29 – Mon cadeau et le début d’un premier samedi mémorable.
J’étais impatiente de savoir. Il m’a précisé :
Sylvie, je ne sais pas si mon cadeau va te faire plaisir, mais il a été fabriqué en un modèle unique, juste pour toi.
Tiens ! ajouta-t-il en me tendant un paquet rectangulaire enveloppé dans un joli papier, avec un ruban et un beau nud.
Il a ajouté :
Tu sais, ma douce, je ne suis pas très doué pour faire les paquets.
En lui souriant, j’ai défait le nud et ôté le papier. Il y avait une boîte rectangulaire que j’ai ouverte. A l’intérieur, reposant sur une sorte de coussin, il y avait une reproduction exacte de sa verge, une sorte de ceinture noire et un gros tube de lubrifiant. Tout y était, jusqu’à ses gros testicules. La seule chose qui manquait, c’était ses poils. J’étais soufflée. Je n’ai pu que balbutier :
Merci, tu ne peux pas savoir à quel point cela me touche. Mais… comment as-tu fait ?
Je vais t’expliquer. L’idée m’est venue à force de t’entendre dire que tu aurais voulu que je sois là, dans toi. J’ai cherché dans tout Londres quelqu’un qui pourrait faire un moulage de mon sexe au mieux de sa splendeur. La personne que j’ai trouvée voulait faire intervenir une jeune femme qu’il avait comme modèle pour que je sois « au maximum de ma forme », a-t-il dit. Je lui ai répondu que ça n’étais pas la peine, parce qu’il me suffisait de penser à toi. C’est ce que j’ai fait. Le sculpteur et la jeune femme, qui était là aussi, ont eu l’air impressionnés. La jeune femme aurait apprécié de pouvoir toucher et peut-être de goûter. J’aurais probablement dû la laisser faire ; qu’en penses-tu, ma douce ?
Devant la volée de coups de poings que je lui ai infligée, il a compris qu’il avait bien fait de ne pas la laisser le toucher. En riant, il s’est emparé de mes deux poings, a déposé un doux baiser dessus et m’a dit :
C’est ce que j’ai dit à la fille : « Désolé, cette chose que vous voyez ne va que dans le corps d’une seule femme ! Et elle est d’une jalousie féroce ! ».
Il a ajouté :
Le sculpteur a fait un moulage avec une sorte de plâtre ; heureusement que je pensais constamment à toi, parce que je peux t’assurer que c’est froid. Il m’a demandé de revenir dans trois jours et que j’aurais… ce que tu vois. Il a ajouté la sorte de ceinture pour que, si tu veux te promener avec, mon imitation ne sorte pas de l’endroit où tu l’auras mise. On va essayer tout à l’heure, tu veux ?
Sur le coup, je ne lui ai pas répondu. Pendant qu’il m’expliquait, j’ai sorti l’engin de sa boite. Je l’ai mis entre mes seins, je l’ai caressé avec mes mains, je l’ai léché. Il me regardait faire en souriant :
Sylvie, ce n’est pas l’original.
Je lu ai répondu :
Je le sais bien, mais je te remercie d’avoir pensé à faire ça. Je vais dormir avec toi dans moi toutes les nuits quand tu ne seras pas là.
J’ai ajouté :
Regarde je vais te montrer.
J’ai reposé son imitation sur le lit, j’ai ouvert l’armoire et, posément, pour qu’il comprenne bien que c’était un acte réfléchi, j’ai ôté ma robe. Je l’ai pendue dans mon armoire. A ma grande stupéfaction, il s’est retrouvé nu, lui aussi, en murmurant :
Attends, je te regarde.
Je me suis allongée sur le lit. J’ai pris le gros godemiché, unique, je l’ai couvert de salive puis je l’ai posé à l’entrée de mon sexe. Il m ’a dit :
Attends, Sylvie il faut que tu l’enduises de lubrifiant, surtout pour la première fois.
Je lui ai répondu :
Non ! Je veux essayer comme ça.
J’ai mis les deux oreillers sous ma tête et j’ai commencé à me pénétrer. A un moment, je me suis dit que j’aurais mieux fait de suivre son conseil, parce que l’objet était bien moins malléable que le modèle, mais j’ai serré les dents mentalement et j’y suis arrivée. Avec un cri de triomphe, je lui ai dit :
Tu vois, je t’ai tout entier en moi !
Il a souri, m’a caressé le visage et m’a dit :
Tu es merveilleuse, Sylvie, mais il faut que tu me promettes que tu utiliseras la crème lubrifiante. J’ai vu que tu as souffert à un moment. Je ne veux pas que tu aies mal à cause de moi.
Je lui ai promis. Il a ajouté :
Mais tu ne préfères pas l’original ?
Si ! lui ai-je répondu en m’arrachant son imitation.
Il s’est allongé sur moi, a pénétré tout doucement jusqu’au fond de moi, puis il s’est tourné. Je me suis retrouvée sur lui, à le chevaucher. Il m’a appris :
A toi de jouer, maintenant, je crois que nous ne l’avons jamais fait comme ça.
Je me suis redressée sur lui. J’ai ressenti un sentiment de puissance incroyable : j’étais pleine de lui, je savais que je pouvais imposer mon rythme à notre chevauchée, je savais surtout que, une fois de plus j’allais jouir de lui, par lui et pour lui.
Il a posé mes mains sur mes hanches, non pas pour me guider, comme je l’ai cru au début, mais simplement pour m’accompagner.
Je me suis déchaînée. J’ai varié le rythme de ma chevauchée, je suis montée jusqu’à le faire presque sortir de moi, je suis retombée en m’enfonçant au maximum sur lui. Au bout d’un instant, j’ai hurlé ma jouissance en lui griffant la poitrine, il s’est mis, lui aussi, à crier des onomatopées en serrant puissamment mes hanches et, finalement, il a éjaculé dans moi.
Avec un dernier cri, je me suis abattue contre son torse et je me suis abandonnée à cette douce torpeur qui a toujours suivi nos étreintes. Lui me caressait les cheveux de la main droite et les fesses de la gauche, tout en me murmurant « Ma douce ! » puis « Ma Sylvie » ; je crois même qu’il m’a dit, à un moment « Mon amour ! » mais je ne suis pas sûre, ça pouvait être un simple effet de mon imagination, moi qui voulais tellement qu’il prononce ces mots.
Quoi qu’il en soit, il m’a attirée contre lui. Je l’ai pris par le cou, j’ai frotté ma joue contre la sienne et je me suis bêtement endormie, une fois de plus, avec lui dans moi. J’étais parfaitement bien, j’étais heureuse. Nous avons glissé tous les deux dans le sommeil.
Un bruit d’enfer, c’est tout du moins comme ça que je l’ai perçu, m’a sorti de la douce torpeur dans laquelle j’avais plongé à notre retour du restaurant, après que nous ayons fait l’amour. Il était toujours raide dans moi, mais l’heure était bien précoce en ce samedi matin, j’ai eu un peu peur.
Il m’a rassurée en m’apprenant :
N’aie pas peur, ma douce, ce sont les ouvriers qui travaillent à l’installation de ton magasin.
Je voudrais voir ce qu’ils font !
Tu as raison ma douce, mais pas comme ça, quand même !
Il m’a fait lever, toujours unie à lui et nous nous sommes dirigés vers la douche. Je me suis dit en moi-même qu’il allait falloir que je nettoie sérieusement mon parquet, parce que les petite taches que j’y voyais risquaient, à ce train, de devenir d’énormes flaques.
Une fois là, il m’a déposée au sol. J’ai fait comme l’autre fois, j’ai mis ma main droite en coupelle pour retenir tout ce que je pouvais qui me sortait du sexe, puis je l’ai bu. Il m’a conduit doucement devant mon grand miroir, il s’est mis derrière moi – je sentais bien sa verge qui était entre mes fesses – puis il m’a dit :
Regarde ! Regarde comme tu es belle, Sylvie. Regarde ton visage magnifique, avec tes yeux si beaux. Regarde tes seins – il les caressait en même temps, ce qui a fait bondir leurs pointes – regarde ton ventre de sportive – et il l’a caressé, ce qui m’a incité à me pousser encore plus contre lui – regarde ton sexe, comme il est beau.
Là, il l’a ouvert et j’ai vu mon clitoris qui, me sembla-t-il, avait gonflé. Il a ajouté, en me prenant à la fois par le ventre et par le cou :
Regarde nous tous les deux, tu es si belle devant moi.
J’ai tourné mon visage vers le sien et je lui ai appris :
Tu es très beau, toi aussi. Tu es le plus bel homme que je connaisse. Et je (j’ai failli dire je t’aime, mais une certaine pudeur m’a empêché de le faire)… je suis très fière que tu me fasses l’amour comme tu me le fais. Regarde !
Je lui ai désigné mon sexe d’où s’échappait encore un peu de son sperme. Il a souri et m’a dit :
Moi aussi, tu sais je.. je suis très heureux que tu m’acceptes dans ton intimité. Bon, maintenant, on se douche, on mange et on va voir les travaux.
Je lui ai répliqué :
Volontiers, cher Monsieur, à la condition que vous me passiez du savon à mains nues !
Bien sûr, chère Madame, surtout si vous m’en faites autant !
Et nous sommes repartis à jouer sous l’eau comme des enfants, nous savonnant mutuellement en nous faisant des milliers de caresses.
Une fois que nous nous sommes séchés, je me suis aperçue que j’avais faim.
Nous sommes allés dans la cuisine et il nous a préparés un petit déjeuner pantagruélique, après quoi il m’a dit :
Pour manger, nous pourrions utiliser une seule chaise, non ?
Je lui ai souri. D’un geste, je l’ai invité à s’asseoir, puis je lui ai tourné le dos et je me suis laissée tomber sur sa raideur, en m’empalant doucement.
Quand il a été en entier dans moi, il a soupiré et il m’a appris :
Sylvie, tu es vraiment la déesse du sexe et de l’amour, jete l’ai dit très souvent. Jamais je n’ai pris un petit déjeuner en étant dans une femme comme je suis dans ton sexe, là.
J’ai laissé transparaître mon bonheur quand il m’a déclaré ça, mais j’ai voulu être certaine. Je lui ai demandé :
C’est bien vrai, ça ? Tu en es sûr ?
Il m’a répondu :
Oui, ma Sophie, aussi vrai que je… que je suis très heureux d’être complètement dans toi.
J’ai senti que, s’il avait buté dans sa réponse, c’est parce qu’il ne voulait pas me dire tout simplement : « Je t’aime ». Je me suis laissée aller contre lui, puis j’ai mis tout ce qui était sur la table en face de moi. Je lui ai donné la becquée en disant :
Une cuiller pour toi, une cuiller pour moi.
Je n’avais jamais pris un petit déjeuner d’une telle longueur, mais je ne l’ai pas regretté et je crois que lui non plus. J’ai eu une idée : je me suis désarçonné de lui, même si j’ai ressenti un énorme vide en moi. Je suis allée dans la chambre chercher mon cadeau et la ceinture qui allait avec. Lorsque je suis revenue, il a compris ce que j’avais fait, puisque seuls dépassaient de mon sexe les deux grosses boules de son cadeau. Je m’étais enfoncé son imitation en m’asseyant dessus. Ça m’a fait tout bizarre de marcher avec son imitation dans le sexe. Je lui ai tendu la ceinture en lui disant :
Tiens, montre-moi comment je peux fixer ton engin.
Il s’y est repris à plusieurs fois mais il est arrivé au but que nous cherchions tous les deux. D’un air ravi, il m’a appris :
Et maintenant ?
Maintenant tu vas me donner la crème qui a manqué à mon petit déjeuner.
Je me suis agenouillée devant la chaise. J’ai pris sa verge à pleines mains et j’ai sucé son gros gland en m’en mettant tout ce que je pouvais dans la bouche. Il a eu l’air d’apprécier et il n’a pas tardé à m’envoyer des jets généreux au fond de la gorge.
Avec un sourire mutin, je me suis redressée et je lui ai fait ouvrir la bouche. A mon tour, j’ai ouvert la mienne et nous avons ainsi pu partager le produit de son émotion. Il m’a serré très fort contre lui, sa tête contre mon ventre et il m’a dit d’une voix rauque :
Je te le disais bien, que tu était la déesse du sexe et de l’amour. Tu es merveilleuse.
Je crois qu’il était prêt à me refaire l’amour mais il a vu la ceinture. Il s’est contenté de me toucher le clitoris, doucement, en le flattant de telle manière que je me suis rapidement sentie toute gluante dans moi,puis il m’a demandé :
Ça ira ? Tu crois que, lorsque je ne serai plus l tu pourras marcher avec ?
J’ai compris tout de suite à quoi il faisait allusion. Je lui ai répondu :
Oui, bien sûr ! En non seulement je marcherai avec ton imitation dans mon ventre, même pour faire mes courses ou pour aller voir Nadine et Martine – ou peut-être dans mon cul, après tout, j’essaierai, mais en plus je t’aurai dans moi toutes les nuits.
J’ai eu l’impression de lui avoir dit ça comme une sainte parle à son dieu quand elle est en extase. Il n’a pas répondu, il s’est contenté de me serrer très fort dans ses bras. Il m’a enfin appris :
Bon, maintenant on débarrasse, on s’habille et on va voir les travaux.
D’accord, Monsieur, le programme me convient !
Il a souri et nous nous sommes préparés.
(à suivre)