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I – Liaisons dangereuses – Chapitre 60




Voilà une chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout ! Qu’elle refuse mes avances était une éventualité à laquelle je m’étais préparé, même si la confiance de Shama m’avait donné du baume au cur, mais là, qu’elle me demande, me pousse même, à démissionner pour ne plus qu’on se voit, ça dépasse de loin tout ce que j’aurais pu imaginer.

Je suis effondré, malheureux que les choses aient évolué ainsi ; j’ai partagé et vécu tant de moments avec elle que la simple idée de la perdre me terrifie. Le dernier regard qu’elle m’a lancé était si assuré… je la connais et je sais deviner quand elle se force à quelque chose, mais là, elle était aussi sûre qu’elle pouvait l’être ; elle aurait pu être au bord des larmes, trembler, rougir ou transpirer, mais non, elle est restée de marbre, de bout en bout.

Je repense à toutes ces fois où je voulais lui parler et où j’ai préféré temporiser… temporiser… voilà où ça m’a mené de temporiser, j’ai laissé passer ma chance et elle m’a glissé entre les doigts. Sans doute a-t-elle dû se dire que si vraiment je voulais quelque chose de sérieux avec elle, ça fait longtemps que je me serais déclaré ; j’aurais dû le faire, le nombre incalculable de fois où je me suis retrouvé seul avec elle, où elle était dans mes bras, j’aurais pu le lui dire lors de tous ces moments-là, mais je ne l’ai pas fait, et voilà où ça m’a mené.

Je passe une nuit merdique et me prépare à en passer beaucoup d’autres, tout comme les jours d’ailleurs ; néanmoins, je me pousse à bouger pour me faire prendre l’air. J’attrape mon casque et enfourche ma moto pour aller rouler, j’alterne périodes de roulage calme où je désespère en repensant à toute cette histoire avec des périodes où je roule de manière bien plus agressive et dangereuse, en colère contre moi-même d’avoir tout gâché.

En passant près du salon de Denise, je décide de m’y arrêter pour aller la saluer ; même si de la voir me fera automatiquement penser à Jenny, je me dis que ça me fera du bien d’avoir une discussion plus cool, car je ne compte pas lui parler de ce qu’il s’est passé la veille. Je me gare à proximité du salon avant de rentrer dans ce dernier et à la place de Denise, c’est Marion qui se trouve derrière le comptoir ; en me voyant, elle me lance un grand sourire. Ça me fait du bien de la voir, car l’espace d’un instant, je me suis souvenu des bons moments que j’ai passés avec elle, mais ça n’a pas duré bien longtemps, car Jenny a bien vite envahi de nouveau mon esprit.

Florian, ça alors, comment ça va ? me lance Marion en venant vers moi.

Salut Marion, ça va très bien merci, et toi ? lui dis-je avant de lui faire la bise.

Ça va super, merci ! Ça fait plaisir de te voir ici ; dit-elle tout en retournant derrière le comptoir.

Oui, j’ai fait un tour de moto et je me suis dit que j’allais passer faire un petit coucou.

C’est très gentil en tout cas.

Denise n’est pas là ?

Non, elle a pris son week-end, elle est allée voir de la famille, du coup elle m’a laissé le salon.

Je vois que tu as pris du galon !

Ahah, oui, t’as vu ! Elle me fait assez confiance pour me laisser seule maintenant, et vu qu’en plus, elle a embauché une nouvelle fille, ça lui permet de se libérer un peu de temps pour elle.

D’accord, elle a bien raison !

Oui. Alors, quoi de neuf ?

Ben écoute, rien de bien folichon, toujours le boulot qui me prend pas mal de temps.

D’accord, et comment ça se passe avec ta patronne ? C’est Jenny, c’est ça ?

Euuuh, oui, c’est ça. Bah ça se passe… normalement quoi, pourquoi tu me demandes ça ?

Vous n’êtes pas ensemble ?

La vache, elle aussi elle a le don de mettre les pieds dans le plat, tout comme Shama !

Euuuuh, non, du tout.

Ah bon ? C’est étonnant.

Pourquoi ça ?

J’étais persuadée que tu finirais rapidement avec elle vu la manière qu’elle a eue de me parler de toi quand elle était venue me voir.

Ah, euh, d’accord. Ben non écoute, on n’est pas ensemble.

Ça finira bien par arriver, non ?

Je sais pas trop, c’est… un peu compliqué entre nous on va dire.

À l’époque où on était ensemble, j’ai pas eu l’impression que tu étais quelqu’un de compliqué pourtant, ou alors ça vient d’elle.

Ouais, je sais pas, on verra avec le temps ! Et de ton côté alors ? lui demandai-je, histoire de changer de sujet.

Moi j’ai un mec !

Ah cool, félicitations ! Ça se passe bien ?

Oui, ça va pour l’instant.

Elle se met alors à rigoler.

Pourquoi tu ris ?

Parce qu’en étant avec lui, j’ai souvent l’impression de me retrouver dans le rôle que tu avais avec moi quand on était ensemble.

Le rôle ? Quel rôle ?

Et bien tu m’as, en quelque sorte, « formée » sexuellement parlant. J’avais pas des masses d’expérience avec les mecs et tu m’en as donné.

Ah, euh, oui, si c’est comme ça que tu le vois.

Ben carrément ! Et lui, il n’a pas trop d’expériences avec les nanas, tu vois, il est du genre geek, toujours sur son ordi.

Tu l’as rencontré sur internet ?

Non, c’est le cousin d’une bonne amie. Un jour où je suis allé chez elle, il y était et elle me l’a présenté, et comme j’aime bien aussi tout ce qui touche au high-tech, on a bien discuté. On a échangé nos numéros et vu que je l’ai trouvé mignon, je me suis dit que je pourrais tenter le coup avec lui.

Et ça s’est fait rapidement ?

Oulah non ! J’avais beau faire des sous-entendus et lui tendre des perches monumentales, il ne réagissait pas, du coup, j’ai décidé de pas lui laisser le choix en allant chez lui pour essayer de le chauffer gentiment. Je sentais qu’il était gêné et il m’a rapidement avoué qu’il n’avait aucune expérience avec les nanas.

Donc tu t’es gentiment proposé de lui en donner.

Exact ! C’est pour ça que je dis que je me suis un peu retrouvé dans le rôle que tu as eu avec moi.

Je vois, mais bon, tu en avais quand même de l’expérience toi, tu partais pas de zéro non plus.

Certes, mais quand même, tu m’as fait découvrir beaucoup de choses. Je trouve ça excitant, j’aime beaucoup quand je vois ses yeux briller quand je lui fais des choses qu’il n’a jamais faites et qu’il kiffe !

Si tu y trouves ton compte alors c’est le principal !

Oui, pour l’instant ça me convient en tout cas, il s’améliore vite et j’ai bon espoir qu’il devienne très vite un bon coup !

Il a une bonne prof’, ça devrait aller.

Ahah, merci, faut dire que j’ai eu un bon formateur moi aussi ; dit-elle en me faisant un clin d’il.

Je lui souris, elle est toujours aussi pétillante et a l’air vraiment heureuse dans sa nouvelle histoire, je suis content pour elle.

J’espère qu’il se débridera bien vite en tout cas, car nos baises sont loin d’égaler celles qu’on faisait ensemble et j’avoue que ça me manque ; me lance-t-elle avec un petit regard mutin.

Ah, euh, je suis sûr qu’avec le temps, ça finira par le faire ; dis-je, un tantinet gêné.

Marion se met à rire en voyant mon embarras.

T’inquiète pas Flo, je vais pas te faire le plan de l’ex qui vient t’implorer de la baiser en souvenir du bon vieux temps ! Et puis je me vois pas faire ça à mon mec non plus.

C’est très gentil pour lui.

Oui ! Maintenant, si un jour j’apprends qu’il me fait cocu, je dis pas que je ne changerais pas d’avis ; dit-elle en me tirant un peu la langue de manière coquine.

Sur ces mots, une jeune femme arrive du couloir.

Excuse-moi Marion, tu peux venir s’il te plaît, j’ai besoin de toi ; dit cette dernière.

J’arrive de suite Nellia ! Désolée Florian, mais je dois y aller.

Pas de soucis.

Ça m’a fait vraiment très plaisir de te revoir en tout cas, j’espère qu’il ne se passera pas un délai aussi long avant que ce ne soit de nouveau le cas.

Ça m’a fait plaisir aussi Marion, et je te promets que je vais faire en sorte de passer plus souvent.

J’ai pas changé de numéro donc tu peux m’appeler ou m’envoyer un message quand tu veux, mon mec n’est pas du genre jaloux.

C’est noté, je t’appellerais à l’occasion, histoire qu’on aille se boire un verre tous les trois, tu me le présenteras comme ça !

Avec plaisir, c’est quand tu veux !

Marion prend la direction du couloir.

Euh, Marion, j’ai une petite question à te poser ; lui demandai-je avant qu’elle ne disparaisse.

Oui ?

Je repense à ce que m’a dit Typhaine concernant Marion.

À l’époque où on venait de se séparer, si j’étais revenu vers toi rapidement en insistant gentiment pour qu’on se remette ensemble, tu aurais accepté ?

Il y a de très fortes chances oui ; dit-elle en me souriant après avoir rapidement réfléchi. À bientôt Florian.

Elle disparaît alors dans le couloir.

Typhaine avait encore raison sur ce coup, j’aurais pu récupérer Marion si vraiment je l’avais voulu, si je lui avais parlé au bon moment ; mais je n’ai pas su le faire, tout comme je n’ai pas su parler à Jenny.

Je rentre chez moi et Jenny truste toujours toutes mes pensées, même si je suis content d’avoir revu Marion, mais mon échec avec elle me ramène immédiatement à celui avec Jenny même si ce sont deux situations différentes ; différentes mais avec la même cause, je n’ai pas su parler quand il le fallait. Je me couche assez tôt, mais n’arrive pas à fermer l’il tant je tourne et retourne toute cette histoire dans ma tête, repensant à tous les moments passés avec Jenny ; mais lentement, je finis par sombrer.

Soudain, la sonnerie de la porte retentit. Je me redresse brusquement dans mon lit et allume la lumière, la sonnerie retentit encore au moment où je regarde l’heure pour constater qu’il est une heure du matin passée. Je me lève et me dirige vers l’entrée, puis je regarde à l’illeton ; je reconnais immédiatement Shama qui semble soutenir quelque chose, ou plutôt quelqu’un, mais je n’arrive pas à en voir plus. J’ouvre alors la porte.

Shama ? Mais qu’est-ce que…

Tiens, aide-moi s’il te plaît, elle est lourde cette conne !

La conne dont parle Shama n’est autre que Jenny qui peine à tenir debout. Je l’attrape par le bras et passe le mien autour de sa taille pour soulager Shama, et on rentre ensuite dans l’appartement.

Qu’est-ce qu’elle a ?

Elle a qu’elle est complètement torchée !

Une forte odeur d’alcool embaume l’haleine de Jenny qui est complètement dans les vapes, poussant de temps à autre des grognements.

Vous êtes sorties ensemble ?

Pas du tout ! J’étais chez moi avec mon mec et elle a débarqué dans cet état en beuglant comme une furie ! Elle a dit qu’elle t’avait viré, c’est vrai ?

Euuuuuh, c’est… un peu compliqué.

Sans blague !

On finit par la coucher ou plutôt la jeter sur le canapé sur lequel elle s’étale lourdement sur le ventre.

Mais pourquoi tu l’as amenée ici ?

David était en pétard, il voulait appeler les flics, je l’en ai dissuadé, mais tu te doutes bien que c’était hors de question qu’elle reste chez moi, tout comme j’allais pas la laisser seule chez elle dans cet état, donc j’ai décidé de te l’amener parce que quelque chose me dit que tu n’es pas étranger à ce qui lui arrive ! Bordel, mais qu’est-ce qui s’est passé encore ? Me demande Shama tout en reprenant sa respiration.

Je soupire.

Putain Flo, je comprends pas, vous vous entendez bien professionnellement, amicalement et sexuellement, qu’est-ce que vous attendez pour vous mettre ensemble ?

C’est…

Compliqué, oui, je sais, ben va falloir faire en sorte de simplifier les choses parce que là, ça commence à devenir dangereux ! C’est un miracle qu’elle soit arrivée chez moi avec sa voiture en un seul morceau vu à quel point elle est bourrée !

Ouais, je sais.

Je me tourne vers Shama.

En tout cas merci à toi de l’avoir aidée.

Bah torchée comme elle l’est, j’allais pas la foutre dehors, c’est limite si je la condamnais pas à mort en faisant ça.

Elle vous a réveillés ?

Oh non, on était debout, mais disons qu’elle est mal tombée, c’est pour ça que David était énervé en fait.

Ah bon ?

Shama ouvre sa veste longue sous laquelle elle porte un ensemble sexy à souhait en cuir avec un soutien-gorge fendu laissant ses tétons apparents ainsi qu’un porte-jarretelles et un string, lui aussi fendu et qui laisse apparaître sa chatte ; des bas noirs et transparents habillent ses jambes. Un collier, en cuir lui aussi, entoure son cou et de petites chaînettes le relient aux piercings de ses tétons.

Ah oui d’accord, je vois ! Dis-je en admirant sa tenue. Tu m’as dit que tu devais lui parler, on dirait que ça a porté ses fruits !

Comme tu dis ! Tu devrais essayer avec Jenny ; me dit-elle en refermant sa veste.

Ouais. Enfin, là, dans l’état dans lequel elle est, je pense pas pouvoir en tirer grand-chose.

Attends qu’elle décuve, ça sera plus simple.

Oui.

Bon, je vais y aller parce que sinon, David va me tuer !

Tu t’excuseras de ma part pour Jenny.

T’inquiète pas pour ça, j’aime quand il est en colère ; me dit-elle tout en me faisant un clin d’il.

Grosse coquine va ! Bon courage alors, et amuse-toi bien !

Au même moment, Jenny se met à vomir par terre, la tête penchée au-dessus du canapé.

Eh ben… dis-je en soupirant.

Au moins là, on sait que c’est pas parce qu’elle est enceinte qu’elle gerbe ! Allez, amuse-toi bien toi aussi, Flo !

Shama prend la direction de la porte et l’ouvre ; je l’interpelle avant qu’elle ne parte.

Shama ?

Oui ?

Encore merci pour elle, et pour moi aussi.

Elle me sourit.

De rien Flo. Parle-lui, d’accord ?

Promis, cette fois, je ne la lâche pas !

T’as intérêt, et t’as aussi intérêt de ramener tes fesses au boulot lundi, OK ?

Je serais là.

Jenny vomit de nouveau.

Miam miam ! Lance Shama avant de ricaner et de partir en fermant la porte.

Je soupire en admirant Jenny se laisser aller sur mon carrelage.

Je ne veux plus attendre pour lui parler, mais vu son état, il est clair que l’attente n’est pas une option. Même si ça ne saute pas aux yeux sur le moment, qu’elle soit ici sonne comme un petit coup de pouce du destin, la dernière chance qui m’est donnée d’enfin lui dire tout ce que je veux lui dire depuis si longtemps, et je compte bien ne pas la laisser passer !

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