Cétait une nuit sans lune. Je me glissais entre les différents containers, sans faire un bruit. Jy étais presque ! Au loin, on entendait le clapotis de leau contre les docks, de tant en tant des éclats de voix, de marins qui sinterpellaient. Je cherchais le bon cargo. Enfin, sur une coque grise, partiellement rouillée, je pus lire les cinq lettres blanches : BAHIA. Cétait le bon bateau, je touchais au but !

Vous vous demandez peut être ce que je faisais, en pleine nuit, sur les docks du port ?

Jétais sur le point de partir ! De quitter la ville, le pays. Il faut vous dire que ma jeunesse na pas été facile. Je nai pas connu ma mère, et mon père est alcoolique et violent cest moi qui faisait tout le ménage à la maison. Nous navions pas beaucoup dargent, le minimum pour vivre. Cette situation na pas aidé pour les études ! Jai donc arrêté lécole à 16 ans et ai tenté de trouver un job, en vain. Ma pauvreté se devine à ma peau pâle, quasi sans poils, à mes vêtements rapiécés le peu de bonheur que je trouvais dans ma vie était dans les livres, que me laissait la vieille de lappartement du dessous. Par compassion sans doute. Faut dire que dans les logements où nous vivions, tout devait sentendre. Les crises dhystéries de mon père, les coups Les livres que je préférais étaient ceux sur les pirates, les flibustiers et autre corsaires ! Dailleurs, cest pour ça que jai laissé pousser mes cheveux assez long, pour pouvoir nouer un ruban noir, comme les capitaines de ces romans et aussi parce quavec ses mains qui tremblent de plus en plus, je ne laisse plus mon père me les couper, et que je suis incapable de le faire moi-même

Un autre livre ma fortement impressionné : lhistoire de deux types pauvres, qui ayant émigré au Brésil, deviennent chercheurs dor, et dégottent un filon qui les rend riches ! Cest ça que je veux faire. Je nai pas davenir ici, et puis ma vie est comme la ville : tellement grise ! Dès que jatteignis lâge de la majorité, hier en fait, jai mis mes maigres effets personnels et je suis parti de chez moi. Ces effets personnels tiennent dans un baluchon, en fait quelques caleçons, des mouchoirs, des biscuits que jai chapardés au marché, deux bouteilles deau. Et les seuls souvenirs de ma mère : un pendentif avec un cur, imitation or (ce nest pas vraiment de lor, sinon mon père laurait revendu), et un ruban noir ras-du-cou avec une verroterie bleue

Jai passé la journée à fureter sur le port, à écouter les conversations des gars qui chargent et déchargent les marchandises, jusquà ce que jentende parler de ce cargo, qui transporte des containers de je-ne-sais plus quoi vers le Brésil. Vers mon rêve.

Je nai évidemment pas dargent pour me payer le transport, cest pour ça que je suis ici en pleine nuit. Pour m’introduire clandestinement dans le navire. Et advienne que pourra !

Je me glissais furtivement vers les derniers containers. Devant moi une rampe menait vers le navire. La plupart des marins sont encore à terre, je les ai vus descendre. Il ny a que quelques hommes à bord. Dont un sur le pont, près de la rampe. Tant quil resterait là, je ne pouvais monter sur le bateau. Je cherchais un autre moyen de grimper à bord quand la tête dun autre marin apparut sur un pont supérieur.

« Hé Mike, jai oublié mes cigarettes. Tu peux pas vite aller me les chercher avant que le Capitaine revienne ? »

Le marin près de la rampe se retourna et regarda vers celui qui venait de lapostropher.

« Pffff Will, tes vraiment chiant ! Faut toujours que toublies quelque chose. Bon, je vais te les chercher, mais tu men dois une, hein, encore une fois ! »

Il quitta les abords de la rampe et entra dans le bateau, ma chance ! En trois bonds je fus sur la rampe, qui malgré mon maigre pas cogna contre les docks, et en deux autres bonds je fus sur le pont du bateau. Il est immense ! Sur ce pont ont été déposés des centaines de containers, des verts, des rouges, des bleus Mais le marin revint, jeus juste le temps de me cacher entre deux containers.

Il regarde à gauche, à droite. Le bruit dune porte se fait entendre plus haut.

« – Tu les as Mike ?

— Ouais, ouais bizarre, il ma semblé entendre un bruit. Bon, je te les montes. »

Le marin séloigna. Je comptais mentalement jusquà dix, puis sans un bruit, mapprochais de la structure métallique, dans laquelle se dessinait une porte. Jentrais, tous mes sens aux aguets, guettant le moindre bruit. Je choisis les escaliers qui descendaient vers un pont inférieur. Le sol, les murs, tout était en métal, avec une peinture gris et crème, qui sécaillait par endroit, la rouille présente partout. A un moment jentendis des voix et me jettais dans la première ouverture, refermant doucement la porte derrière moi. Avant que la faible lueur du couloir ne disparaisse, jeus le temps de voir que jétais dans une sorte de remise, où il y avait des caisses, la réserve de vivres de bords, daprès les différentes inscriptions sur les cartons. Des armoires, et au fond, des filets, des hamacs, des impers. Je fermais tout à fait la porte, le noir fut total, et tâtonnant, jallais me cacher dans le fonds de la pièce.

Les minutes, sans doute les heures passèrent. Des bruits étouffés me parvenaient de temps en temps, les marins sans doute tous à bord. Dans un demi-sommeil, jentendis le bruit de sirène, tandis quun bruit monotone se fit entendre dessous moi, les moteurs se mettaient en route ! Je partais pour mon rêve, pour ma nouvelle vie !

Ce quil me semblait une éternité était passée (jappris plus tard que ce nétait que deux jours) depuis que nous avions quitté le port. Javais jeté au sol quelques hamacs, men faisant matelas et couverture. Javais retiré mon pantalon et mon pull pour dormir à laise, il faisait chaud, je devais être juste au-dessus de la salle des machines. Le ronron hypnotisant du moteur, ajouté à la houle, me firent dormir quasi tout le temps Mais javais vidé mes biscuits et mon eau. Nayant aucune idée de la durée de la traversée, je savais quil fallait que je me ravitaille. Je décidai de tenter une sortie, pour voir si je pouvais remplir ma bouteille quelque part. Toujours dans le noir, je tâtonnais avec difficulté à cause du roulis jusquà la porte. Je voulus louvrir, mais elle était fermée ! De lextérieur ! Mince ! Il me semblait être dans la réserve de vivre, peut-être quen tâtonnant je trouverais quelque chose que je pourrais directement consommer ? Autre chose que des boîtes de conserve, je ne saurais pas les ouvrir ! Je tâtonnais doucement vers les étagères, lorsque

CLICK-CLACK !

La porte souvrit ! Jeus juste le temps de me jeter dans les hamacs pour me cacher. Il faisait sombre, mais je devinais quils avaient allumé la lumière dans la pièce, moi je navais même pas pensé à chercher après un interrupteur !

« Bon, je fais le guet, mais grouille-toi, Mike ! »

« Ecoute Will, tu men devais une ! Tu as la clé de la réserve, et jadore le rhum il doit en avoir quelque bouteilles par là »

« Hé, ten pique pas plus dune, sinon le capitaine va sen apercevoir, et après cest moi qui Mike ! Attend ! Ya quelque chose qui a bougé là-bas ! »

« Tu crois que cest un rat ? »

« Un rat, jpense pas un rat qui foutrait la réserve de hamacs par terre ? Là, ya quelquun caché dessous ! »

Je commençais à avoir les membres qui grelottaient de peur, caché sous mes hamacs, tétanisé, nosant pas bouger soudain, deux mains magrippèrent, je criais de peur, tentais de me débattre, mais je fus tiré sans ménagement. Le deuxième marin rejoint le premier, et menvoya une claque derrière la tête.

« Ta gueule ! Un clandestin ? Faut quon prévienne le Capitaine ! »

Et je fus traîné sans ménagement dans le bateau, en chaussette et caleçon. Chaque marin que nous rencontrions nous suivirent, curieux de savoir ce qui se passait. Ils me traînèrent dans le couloir, puis dans un escalier, et je me retrouvais sur le pont. Le ciel était gris, la houle forte, et surtout le vent marin était fort le froid fouetta mon corps, qui se couvrit de « chair de poule » soudains, ils sarrêtèrent.

« Capitaine ! Regardez ce que nous avons trouvé dans la réserve ! »

Pour la première fois, josais regarder les hommes qui mavaient traîné jusquici. Deux rudes gaillards. Lun était assez grand, pas très gros, mais je sentis à sa poigne quil était musclé. Des cheveux châtains, assez long encadrait un visage allongé et sec. Lautre était plus petit, un peu plus gros, des cheveux roux en batailles, mal entretenus, avec des rouflaquettes, rousses, impressionnantes. Tous deux étaient habillés de jeans, grosses chaussures de dockers, un avait une grosse veste Parka, lautre un manteau rapiécé, bleu marine.

Je regardais le capitaine. Il devait avoir une quarantaine dannée, un regard gris pénétrant il avait une autorité certaine, tout de suite on sentait que cétait un homme à qui on ne mentait pas. Il vous perçait à jour rien quavec ses yeux. Ses cheveux noirs, dont une frange tombait bas sur son front, était bien arrangé sous la casquette blanche de capitaine. Il portait également un jeans, des chaussures de dockers, un manteau en tissu bleu marine, avec des petits boutons dorés. Sans être « Monsieur muscle », il avait une carrure, des épaules larges. Son regard ne me quittait pas, et cela dura plusieurs minutes, je me sentais très très mal à laise, et le vent de latlantique commença à me faire claquer des dents.

Maintenant une bonne quinzaine de marins nous entouraient, quasi tout léquipage.

« Ecoute petit, tu vas me dire ce que tu fais là. Et tu as intérêt à ne pas me mentir ! »

Il avait la voix dun homme habitué à commander. Je lui racontais tout, ma jeunesse, mon père, les coups, mon rêve, et comment jétais arrivé sur le cargo. Tout en parlant, jentendais les commentaires des marins, de la compassion pour ma jeunesse, un peu de moquerie pour ma naïveté. Certains disaient à dautre que je rêvais « Quest-ce quil simagine, quil va arriver au Brésil et quon va lui donner une concession ? Sur un plateau dargent ? » « Ce qui lattend, au Brésil, cest la prison ! Et les prisons là-bas, cest pas agréable ! » « En plus, ya plus eu de filon dor depuis au moins cinquante ans, et ceux qui existent sont aux mains des compagnies minières internationales ! » Au fur et à mesure de leur commentaire, je me rendais compte à quel point jétais naïf, à quel point mon rêve était fragile, voir irréalisable à quel point je ne connaissais rien du monde extérieur

« Tas pas de chance petit ! »

La voix du Capitaine montait au-dessus de celles de ses hommes, qui se turent instantanément au moment où lui parlait.

« Tu aurais essayé sur un paquebot, un bateau de croisière, ils tauraient enfermés à fonds de cale, et tauraient remis aux policiers du premier port où le bateau aurait relâché. Pas moi. Je veux rien à voir à faire avec la flicaille. Ni la paperasse, tout ça. Donc les clandestins, je les jette par-dessus bord. Point final ».

Je déglutis. Mes yeux se posèrent sur les vagues, impressionnantes, grises, et avec le vent mugissant, aucune chance de survie si jétais jeté à la mer ! Je déglutis à nouveau, les larmes aux yeux. « Pi pitié » fis-je dune toute petite voix, entre deux claquements de dents.

« Capitaine, on pourrait en discuter ? Certains hommes ont enfin, je voudrais en parler avec vous »

Un marin, très costaud, complètement chauve avec un anneau dans une oreille interpella le Capitaine. Celui-ci souffla, puis acquiesça.

« Mike, Will, enfermez-le dans la petite cabine, celle en face de la mienne, oui. Julio, réunit léquipage, on va discuter de ce quon fait de lui. »

Ils memmenèrent vers le pont supérieur, les autres marins à notre suite. Les marins entrèrent dans une pièce spacieuse, avec des tables, des chaises, sans doute la cantine de bord, tandis que je fus poussé plus loin, vers un long couloir parsemé de portes. Des cabines. Ils arrivèrent devant une des portes, la dernière, louvrirent, et me poussèrent sans ménagement à lintérieur. Puis refermèrent la porte, jentendis un système de fermeture, jétais bel et bien mis sous clé, prisonnier.

Un hublot donnait une lumière triste, grise, au vu du temps nuageux. Sous le hublot, un lit, dont la longueur faisait exactement la largeur de la pièce, il touchait les murs métalliques à la tête et au pied. Le cadre de bois allait jusquau sol, le dessous de lit étant des armoires, dans lesquels étaient rangées oreiller et couvertures. A ma gauche, une petite penderie, et une malle en métal, sur ma droite, un petit bureau et une simple chaise en bois. Tout semblait défraichi, vieillot. Je soupirais. Mécaniquement, je tirais couverture, drap, oreiller et fis le lit. Au moins cétait plus confortable que la réserve. Mais pour combien de temps ? Allaient-ils me passer par-dessus-bord ?

Une fois le lit fait, je mallongeais dessus. Mon regard allait et venait, scrutant la petite cabine dans laquelle jétais enfermé. Soudain, il sarrêta sur le petit bureau. Je navais pas vu quil y avait un tiroir, un tiroir pas tout à fait fermé. Je me levais et allais au tiroir. Il souvrit sans difficulté. Il y avait des magazines à lintérieur. Je les pris et retournais sur le lit. Je me sentais nerveux de cette attente, tandis quils décidaient de mon sort, alors un peu de lecture me changerait peut-être les idées ?

Je pris le premier magazine. Je compris vite quil ny aurait pas beaucoup de lecture ! Beaucoup dimages, et quelles images ! Cétait un magazine porno ! Je le rejetais sur le côté, et me recouchais. Lattente dura, encore, et encore. Je repris le magazine, finalement, et commençais à le feuilleter. Cétait un peu comme un roman-photo, une suite de photos et très peu de texte.

Sur la première photo on voyait une jeune fille, 18-19 ans, long cheveux blonds, yeux bleus, avec une mini-jupe bleue marine, tellement courte quelle laissait deviner une petite culotte rose. Elle portait un débardeur blanc, sous lequel on devinait une poitrine très plate, des petites socquettes blanches et des tennis. Elle marche dans un parc, bordé darbres. Puis il y a deux types, près des arbres, qui lappellent. Des types musclés, style marine américain, blonds, cheveux courts et à la brosse, t-shirts serrant qui moulent leur poitrails musclés. Lun porte un short bariolé, lautre un jeans, tous deux avec des baskets aux pieds. La fille semble parler avec le gars en short, tandis que lautre passe derrière elle et mate son cul. Sur la photo suivant, sa main est sous la jupe, sur une des fesses de la fille. Puis on voit la main qui tâte bien la fesse. La fille semble prendre un air offensé, mais sur la photo suivante elle sourit coquinement, comme si elle nattendait que ça. Le gars en short montre à la fille la longue bosse qui se dessine à son entre-jambe, laissant deviner un long et gros sexe Je tournais fébrilement la page. La fille est penchée, tâtant avec sa main la bosse du short, lair très étonnée des dimensions de lengin ! Sur la photo suivante ils emmènent la fille dans les bois, puis elle assise sur une souche, un gars à sa gauche lautre à sa droite, tâtant les entrejambes des deux gars, ensuite elle a les deux bites dans sa main

Je navais jamais vu dautre pénis que le mien. Il faut dire que ma vie ne ma pas laissé le temps pour penser à la sexualité et aux filles. Je ne connais que la masturbation. Et là, je découvrais la pornographie je tournais fébrilement la page la fille a un des pénis dans sa bouche, sa main toujours sur le second et sur la photo suivante, je ny crois pas ! Elle a les jambes bien écartées, et sa culotte rose et sa jupe sont déformée par une jolie bosse elle aussi a un pénis ? Sur la photo suivante, elle est à genoux sur la souche, toujours suçant un des deux types, tandis que lautre a descendu sa petite culotte rose, dévoilant son sexe bandé il est bien plus petit que les deux gros calibres Sur la photo suivante, le gars la tient par la tête, sa bite entièrement dans la bouche de la « fille », tandis que lautre a relevé sa jupe, et presse son membre tendu entre ses fesses sur la photo suivante, il est dedans, son sexe entièrement dans le cul de la fille, son ventre contre ses fesses, tandis quelle a un regard en extase, tenant dans sa main lautre bite, mouillée de sa salive ensuite, on comprend quelle se fait prendre par derrière tandis quelle recommence à sucer le premier gars. Sur la photo suivante, ils changent de place, la bite mouillée de salive entre les fesses de la fille, tandis que lautre lui présente à la bouche celle qui ramonait son cul juste avant et ils recommencent sur les dernières photos, elle est agenouillée sur le sol, les deux bites au-dessus de son visage, puis sur la dernière, elle a du sperme plein le visage, qui coule sur ses joues, sur son cou, tandis quelle sourit béatement

Je rejetais le magazine au sol je ne savais pas que ça existait ! Des filles avec des pénis ! Ou un garçon très efféminé habillé en fille ? En tout cas, je bande comme un fou, mon caleçon tendu par mon sexe bandé au maximum pourquoi cela me fait-il tant deffets ? Et les autres magazines, sont-ils du même acabit ?

Je pris le suivant. Sur la première photo, une très jolie brune est assise sur un tabouret de bar. Elle porte une mini-jupe en cuir noir, des bottes en cuir noir avec des supers talons aiguilles, des bas résilles, une veste en cuir noir ouverte par-dessous elle na quune sorte de soutient gorge, enfin, une série de fin lacets de cuir rouges qui entourent ses tout petit seins, très petits mais avec des tétons très pointés. Un string en cuir rouge se remarque, tranchant avec le noir de sa jupe. Sur la photo suivant on devine un gars qui arrive derrière la fille, on ne voit quun pantalon gris, très classe, des chaussures noires, cirées, brillante. Puis on voit sa main, qui déplace la corde du string, dévoilant lanus de la fille, quon voit en grand plan sur la photo suivante. Puis on voit le sexe bandé du gars, aux belles proportions, sorti par sa braguette ouverte la fille est toujours sur le tabouret, mais sest un peu reculée, le gars place son sexe entre ses fesses puis en elle Et cette fille a un pénis aussi ! Il dépasse de lavant du string, et elle le caresse tandis que le gars va et vient très doucement en elle. Elle a aussi lair daimer ça, on le voit sur son visage quelques photos plus loin, le gars sort son sexe de son cul, et sur la dernière photo, le sperme coule de son anus un peu ouvert sur le cuir brun du tabouret

Je sentis battre mon sexe dans mon slip, il était prêt à exploser ! Pourtant je ne lavais même pas touché !

Soudain la porte souvrit toute grande ! Le Capitaine entra, suivi des inséparables Will et Mike. Il vit tout de suite les magazines par terre, et létat de mon caleçon

— Tu as aimé ces petites lectures ?

Je baisse la tête, et rougit

— Bon, assez perdu de temps. Ouvre la malle en fer, là.

Il me montre la malle en fer qui était sur le côté de la penderie. Je navais même pas pensé à louvrir avant Je men approche, elle est assez grande, tellement que je pourrais my cacher ! Tremblant, je louvre ils ne vont tout de même pas menfermer dedans ?

Mais non, elle est pleine de vêtement je nen crois pas mes yeux ! Il ny a que des sous-vêtements affriolants, des vêtements de fille, tous provoquant il ny a que ça !

— Des souvenirs ramenés des bordels des quatre coins du monde ! Mais depuis lannée passée, nous vivons une cadence infernale sur ce bateau. Là nous sommes depuis plusieurs mois en mer et les hommes nont même pas le temps de rendre visite aux bordels des ports où nous nous arrêtons. On décharge, on charge, on fait les emplettes de nourriture, et on repart Alors voilà, je nai pas besoin dun mousse à chaperonner. Surtout que sil tarrivait un accident, jaurai que des emmerdes. Mais les hommes ont besoin de compagnie, de détente Tu as le profil, le physique pour le faire. Cest ça, ou bien cest la flotte.

Je nen croyais pas mes oreilles ! Cétait pire que tout ! Il voulait que je fasse comme dans ces magazines ???

— Mais vous vous êtes fous !!! Jamais, je ne jamais !

— Cest toi qui vois petit.

Il fit un signe à Mike et Will, qui mattrapèrent, un par les bras, lautre par les jambes je tentais de me débattre, mais ils étaient trop forts pour moi ! Nous retraversâmes le couloir dans lautre sens, et nous nous retrouvâmes sur le pont Bien vite, je me retrouvais suspendu par-dessus les flots agités de lAtlantique.

— Non ! Nooooooon !

— Courage petit, si tu nes pas broyé par les hélices du Bahia, et si tu ne meurs pas de froid, les plus proches côtés sont à une centaine de milles vers lest. Bonne chance !

— Attendez ! Arrêtez on… on peut n… négocier ?

— Non, cest mon bateau et je suis le seul maître à bord ! Tu acceptes ma proposition ou plouf ! Et jvais pas y perdre ma journée Mike ! Will ! A la une à la deux à la trrrrr.

Pendant quil comptait, ma courte vie défilait devant mes yeux. Linstinct de survie combattait dans ma tête avec mes barrières morales. Mais lorsque je sentis que Mike et Will allaient me lâcher, presque instinctivement, inconsciemment, lenvie de vivre pris la dessus. Ma bouche parla plus vite que je ne pouvais réfléchir

— Nooooooon ! Ja Jaccepte ! Jaccepte la proposition !

Le Capitaine acquiesça et les deux marins me lâchèrent, mais sur le pont. Mes jambes tremblaient tellement que je narrivais pas à me lever.

— Ce qui est dit est dit. Et si tu reviens sur ta parole, tu sais ce qui tattends. Tu sais que je ne rigole pas.

Une des marins maida à me relever, et nous retournâmes dans la petite cabine. Jy entrais le premier avec le Capitaine et Will, qui me soutenait. Mike nous y rejoins un peu plus tard, avec le reste de mes vêtements et mon baluchon. Ce dernier ne contenait plus que les souvenirs de ma mère, les mouchoirs et sous-vêtement de rechange.et un ou deux livres. Le Capitaine les regarda, puis les déposa sur le bureau, ainsi que les bijoux de ma mère.

— Déshabille-toi entièrement.

Je regardais, incrédule, le Capitaine, Mike et Will.

— Mais je

— A poil ! Un marché est un marché

Intimidé par le Capitaine qui avait haussé le ton, jobéis. Jenlevais mes chaussettes, puis, encore tremblant, mon caleçon. Pour la première fois de ma vie consciente, dautres que moi voyaient mon pénis, les quelques poils blonds au-dessus, mes testicules glabre Javais le rouge aux joues, je nosais bouger, mes mains posées timidement devant mon sexe, qui se rapetissait tant à cause de la honte que du froid

La Capitaine ramassa mes chaussettes et mon caleçon, le reste de mes vêtements, et les donna à Mike.

— Fous-moi tout ça à la flotte !

— Mais, ce sont mes mes vêtements !

— Plus maintenant ! Tes vêtements sont dans cette malle ! Choisis-en et habille-toi avec, puis vient me retrouver dans ma cabine. Elle est juste en face de la tienne. Et ny mets pas toute la soirée !

Et les hommes quittèrent la cabine, me laissant seul, nu, face à la malle

Je restais quelques minutes sans bouger, indécis. Que faire ? Jétais certain que si je ne faisais pas ce quils mordonnaient, je serais jeté à la mer. Personne ne savait que jétais là, donc si je disparaissais personne ne pourrait les inquiéter Il fallait que je maccroche. Il ny avait que quelques semaines à tenir, sitôt arrivé au Brésil, je trouverais bien un moyen pour menfuir

Je massis sur le lit, un soupir passant mes lèvres. Je vis les magazines pornos, jen pris un, le feuilletant rapidement. Puis un autre, enfin, un troisième. Allons, Tous ces garçons efféminés, ou ces filles avec un pénis, ils ne semblaient pas souffrir. On voyait du plaisir, de lextase parfois même sur leurs visages. Peut-être que ce ne serait pas si difficile que ça ? Allons courage, ce nest que pour quelques semaines !

Je me relevais et allais vers la malle. Juste un mauvais moment à passer ! Je me répétais cette phrase comme un mantra, pour me donner du courage. Je fouillais dans la malle, et il me parut vite évident quil ny aurait aucun vêtement masculin, ni même des vêtements couvrant bien mon corps il ny avait que des choses provoquantes, là-dedans Juste un mauvais moment à passer ! Je fouillais encore, sortant des strings, des shorty en dentelle, des bas de toutes les sortes, des jarretelles, des guêpières, des nuisettes, des robes ultra courtes et moulantes, des mini-jupes, des débardeurs très courts, je ne savais vraiment pas quoi mettre de tout ça

Soudain, on frappa à la porte, et jentendis la voix du Capitaine : « Dans quinze minutes tu es dans ma cabine ou à la flotte ! »

Juste un mauvais moment à passer ! Après quelques hésitations, je sortis des vêtements qui me semblaient facile à mettre Dabord des bas nylons noirs. Je passais mon pied dans le premier, jusquà ce que le talon sajuste à mon talon, puis le fit glisser le long de ma cheville, je passais le genou, puis le déroulait jusquà un peu plus haut que la mi-cuisse lélastique serra ma cuisse, je me mis debout, le bas ne descendait pas jétais étonné de sentir le contact du nylon avec ma peau, cétait cétait étrange. Agréable aussi. Je mis le second bas, lajustant au pied, puis le déroulant jusquà mi-cuisse Je passais ma main sur ma cuisse, caressant le nylon. Cette sensation était vraiment agréable je sentis mon sexe doucement se durcir Ah non, pas question dêtre excité avec ça, après tout, jétais occupé à me travestir ! Respire ! Juste un mauvais moment à passer

Après les bas, le caleçon enfin ce qui y ressemblait le plus ! Un shorty en dentelle noire Je le passais sur moi, mais il était trop grand ! Il retombait, tire-bouchonnant sur mes cuisses Jen essayais un second, puis un troisième celui-ci fut le bon ! Une bande noire en dentelle plus foncée faisait le tour de mes hanches, descendant en dentelle plus claire jusquau début des cuisses, emprisonnant mon sexe et mes testicules sous la dentelle, qui passait ensuite entre les fesses pour remonter vers lélastique en sélargissant, la dentelle quasi transparente sur le haut des fesses le shorty faisait un peu string, mais il était le moins indécent du lot ! De nouveau, la sensation de la dentelle sur ma peau, et surtout sur la peau de mon sexe était tellement agréable ! Je pris ensuite un soutien-gorge noir, le plus petit que je pus trouver. Il était inscrit A sur létiquette je le mis, nayant pas de poitrine, somme toute assez facilement

Je terminais en mettant une jupe noire, qui descendait à mi-cuisse, juste un peu en dessous de la fin des bas, et un débardeur blanc. Dans la malle, il ny avait que deux paires de chaussures à ma taille : des escarpins noirs ou des petites bottines noires, tous les deux avec des talons qui devaient bien faire 4 à 6 cm ! Jessayais les escarpins, mais ils me faisaient trop mal aux pieds ! Je choisis finalement les bottines, plus confortable pour les orteils. Même si je me rendis vite compte que marcher avec des talons nétait pas du tout facile ! Voilà, jétais « habillé ». Respire ! Juste un mauvais moment à passer !

Je marchais comme je pouvais jusquà la porte de ma cabine, louvris, sortis dans le couloir, et allais frapper à la porte de la cabine en face de la mienne

« Entrez ! »

Jouvris la porte et entrais. Sa cabine était bien quatre fois plus grande que la mienne, et bien mieux décorée. Des tableaux et photo de bateaux au mur, un lit assez grand, avec une autre pièce sur le côté, un coin salon-salle à manger et un bureau il était assis à table, dégustant un verre de vin blanc. Il me regarda intensément Moi qui pensais quen me voyant il allait se mettre à rire et à se moquer de moi au lieu de cela il me dévorait des yeux pour la première fois de ma vie je sentis quon me regardait avec désir, ce qui provoqua des sentiments antagonistes en moi à la fois de la honte, mais aussi de la fierté je commençais à rougir doucement. Il sourit et se leva. Il vint vers moi. Me prenant doucement par la main, il me fit tourner sur moi-même (ce qui nétait pas si simple à cause des talons). Puis il memmena doucement vers la table. En avançant, je vis un grand miroir sur pied près de son lit. Et dans ce miroir, le reflet dune jolie fille : les jambes, longues et fines, gainées de noir, la jupe qui en marchant dévoilait la lisière des bas, le ventre, plat avec un mignon petit nombril au milieu de la peau pâle, le débardeur blanc qui ne cachait rien du soutien noir, les long cheveux blonds seul le visage était un peu brut cest seulement en voyant le visage que je compris que cétait moi ! Cétait moi et je me trouvais mignonne ???

Il tira la chaise, et minvita à masseoir, ce que je fis. Devant moi, une assiette bien remplie, du pain, un potage, de la salade, un verre de vin blanc jétais aux anges, je me rendis compte à quel point javais faim ! Lui alla sasseoir en face de moi. Nous mangeâmes en tête à tête, et je bus du vin pour la première fois de ma vie. Il était doux, fruité et légèrement sucré il me montait un peu à la tête En mangeant, le Capitaine me posa des questions, sur mon rêve, pourquoi le Brésil, mes lectures, ma jeunesse je tentais une ou deux questions sur lui, mais il les éluda, volonté évidente den dire le moins possible sur lui, tout en tentant den savoir le plus sur moi. Cétait un homme rude, et secret, mais il ne me semblait plus aussi méchant quau début. Il mexpliqua la responsabilité qui était la sienne, de la vie de son équipage, du bateau et de sa cargaison. Seul maître à bord, oui, mais pour le bien de tous. Son amour de la mer, et de son bateau transparurent fortement dans ses explications. A la fin du diner, le vin me faisait un peu tourner la tête, et je ris un peu bêtement à une de ses remarques humoristiques

Il sourit, recula un peu sa chaise, et minvita à venir vers lui. Je me levais, hésitant, et marchais vers lui Il ne me quittait pas des yeux jarrivais prés de sa chaise, debout, tandis quil me contemplait, toujours assis sa main vint lentement se poser sur larrière de ma cuisse. Une main ferme et forte, certes, mais qui se faisait caressante. Une main dhomme, de vrai. Elle remonta lentement, jusquà la base de mes fesses. Je déglutis doucement. Javais à la fois si peur mais en même temps quelque chose au fonds de moi me poussait à accepter cette main. Pour la première fois je me sentais désiré, je me sentais aimé. Je navais jamais ressenti ça de ma vie.

La main remonta doucement sur ma fesses, caressante, virile un de ses doigts longea mon sillon, le long de la dentelle du shorty Mes jambes commencèrent doucement à trembler, je ne savais que penser, jétais troublé, confus Soudain, sa main passa devant, et caressa la bosse dure qui se forma sur lavant du shorty

« Tu bande ? Comme un fou en plus ! Cest bien, tu aimes ça tu verras, bientôt tu sauras plus ten passer »

Il sourit, et caressa plus vite mon membre, par-dessus le tissu du shorty. Son autre main me caressa les fesses, les malaxa, leur donna de petite tape, longèrent le sillon je rougissais de plus en plus, ma respiration saccéléra et après quelques minutes, je sentis mon sexe battre comme un fou, puis éjaculer dans les dentelles noires du shorty la force de lorgasme et mes jambes tremblantes me firent tomber à genoux au sol, le cur battant la chamade, lavant de mon shorty mouillé par mon sperme.

Passant derrière moi, il maida à me relever. Je maccoudais à la table, tandis quil se serra contre moi. Je sentis la bosse dans son pantalon. Il la frotta sans honte contre mes fesses il semblait être bien fourni ! Cela me fit peur, mais lalcool et sa masturbation me grisaient la tête Son bassin collé lascivement contre mes fesses, il membrassa dans le cou, jen frissonnais il porta sa main devant mon visage, vers mes lèvres il y avait un peu de mon sperme sur ses doigts grisé, la tête me tournait, je ne savais plus bien ce que je faisais, ma langue sorti delle-même, et lécha la substance crémeuse blanche sur ses doigts cétait salé, mais il ny en avait pas beaucoup, je ne goûtais pas vraiment le goût Il me tourna vers lui, rapprocha son visage, et ses lèvres se serrèrent contre les miennes. Mon premier baiser ! Je sentis sa langue caresser mes lèvres, cherchant à les franchir Cela me dégrisa, la peur repris le dessus, et jeus un léger mouvement de recul Il se recula lui aussi, toujours souriant.

« Je comprends, cest ta première fois, tu as peur. Retourne dans ta cabine, et repose-toi. Quand tu seras prêt, reviens avec quelque chose dencore plus sexy, et je ferai de toi une femme. Le plaisir sera encore plus fort que ce que tu as connu ce soir. Et tu en as envie, je le sens bien, je sens ton corps réagir. Ecoute-le ! Vainc ta peur, et reviens-moi »

Il caressa doucement mes fesses, me redonnant des frissons partout. Je lui souris, le remerciais dune voix tremblante, et repris lentement le chemin de ma cabine. Une fois rentré dans celle-ci, je massis sur le lit, me prenant la tête entre les mains Que marrivait-il ? Jétais tellement confus ! Je savais quil avait raison ! Mon corps avait réagis à ses caresses, à ses baisers, javais frissonné, javais bandé, et lorsque jai senti sa bosse dure entre mes fesses jai eu envie quil me prenne ! Un éclair de désir Je ne savais plus ce que je voulais, ce que je désirais, javais un peu mal de tête

Jenlevais les chaussures, le débardeur, le soutient et la jupe, les rejetant dans la malle. Puis jenlevais le shorty. Il était encore mouillé de mon sperme Je le portais à mon nez, le reniflais. Lodeur nétait pas désagréable. Pas habituelle, mais pas désagréable Je me remis sur le lit, le shorty à la main. Je le reniflais encore, puis, timidement, léchais la partie mouillée du sous-vêtement. Le tissu avait bu quasiment tous le liquide, il nen restait pas beaucoup, mais cela avait le même goût que sur les doigts du Capitaine. Un goût un peu salé. Je bandais à nouveau Je repris un des magazines porno, et le feuilletait, tout en reniflant le shorty et en me masturbant lentement finalement, à nouveau très excité, je jetais le shorty et le magazine porno au sol, et me masturbais dune main comme un fou, lautre caressant mon sillon, mon anus, imaginant que cétait la main du Capitaine jessayais doucement de mintroduire un doigt, mais à ce moment jéjaculais, ma semence chaude se répandant sur mon ventre je ne tardais pas à mendormir comme cela

(à suivre)

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