Le soleil se couche paisiblement sur la mer. Les vagues viennent mourir au pied d’Anne. Une légère brise soulève sa jupe et la fait danser autour de ses genoux. Elle se sent bien et admire toutes ces nuances de couleurs, et voit disparaître doucement le soleil à l’horizon.
Alors qu’elle reprend sa balade le long de la mer, elle ne remarque à peine l’homme qui s’avance vers elle. Encore éblouie par la luminosité, elle ne voit qu’une forme arriver sur elle. Mais plus ses pas se rapprochent de lui et plus cette silhouette lui semble familière.
Tout à coup, elle s’immobilise et elle comprend ! Il est là devant elle, il s’avance dans les derniers rayons du soleil couchant. Magnifique ! En bermuda et sa chemise ouverte sur son large torse poilu. Avec son sourire, si désarmant, tout heureux de lui, devant la mine surprise d’Anne.
Ses jambes se dérobent, elle le voit, mais n’y croit pas. Elle se laisse tomber sur le sable. Il se penche vers, lui caresse la joue en prenant, une de ses mèches de cheveux pour la remettre derrière son oreille. Anne est absorbée par son regard bleu. Lui toujours souriant, l’observe avec amour.
Ni pouvant plus, elle se jette contre lui et laisse échapper une larme. Il referma ses bras autour d’elle comme pour l’emprisonner. Elle respira son parfum avec délice. Il était là, ce n’était pas un rêve. Ils restèrent un moment ainsi. Doucement pour ne pas perdre la certitude de sa présence auprès de lui, elle releva son visage vers le sien. Ce fut à cet instant qu’il l’embrassa. Depuis le temps qu’il en avait rêvé de poser à nouveau ses lèvres contre les siennes. En ce moment tout fut oublié. Le passé n’existait plus !
Anne se pressait encore plus contre lui jusqu’à en avoir le souffle coupé ! Ce baiser faisait l’effet d’une explosion et réveilla un corps qui s’était endormi depuis bien des années. Ce volcan qu’elle avait connu au fond d’elle, cette femme passionnée, avait disparu avec sa rupture d’avec Olivier, et là, elle se renaissait plus forte, plus audacieuse. Olivier sentit que le corps se tendait. Elle se redressa un peu, et pris le pas, sur le baiser qu’il avait commencé. Il aima sa prise d’initiative et ne fit qu’augmenter son désir.
Après un long moment, leurs lèvres se séparèrent, dans leurs yeux brillaient la flamme de l’amour. Ensemble ils se relevèrent et remontèrent vers le parvis de la plage. Tendrement enlacés, ils se dirigèrent vers la maison qu’Anne louait en bord de mer ! Elle portait un nom prémonitoire : « Mon doux rêve » !
C’était une maison typique du bord de mer, avec de jolis volets bleus dans une rue assez tranquille assez proche de la mer. Une fois rentrée, elle proposa à Olivier une petite collation car elle ne savait pas quand il était arrivé. Elle l’installa dans le jardin à l’arrière de la maison. Par chance, il n’y avait pas de vis à vis avec les autres maisons.
La lune fournissait avec les étoiles la lumière suffisante au couple. Elle s’installa dans le canapé extérieur avec Olivier. Elle se cala contre son épaule et commença à caresser son torse. Olivier continua à boire doucement son verre de Kir royal fait avec de la Clairette de Die. Il aimait sentir les petites mains d’Anne naviguait sur son corps. Il appréciait son geste. Devant l’acceptation de son audace, elle continua son petit manège et alors que sa main descendait légèrement vers son bas ventre, elle la glissa dans son bermuda pour aller à la rencontre du jouet d’Olivier qui avait pris du volume depuis un petit moment.
Olivier se mit à gémir doucement. Anne savait lui procurer du plaisir, il le savait, et elle n’avait rien perdu depuis tout ce temps. Même avait pris de l’assurance devant l’audace d’une nouvelle caresse qui le fit réagir plus que d’accoutumée. Anne venait de passer sa main plus en profondeur dans son boxer et du bout de son index, caressait la veine qui passait à cet endroit et remontait maintenant doucement vers les bourses, tout en suivant la veine et continuait à avancer ainsi lentement vers le gland tendu.
Cette caresse tout à la fois subtile, lui fit prendre conscience que son boxer et bermuda étaient devenus bien étroits. Il déboutonna celui-ci et libéra sa verge fièrement dressée, luisante de désir. Anne sourit, heureuse de la réaction d’Olivier et recommença son geste. Il devait admettre que c’était divin, il avait du mal à se concentrer sur son verre. Finalement il le posa sur la table et alors qu’Anne continuait à le chauffer, il glissa sa main sous son débardeur et emprisonna son sein. Il put constater avec surprise qu’elle ne portait rien en dessous. Le téton légèrement dressé finit de sortir de sa cachette et se durcit devant la caresse de cette main géante.
Maintenant ils allaient être deux à jouer. Il quitta ce sein délicat, pour remonter d’un doigt le visage d’Anne vers le sien et l’embrassait à nouveau et reparti dessous le débardeur titiller ce téton capricieux. Cela provoquait chez Anne des petites décharges électriques dans tout le corps. Il abandonna à nouveau sa caresse pour descendre vers son jardin secret et découvrir cette fois qu’une culotte barrait le chemin. Sans aucune gêne il tira un grand coup et le petit bout de tissu vola dans un craquement léger.
Très vite il prit d’assaut l’objet de son désir en main, et avec toute l’agilité qu’il était capable, se mit à jouer avec son ptit bouton qui exprimait déjà, son envie d’aller plus loin. La douce chaleur humide de sa caverne confirma également l’excitation d’Anne. Et il prit un malin plaisir à pianoter, à effleurer ses lèvres gonflées, à imiter de temps un temps un doigt ou deux afin de faire encore monter d’un grade le feu qui si longtemps éteint.
Anne n’en pouvait plus, entre ses baisers, et ses caresses, elle le voulait en elle, elle voulait, le sentir exploser, se répandre en elle. Elle se redressa, abandonnant ses caresses en cours, enjamba son amant assis et s’empala sur sa verge. Malgré son désir violent et brûlant, elle rêvait de douceur, et prit tout son temps à faire glisser celle-ci dans son ventre bouillant. Elle sentait chaque millimètre rentrer. Son corps brûlant frissonnait de plaisir. Ses mains en appui sur le torse de son Viking, elle descendait doucement. Olivier emprisonna dans ses larges mains, ses fesses. Il aimait se sentir happé dans cette caverne d’amour où il savait qu’il allait y trouver du plaisir. Il savait que la promesse d’un délicieux moment serait là ! Et il l’a laissa faire, ravi !
Une fois bien installée, lui au fond, elle osa le regarder, lui souriant comme toujours, elle prit l’audace de l’embrasser, son baiser fut doux et lent, malgré la tornade qu’il y avant en elle. Alors que leurs lèvres étaient toujours jointes, Anne commença à bouger doucement le bassin. Elle ondulait par vague, comme la mer qui vient s’échouer sur la plage. Elle alternait des mouvements lents et rapides. Parfois elle remontait le long de sa verge pour ne mieux que redescendre. Engendrant des gémissements intenses de la part d’Olivier.
Alors que ses petites mains caressaient le torse velu de son Viking, les siennes remontaient vers ses hanches afin de donner un mouvement plus rapide à ses ondulations avec de légers coups de bassin. Il en pouvait plus, il avait trop envie de se libérer, de lui pilonner sa petite chatte demandeuse de plaisir. Mais Anne continuait, ne lâchait rien !
Cette danse allait prendre fin, elle le savait, elle sentait monter le plaisir délivrant. Elle avait du mal à ne pas accélérer le mouvement, comme l’incitait Olivier, elle voulait maîtriser et elle maîtrisa. Encore quelques petites ondulations et elle sentit son viking se crispait. La pression sur ses hanches se fit plus intense. Anne aussi, malgré la lenteur des cercles de son bassin, ils se firent plus secs. Il était enfin arrivé, il était là !
Ensemble, ils exprimèrent leurs plaisirs orgasmiques dans un râle animal de délivrance. Elle sentit Olivier jouir en elle, et l’inondait de son flux vital. Il sentit Anne se contracter l’appelant plus loin encore, se tendre brusquement, et se mettre à trembler, pour finir par complètement se détendre et s’effondrer sur son épaule, le souffle court. Il l’a serra fort contre lui.
Les deux amants restèrent ainsi enlacés un moment. Le premier feu de leurs désirs venait d’être satisfait, mais ils savaient que d’autres étaient là, et attendaient leurs tours ! Cette nuit à Royan allait être longue. Peu importe, personne à part la Lune ne pouvait voir et observer ces deux amants de toujours.