De retour à lappartement familial, Mauricette, la mère de Markus, décida que les bornes de lindécence avaient été résolument franchies par son fils, qui a avait besoin dêtre corrigé afin de retourner sur les chemins de la vertu et des convenances. Elle prit donc rendez-vous, au sein dune communauté de religieuses connue pour la sévérité de sa discipline, avec la mère supérieure.
Celle-ci, à lissue de lentretien, accepta de prendre en charge le garnement afin daméliorer son comportement. Pour cela, la première étape sera une entrevue, seul à seul, avec la responsable de la communauté afin de faire avouer au garçon lensemble de ses turpitudes, en préparation dune absolution avec le concours dun prêtre, qui sera précédée dun très sévère cheminement de pénitence. Au prix de ce cheminement, la religieuse promettait dexcellents résultats : dautres jeunes gens avaient été de la sorte définitivement guéris de leurs obsessions sexuelles et remis sur le droit chemin. Mais la maman était prévenue que les méthodes employées seraient particulièrement rudes et quelle devait, par avance, toutes les accepter, ainsi que son fils. Elle accepta tout, déboursa une forte somme, et signa au bas dun document quelle négligea de lire entièrement. Markus signa aussi, pour ne pas décevoir sa mère, et aussi parce quil avait pris le temps de lire le contrat dans lequel il était évoqué une liste non exhaustive des sévices sexuels quil sengageait à accepter sans réserve et sans limite, ce qui, connaissant sa tournure desprit, lexcitait beaucoup.
Le jour de lentretien, Markus fut emmené dans une petite chapelle. Lendroit était très sombre : il ny avait pas de fenêtre et seules trois bougies et un grand cierge pascal éclairement faiblement ce lieu consacré aux murs ruisselants de salpêtre et dhumidité. Une puissante et enivrante odeur dencens embaumait le lieu. La mère supérieure se présenta :
Je suis mère Benoîte, responsable de cette communauté, et nous allons évoquer ensemble tous les actes diaboliques que tu as commis et qui justifient ta présence ici. Car, sais-tu, le Diable aime la fornication car cela lui permet de récupérer des âmes dont il est friand pour son enfer, qui est un lieu terrible dans lequel on souffre éternellement. Est-tu prêt, jeune homme, à faire tout ce quil faut pour te sauver de ce terrible destin et ainsi échapper aux griffes de Satan ? Si oui, je ferai ce quil faut.
Je suis prêt, ma mère, dit-il timidement.
Fort bien. Dans ce cas, déshabille-toi entièrement. Cest par la nudité que commence la rédemption, car jai besoin de te voir dans le plus simple appareil.
Markus retira ses vêtements, mais le cadre austère et le regard inquisiteur de la religieuse dintimidait, de sorte quil cacha de ses mains ses parties génitales. La mère supérieure écarta fermement les bras, afin que la nudité fût dévoilée sans aucune réserve.
Ne me cache pas ton anatomie : je suis habilitée, et habituée, à tout voir. Pose tes mains sur la tête, et approche-toi.
Sans aucune délicatesse, elle palpa les organes génitaux. La verge réagit en se dressant immédiatement en une superbe érection.
Oh ! Quel effronté !
Cest un réflexe
Tais-toi, cria-elle en fessant rudement le jeune homme. Je vais tapprendre, dune part la retenue dans lexpression de tes instincts les plus bas, dautre part le respect et le silence : tu parleras seulement quand je tinterrogerai ! Crois-tu que tu vas commettre sur ma personne quelque ignominie sexuelle ?
Non, ma mère.
Et pourtant, tu vas devoir me montrer comment tu as franchi toutes les limites de lindécence avec tes tantes et ta cousines. Ta maman, qui est une personne très respectable, men a évoqué quelques détails qui donnent à frissonner tant tu es engagé dans la voie de la luxure et du mal.
Markus restait impassible devant ces menaces de lenfer, ce dont il se moquait bien, mais il nen laissa rien paraître afin de laisser se poursuivre cette intéressante entrevue.
Met-toi à genoux sur ce prie-Dieu, et repends-toi des péchés que tu as commis, afin dêtre sauvé.
Il sexécuta immédiatement. La mère supérieure lui banda les yeux au moyen dune étole violette de prêtre.
Cest une étole de carême, reprit-elle à voix basse, celle de la pénitence, celle du renoncement aux plaisirs dici-bas. Es-tu prêt à expirer pour toutes tes horribles fautes ?
Oui, ma mère.
Cest bien, alors répète après moi, et ne bouge surtout pas :
Confìteor Deo omnipotènti et vobis, fratres,
Quia peccàvi nimis cogitatiòne, verbo, òpere et omissiòne,
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa
Il répéta, avec difficulté, cette oraison latine.
Maintenant, frappe-toi la poitrine avec le point.
Ideo precor beàtam Mariam semper Virginem,
Omnes Angelos et Sanctos, et vos, fratres,
Oràre pro me ad Dòminum Deum nostrum.
Tandis quil reprenait les mots magiques et mystérieux de cette prière en latin sans en comprendre un seul, la religieuse prit le lourd cierge pascal et versa de la cire brulante sur la verge érigée, ce qui arracha un « ah ! » de surprise et de douleur de la part du jeune homme.
Continue à dire ta prière ! Répète-la encore et encore, et dis-toi bien que ces souffrances ne sont rien à côté de celles que lenfer te réserve si tu persistes sur lignoble voie du péché.
Elle prit une règle de fer, et frappa un coup sec sur les testicules, puis un second, encore plus violent, ce qui arracha un long gémissement au pauvre Markus.
Offre ta douleur au Seigneur ! Elle est sur ton chemin de rédemption ! Pense à tout ce quil a subi, lui sur la croix : ce que tu endures nest rien à côté des clous dans ses mains et ses pieds, sans parler des humiliations de la part des Romains et des grands prêtres, de la couronne dépines, des flagellations et de la lance sur le côté ! Tu ne voudrais pas tout arrêter maintenant, nest-ce-pas ? Ce serait dommage !
Non, ma mère : continuez, afin que je sois sauvé.
Cest bien ! Pense au doux Paradis qui lattend dans le ciel, en récompense à ton épreuve, dit-elle en redoublant ses coups de règles qui se répartissaient entres les fesses rougies et lentrejambe.
Terriblement excité par ce délicieux supplice, il bandait de plus belle, de sorte que la religieuse en était impressionnée, nayant jamais vu de victime subir ses sévices avec autant de complaisance. Elle comprit alors quavec cet étonnant client qui adhérait totalement à tout ce quelle lui infligeait, il lui serait possible daller plus loin quavec nimporte qui. Son cerveau pervers se mit à fonctionner à la vitesse de la lumière, afin de préparer la suite des événements, qui promettaient dêtre des tourments inédits.
Ces projets lexcitaient tant que la chaste culotte blanche de la vierge consacrée en était toute mouillée, imbibée au point que des gouttes de cyprine brûlante en débordaient pour venir sécraser, sous la jupe austère, sur les pierres froides du sol de la chapelle.
En urgence, elle séclipsa dans la sacristie afin soulager sa libido. Dabord, elle senferma à double tour afin de ne pas risquer dêtre surprise en fâcheuse posture, puis releva sa robe et se déculotta. Elle senfonça un gros cierge, préalablement lubrifié avec lhuile du saint-chrême bénie par lévêque et normalement destinée aux baptêmes, directement au fond de son vagin. Elle en avait lhabitude de procéder ainsi lorsque la joie sadique dinfliger des sévices aux jeunes gens et aux jeunes filles qui lui étaient soumis lexcitait à lexcès.
Pendant ce temps, cloué sur sa croix au-dessus de lautel, un Christ grandeur nature, sculpté en bois peint, regardait la scène avec un grand intérêt, attendant la suite avec impatience. Il sembla à Markus que ce Jésus cloué depuis deux millénaires avait bougé, et lui avait même adressé un clin dil complice, façon de dire « rejoins-moi, je mamuse comme un petit fou sur ce bout de bois ». Mais peut-être avait-il rêvé, la conscience embrumée par le déluge de fer que ses fragiles testicules venaient dendurer, ou bien avait-il pris ses fantasmes pour la réalité.
Et Marie sa mère, dans lalcôve, tenant dans ses doux bras un autre Sauveur tout-petit, semblait acquiescer dans un demi-sourire entendu. Peut-être tout comme vous, chers lecteurs ?
À suivre Quels seront ces incroyables tourments qui se préparent pour le pauvre Markus, devenu malgré lui, mais pour sa plus grande joie, le jouet du désir frénétique des femmes ?
