Ch 6 Le Texas, finalement, un nouvel Eldorado
Cest un jour où elle était en train de ranger lécurie quelle senti une main lattirer dans un des box à chevaux. Cétait Jeff. Il la fit entrer et referma la porte derrière lui puis lui ordonna dun ton sec « A poil ». Lydia sexécuta aussi sensuellement que possible. A peine avait-elle retiré sa culotte que Jeff lui sauta dessus comme un affamé et la plaqua contre le foin tout en défaisant sa ceinture dune main. Pour Lydia, cétait le moment.
— Non Jeff, arrête.
— Comment ça stop ? Tas changé davis sur notre accord ?
— Non pas du tout.
— Alors laisse toi faire. Dit-il avant de repartir à lassaut.
— Non, pas comme ça, Je ne veux pas quon fasse comme ça.
— Cest moi le patron, cest moi qui décide.
— Oui mais tu me fais mal. On peut surement sarranger pour que ça soit moins désagréable pour moi.
— Et tu proposes quoi ?
— Laisse-moi faire.
Lydia laissait libre cours à son talent de comédienne. Etant donné quelle était grillée dans la profession, autant que ça lui serve à autre chose. Elle embrassa langoureusement Jeff tout en le regardant plongeant son regard dans le sien dun air charmeur. Il était dérouté et ne savait plus quoi penser. Curieux de voir ce quelle lui réservait, il se laissa faire.
Allongé dans la paille, Jeff bénéficiait de la bouche de Lydia sur son manche. Elle lentendait gémir de plaisir et cétait ce quelle voulait. Se donnant un air de femme emplie de désir pour lui, elle sentait que Jeff perdait de lassurance, lui qui se sentait avant comme lhomme qui assoit son pouvoir sur une femme par le sexe. Elle se blottissait contre lui, lembrassait et elle voyait dans son regard quil nétait plus aussi sûr de lui. Elle sentait quen jouant avec son trouble et le fait quil soit dérouté, quelle pouvait avoir une certaine influence, étant donné quil semblait aimer la nouvelle direction que prenait cette relation. Jeff était allongé sur la paille, Lydia assise sur lui le regardant. Lydia commença à défaire un à un les boutons de son chemisier pour apparaître devant lui en sou-tif. Lydia saisit alors la chemise de Jeff et dun coup sec louvrit en arrachant quelques boutons au passage. Elle se mettait à lui caresser son torse velu avec douceur alors que Jeff sétonnait dapprécier quune femme prenne les commandes.
Voyant quil était à la fois troublé mais également amusé de la situation, Lydia sempala sur le sexe dressé de son patron, se déhancha sensuellement en émettant de doux gémissements. Jeff, qui avait ses mains sur les seins de Lydia se laissait faire et au final y trouvait son compte. Réalisant quil ne sétait pas couvert, elle se retira très vite pour se mettre à quatre pattes en disant : « Va z y Jeff encule moi comme une brute ! ».
Jeff allait pouvoir reprendre ses bonnes habitudes et il ne sest pas fait prier pour lenculer sauvagement. Lydia venait de se souvenir de ce que lui avait dit une de ses copines de lycée : « Un homme cest comme un chien. Si tu veux en faire ce que tu veux, il faut savoir alterner le sucre et la baffe ». En gros après avoir pris les commandes, elle avait décidé de le laisser samuser à sa convenance.
Au fur et à mesure des semaines qui passaient, Lydia commençait à inverser la tendance. A force de le regarder dans les yeux et de lui faire son numéro de femme au regard amoureux, elle avait fait en sorte quil soit plus doux avec elle. De son côté Jeff, qui ne lavait pas considéré comme autre chose quun trou à remplir, commençait à la voir autrement. Par cette relation, Lydia commençait aussi à lui faire voir les choses autrement, faisant voler, un à un, en éclats les préjugés de son patron. Alors quelle avait sa queue dans la bouche, elle pensait : « Cest fou de voir comment un homme est fragile sur loreiller ». Grace à cette relation nouvelle que tous au ranch semblaient avoir deviné, Lydia réussissait à faire passer les doléances du personnel auprès du patron et notamment des augmentations de salaires pour tout le staff. Il était beaucoup plus réceptif aux arguments de ses employés sil pouvait étancher sa soif de désir entre les cuisses de Lydia.
Lydia parvenait à partiellement le manipuler, à obtenir des cadeaux, des faveurs . Jeff ne semblait rien lui refuser. Et contre toute attente, son petit stratagème commençait à se retourner contre elle. Elle commençait à tomber sous le charme de ce fringant Cow-boy un peu rustre à force de coucher avec lui et de le séduire. Finalement elle avait trouvé un moyen datteindre son but : son rêve de réussite aux USA. Cependant elle voyait bien que son évolution stagnait. Dans le domaine de lélevage des chevaux son nom était connu mais elle en était arrivé au bout car ce nest pas ce reportage télévisé diffusé sur le câble sur « les femmes travaillant dans un métier dhomme » qui sétait tourné en partie, autour delle qui allait la rendre célèbre. Il lui fallait autre chose et elle avait fini par trouver quoi, grâce à sa relation avec Jeff.
Un samedi où devait se dérouler un de leur plan à trois, Kimberly, la femme officielle de Jeff, prétexta devoir rester à San Francisco pour le weekend où elle sétait rendue pour ses affaires. Pour Jeff et Lydia, ça ne changeait pas grand-chose compte tenu de sa participation devenue de plus en plus sommaire (à part regarder) au fur et à mesure des semaines lors de ces soirées. Cest ce soir-là, quelle décida denvoyer la sauce. Officiellement elle nétait que la numéro deux mais ce quelle briguait cétait la médaille dor. Il était évident, pour tout le monde au Ranch, que Mme Malloy délaissait de plus en plus son mari, se trouvant des amants un peu partout et laissant ainsi à Lydia la primeur de la remplacer dans la chambre à coucher. Elle ne voyait pas pourquoi elle ne tenterait pas de lui prendre sa place. Pour le convaincre, elle avait même prévu de lui offrir quelque chose.
Cest après sêtre envoyé en lair dans sa chambre avec Jeff que Lydia tenta sa chance. Ils étaient tout nus blottis lun contre lautre et cest alors quelle lui caressait son torse velu quelle lança les hostilités.
— Dis-moi Jeff, Pourquoi tu la gardes ?
— Garder quoi ?
— Ta femme. Tu ne couches quasiment plus avec parce que je suis là, vous navez pas denfant et elle vit à tes crochets.
— Si tu me disais où tu veux en venir ?
— Moi je te propose de la virer. Sérieusement, elle ne te sert à rien. Tu divorces, je la remplace et comme ça on aura plus besoin de se cacher.
— Se cacher ? tout le monde est déjà au courant de la manière dont tu leur as obtenu des augmentations de salaire entre autre. Et puis divorcer, ça va coûter cher et si cest pour que rien ne change je ne ferais rien. OK avec Kim on fait presque chambre à part maintenant mais on nest pas en froid non plus. Elle reste comme une bonne copine.
— Et si je mettais autre chose dans la balance ?
— Je ne vois pas ce que tu pourrais me donner qui puisse me faire changer davis.
— Même pas un bébé ?
— Hein ? Tes enceinte ?
— Non mais si je le voulais je pourrais. Pourquoi ça te dérange ?
— Cest un truc avec lequel faut pas plaisanter surtout pas avec moi. jen ai souffert de la perte de mon premier gamin.
— Je sais. Cest pourquoi je te dis que je suis prête à ten faire un mais à condition de remplacer Kim.
— Seulement un ? On est en Amérique ici, au Texas. Quand on fait les choses, on les fait en grand. Je pourrais exiger une production de masse. Et puis avant denvisager la chose, faudrait peut-être quon sache si tu peux en avoir. Cest vrai quoi. Si ça se trouve tes comme elle. Je naccepterais pas de divorcer sans garantie.
— Et tu proposes quoi ?
— Je ne divorcerais quà une condition : que tu tombes enceinte. Au moins on sera sûr que ça marche, tu mauras donné ce que je veux et tu mauras prouvé que tes sérieuse, que tu nessayes pas de mentuber.
— Mmmhh . OK
— Quoi tes daccord ?
— Oui mais pour ça cest toi qui va devoir « mentuber ». dit-elle en commençant à lembrasser de partout tout en commençant à le branler.
— Non pas maintenant, chui crevé. Tu mas épuisé. En plus demain jai du boulot, les préparatifs du congrès pour le parti Républicain. Mais promis, on sy met dès demain.
Lydia venait de ferrer le poisson. Bon OK elle allait devoir sinvestir à fond et donner beaucoup de sa personne mais ce nest pas comme si cétait quelque chose qui était devenu désagréable à faire, au contraire. Sans compter que lenjeu allait en valoir le coup. Durant les semaines qui suivirent, elle eut tous les jours des visites plus quassidues de Jeff qui venait tenter de planter sa petite graine. Le moins quon puisse dire cest quil y allait de bon cur. Plusieurs fois, ils se sont fait surprendre à faire ça dans le foin, pensant être discret et que personne ne les entendrait. Il leur était arrivé de sortir de la grange, Lydia se recoiffant et Jeff remettant son pantalon devant les employés qui les regardaient amusés. Devant un tel moment gênant, Jeff leur sortait sa phrase passe-partout : « Quest-ce que vous foutez là ? Vous navez rien dautre à faire ? Allez retourner bosser. Je ne vous paie pas à bailler aux corneilles. ». Evidemment, après avoir été surpris, Lydia ne pouvait plus faire semblant et beaucoup lappelait désormais « Madame » (en français dans le texte).
Il a fallu quelques semaines et un premier test de grossesse négatif pour quun deuxième soit positif quelques semaines plus tard. Lydia le pris en photo en faisant un zoom sur le mot « Pregnant » (enceinte en anglais) de laffichage digital et se prépara à lenvoyer par SMS à Jeff. Avant de lenvoyer, elle se positionna dehors sous la fenêtre du bureau de Jeff au premier étage de la maison. La fenêtre était ouverte et ainsi elle allait entendre sa réaction. Elle na pas attendu dix secondes après avoir appuyé sur « envoyer » quelle entendait Jeff crier « YAHOUUUU ! YES, YES, YES .. ». Elle lentendit dévaler les escaliers comme un fou en courant la rejoindre. Quand il la trouva, il la prit dans ses bras façon jeune mariée et lemmena direction sa chambre. « Viens on va fêter ça Madame Malloy ».
Après sêtre envoyé en lair sur le lit puis sous la douche, alors quils se retrouvaient à sembrasser, sétant rallonger dans le lit, Lydia lui lança à loreille « Jai accompli ma part. À toi de jouer ». Jeff prit son téléphone, appela un de ses juristes personnel pour linformer de sa demande de divorce. Le divorce ne fut pas très compliqué. Kim ne la pas mal pris, au contraire, elle se demandait dailleurs pourquoi ça navait pas été fait avant. Leur couple étant depuis plusieurs années sur une pente descendante, Kim avait un peu misé sur le fait de se trouver une remplaçante en la présence de Lydia. Une fois séparés, Jeff et Kim sont restés en bon terme et elle comprenait tout à fait la situation. Ne restait plus, pour Lydia quà en avertir ses parents. Il fallait quils soient là.
Pour Lydia, leur dire quelle sétait trouvé un beau cow-boy et quelle allait se marier avec était facile. Par contre pour sa grossesse . Jeff avait prévu la date des noces trois mois avant le terme, histoire de pouvoir sorganiser et que Lydia puisse en profiter un minimum aussi sans être trop coincée. A ce stade, ça se voyait quelle sétait arrondie et avec Jeff, ils les attendaient à laéroport. De loin son père lavait vu, assise sur une chaise. Cest quand elle sest levé quil sest arrêter, les yeux écarquillés et lâchant ses valises par terre de stupeur, la voyant enceinte. Sa mère, arrivant après, sappuya sur son mari, prise dun léger vertige sous le coup de lémotion. Rien à voir avec les grands parents qui, eux, ont fait éclaté leur joie.
Même si les parents de Lydia étaient sceptiques concernant la relation de leur fille avec son patron, ils se sont très vite fait à lidée. Ils voyaient leur futur gendre être au petit soin avec la future maman : « tas faim ? », « tas soif ? », « tu veux te couvrir ? », « tu veux que je taide ? », Jeff ne cessait de multiplier les attentions. Cétait sympas au début mais très lourd à la fin. Lydia lui répondant souvent : « Mais laisse-moi faire, je ne suis pas en sucre ». Bon OK il ny avait pas que ça. Comme bon nombre de femme enceinte, Lydia voyait sa libido se développer. Ce ne fut pas facile mais au fur et à mesure, ils avaient trouvé les positions leur permettant de continuer leurs ébats fougueux malgré le ventre de Lydia. Jeff avait une préférence pour la cuillère. Couchés sur le flanc Jeff pouvait la prendre par derrière tout en caressant ce ventre qui abritait son fils et en embrassant la mère dans le cou. Leur ébats nayant que peu baissé en intensité, il nétait pas rare que la maisonnée profite des stigmates sonores de ces nuits. Au départ mal à laise, les parents de Lydia finirent par accepter la situation de leur fille et ainsi, les beaux-parents et leur gendre ont fait connaissance et le mariage fut célébré sans problème avec Lydia au bras de son père, lemmenant devant le Pasteur.
Cette histoire de conte de fée à la Cendrillon avait été relatée dans la presse locale. Le lendemain des noces, des photos du couple inondaient les journaux. Lydia commençait à vivre son rêve américain. La notoriété, elle lavait déjà, au niveau local, en tant que membre du Staff du Ranch puis épouse de Jeff et future maman. La fortune Bon ok ce nétait pas la sienne. Mais elle en profitait.
Au moment de la naissance de son fils, Jeff était tout fou mais malheureusement ne se sentait pas assez courageux pour affronter la vue du sang. Pour ce qui est de la mise bas des chevaux ça allait mais quand ça concerne sa femme, il seffondrait tel un château de carte. Enfin, il était là et cétait limportant. Malgré tout, sil avait tout de même consenti à faire leffort dentrer dans la salle daccouchement cétait parce quavec son premier quil avait perdu, il ne lavait pas fait. Il était resté dehors. Cette fois, comme pour conjurer le mauvais sort, il voulait faire tout le contraire malgré sa phobie du sang : Tenir la main de madame et couper le cordon. Et pour ceux qui se posent la question, non il ne sest pas trompé de tuyau à couper sous le coup de lémotion et na pas fait de son fils une fille.
Une fois la famille rentrée au Ranch, Jeff se montrait comme un père exemplaire. Dès quil fallait faire quelque chose touchant de près ou de loin au bébé, il répondait « laisse-moi faire ». Lydia navait plus grand-chose à faire de ce côté-là à part allaiter le bébé et parfois aussi le papa, lors de leur petits jeux intimes, le père se montrant bien moins doué que son rejeton en la matière. Lexcuse de Jeff était quil ne voulait pas en perdre une miette mais aussi quil ne voulait pas quelle soit trop fatiguée. Lydia ayant assez vite retrouvé sa silhouette, Jeff voulait quelle soit en forme pour reprendre leurs galipettes telles quelles étaient.
Jeff, au départ voulait entreprendre « une production de masse » mais changea davis devant les arguments de Lydia comme quoi elle allait finir grosse comme une montgolfière au quotidien et perdre sa silhouette qui le faisait tant bander. Mais il y avait aussi le petit qui réclamait une attention de tous les jours et il voulait en profiter au maximum. Pour le prénom du petit, Lydia voulait lappeler Jefferson Junior pour accentuer le coté filiale pour Jeff. Malheureusement comme ce prénom fut déjà pris par celui quil avait perdu, Jeff voulait trouver autre chose. Finalement il fut décidé que ce serait Jeffrey, prénom assez proche du papa mais aussi différent pour marquer une rupture.
Les mois et les années passaient et tout se déroulait pour le mieux. Le petit poussait et devenait un mini Cow-boy. Comme pour se faire un pied à terre pour ses chevaux quand il les faisait concourir en Europe et quand ils partaient en vacance en France, Jeff avait racheté le haras des grands parents de Lydia, leur donnant ainsi loccasion de partir en retraite. Toutefois, Lydia nétait pas satisfaite. Elle voyait sa notoriété disparaître et souhaitait la restaurer ainsi que faire quelques chose de sa vie. Jeff était ravi de son initiative, parfaitement en accord avec lidéal américain de monter sa boite et la faire prospérer. Cest ainsi quelle rappela son ancien patron, Mitch, pour lui demander conseil. Ce quelle voulait cétait reprendre ce boulot quelle appréciait et quelle avait connu à son contact. Sauf que cette fois elle se mettrait à son compte.