Sonia devient rouge comme une pivoine, sur une noire, cest spécial. Ma mère la regarde en riant.
-Je ne voulais pas te choquer ma chérie, mais tu es tellement bien foutue que je ne peux que faire ressortir ta beauté.
Sonia est encore plus rouge, jai limpression quelle va exploser. Ma mère la prend par la taille et lamène vers nous en lui faisant faire un tour sur elle-même.
-Comment trouvez-vous cette magnifique jeune fille ?
-Superbe.
-Magique.
-Extraordinairement belle.
Cest Georges qui vient de sexprimer, il la regarde avec les yeux dun homme amoureux. Je sens que si Sonia le veut, elle peut en faire son esclave, sa chose. Heureusement pour Georges, ce nest pas son genre. Sonia sest remise de sa surprise et vient sassoir à côté de moi, elle a repris ses couleurs normales, elle pose sa tête sur mon épaule, jentoure ses épaules avec mon bras. Elle reste un petit moment comme ça. Mon père la regarde.
-Tu fais partie de la famille maintenant, tu vas peut être nous trouver spéciaux, mais nous exprimons nos sentiments, nous disons ce que nous pensons, cest ce que jai toujours enseigné à mes enfants. Vis ta vie avec nous, nous vivrons notre vie avec toi.
-Je nai pas lhabitude de ces moments de partage et dexubérance comme ici, chez moi, nous sommes plus stricts, plus réservés, jamais ma mère naurait dit à son entourage « Comment trouvez-vous cette magnifique jeune fille » en me faisant tourner devant tout le monde. Il me faut un temps dadaptation, un temps pour assimiler tut ça, mais je vous jure que je me sens extraordinairement bien chez vous.
-Tant mieux et jespère que ça va durer.
La discussion dure un peu, mais nous allons nous coucher relativement tôt, le lendemain cest le premier du mois et nous devons être à huit heures dans la boite qui nous embauche. Evidemment nous faisons lamour avant de nous endormir enlacés dans les bras lun de lautre.
Le lendemain, nous allons à la boite pour nous présenter au chef du personnel. Pour moi, tout va bien, cest la troisième fois que je viens en juillet et on me donne un boulot sur les quais que je connais très bien. Sonia doit assister la secrétaire de direction, ce qui tombe bien puisquelle a fait une formation « administration ». Elle se fait expliquer le boulot pendant toute la journée. Nous déjeunons ensemble à midi dans la cantine et à dix-huit heures nous retournons à la maison. La semaine passe, le samedi nous voulons nous baigner, mais il y a Georges. Sonia met un autre maillot plus couvrant. Le dimanche il fait très chaud et tout le monde décide de se baigner. Sonia monte dans la chambre pour se changer, elle se tourne vers moi.
-Nous y voilà, quest-ce que je fais ?
-Tu mets le maillot que tont offert mes parents.
-Je vais être atrocement gênée, chéri tu te rends compte, ils vont me voir presque nue.
-Chérie, ce maillot est un peu osé, je te laccorde, mais il est magnifique et te va si bien, de plus jadore te voir dedans. De plus nous sommes très libres dans ma famille et ça ne les gênera pas.
-Ok, je vais le mettre pour te faire plaisir, et ne pas vexer tes parents.
A ce moment on frappe à la porte. Jouvre, cest ma mère. Jai complètement oublié que Sonia est nue. Elle se jette sur une serviette pour se couvrir.
-Excuse-moi ma chérie, mais Jean ne réfléchit pas beaucoup avant douvrir une porte, rassure toi, jen ai vu dautres et toutes moins belle que toi. Ecoute Sonia, je commence à te connaitre un peu, et je sais que tu vas être gênée de mettre le maillot quon ta offert parce quil devient transparent une fois mouillé. Mets en un autre si tu veux, ne te sens pas obligée de le mettre, on ne ten voudra pas du tout.
-Non, je vais le mettre, vous me lavez offert et cest normal que je le mette chez vous, en plus il me plait beaucoup, je suis très bien dedans et Jean ladore. Il faut que je me mette au diapason de votre famille.
Ma mère sort et Sonia enfile le maillot, non sans quauparavant, je me sois occupé des parties quil cachait avec ma bouche. Nous descendons sur la terrasse, en la voyant, jai limpression que Georges va avoir une crise cardiaque. Mon père la regarde en souriant. Ma mère vient vers elle, elle a aussi un petit deux pièces blanc qui fait ressortir ses belles formes. Elle vient vers Sonia et lembrasse.
-Tu es ravissante ma chérie, aller, à leau.
Elle lui prend la main et entre dans leau avec elle. Je les rejoins ainsi que Georges. La piscine est assez grande et nous ne nous gênons pas. Je sors de la piscine avant eux pour la voir sortir de leau. Je vois quelle veut sortir mais nose pas.
-Tu veux un coca chérie ?
-Oui, jai un peu soif.
-Je te le prépare avec une rondelle de citron. Il tattend.
Elle me regarde en souriant et sort de leau. Son corps ruisselle, ses seins érigés tendent le tissu des bonnets du soutien-gorge. Son corps sombre fait encore plus ressortir la transparence du maillot. Mon père la regarde amusé.
-La naissance de Vénus. Tu es magnifique Sonia, et ce maillot te va à merveille, même si il est un peu, voire beaucoup osé, portes le avec fierté. Ton corps est trop beau pour être caché. Tu vas mettre le feu à la plage de Salou.
Ma mère sort de leau derrière elle, elle aussi est très belle dans son maillot, lui aussi transparent une fois mouillé. Elle aussi semble déshabillée par son maillot, ce qui rassure Sonia.
-Après Vénus la romaine, Aphrodite la grecque.
Mon père la regarde avec tendresse, elle va sassoir à côté de lui et lui dépose un baiser sur les lèvres. Je constate que mes parents saiment toujours autant. Sonia sest assise sur une chaise longue redressée et boit une gorgée de son coca. Elle se lève pour retourner dans leau. Elle en ressort toutes les vingt à vingt-cinq minutes pour boire une gorgée et retourner à leau ou je la rejoins de temps en temps. Leau est vraiment son élément. Elle a parfaitement intégré la transparence de son maillot de bain et ne sen préoccupe plus. A chaque sortie de leau de Sonia, Georges est au bord de lapoplexie, à treize ans, voir une fille comme Sonia sortir de leau dans ce maillot, ça doit lui faire exploser son taux dhormones.
Le mois de juillet passe vite, je suis de plus en plus amoureux et cest réciproque. Nous avons toutes les peines du monde à rester séparés plus de quelques heures. Mes parents nous font une paix royale et sont aux petits soins pour Sonia, tout se passe le mieux du monde.
Nous avions décidé de partir en vacances en Espagne, mais ses parents veulent absolument la voir à la fin de son mois de travail. Elle se décide donc à leur annoncer mon existence. Le père prend la chose assez mal, un peu vexé davoir été mis à lécart, mais sa mère sen doutait un peu et au bout dune semaine elle convainc son mari de nous recevoir chez eux. Nous nous rendons donc pour le week-end à côté de Bordeaux avant de partir en Espagne. Mon père nayant pas besoin de sa voiture nous la prête pour les vacances, cest un DS21 injection électronique presque neuve, une vrai bombe, ma petite Simca 1000 lui suffira pour ses courses et ses trajets au magasin.
-Tu ne fais pas le con avec.
-Ne ten fait pas.
Au moment de partir, ma mère me prend à part et me donne une magnifique bague ayant appartenu à sa grand-mère, cest une très belle émeraude taillée en pavé.
-Mais, cest quoi ça ?
-Je sais ce que tu vas faire mon chéri, il te faut un beau cadeau pour marquer lévènement. Jai réussi à avoir le diamètre de lannulaire de Sonia, jai fait ajuster la bague, elle lui ira très bien.
-De quel évènement parles-tu ?
-Ne me prends pas pour une idiote, je sais très bien que tu vas demander la main de Sonia à ses parents.
-Comment le sais-tu ?
-Je suis ta mère mon chéri, et une mère devine tout. Ne ten fais pas, ton père et moi sommes daccord et nous serions très heureux davoir Sonia comme belle-fille. Jespère quils accepteront, vous avez lair tellement heureux ensemble.
Je regarde la bague, elle resplendi dans son écrin.
-Je lespère aussi, merci maman, cette bague est magnifique. De toute manière, Sonia va être majeure dans à peine plus dun mois, elle vient de finir ses études comme moi et nous comptons nous installer dans une ville du sud, certainement Toulouse.
Jembrasse ma mère.
-Bonne route mon chéri.
Quand nous arrivons, vers onze heures trente, une jeune fille se précipite dans les bras de Sonia, cest une de ses surs, sa cadette. Elle est vite suivie par une gamine de onze ans, la petite dernière.
-Jean, je te présente Mélodie et Marion, mes deux surs, Marc, mon frère nest pas là en ce moment, il arrive demain, juste avant que lon ne parte en Espagne, viens, mes parents sont à lintérieur.
Mélodie et Marion me sautent au cou pour membrasser. Mélodie, dix-sept ans, est une très jolie jeune fille, elle est la copie conforme de sa sur à son âge, magnifique, quant à Marion, elle est déjà pratiquement formée, à son âge, ça promet. Elles ont toutes les deux cette magnifique couleur chocolat, comme leur sur.
Je suis Sonia et entre dans un beau pavillon de plein pied. Nous nous avançons vers un couple dun peu plus de quarante ans, tous les deux habillés dun short et dun tee-shirt.
-Jean, je te présente ma mère Véronique et mon père Jacques.
Le père vient ver moi en me tendant la main, cest un homme grand, noir comme lébène, athlétique, au visage émacié. Il mécrase les doigts entre ses mains.
-Très heureux monsieur.
-De même jeune homme.
Le ton est sec. La mère sapproche de moi, elle pose sa main droite sur mon épaule et me fait deux bises. Cest la copie conforme de Sonia en blanc, plus vielle et un peu plus petite. Même yeux verts perçants, même visage fin, même cheveux noirs longs lissés, même silhouette élancée, même poitrine, même fesses, même jambes longues et superbes.
-Très heureuse de faire votre connaissance.
-Moi de même madame.
Latmosphère est un peu froide quand Marion me prend par la main et me tire. Elle mamène devant la chambre de Sonia.
-Cest là que vous allez dormir monsieur ?
-Je ne sais pas, mais surtout je déteste quune jeune fille aussi mignonne que toi me vouvoie, avec moi, cest « tu » et Jean, daccord ?
-Ok.
Je me retourne vers Mélodie.
-Cest valable pour toi aussi Mélodie.
-Bien reçu.
Latmosphère se détend un peu, Véronique vient vers moi.
-Nous savons que vous vivez pratiquement ensemble depuis quelques temps, on ne va pas jouer aux donneurs de leçons, vous partagerez la chambre de ma fille, je pense que vous serez daccord ?
Je mincline un peu.
-Tout à fait madame.
-Je vous appellerai Jean, appelez-moi Véronique.
-Pas de problème Véronique.
Je regarde Sonia, elle semble revivre, ça se passe beaucoup mieux que ce quelle avait imaginé. Je regarde le père qui me fait signe de le suivre.
A suivre