C’était cette posture lascive, un peu arrogante et la manière dont il fumait sa cigarette, les sourcils haussés, l’air de dire qu’il lui la collerait bien, là, tout de suite. Un peu aussi la façon dont son jean ajusté moulait confortablement ce cul -et quel cul- de ceux outrageusement bien adaptés à la paume de la main. Cette main qui claquerait volontiers, dure et catégorique sur ces deux globes, à plusieurs reprises, avec ferveur. Cette même main qui lui arracherait vivement la cigarette des lèvres pour laisser place aux siennes, mordantes, aspirantes, soufflantes et qui le repousserait alors pour scruter au fond de ses yeux l’éclat de désir mêlé d’incompréhension. Elle finirait la cigarette, lentement, ne le quittant pas des yeux, retardant son plaisir, lui laissant le temps d’imaginer les scénarios les plus excitants.

D’un geste contrôlé elle attraperait dès lors son menton, comme pour le couper de ses fantasmes et lui montrer que ce serait elle qui mènerait la barque. D’un mouvement lent elle glisserait son autre main le long de la nuque, remontant au sommet du cuir chevelu, s’y agrippant pour le forcer à renverser la tête, offrant ainsi la fine peau de son cou, le sang battant sous l’épiderme, alléchante. Elle n’attendrait pas plus longtemps pour venir lécher, goûter sa surface, remontant jusqu’au lobe, gorgé, gonflé de désir. Elle l’aspirerait sans ménagement, tirant sur ce petit bout de chair rougi. Respirant les effluves recluses de sa nuque comme pour y découvrir quelques convoitises cachées.

Elle en voudrait plus. Lâchant le menton pour s’attaquer à l’encolure du T-shirt, libérant avec une fougue contenue parcelles par parcelles de pitance. Se laissant submerger, il glisserait ses mains le long de ses hanches, cherchant l’approbation, ce contact électrique qui déclencherait l’union. Ce ne serait pas encore le moment, elle ne serait pas encore repue et le repousserait dans un souffle, plaquant ses mains sur le bureau où il serait appuyé, griffant ses doigts, se frottant contre lui, mordant son épaule en trépignant d’avidité, elle voudrait le savourer, ne pas perdre une seule de ses molécules.

Elle attraperait ainsi un pan de son T-shirt pour lui signifier qu’il serait désormais un obstacle à ses envies. Il l’enlèverait d’un geste. Elle poserait les mains sur son torse, frôlerait le nombril, malaxerait la peau de ses hanches, l’entourerait de ses bras et déposerait un baiser sur la clavicule en abaissant, griffantes, ses mains jusqu’à son cul, toujours bien moulé, à sa place, dans le parfait jean.

Jouant sur la bordure, elle viendrait par devant intenter au bouton, affronter la braguette. La chaleur qui s’en dégagerait achèverait d’attiser son désir, elle la sentirait dure, bandée, vibrante, n’attendant que la libération. Ses yeux remonteraient aux siens, il aurait cette expression un peu décontenancée des femmes entreprenantes, trop habitué sûrement aux tires négligées dans les toilettes sales d’un bar. Elle y percevrait ainsi comme un consentement à se laisser subjuguer par cette pensée troublante, devenir l’objet d’un désir fiévreux qui saurait exactement comment combler de la plus délicieuse des manières leurs attentes réciproques. Elle déciderait de ne pas le laisser plus attendre, peut être parce qu’elle même se sentirait encline, ne souhaitant plus que de s’abandonner à ce vaste océan charnel.

Sa main attraperait alors ce sexe dressé et moite, le faisant rouler entre ses doigts, parcourant la douceur de la peau brûlante. Elle sentirait d’ici les puissantes effluves qui s’en dégageraient, odeurs mêlées de musc et de sueur. Elle ne prendrait pas la peine de le pousser sur le lit que déjà sa langue parcourrait ce membre, goûtant son amour, le poussant plus loin encore dans sa bouche, léchant, aspirant les chairs tout en laissant sa main coulisser, serrant et desserrant l’emprise de ses doigts comme pour contenir le trop plein de bestialité auquel elle ne voudrait pas encore céder.

Il grognerait son plaisir, avalant l’air par petites bouffées alternant à ces périodes où, la respiration bloquée, il se concentrerait sur les sensations acérées qu’elle lui procurerait. Elle le sentirait alors se crisper. Non, elle ne le laisserait pas faire, pas encore, elle le voudrait totalement dépendant, esclave de son propre désir. « T’arrête pas » soufflerait-il bien qu’elle se serait déjà retirée, projetant de passer à la suite…

L’éclair de frustration qui luirait dans ses yeux à ce moment là serait indescriptible mais elle lui répondrait par défi en laissant sa nuisette glisser au sol, dégrafant son corsage pour dévoiler une poitrine plantureuse, blanche et aux mamelons déjà durs. Elle se positionnerait droite, bien campée sur ses genoux, au milieu du lit, une main sur la hanche et l’autre qui lui ferait signe d’approcher. Il ne se ferait pas prier, se débarrasserait vivement du reste de ses fripes et se ruerait sur elle, empressé, trop à son goût. Aussi, elle le plaquerait nu, sous elle, l’enfourcherait et tout en le maintenant, liant sa bouche et la sienne, entamerait des mouvements de va-et-vient circulaires, frôlant, appuyant, se plaquant contre son bas-ventre. Une de ses mains viendrait à la rencontre de son sein gauche, le presserait, le soupèserait, le malmènerait comme pour se venger du jeu sadique qu’elle serait en train de lui faire subir.

Elle se redresserait au dessus de lui et achèverait de se dévêtir, lui faisant profiter quelques instants de la vue qui s’offrirait à ses yeux, de ses nymphes gonflées et rouges mouillées d’amour. Ses mains remonteraient le long de ses mollets puis de ses cuisses, la forçant à se dévoiler un peu plus. Il resterait là contemplateur. Elle sentirait le poids de son regard comme une boule chaude qui viendrait rouler partout où ses yeux se poseraient. Cette bouffée de chaleur qui se concrétiserait lorsqu’elle sentirait sa bouche venir à la rencontre de son sexe, léchant tranquillement les muqueuses enflammées, insistant sur le clitoris ce bouillon de fournaise, pétrissant les fesses et collant un peu plus son pubis sur son nez. Ses mains s’empareraient de ses cheveux, elle gémirait de bonheur et son souffle se bloquerait au fur et à mesure que ses coups de langue s’intensifieraient.

Sentant l’orgasme arriver, elle ne pourrait retenir un cri lorsque deux de ses doigts la pénètreraient brutalement. Violemment, il les ferait aller et venir, fouillerait les profondeurs de son ventre. Elle plaquerait les mains au mur, s’arc-bouterait pour s’offrir davantage. « Masturbe-toi » lui ordonnerait-elle. Il saisirait alors son vît et le branlerait frénétiquement tout en recourbant ses doigts pour mieux la caresser de l’intérieur. Il jouirait dès lors, aspirant son sexe, y plantant ses doigts bien au fond. Elle viendrait juste après lui. Ils resteraient là, un instant, essoufflés. Lorsqu’il les retirerait, un mince filet d’amour viendrait avec. Il le porterait à son nez puis à sa bouche.

Elle plaquerait son visage contre le béton froid, l’orgasme aurait été rapide, brutal, ravageur. Elle se laisserait glisser le long de cette fraîcheur et s’abandonnerait sur le lit, ouverte. Son pied droit reposerait à côté de sa tête. Elle aurait envie de s’en saisir et de le caresser tendrement mais une pulsion saisissante lui imposerait de le maltraiter, de le mordre. Une calotte brutale sur sa croupe la stopperait et dessinerait une marque rouge. « Recommence » lui demanderait-elle. Il s’exécuterait, incertain. Non, décidément, ce ne serait pas ça, elle se lèverait. « Retourne toi ». "Passerait dans son oeil ce voile de vacuité qui accompagne la découverte chez autrui d’une forme de maladie mentale (Yves Paccalet)". Mais le désir serait plus vorace, il se plierait, accepterait de la laisser mener le jeu. Elle voudrait l’humilier pour libérer sa fougue. Il finirait pas s’exécuter. Enfin elle pourrait porter atteinte à ce cul si bien fait, désormais vulnérable. Sa main fendrait l’air et claquerait dans un bruit sourd. Il grognerait, elle recommencerait encore et encore puis se jetterait sur ce dos tout aussi parfait que ce cul, elle le grifferait, le presserait, y ferait rouler ses lèvres puis sa langue, goûtant sa saveur, remontant jusqu’à son cou. Ses mains prendraient les siennes, elle resterait là un instant sur lui, immobile, harmonisant sa respiration à la sienne. Elle commencerait doucement à se frotter, à bouger son bassin. « Si j’avais pu, je t’aurais pris comme ça, là tout de suite » lui susurrerait-elle. Elle le sentirait durcir, se redresserait et frotterait avec application son sexe contre son cul désormais humide.

Il se retournerait et la plaquerait sur le ventre, elle sentirait son dard gluant d’amour lui frotter les fesses. Il lui baiserait le dos, soulèverait ses cheveux et lui mordrait la nuque tout en saisissant ses poignets qu’il ramènerait au dessus de sa tête. Elle se cambrerait et jouerait du bassin, sentirait les fourmillements dévorer son ventre. Ses seins seraient douloureux, compressés sous le poids, elle trouverait cette sensation déroutante et tout compte fait, supportable. « Je vais te prendre, j’en peux plus ». Il saisirait alors un préservatif dans son jean au sol, déchirerait l’emballage et l’enfilerait avec précaution comme pour profiter de ce dernier instant précédant la possession par la fièvre. De son côté, elle se frotterait contre les draps, entretiendrait tous ses sens en alerte.

Il passerait ensuite le doigt le long de son dos, le descendrait entre ses fesses et viendrait l’enfoncer dans son ventre. Elle mordrait la couverture, excitée. Le sentant alors se retirer pour venir frotter le bout de sa queue contre sa vulve enflée. D’un coup il s’enfoncerait en claquant son ventre contre son dos, resterait là, planté au fond d’elle, remuant à peine cherchant à s’insinuer toujours plus loin par petites poussées régulières, elle le posséderait ainsi totalement.

Elle presserait ses doigts dans les siens, respirerait par saccades, se cambrerait à outrance pour s’emparer de tout son être en elle. Ses mouvements prendraient de l’ampleur, il lâcherait une de ses mains pour venir glisser la sienne sous sa poitrine, son torse collé dans son dos, le souffle rauque dans son cou. Elle se redresserait, ils continueraient en levrette. Elle en profiterait pour se caresser ardemment. La pièce serait envahie par les claquements réguliers de la pénétration concurrencés par les gémissements essoufflés. Il tiendrait fermement ses hanches, pétrirait ses formes, son sexe dans son ventre, associé à ses caresses et à ses geignements lui procurerait ainsi un plaisir insondable. Elle voudrait reprendre le contrôle, ils changeraient de position, il se placerait sous elle. Toujours unis, le bout de ses seins frôlerait son torse dans le rythme qu’imposerait son bassin. Il ne lâcherait pas ses hanches, accentuant par à-coups la vitesse, toujours plus profondément. Redressée, elle se caresserait, lui offrant le spectacle de sa main dansant sur son intimité. Il se redresserait, plaçant ses mains sous ses fesses, les siennes viendraient se placer sur son cou. Leurs bouches se lieraient après chaque déferlement d’ardeur, récupérant le souffle chacun l’un de l’autre, repoussant égoïstement le moment de jouissance.

Dans un moment voluptueux, elle renverserait la tête en arrière, le haut de son buste incliné, appuyé sur la main qu’il lui maintiendrait dans le dos, lui permettant de flatter sa poitrine avec sa bouche. Son autre main continuerait de lui soulever les fesses au rythme de ses coups de reins, ils deviendraient alors plus brutaux, libérant cette rudesse incontrôlable qui précède la jouissance. Elle le sentirait, déciderait de s’abandonner, maintenant sa nuque d’un bras, insinuant l’autre entre leurs deux corps pour une ultime caresse. Elle fermerait les yeux, il les écarquillerait. Elle se mordrait la lèvre accumulant ce grondement guttural, prête à exploser. Il ouvrirait la bouche, bloquant sa respiration en une ultime maîtrise, enfoncerait le bout de ses doigts un peu plus fortement dans sa peau blanche, la serrerait un peu plus contre lui et éclaterait, volcanique, enivré en un long grognement éraillé. Elle l’accompagnerait, bouillonnante, aux limites de la défaillance, chaque partie de son corps délivrée par une dernière convulsion.

Le silence ne serait alors plus qu’entre coupé par leurs souffles, rapides, déglutissant. Emmêlés l’un dans l’autre, perlés de transpiration, les cheveux collés au visage, les yeux fermés. La chamade de leur coeurs serait alors le dernier témoin de cette union. S’il n’y aurait pas eu ces marques, éphémères empreintes d’amour pourpres au pourtour de son cou.

Jillied

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