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Comment je suis devenue Monica – Chapitre 6




Lorsque Monica fut partie, je me sentis affreusement seule. Abandonnée dans un gouffre immense. Elle m’avait jusqu’ici servi d’enveloppe protectrice. Femme fatale, au sexe ambigu, mi-vamp mi-folle de cabaret, j’avais au moins Monica, ma compagne aux allures sages, comme prétexte et comme chaperon. Je me retrouvais soudainement à portée de tous les regards, poule ridicule offerte aux sarcasmes des clients de ce restaurant trop chic. Étais-je vraiment désirable, comme Monica l’affirmait ? Je risquai timidement un regard du côté des deux hommes, à la table voisine.

— « Vous n’avez pas beaucoup mangé, madame, me lança le premier. Vous n’aimez pas la table de ce restaurant ? » C’était un jeune homme à la barbe courte, aux cheveux lisses, et au costume trois pièces plutôt terne, genre représentant de commerce.

— « Je n’avais pas très faim… Et puis je suis au régime, » répondis-je, en m’efforçant d’adoucir ma voix, et en espérant que le fond de teint saurait cacher le rougissement de mon visage.

— « Vous ne voulez pas vous joindre à nous ? On pourrait faire connaissance. »

L’éternité dura quelques secondes, d’une totale confusion. Qu’allais-je faire ? Une fois de plus, Monica avait eu raison. Il avait suffi qu’elle se lève pour que les deux mecs m’invitent à leur table. Le reste du scénario allait se dérouler sur un mode aussi prévisible. Ils voudraient coucher avec moi, et ma maîtresse allait me pousser dans leurs bras. Mais merde ! J’étais encore équipée de ce sexe d’homme, honteusement raide sous ma robe où il formerait une saillie si jamais j’osais me lever. Et si j’arrivais habilement à leur dissimuler la chose, combien de temps pourrait durer le subterfuge ? Et puis, plus fondamentalement encore, étais-je, moi, prête à accepter ce rôle de prostituée que Monica m’avait confié.

Jusqu’ici, j’avais été possédée par cette femme démoniaque, incapable de m’affranchir de ces exigences. Et le destin effroyable qu’elle esquissait pour moi, je le vivais en fantasme et me laissais séduire. Mais voilà que le fantasme devenait réalité. Deux hommes m’invitaient à leur table avec le seul désir de me sauter. Et si j’acceptais l’invitation, si Monica me retrouvait parmi eux, il n’y aurait plus aucune sortie possible. Elle allait, dès son retour, reprendre le contrôle total de mes gestes, de mes désirs, de mon corps. Et j’allais obéir, jusqu’à faire tout ce que ces hommes allaient vouloir. Merde ! Mais comment allaient-ils réagir en découvrant qui j’étais ?

J’ai regardé la porte du restaurant, J’ai compté les pas qu’il me faudrait pour fuir. Je me suis levée. Mes souliers m’ont fait affreusement mal. J’ai cru que j’allais défaillir. J’ai tout de même eu le réflexe de placer ma sacoche sur le devant de ma robe, pour cacher ce qui pourrait trahir mon sexe… Puis je me suis à nouveau sentie désirable. Alors je me suis retournée vers les deux hommes, leur ai souri et me suis assise à leur table. Délicieux vertige. J’avais une fois de plus cédé, en sachant que dès le retour de Monica, le piège serait définitivement scellé. J’allais donc, ce soir, subir mon initiation comme prostituée !

Mais comment leur faire savoir la vérité ? Ne la connaissaient-ils pas déjà, en fait ? Assise entre ces deux hommes, aux arrières pensées évidentes, j’étais près de la panique. Pourvu que Monica revienne rapidement !

— « Mon nom, c’est Robert, me dit le barbu qui m’avait invité. Lui, c’est Dan. Un agent d’assurances, et un bon copain à moi. Et vous, votre nom ? »

— « Je m’appelle Claudia. Ma copine, c’est Monica. »

— « Vous savez que vous êtes une drôle de femme ? reprit Robert. Vous avez l’air toute timide, et pourtant, votre manière de vous vêtir, votre allure, sont, comment dirais-je… attirantes, quoi ! Vous faites quoi, dans la vie ? »

— « Oh ! pas grand chose… Secrétaire particulière. »

J’avais dit la première chose qui m’était venue à l’esprit. « Secrétaire ». Symbole social de la femme soumise, sans intérêt propre, qui n’existe que par la grâce de l’autre, mais qui fait, en secret, tout le travail.

— « Et votre copine ? »

— « C’est ma patronne. Elle est bien, non ? »

— « Vous aussi, vous savez, » répondit l’autre, volontairement charmeur.

Il y eut quelques secondes de silence. De malaise. Puis, ils se mirent à parler de leur boulot, comme le font tous les hommes lorsqu’ils ne savent quoi dire. Et de leurs charmes. Orgueil soigneusement cultivé du dragueur, discours qui ne trompe personne, mais qui séduit pourtant, parce qu’il meuble les silences. Et parce que les phrases délicieusement vides masquent à demi les mouvements d’approche des corps qu’elles servent à favoriser. Invasion douce mais insistante du regard, de l’épaule, de la main baladeuse.

Confuse, je répondais des banalités, toute absorbée à observer cette manuvre, pour la première fois dans la peau de la cible. Et je compris de l’intérieur ce qui, du point de vue de l’observateur neutre, m’était toujours paru incompréhensible : pourquoi les filles, dans les bars, sont-elles si facilement séduites par des discours aussi fats ? La réponse est simple. Comme femme, je désirais ces deux hommes. Je les écoutais à peine, mais les vibrations de leurs voix alternantes me les rendaient désirables. La séduction jouait à fond. Ils n’étaient pas désagréables, au fond, et seule la crainte de laisser paraître mon sexe, maladroitement compressé entre mes jambes, m’empêchait de céder dès lors à leurs avances. Comment allaient-ils réagir ? Quand Monica reviendrait-elle prendre en charge la suite de la soirée ?

Je sentis brusquement monter en moi la panique. Et si Monica était partie ? Si elle m’avait abandonnée à ces deux hommes, sans défense, avec leur colère comme dernière humiliation lorsqu’ils comprendraient la supercherie ! Regard désespéré vers la salle d’eau… juste au moment où, quel soulagement, Monica reparut.

— « Ah ! Vous avez fait connaissance ? Je me disais aussi que ça ne tarderait pas, avec les regards que vous lui jetiez pendant le repas ! » lança-t-elle d’entrée de jeu.

— « Qu’est-ce que vous voulez ? On est des hommes. On n’est pas insensible à la beauté de votre secrétaire, » répondit celui qui s’appelait Robert.

— « Secrétaire ? C’est ce qu’elles vous a raconté ? Allez, Claudia chérie, t’es trop modeste, reprit-elle avec une malice évidente dans le regard. Claudia est mon amante. La plus délicieuse baiseuse que j’ai eue. »

La remarque, trop crue, eut l’effet d’une douche froide. Robert balbutia quelque platitude, puis se retourna vers Dan. Échange de regards déçus. Des lesbiennes, pensèrent-ils. Quelle malchance ! Mais Monica ne leur laissa guère le temps de tirer quelque conclusion. « Vous aimeriez que je vous la passe ? Pour ce soir ? Jusqu’à 2 heures, disons ? »

— « Vous ne lui demandez pas son avis, à elle ? » répondit Dan, un peu surpris de l’offre.

— « Elle est d’accord. Elle en salive depuis le début du repas. Depuis qu’elle vous a vu entrer ici qu’elle en bande. Et croyez-moi : quand elle est en chaleur, y a pas mieux qu’elle. »

— « Et vous craignez pas qu’on vous l’abîme, votre petite amie ? »

— « Elle adore ça ! N’est-ce pas, Claudia chérie ? »

Robert se tourna vers moi. J’étais rouge. Paralysée. « Et toi, tu dis rien ? »

— « … »

— « T’aimerais-ça, baiser avec nous deux ? »

— « … »

— « Et c’est quoi qui te plait ? Tes… ta… spécialité ? »

Pour toute réponse, je fis passer ma langue sur ma lèvre inférieure, comme j’imaginais qu’aurait pu le faire une putain professionnelle. Je me moulais si douillettement dans le rôle, convaincue que Monica trouverait bien la façon de leur révéler la surprise. Alors, ils se mirent à parler de moi, tous les trois, comme d’un simple accessoire de plaisir. Puis Dan risqua un geste non équivoque en direction de ma cuisse révélée par la fente de la robe. Il poursuivit un peu plus loin, jusqu’entre mes deux cuisses, où je cachais encore mon sexe, enserré entre mes jambes.

Monica l’arrêta alors, au dernier instant. « Attention, les gars ! On n’a pas parlé de prix ! »

— « Ah! parce que… vous la louez ? »

— « Si on veut, oui ! »

— « Combien ? »

— « Vous êtes deux ? Cent dollars chacun, ça serait deux

cents… Alors disons 150. Et vous pouvez lui faire tout ce que

vous voulez, jusqu’à deux heures ! Ca vous va ? »

— « Cent cinquante dollars ! Dis donc ! Vous la donnez pas ! »

— « Écoutez-moi bien, les beaux. Elle fera tout ce que vous lui demandez. Tout. Ça, c’est pas tous les jours que ça vous tombe dessus. Aucune inhibition, la petite ! L’esclave parfaite ! Alors, le prix, c’est une aubaine que je vous fais; je vous prie de me croire ! »

Ils se regardèrent, puis de nouveau vers Monica : « Bon ! C’est d’accord ! »

— « Et puis je vous laisse la facture du resto. Profitez-en : Claudia n’a presque rien mangé ! »

Monica se leva, pendant que les deux hommes comptaient les dollars qu’ils allaient lui laisser. Nouvelle montée d’angoisse. Elle ne leur avait rien dit. Elle allait m’abandonner ainsi, et je ne pourrais plus m’échapper dès lors qu’ils auraient payé. Je ne pus retenir un appel au secours : « Monica ! Tu vas pas me laisser comme ça ! »

— « Ah tiens ! Elle est plus d’accord, la grande ? »

— « Qu’est-ce qui va pas, ma Claudia. T’as peur des deux mecs ? » me demanda Monica, avec un regard attendri.

— « T’as pas peur de nous, Claudia ? demanda Dan, toujours la

main sur ma cuisse. On te fera pas de mal, voyons ! »

— « Mais c’est que… je… je… »

— « Ce que je ne vous ai pas dit, m’interrompit Monica, tout en prenant l’argent sur la table, c’est que Claudia est une transsexuelle. Et elle n’est pas encore opérée. Alors avec elle, vous avez le meilleur des deux mondes. Une femme sensuelle, avec une queue qui bande encore. Et si vous passez par dessus votre… réticence, vous apprécierez doublement ses charmes. Des mains on ne peut plus féminines, une bouche experte, des caresses sans restrictions. Vous ne trouverez pas plus cochonne en ville; ni plus docile, croyez-moi. Et en plus, elle est vierge. Personne ne l’a encore sodomisée. C’est son début ce soir. Alors, forcément, elle est propre. Alors ? Le contrat tient toujours ? »

Abasourdis, les deux hommes me regardèrent, incrédules. « Un homme ! Incroyable ! »

— « Je suis pas vraiment un homme, » protestai-je maladroitement.

— « Une travelo, c’est pas mieux. »

— « Mais si ! C’est mieux ! »

— « Qu’est-ce que t-en dit, Dan »

— « On essaie ? » Puis, se retournant vers Monica. « Tu nous assures qu’elle est… enfin …qu’il est vierge ? »

— « ELLE… Oui! Elle est vierge ! »

Monica prit l’argent, l’enferma dans sa sacoche. C’est à ce moment seulement que je compris que, au delà du jeu de rôle où elle m’avait enfermée la veille, ma séductrice venait de me « vendre » pour vrai. J’étais devenue femme objet, esclave. Mais j’étais aussi devenue marchandise. Comme on en échange au marché. Comme ces putes qu’on rencontre, à peine vêtues, dans le froid des soirs d’hiver, et qui inspirent la pitié. Me pousserait-elle aussi bas ?

« Où est-ce que je vous retrouve, à deux heures ? » demanda Monica.

Robert lui remit sa carte, avec son adresse personnelle. Ils échangèrent un sourire complice. Puis elle se retourna vers moi : « Profites bien de ces deux hommes. Ils vont faire ton éducation, ma petite. » Puis, de nouveau à leur intention : « Et vous, ne vous privez surtout pas. Claudia est la plus docile de toutes mes filles. Vous pouvez être exigeants, elle adore être humiliée ! »

Quand Monica s’éloigna de notre table, je sentis mon univers chavirer. Une fois de plus, ma maîtresse avait tout réglé à sa façon, sans la moindre ambiguïté sur le rôle d’esclave qu’elle comptait aussi me faire jouer auprès d’eux. Je n’avais rien dit, ou presque, tant mon sort me semblait arrêté d’avance.

Ces deux corps d’hommes qui m’avaient tant attirée, une demi-heure plus tôt, quand j’étais encore portée par le fantasme, me parurent dès lors repoussants. Entre mes cuisses, ma queue était redevenue flasque. Les caresses de Dan, si désirées tout à l’heure, me devenaient insupportables. Mais je n’avais plus le choix. Je devais les supporter jusqu’au bout. Elle en avait décidé ainsi, et ils avaient payé 150 $ pour un peu plus de trois heures avec moi !

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