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Ma colocataire – Chapitre 8




Le dîner en ville

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Pour nous rendre à l’invitation de la belle inconnue, nous avons enfilé nos minijupes, celles que nous portions sur le pont des Arts, les slips qui devenaient translucides quand on était excitées, et nous avons acheté des fleurs. Elle habitait en plein XVIe arrondissement. Nous y sommes allées à pied, en un quart d’heure. Pendant le trajet, Magalie, qui aimait mettre les choses au point, attaqua la première :

Bon, comment s’organise-t-on ?

Elle avait l’air soucieux. Je découvrais sur son visage des rides d’expression que je ne lui connaissais pas.

Je n’en ai pas la moindre idée, dis-je. La seule donnée sûre en notre possession est que nous allons dîner. Elle a dit aussi qu’on ne nous toucherait pas ; ta virginité ne risque donc rien.

Comment sais-tu que je suis vierge ?

Comme ça… une intuition.

Et toi ?

Pareil.

Magalie réfléchit un moment, puis proposa qu’on se laisse guider par l’instinct sans rien essayer de prévoir.

Je me suis plongée dans le plan de Paris pour trouver notre chemin, pointant mon doigt :

C’est la rue juste en face, dis-je enfin. Au numéro 37. Nous avons cinq minutes d’avance.

Tu sais quoi ? dit Magalie, rêveuse, j’aimerais les voir faire l’amour devant nous.

Nous sommes restées sur le trottoir devant la porte de l’immeuble à attendre, nerveuses, l’heure exacte du rendez-vous.

T’es excitée ? me demanda Magalie.

Anxieuse, plutôt. Est-ce que tu réalises que tu nous entraînes dans des situations de plus en plus scabreuses. Qui nous dit qu’on ne va pas tomber dans un guet-apens ?

Magalie soupira, puis me regarda avec commisération.

Je rends hommage à ta sagacité : d’après toi, notre inconnue ressemblerait à Madame Claude ? Elle aurait un réseau de prostitution sur Paris, ou encore elle organiserait la traite des Blanches ? Si tu veux te dégonfler, il va falloir trouver d’autres arguments. Allez, on y va !

Elle poussa la porte cochère, entra sans se retourner pour voir si je la suivais. Devant la loge de la concierge, nous avons consulté le pJessicaau sur lequel étaient affichés les noms des occupants de l’immeuble. J’ai gravi les marches en hésitant. Magalie m’attendit pour sonner.

Toujours à douter au dernier moment, c’est chiant ! Tu vas voir, on va vivre une super soirée !

La porte s’ouvrit. La femme nous accueillit avec un large sourire.

Heureuse que vous soyez venues. Je m’appelle Clarisse… vous, c’est Laure, et…

Magalie.

Venez, je vais vous présenter mon mari.

L’appartement était génial : immeuble haussmannien, moulures au plafond, grands miroirs encastrés dans les murs, tableaux de maîtres… Le mobilier était en harmonie, sans rien y connaître, j’eus l’impression qu’il était d’époque. Au sol, dans les espaces non recouverts par les tapis persans, on apercevait un parquet ciré qui brillait autant que les miroirs.

Le séjour était immense ; deux canapés se faisaient face. Un homme était assis dans l’un des deux, nous tournant le dos. Sa tête aux cheveux grisonnants, posée sur de larges épaules, dépassait du dossier. Il se leva avec difficulté en nous entendant arriver, nous serra la main. Son air chaleureux contrastait avec un rictus figé. Une cJessica était posée à côté du canapé. L’hôtesse fit les présentations :

Pierre-André, mon époux. Il a un léger handicap dû à sa passion pour la moto.

Il se rassit lourdement. Sa tenue pouvait surprendre : il était en robe de chambre, et deux jambes nues en dépassaient.

Clarisse se moque de ma passion pour la moto, dit-il. Je n’en fais plus depuis que j’ai été pris de côté par un camion. Sorti du coma, j’ai appris que j’étais cassé de partout et que la réparation prendrait quelques mois. Pardonnez-moi cet accoutrement peu digne de cette soirée, mais les contorsions pour m’habiller et me déshabiller me sont encore pénibles.

À l’inverse, son épouse était vêtue avec recherche, malgré une apparente simplicité : une robe noire, droite, assez courte, qui tombait si bien qu’elle devait avoir été faite sur mesure. On ne distinguait aucune marque de soutien-gorge. Elle était pieds nus et ne portait comme bijoux qu’un collier de perles et son alliance.

Les lourds rideaux avaient été tirés, bien qu’il fît encore jour. Clarisse nous invita à prendre place sur l’autre canapé et servit l’apéritif, pendant que nous échangions nos curriculum vitae. Nous étions en pays de connaissance : Pierre-André était ingénieur, Clarisse prof de français. Ils avaient fait les mêmes prépas que nous.

Clarisse s’installa à côté de son mari et nous passâmes une très agréable demi-heure à parler de nous et de nos occupations respectives. À un moment donné, elle s’est levée pour aller dans la cuisine. J’ai eu alors confirmation qu’elle n’avait rien sous sa robe. J’en déduisis que Pierre-André devait être dans la même situation, et que sa robe de chambre pouvait être un élément de la mise en scène.

Clarisse me demanda de la suivre. Devant ses fourneaux, elle me dit :

Vous m’avez rendue folle la dernière fois sur le pont des Arts. J’ai tout raconté à Pierre-André, ça l’a mis dans un état incroyable. Nous avons envie de vous, mais nous nous en tiendrons à ce à quoi je me suis engagée dans ma lettre.

Elle m’exposa alors la façon dont elle imaginait la soirée, me décrivant les grandes lignes de ce qu’elle avait en tête. Du coup, je fus pleinement rassurée, et la boule qui me comprimait l’estomac disparut. Je n’ai pas voulu lui demander plus de détails.

Nous avons apporté les plats de l’entrée. Le repas, servi dans la salle à manger, fut un régal, autant pour les mets et les vins que pour la conversation à quatre voix. Clarisse et son mari nous parlèrent de leur passé de soixante-huitards, et de notre côté, nous leur avons fait part des changements intervenus dans les prépas, et de notre enthousiasme encore intact pour cet enseignement de qualité.

Clarisse servit le café au salon. La dernière goutte avalée, je mis en branle le dispositif en posant la question convenue :

Pouvez-vous m’indiquer les toilettes s’il vous plaît ?

Clarisse réagit aussitôt :

De grâce, ne nous prive pas d’un spectacle que nous attendons depuis longtemps, moi parce que je ne l’ai vu que de loin, et Pierre-André qui s’est masturbé longuement quand je le lui ai raconté. Attends.

Elle alla chercher, dissimulées dans un placard, les serviettes préparées à l’avance, et les disposa entre les deux canapés. Magalie m’interrogea du regard. Heureusement, cela ne prit que quelques secondes. Pierre-André se redressa, l’air intéressé. Clarisse se rassit, me fit un signe d’encouragement.

J’ai ôté mes ballerines, me suis placée sur les serviettes, jambes écartées, face à eux. Magalie, de là où elle était assise, ne pouvait rien voir, mais nous étions les invitées, et c’est au couple, non à elle, que je devais adresser ma performance. Clarisse mit sa main dans celle de son mari ; tous deux avaient les yeux fixés sur mon ventre. J’ai relevé ma jupe. Au moment où j’allais leur montrer ce qu’ils espéraient, je fus envahie d’un sentiment d’exaltation extrême. J’étais suffisamment entraînée pour maîtriser ma miction, ne laisser échapper que quelques gouttes, juste assez pour que mon slip devienne translucide.

Pierre-André et Clarisse avaient les yeux rivés à la tâche qui s’agrandissait. Notre hôtesse abandonna la main de son mari, la posa sur sa cuisse. Pierre-André pressait son sexe à travers sa robe de chambre.

Magalie alla se poster debout, derrière eux. J’attendis que tout mouvement cesse, puis j’émis quelques gouttes qui traversèrent l’étoffe, coulèrent le long de mes cuisses. La respiration de mes trois spectateurs s’accélérait. Clarisse avait remonté sa robe, ce qui me permit de voir son sexe. Sa toison, peu fournie, formait un ticket de métro presque parfait. J’ai trouvé que c’était beau, que ça faisait très soigné. De plus en plus fascinée par cette femme, j’eus envie de la rendre folle d’excitation en allant encore plus loin.

J’ai laissé s’écouler quelques secondes, puis j’ai écarté mon slip, me cambrant pour faire saillir mon pubis imberbe, Magalie y ayant veillé le matin même. La peau mouillée brillait, mettait en valeur mes petites lèvres. Je les ai entrouvertes en formant un V avec l’index et le majeur. Un minuscule filet sortit ensuite de mon méat. Face à moi, Clarisse se caressait ; Pierre-André, qui avait laissé tomber les pans de sa robe de chambre, gardait la main sur son sexe. Leurs visages avaient pris des couleurs. Le bronzage naturel de Clarisse tournait au rouge brique. Magalie avait les yeux braqués sur mon ventre.

Je sentais l’urine couler le long de ma jambe, descendre sur mon pied. J’ai décidé alors de poursuivre ma démonstration.

Pour ce que j’allais entreprendre, j’avais besoin de mes deux mains ; ôtant ma culotte, je l’ai lancée à Clarisse qui l’a attrapée au vol. Elle posa l’empiècement sur sa bouche, huma longuement l’odeur avant de passer la culotte à son mari. Celui-ci la respira à son tour, la mit dans la poche de sa robe de chambre. J’ouvris alors largement mon sexe avec mes doigts, comme je l’avais fait dans ma chambre, devant la glace, sachant qu’ainsi, ils pouvaient voir même mon méat. Mes lèvres intimes peu développées n’étaient pas fripées ; on aurait dit celles d’une petite fille. L’impression en était encore accentuée par l’absence totale de poils.

Le spectacle eut l’effet escompté. Pierre-André ne dissimulait plus son sexe qui avait atteint des proportions respectables. Son infirmité n’avait pas atteint les fonctions essentielles. Je me suis concentrée une dernière fois ; un jet dru jaillit de sa source pour venir se perdre sur les serviettes. En même temps, une pensée saugrenue me traversait l’esprit : jamais plus, je ne redouterai la visite médicale.

Magalie vint alors s’agenouiller devant moi. Elle commença par me lécher la cuisse en remontant vers mon pubis glabre, puis elle introduisit sa langue à l’intérieur de ma chatte. Elle aspira mes lèvres, me lécha, se délectant du mélange d’urine et de sécrétions qu’elle recueillait sur sa langue. Clarisse, haletante, se caressait de plus en plus nerveusement. L’excitation que me procurait cette toilette intime en présence de nos hôtes fit que j’eus un orgasme intense. J’ai joui debout, en criant.

Clarisse avait remonté sa robe jusqu’aux hanches. Elle se masturbait, les jambes grandes ouvertes, deux doigts enfoncés dans le vagin. De l’index de son autre main, elle se massait le clitoris avec fébrilité. Quand son regard de noyée croisa le mien, ses traits se figèrent ; elle jouit dans un spasme qui agita tout son corps.

Se relevant, Magalie déboutonna mon chemisier, m’aida à l’enlever, puis à retirer ma jupe. Elle me fit pivoter, m’offrant ainsi en entier au regard de Pierre-André. C’était la première fois que je pouvais juger de l’effet que produisait mon corps ainsi dévoilé. Susciter le désir de l’autre est terriblement excitant. En l’occurrence, le sexe de Pierre-André était bandé à l’extrême. Je l’examinais avec attention, n’ayant vu que très peu d’organes mâles au cours de ma vie, et moins encore dans cet état. Je ne sais si j’étais vraiment excitée, mais j’étais curieuse, et l’effet que ma nudité produisait sur cet homme me procurait un certain émoi.

Clarisse avait déjà retrouvé son allure de femme respectable. Elle s’approcha de moi, déposa un chaste baiser sur mes lèvres.

Merci, dit-elle simplement. Vous nous avez beaucoup donné… j’espère que, de notre côté, nous allons être à la hauteur.

En silence, Pierre-André dévorait mon sexe des yeux, ce qui ne semblait pas gêner son épouse. Je ressentis à nouveau une douce chaleur dans mon ventre, et l’envie de l’exciter encore plus.

J’ai donc ôté le slip de Magalie, le lui ai tendu. Il le prit dans sa main, sortit l’autre le mien de sa poche. Il les porta alternativement à son visage. Son sexe palpitait à un tel rythme que Clarisse les lui enleva.

Arrête, sinon tu vas jouir trop vite, et ces demoiselles seraient déçues. Il est temps de passer à la suite. Je reviens dans deux minutes.

Nous nous sommes assises sur le canapé, face à Pierre-André. Ce dernier le sexe toujours en érection nous fit alors certaines confidences. Les conséquences de son accident avaient été multiples, y compris là, (il désigna le bas de son ventre). Il avait des difficultés pour se mettre en condition, dues sans doute aux médicaments antidouleur qu’il devait absorber.

Grâce à vous, poursuivit-il, ça n’a pas été le cas aujourd’hui. J’ignore ce que ma femme a dans la tête, mais ça risque d’être… inattendu. Depuis que nous nous connaissons, nous avons expérimenté ensemble beaucoup de choses. Elle est très inventive, comme vous avez déjà pu le constater.

Clarisse réapparut, nue, avec à la main un paquet qu’elle tendit à Magalie.

Cadeau, dit-elle.

Pendant que ma copine défaisait l’emballage, je contemplais cette femme dans sa totale nudité. La maturité accentuait son air de madone. Je la trouvais tellement désirable avec ses seins lourds mais fermes, son tour de taille généreux, mais sans excès, ses longues jambes aux cuisses fermes, aux mollets musclés.

Elle suivait avec attention les gestes de Magalie, dans une attitude aussi naturelle que si elle était habillée. Magalie sortit de la boîte un objet entouré de sangles, que je ne sus tout d’abord identifier. Quand elle les démêla, je vis que c’était un godemiché muni d’une ceinture.

Je suppose, dit Clarisse en nous regardant, que vous n’avez encore jamais utilisé un tel ustensile ? Non, n’est-ce pas ? Alors, je vais vous en expliquer le maniement.

Elle le prit, nous le montra. Je n’en avais jamais vu. En le comparant avec le sexe de Pierre-André, je vis qu’il était à peu près de même taille.

Vous remarquez, dit Clarisse, que l’objet est doté de deux pénis, un de chaque côté de la ceinture, et que le plus petit des deux se trouve à l’intérieur. D’abord, on peut s’en servir sans la ceinture, ce que je vous conseille afin de bien l’apprivoiser.

Se penchant en avant, elle s’introduisit quelques centimètres du plus gros des deux pénis. Une grimace de contentement lui déforma les traits ; elle le retira presque aussitôt, nous le montra ; il était luisant de ses sécrétions.

Si votre vagin n’est pas assez lubrifié, mouillez le pénis avec de la salive.

Elle le tendit à Pierre-André qui ouvrit la bouche, le lécha. Puis, elle se l’enfonça à nouveau dans l’orifice vaginal, le fit, cette fois, disparaître en entier. Nous étions subjuguées. Elle le fit aller et venir plusieurs fois en nous regardant tous avec jubilation.

S’adressant à Magalie :

Viens m’aider.

Elle retira le godemiché il luisait à présent sur toute sa longueur , le retourna. Le petit pénis pénétra encore plus facilement.

Attache-moi les sangles, dit-elle en tenant la ceinture d’une main.

Se baissant, ma copine remonta la sangle qui pendait du godemiché entre les fesses de Clarisse, prit celle qui se trouvait du côté droit, lui fit faire le tour des hanches, la glissa dans le passant, l’attacha à la première. En quelques secondes, Clarisse fut harnachée ; elle tourna plusieurs fois sur elle-même pour nous faire admirer l’effet produit, comme si elle venait de passer une nouvelle robe.

Ça vous plaît ? J’espère que vous penserez à nous en vous amusant avec cet engin. Maintenant, je vais vous en faire une démonstration, je suis sûre que Pierre-André en a envie.

Les fines sangles noires, surtout celle qui lui passait entre les fesses, mettaient en valeur le galbe de ses hanches. Chose étrange, le sexe d’homme dont elle était à présent affublée n’altérait pas sa féminité.

Elle demanda à Magalie de lui apporter le tube qui était dans la boîte, et fit mettre son mari à quatre pattes. Il y parvint, non sans difficulté. Clarisse l’aidait tendrement. Ainsi, nous était-il permis de les observer l’un et l’autre dans différentes postures, avec leurs superbes érections.

Pierre-André avait plusieurs cicatrices au niveau des hanches. Quand il fut enfin dans la position requise, il posa la tête sur le canapé, se laissa faire avec la plus grande docilité.

Magalie tendit le tube à Clarisse. Celle-ci en fit sortir une gelée transparente qu’elle étala sur le pénis de latex. Elle pressa le tube à nouveau, en recueillit sur son doigt l’équivalent d’une grosse noisette.

Pour que ce soit agréable, précisa-t-elle, il faut que tout soit bien lubrifié.

Clarisse écarta les fesses de son mari, dévoilant l’anus. Le rasoir était passé par là : toute la zone était dépourvue de poils. Elle déposa la noisette de gel sur l’orifice anal, et de l’index, testa la résistance du sphincter. Son doigt s’enfonça sans difficulté. Clarisse le ressortit, essaya de nouveau avec deux doigts. Après quelques minutes de ce traitement, qui pour nous était un régal, Clarisse passa à l’action. Elle se mit à genoux derrière Pierre-André, nous bouchant la vue.

Mettez-vous de chaque côté, vous verrez mieux ; Pierre-André va pouvoir réaliser son fantasme : se faire sodomiser en levrette sous le regard de deux jeunes filles.

Elle le prit d’un seul coup, enfonçant le godemiché entier. Pierre-André ne broncha pas. Clarisse se déchaîna. Il encaissa les coups de boutoir en haletant avec force. Médusées, nous regardions le pénis de plastique lui rentrer dans l’anus, en sortir à toute vitesse.

Clarisse arrêta son pilonnage, se retira, mais resta en position.

Regardez, il est complètement dilaté !

L’anus, en effet, restait ouvert à la taille du godemiché : l’orifice béant paraissait énorme.

Il adore que je le mette dans cet état, regardez-le !

L’intéressé avait une érection remarquable. Quant à Clarisse, elle avait abandonné toute respectabilité. Ses cheveux étaient en désordre ; des mèches collées par la sueur lui barraient la figure ; ses yeux noirs brillaient d’excitation. On aurait dit une amazone.

Vous voyez, les filles, ce qu’on peut faire avec ce jouet.

Et s’adressant à son mari :

Pierre-André, nos deux invitées n’ont d’yeux que pour ton postérieur. Je crois que le spectacle leur plaît.

Je regardais l’anus se refermer comme le diaphragme d’un appareil photographique en pleine lumière. Pierre-André cambrait les fesses, peut-être pour soulager ses genoux, ou plus sûrement pour nous exciter encore plus.

Voyant Magalie se caresser sans retenue, notre hôtesse lui demanda de se déshabiller.

Montre-lui ton cul, il ne voit rien, le pauvre !

Magalie fit voler son chemisier et sa jupe, puis s’assit sur le canapé où Pierre-André avait posé sa tête, les jambes écartées, les talons collés aux fesses. Je ne sais comment il fit pour résister, mais il respecta ce qui était convenu : il s’abstint de la toucher.

Clarisse le sodomisa à nouveau, mais cette fois, avec plus de lenteur et de sensualité. Ce presque ralenti me permit de voir comment se déroulait l’introduction : une légère résistance au début, puis le muscle cédait, laissait entrer le gland d’un seul coup. Le passage une fois ouvert, le pénis s’enfonçait progressivement. Clarisse me jeta un coup d’il :

Excitant, non ?

Voir le membre de plastique disparaître dans les entrailles de Pierre-André, pendant que Magalie se masturbait tout près du visage de l’homme, me faisait un effet incroyable. Pierre-André frémissait comme une jument en train de se faire saillir, et Clarisse cherchait sa jouissance en se tortillant autour du pénis artificiel enfoncé en elle, avec lequel elle continuait à pistonner son mari.

Magalie jouit la première. Clarisse se retira lentement, s’assit sur ses talons, jambes écartées devant les fesses martyrisées de son mari. En voyant à nouveau l’anus grand ouvert, je fus prise d’une soudaine envie aussitôt réprimée de mettre la ceinture et de continuer l’incroyable sodomie.

Clarisse prit la hampe luisante à pleine main, la tira comme pour l’arracher. L’élasticité des sangles donnant quelques centimètres de jeu ; elle la repoussa, recommença de plus en plus violemment. Cette masturbation avait un caractère sauvage qui se répercutait sur son visage. L’amazone devenait guerrière ; ses yeux lançaient des éclairs. Magalie observait avec stupeur la violence de la scène.

Clarisse ralentit le rythme, nous regarda l’une après l’autre, puis s’effondra en lançant un cri rauque. Sa jouissance persista plusieurs dizaines de secondes, la secouant de spasmes qui allaient en diminuant.

Pierre-André se releva lentement, s’assit sur le canapé, jambes écartées, l’air hagard. Son sexe, dressé à la verticale, oscillait.

Mon supplice a assez duré, fais-moi jouir, s’il te plaît.

Clarisse s’agenouilla entre ses jambes. Malheureusement, nous n’avons pu prendre une leçon de fellation, car à peine avait-elle commencé, Pierre-André éjacula à longs traits qui se perdirent dans la bouche de son épouse, mais aussi dans les cheveux et sur le visage de celle-ci. Clarisse releva la tête, comme pour nous montrer la puissance de son étalon, avant de se mettre à lécher avec application le pénis dégoulinant de sperme, qui perdait de sa vigueur. Pierre-André gémissait de bonheur.

Nous sommes restés un moment silencieux, puis Clarisse tendit la main à son mari.

Allons-nous laver, tu m’as bien aspergée. Les filles, dans deux minutes, on vous laisse la place.

Magalie vint se lover contre moi, me caressa distraitement le sexe.

Quelle soirée ! Tu vois que nous avons bien fait de venir.

Une demi-heure après, nous étions dehors avec le paquet que Clarisse avait refermé tant bien que mal. Nous n’échangions pas un mot de peur de rompre la magie de l’instant par des banalités. Au foyer, nous avons mis le paquet sous clé ; nous nous sommes couchées vite fait. Il était tard ; nous avions cours le lendemain.

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