Je m’appelle Grégoire.
Je suis ce que l’on appelle communément un "homme d’affaires". Pour mon "CEO", comprenez mon patron, je ne sers qu’à une et unique chose : engranger des bénéfices. Selon sa philosophie, seule la colonne "Total" d’un tableau Excel compte. Si le chiffre est en vert, tu restes, s’il est en rouge, tu dégages. Cela peut paraître simple et dur, mais on s’y habitue, à la longue.
Et pourtant, rien ne me prédestinait à parcourir le monde d’aéroport en hôtel sans charme pour négocier des conventions de vente, des participations au capital, des accords de rachat ou d’absorption pour une entreprise multinationale.
Pour que vous compreniez bien qui je suis, je vais commencer par le début. Enfin, le début… disons que je vous propose d’accrocher le train lorsque je rentre à l’université. Comme disait Dalida, je venais d’avoir 18 ans.
Ma prime jeunesse ne fut guère intéressante, ma vie de collégien et de lycéen non plus. J’étais un garçon plutôt introverti, avec un cercle d’amis réduit et je lorgnais sur les bombes sculpturales de la classe avec envie et discrétion, me disant qu’elles étaient réservées aux gros bras des meneurs ou des caïds, catégorie dont je m’excluais moi-même.
Mais mon arrivée à l’université marqua un virage à 180° dans la perception que j’avais du monde. Les classes, le rythme, les amis, les sorties, la liberté et une virginité sociale que je retrouvais. Inconnu parmi les inconnus.
Me voici donc frais et pimpant à mon premier jour de fac.
Le droit, c’est l’option que j’avais choisie. Je voulais devenir avocat, du moins je le pensais. L’auditoire était énorme, près de 800 places, toutes occupées par des filles et des garçons de mon âge. Les accents allaient dans tous les sens, les parfums, les vêtements, tout ce cirque avait quelque chose d’enivrant. Je découvrais des visages que je ne connaissais pas. J’allais vivre au moins un an avec tout ce monde, dans le même auditoire, parfois même dans la même classe.
Le hasard m’installa entre deux filles. L’une assez quelconque : rousse, cheveux longs, yeux couleur noisette, ni mince ni bien portante. L’automne avait déjà commencé, elle portait un manteau de tweed bleu chiné, un jean foncé et des Converse rouge écarlate. Cahier posé sur la tablette, stylo en main, syllabus sur les genoux, elle était dans les starting-blocks pour assister au cours. Un vrai profil de première de classe qui joue à fond l’ascenseur social.
De l’autre côté, Alice. Le prototype de la bourgeoise, la haute bourgeoise. Vêtements de marque, parfum haut de gamme, un port de tête altier, un front intelligent et un sourire à faire fondre la banquise du pôle Nord. Ses cheveux châtain clair tombant jusqu’à la nuque dansaient chaque fois que sa tête bougeait. Son sac calé entre les jambes, elle attendait patiemment que le cours commence.
— Nouveau ou tu recommences l’année ? me demanda Alice.
— Nouveau, lui dis-je. Et toi ?
— Nouvelle aussi. Tu viens d’où ?
— Oh, j’habite à quelques kilomètres d’ici. Et toi ?
— J’habite assez loin. C’est mon premier jour de cours et c’est aussi mon premier jour en studio. C’est flippant et excitant à la fois.
— Ça doit être chouette. Moi, je devrai attendre quelques années pour mon studio, sans doute quand je changerai d’université.
J’avais à peine terminé ma phrase que le professeur entra en scène. Mon premier cours de droit romain. L’heure passa assez rapidement, le type avait beaucoup d’humour et mettait à l’aise son auditoire. Alice me demandait de temps en temps dans le creux de l’oreille "quest-ce quil vient de dire ? J’étais encore dans l’autre phrase" et je lui répondais. Quand je savais. J’aimais bien son parfum.
À la pause, Alice me demanda si j’accepterais de comparer nos notes. Elle avait vu que j’étais assez structuré, elle aurait aimé partir d’un bon pied tant que le volume de matière était encore raisonnable. Nous commençâmes donc durant la pause mais nous fûmes rapidement interrompus par le professeur qui reprenait la deuxième heure.
Après le cours, Alice m’emboîta le pas à la sortie de l’auditoire.
— Tu vas où maintenant ? me lança-t-elle.
— J’ai des travaux pratiques en anglais, et toi ?
— J’ai des travaux pratiques aussi… mais en néerlandais, me dit-elle en riant. Et on n’aura pas le temps de continuer maintenant, dit-elle un peu déçue.
— Si tu veux, on peut s’organiser pour revoir ça pendant le temps de midi.
— Ça serait cool, sourit-elle. Et si on regardait à ça dans mon studio ? Au moins je ne resterai pas seule pour m’habituer aux murs.
— Bonne idée, lui dis-je. Donne-moi l’adresse, je t’y rejoins vers… disons… 13h ? Tu veux que je ramène de quoi manger ?
— Non, j’ai tout ce qu’il faut dans le frigo, merci maman, dit-elle sur un ton enfantin. À tout à l’heure.
Nous repartîmes chacun vers nos cours respectifs. Je n’arrivai pas à m’ôter son visage de la tête durant les deux heures qui suivent. Son sourire, son nez qui se retroussait quand elle semblait contrariée. Et puis ce parfum. Et ces grands yeux verts. Je ressentais une drôle de sensation dans le ventre, comme si ça chatouillait très fort. Mais à l’intérieur. Et impossible de se gratter. D’autant que la sensation était tellement agréable que je n’avais pas spécialement l’envie de la faire partir.
Bon sang, que ce stupide cours d’anglais se termine ! Je regardai la trotteuse de ma montre égrainer les secondes.
12h30, la délivrance. Je quittai avec précipitation la salle de classe et me mis en route pour l’adresse qu’Alice m’avait donnée. Je connaissais bien la ville, je connaissais donc le quartier où se situait son studio. Un quartier habituel pour les étudiants.
13h00, je sonnai en bas de l’immeuble. Mon cur bondit (et toujours ces chatouillements dans le ventre) lorsque j’entendis sa voix me répondre "monte, je suis au dernier". Je gravis les escaliers en me retenant de courir et arrivai devant une porte en bois, dont la laque s’écaillait par endroits. Elle ouvrit la porte au moment où je m’apprêtais à frapper. Mes yeux s’écarquillèrent. Elle avait complètement changé de tenue. Une tenue aux antipodes de la "petite bourgeoise" du matin : mini-short échancré, top en coton gris souris laissant apercevoir son ventre plat et parfait. Elle remarqua mon étonnement.
— J’aime me mettre à l’aise quand je suis chez moi. Ça ne te gêne pas au moins ?
— Euh… non, bien sûr, dis-je mal assuré. En fait ça te va plutôt bien je trouve. C’est juste que ça change pas mal de tout à l’heure.
— Oui, je m’en doute, rigola-t-elle. Allez, entre vite, ça caille dans le couloir et je ne suis pas en mode "sports d’hiver", dit-elle dans un éclat de rire.
Je rentrai et m’installai dans son petit canapé-lit. Son studio était petit mais bien décoré, avec goût. Tout y était bien rangé, un peu comme dans les catalogues Ikea. Il y avait beaucoup de choses mais tout avait visiblement une place.
Alice revint de la cuisine avec quelques sandwiches faits maison. En les posant sur la petite table de salon, elle se pencha juste devant moi. Son short remonta entre ses jambes et me permet de constater qu’elle ne portait pas culotte. Son sexe se dévoila partiellement, à quelques centimètres de mon nez, alors qu’elle restait en position pour arranger les sandwiches et les boissons sur la table.
Les chatouillements laissèrent place à une sensation nettement plus réelle. Je sentis mon sexe gonfler dans mon pantalon alors que je regardais le petit bourrelet rose formé par sa vulve contre le tissu. Je bougeai sans m’en rendre compte, sentant mon sexe de plus en plus tendu et voulant trouver une position plus confortable et surtout plus discrète. Elle se retourna sur moi au moment où je tentais de cacher mon érection. Elle sourit.
— Je n’ai pas été discrète apparemment, me dit-elle en souriant.
Je ne parvins pas à dire un mot.
— Tu es devenu plus timide tout à coup ? me demanda-t-elle.
— Euh… non… mais c’est que… je ne voudrais pas être… comment dire… mal compris, dis-je entre hésitations et grimaces.
— C’est la première fois ? C’est ça ? me demanda-t-elle, l’air malicieux.
Je hochai de la tête, incapable de parler.
Pour toute réponse, elle se pencha sur moi et m’embrassa tendrement sur la bouche puis se releva pour fermer les rideaux. "J’aime la pénombre", dit-elle doucement. Je n’en pouvais plus, mon sexe était tel un bâton dans mon pantalon. Elle sembla le deviner. Elle s’agenouilla devant moi, déboutonna mon pantalon et le fit glisser sur mes chevilles. "Et si tu enlevais tes chaussures ?" me glissa-t-elle à l’oreille. Je m’exécutai immédiatement et suivis ses gestes lorsqu’elle m’invita à enlever pull et chemise. Je me retrouvai en slip, avec un sexe désormais tendu comme jamais dessous, sur le canapé d’une fille que je ne connaissais pas ce matin.
Elle se releva et, d’un mouvement aussi rapide que sensuel, retira son petit top. Ses seins étaient parfaits. Gonflés, tendus, fiers, avec de petits tétons durs. Elle enchaîna avec le bas et retira son mini-short. Son corps était envoûtant. Son sexe était rasé, seuls quelques poils subsistent au bas de son ventre. J’aperçus sa petite fente qui s’entrouvrit au sommet d’une paire de jambes bronzées et lisses.
Elle revint s’agenouiller devant moi et libéra enfin ce sexe qui n’en pouvait plus. "Mmmh, il est bien gonflé" me dit Alice d’un air gourmand avant de se saisir de ma verge et de la caresser lentement. Ses mains l’effleurèrent, de la base jusqu’au bout du gland, avec sa paume d’abord, du bout des doigts ensuite, le faisant gonfler davantage. Ses caresses se firent rapidement plus précises, elle prit mon sexe en main et le massa tendrement, sans me quitter des yeux. Ce regard… souriant, gourmand.
Au bout de quelques minutes, elle ramena ses cheveux sur le côté et approcha sa bouche de mon gland. Sa langue caressa le bout de mon pénis puis descendit tout le long, avant de remonter à nouveau. Après quelques baisers, je sentis sa main guider mon sexe vers l’intérieur de sa bouche. Elle était chaude, humide de salive, ça glissait tellement. Je sentis sa langue jouer avec mon gland. Elle aspirait parfois très fort, puis relâchait, pour recommencer après. Sa main continua de me masser la verge pendant que sa bouche me gobait de plus en plus loin. Je m’enfonçais dans sa gorge, je sentais l’excitation au plus haut et m’entendis pousser des râles et des gémissements de plaisir. Ma verge n’avait jamais été aussi tendue, jamais aussi excitée, jamais aussi gonflée de désir.
— On fait une petite pause ? J’aime bien le goût et la sensation de ton sexe dans ma bouche mais j’ai envie d’aller un peu plus loin, me glissa-t-elle à l’oreille.
Je l’invitai à se relever et à prendre ma place dans le canapé.
C’était à mon tour de m’agenouiller devant elle. Je caressai ses épaules, son ventre, ses seins. Doucement, d’abord, puis en les massant de plus en plus profondément. Je promenai mes doigts sur ses tétons tendus, je sentais qu’elle aime mes caresses. En voyant qu’elle écartait les jambes, je compris qu’elle m’invitait à exercer mes caresses ailleurs. Mes mains descendirent vers son nombril puis sur ses cuisses, je continuai mon périple vers l’intérieur de ses cuisses et arrivai doucement à hauteur de son sexe. Il était brûlant et je sentis, rien qu’en passant ma main qu’il est trempé. Mes doigts effleurèrent ses grandes lèvres, son corps sursauta. Puis j’appuyai mes caresses pour suivre le dessin de sa vulve. D’abord à l’entrée de son vagin, ses petites lèvres laissèrent un liquide chaud et visqueux sur mon doigt, puis je remontai lentement pour découvrir son clitoris gonflé. Mon index s’attarda sur son petit bouton, je sentis qu’elle se dressait, que son corps aimait mes caresses. Tout en titillant son clitoris, j’insérai un doigt, puis deux, dans son vagin. Je les ressortis doucement puis les rentrai à nouveau. À chaque mouvement en elle, à chaque caresse de son clitoris, je l’entendais gémir plus fort.
"Viens, viens avec ta bouche, s’il te plaît", me dit Alice dans un râle. Je me penchai alors vers son sexe pour le goûter. Comme avec mes doigts, ma langue commença par faire connaissance avec ses grandes lèvres maintenant largement ouvertes. Puis elle glissa rapidement vers l’entrée de son vagin. C’était parfumé, elle sentait et goûtait si bon. Son plaisir se liquéfiait sur ma langue. Ma bouche se dirigea ensuite vers son clitoris, que je me mis à lécher. D’abord doucement puis de plus en plus fort au fur et à mesure que ses gémissements grandissaient. Mes doigts écartèrent son sexe pour laisser ma langue accéder encore mieux à son intimité.
Son corps se cabrait, se courbait, j’avais l’impression qu’elle était traversée par des décharges électriques. "Vas-y, continue", cria-t-elle. "Oui, tu vas me faire jouir’, rajouta-t-elle, à bout de souffle.
Dans un dernier râle saccadé, je l’entendis pousser les cris de son orgasme, au rythme de ma langue et de mes doigts trempés d’un liquide mêlé de salive et du fruit de son plaisir. Ma bouche était toute barbouillée.
— Waow, tu es sûr que tu n’as jamais touché une fille avant ? me demanda-t-elle, les joues rouges de plaisir.
— Euh non, je t’assure, lui dis-je, toujours agenouillé entre ses jambes.
— T’es doué, alors, me dit-elle en souriant. Viens près de moi.
Je repris alors place sur le canapé chauffé par son corps. Elle se pencha pour reprendre mon sexe toujours aussi tendu dans sa bouche. Mon excitation était à son comble au moment où elle m’enjamba pour poser son sexe au-dessus du mien. Ses lèvres étaient ouvertes au-dessus de mon gland gonflé, elle fit disparaître mon membre en elle. Doucement, lentement, je la pénétrai. Elle bougea peu, pour profiter de cette sensation de mon sexe qui s’enfonçait petit à petit en elle. Mon sexe buta au plus profond de son corps, elle recommença à gémir. "Il est vachement gonflé", me murmura-t-elle à l’oreille. Elle releva le bassin et recommença à bouger de haut en bas. Elle accéléra peu à peu le rythme. Son sexe brûlait. Et le mien me donnait l’impression qu’il allait exploser. "Je ne tiendrai pas longtemps, c’est tellement fort" lui dis-je le souffle court. Je serrais les dents pour tenter de retenir mon orgasme, mes doigts agrippèrent le tissu du canapé. J’étais dans un autre monde, sur le fil très mince entre tenir et jouir. Elle le sentit. "Attends", sourit-elle gentiment.
Elle se retira rapidement, je n’en pouvais plus. Elle se saisit de ma verge turgescente et recommença à la masser. Juste quelques secondes seulement. J’explosai en jets puissants entre ses mains. Le premier atteignit le divan, les autres coulèrent, chauds, entre ses doigts qui retenaient ma verge prisonnière. Je repris pied dans la réalité et découvris son visage qui me souriait, encore rose de plaisir. Elle passa une dernière fois sa langue sur la fente de mon gland et récupéra une goutte de mon sperme.
— Merci, me dit-elle. C’était… vraiment bien.
— Pour moi aussi.
— Tu m’as donné beaucoup de plaisir, je pense que tu l’as vu. On devrait peut-être prendre l’habitude de comparer nos notes plus souvent, en fait.
Je souris et hochai de la tête.
— Tu veux prendre une douche ? me demande-t-elle.
— Je pense que ça me fera du bien, oui.
J’avais 18 ans et quelques jours. C’était mon premier jour de fac.