l’Olympe. Ma langue rentre et sort de cette grotte je m’applique à n’oublier aucune partie de cette zone si sensible.

Faisant mon possible pour lui donner le plaisir qu’elle attend, ma langue frétille dans tous les sens. Après quelques minutes, je la sens qui chancelle, Elodie se met à quatre pattes au-dessus de moi, ce changement me permet d’avoir accès plus facilement à son clito, j’en profite pour le lécher plus lentement, plus amoureusement qu’avant. Je l’embrasse, je le suçote.

Soudain, je sens une chaleur douce, humide envelopper ma verge. Elodie se met à me sucer. C’est la deuxième fois, et pourtant toujours aussi agréable.

Comme hier, elle joue avec ma bite. Mon sexe est un jouet pour ses lèvres et sa langue, pour mon plus grand plaisir. Ce soixante-neuf est torride, je ne vois toujours rien, mais j’en ressens encore mieux les mouvements de sa bouche sur moi, son corps allongé sur le mien, ses mains qui se baladent.

Je profite du gout de sa vulve, de ses odeurs, nos intimités bouillonnent. Tant et si bien qu’elle frémit, elle accélère les mouvements le long de mon bâton.

Quelques secondes de plus et je jouis à mon tour, gourmande qu’elle est je me demande si elle a encore tout avalé…

Sans problème, je détache les liens de mes poignets, retire la cravate de mes yeux, et découvre à quelques centimètres de mes yeux l’objet de mes désirs. Le spectacle de ce cul devant moi est magnifique, je glisse mes mains sur le corps d’Elodie, lentement elle vient vers moi, m’embrasse, laissant un peu de sperme dans ma bouche. Nos langues se mélangent un instant. On tire la couette et nous dormons, enlacés, fatigués et heureux.

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