Le trio arriva au domicile de Jérôme et Jasmine Durocher, les parents de Sophie, et de Sonia LeBel, la mère d’Alicia, qui y était hébergée, vivant avec ces deux un ménage à trois. Tous trois étaient dans la mi-trentaine mais arboraient la vigueur de leurs vingt ans.
Les retrouvailles depuis l’histoire du Resort se firent dans la plus grande joie de tous. Sophie s’empressa de présenter à sa mère leur nouvelle amie et compagne d’aventures, Catherine Blondin.
« Maman, voici Catherine, la fille dont on t’a tant parlé depuis que nous avions regagné la Floride. C’est elle qui a tenu compagnie à Ali et qui l’a soutenue pendant notre mésaventure à StoryX Island.
— Très heureuse de te connaître enfin, Catherine. Sois la bienvenue !
— Ceci étant dit, Maman, Catherine dit avoir des problèmes d’ordre… personnel. Elle voulait se confier à moi mais je crois que tu es mieux placée pour l’aider. C’est une question… d’ordre… sexuel, tu comprends ? Tu nous ferais plaisir de la voir en consulte maintenant, même si c’est soir de fête. Tu veux, Maman chérie ? »
Jasmine porta son regard sur Catherine qui souriait timidement et dont l’expression faisait pitié. Puis, se tournant de nouveau vers sa fille :
« Ce n’était pas dans mes plans de faire du bureau ce soir, mais, vu que je me considère aussi redevable envers Catherine d’avoir pris soin de ma belle-fille, je vais faire une exception, ma puce !
— Oh Maman, t’es too much ! Je t’aime tellement ! Merci ! fit la jeune en embrassant de nouveau sa mère qui était tout sourire. »
Catherine suivit docilement Jasmine vers une pièce du rez-de-chaussée qu’elle occupait comme bureau de consultation. Sonia les accompagnait, un peu à la surprise de Cathy.
« Assieds-toi, Catherine, Jasmine invita sa patiente, et détends-toi. Tu connais maintenant Sonia, la mère d’Alicia. C’est ma réceptionniste, ma secrétaire et mon assistante.
— Et je lave aussi ses petites culottes à l’occasion, compléta Sonia, pince-sans-rire, un rictus mal dissimulé sur le visage.
— Oui, approuva Jasmine. Et c’est également mon amante. »
Prenant un air plus sérieux, Sonia reprit :
« Je te suis très reconnaissante, Catherine, d’avoir pris soin de ma fille pendant l’histoire du Resort. Elle a été très affectée par ce qu’elle a vécu. Elle me l’a dit : sans toi, je ne l’aurais peut-être jamais revue vivante.
— Et ma propre fille se serait probablement retrouvée veuve, compléta à son tour Jasmine avec reconnaissance. »
Les présentations terminées, la sexologue entreprit la consultation :
« Eh bien, Catherine, dis-nous quel est ton problème ?
— Eh bien, Madame Durocher, je vis seule chez moi depuis notre retour au Canada. Je n’ai de liaison avec personne, malgré ce que j’ai vécu avec vos filles. Elles ont leur vie et je les respecte. J’ai une vie sexuelle un peu monotone. Jusqu’à il y a peu longtemps, je me masturbais sans problème, ayant toujours eu le clito très sensible. Aujourd’hui… – elle hésita – … je ne peux jouir que si de la souffrance s’ajoute à mes expériences. »
La fille avala difficilement. Sa gorge se noua. Elle poursuivit en refoulant ses sanglots :
« Je dois me faire mal en me pinçant les nichons ou en me soumettant à d’atroces dilatations anales, par exemple, pour éprouver du plaisir ! »
Jasmine et Sonia s’échangèrent un bref regard.
« Je vois, répondit finalement Jasmine. Tu dis donc éprouver un certain plaisir seulement si la souffrance accompagne tes gestes. Peux-tu mettre un événement ou une circonstance en lien avec cette nouvelle situation ?
— Aucunement, répondit la blonde. J’ignore vraiment ce qui est arrivé avec moi. Je suis tellement désespérée, fit-elle avant d’éclater en sanglots.
— Sois sans crainte, ma belle, la rassura la psy. On va tout faire afin de bien cerner ton problème. Plus clair sera le diagnostic, meilleure sera l’efficacité du traitement. Aussi, je tiens à t’informer que c’est à titre gracieux que je t’offre mes services. Après tout ce que tu as fait pour nos filles, c’est le moins que je puisse faire. Ne te soucie donc pas pour les honoraires.
— Oh, merci, merci à vous deux ! Je crois que je peux vous faire totalement confiance. Sophie et Alicia m’ont tellement parlé de vous en bien.
— Je dois tout de même t’avertir, reprit la consultante : mes méthodes peuvent te sembler particulières pour ne pas dire bizarres, mais elles sont très efficaces. »
Jasmine laissa Catherine assimiler cette dernière information, puis :
« T’engages-tu donc pleinement à collaborer avec nous pour procéder à l’évaluation de ton profil sexologique, en toute confiance, sans protester ni poser de questions ?
— Oui, Madame, vous aurez toute ma collaboration, répondit, en reniflant, une Catherine déterminée.
— Très bien, alors. Comme on se fait confiance, je n’aurai pas à te faire signer une décharge concernant mes pratiques diagnostiques ou thérapeutiques. »
Jasmine se leva et fit un signe à Sonia qui alla verrouiller la porte du bureau.
« Sois sans crainte, ma chérie, la rassura de nouveau la mère de Sophie. Tout ce qui sera fait le sera pour ton bien. »
Se tournant de nouveau vers son assistante :
« Donc on peut commencer. Sonia, tu peux y aller. »
Sonia s’approcha de Catherine et la fit lever. Sitôt debout, la jeune fille sentit une main lui frapper violemment la fesse gauche au travers de sa mini-robe.
« Eh ! Qu’est-ce que vous faites ? demanda, surprise, Catherine à Sonia. »
En guise de réponse, Sonia garda le silence et tourna la tête vers Jasmine qui reprit la parole :
« Ça fait partie de l’examen. Et je ne veux plus d’autres questions. T’as compris, salope ?!
— Madame Durocher, c’est… c’est… s’étonna Catherine, interloquée.
— Ta gueule, j’ai dit ! fit sèchement la mère de Sophie. Et à partir de maintenant, tu nous appelles maîtresses’, Sonia et moi ! T’as compris, espèce de chienne ?
— Ou… oui, maîtresse ! se résigna à répondre la blonde, toujours sous le coup de la surprise. »
Jasmine griffonna des notes sur son clipboard, puis :
« Enlève-lui sa robe, Sonia »
L’assistante s’approcha de Catherine qui exprimait toujours son incompréhension et lui intima l’ordre de lever les bras. S’étant exécutée non sans cacher sa nervosité et son malaise, la blonde sentit sa robe passer par-dessus sa tête, ne se retrouvant plus qu’en petite culotte, complètement à la merci des deux femmes qui la regardaient maintenant avec convoitise.
« Croyais-tu qu’on fait une évaluation sexologique seulement en posant des questions et en regardant la patiente dans les yeux ? demanda Jasmine, consciente du désarroi qu’elle causait chez Catherine. Sonia, pince-lui maintenant les nichons. »
À contrecur, Catherine abaissa ses bras avec lesquels elle était plus ou moins parvenue à cacher sa poitrine nue et vit Sonia, qui s’était approchée d’elle par derrière en collant son corps sur ses fesses, agripper son sein droit dont elle commença à triturer le mamelon. L’expression de la jeune changea au fur et à mesure que la pression des doigts de Sonia augmentait sur son téton.
« Maintenant, tu dis Je suis votre salope, maîtresse’. »
Catherine ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit.
« Allez ! répéta Jasmine. Je suis votre salope, maîtresse Sonia !’
— Je… Je suis votre salope, maîtresse So… Sonia ! »
Jasmine ajouta des notes à celles déjà consignées sur sa feuille et questionna Catherine :
« Comment ressens-tu ça, Catherine ? Dans tes propres mots, tout simplement.
— Ça… ça fait mal !
— Je ne veux pas le savoir, je sais que ça fait mal ! lui cria la sexologue. Je veux savoir si tu aimes ça, ou pas !
— Non ! fit Catherine qui se faisait maintenant violemment pincer les deux mamelons, je n’aime pas ! C’est très… désagréable !
— Frotte-toi maintenant le conin, chère, dit doucement Jasmine. Masturbe-toi devant nous.
— Mais, Madame Duroch…
— Pas de questions, j’ai dit ! la coupa Jasmine. Tu veux un diagnostic ou pas ?
— Euh oui, madam… maîtresse !
— Alors, vas-y. Caresse-toi bien le minou et dis-moi si tu aimes ou pas que ta maîtresse Sonia te pince fort les nichons. »
Au bout de trente secondes de stimulation clitoridienne associée à la torture mamelonnaire :
« Euh, maîtresse, je pense que je trouve ça plus agréable, maintenant.
— C’est bien, je crois que tu commences à comprendre, petite chienne. Sonia, lâche-lui les nichons pendant que la pute se frotte toujours le clito. »
L’assistante libéra les tétons de Catherine, maintenant tout rougis par l’agression qu’ils venaient de subir, pendant que Catherine poursuivait ses mouvements sur son bouton d’amour, la main enfouie dans sa petite culotte.
« Je veux que tu jouisses maintenant, salope, ordonna Jasmine. Je te donne une minute.
— Non maîtresse, je ne pourrai pas ! fit Catherine au bord des larmes. Je n’ai pas assez d’excitation !
— Tu voudrais que ta maîtresse Sonia recommence à te faire souffrir ? »
Catherine hésita. Elle avait peur de la réponse qu’elle allait donner et des conséquences qu’elle entraînerait. Mais elle avait pris la décision d’être honnête envers la thérapeute et son assistante, et envers elle-même également.
« Je…, oui, je veux qu’elle revienne me faire souffrir.
— Bien ! fit Jasmine. Alors, ne te gêne pas.
— Quoi ? fit Catherine, qui gardait des doigts fébriles sur son clitoris maintenant tout congestionné, les doigts dégoulinants de mouille.
— Tu n’as qu’à le lui demander. Nous, on est polies, on fait ces choses quand on nous le demande. Alors vas-y, petite salope, demande à ta maîtresse de te faire souffrir.
— Faites-moi souffrir, maîtresse, se hasarda la blonde.
— Mais pas comme ça, Catherine ! répondit Sonia. Il faut que tu me montres que tu désires VRAIMENT que je te fasse mal. Allez, un peu de cur !
— OK, euh…, Chère maîtresse Sonia adorée, je vous conjure de faire souffrir la petite salope indigne que je suis. Je supporterai tous vos sévices et vous en serai reconnaissante !
— Oh, là tu en as mis un peu beaucoup, reprit Sonia. Mais je constate que l’intention y était. »
L’assistante se tourna vers la sexologue qui griffonnait toujours et attendit les instructions.
« C’est beau, chérie, tu peux la déculotter, maintenant. On va prendre le gode gonflable. »
Catherine se surprit une nouvelle fois à protester :
« Quoi, le gode gonflable ??
— Qu’est-ce qu’on t’a dit, tantôt, espèce d’ordure ? Pas de question ! Tu lui as demandé de te faire souffrir, c’est maintenant à nous de décider comment, et par qui ! »
Impuissante et désespérément affairée à tenter d’atteindre un orgasme avant l’agression qui la menaçait, Cathy vit sa culotte tomber sur le sol, tirée vers le bas par Sonia. Jasmine se leva et s’approcha de Catherine, maintenant complètement nue devant les deux femmes.
« Maintenant, tu vas bien te cambrer et nous exposer ton beau cul de salope ! ordonna Sonia, en faisant de nouveau claquer sa main sur la fesse d’une Catherine qui semblait pourtant de plus en plus prendre plaisir à sa soumission.
— Comme ça, maîtresse ? demanda Cathy en courbant le dos et en écartant les jambes, relevant ainsi son derrière et dévoilant toute sa région anale, maintenant rendue humide, à la vue des deux femmes.
— Oui, parfait, petite chienne, approuva la mère d’Alicia. Quel joli petit cul ! Maintenant, pousse bien fort pour nous assurer que tu n’as plus rien dans le ventre ! Et t’as besoin de ne pas trop faire de dégât, sinon c’est toi qui va tout ramasser en léchant le plancher, Cendrillon !»
La soumise s’exécuta. Sonia et Jasmine virent le sphincter de la blonde se boursoufler légèrement, alors qu’un long et bruyant gaz fut exprimé hors de son anus, accompagné de quelques gouttes d’un liquide blanchâtre résiduel provenant du pain de savon qu’elle s’était fourré une heure auparavant. Les gouttelettes légèrement crémeuses glissèrent sur le périnée et vinrent se perdre entre les petites lèvres de la future enculée.
« Tu pètes comme une grosse truie, crisse de cochonne ! fit remarquer Sonia en empoignant le menton de Catherine, lui faisant violemment relever la tête vers l’arrière. Mais au moins on sait que tu es maintenant prête à accueillir ce qui s’en vient ! »
La mère de Sophie s’approcha davantage de la jeune et se colla sur sa fesse gauche. Elle fit ensuite courir ses doigts dans la raie humide de sa patiente, sentant sa propre cyprine inonder la petite culotte qu’elle portait sous sa mini-robe, mais décida de rester bien focusée sur son travail.
« Hum, ça glisse déjà bien, fit-elle en introduisant un majeur dans l’anus de la blonde qui gardait les doigts sur son clito. Ton petit trou de cul semble vraiment raffoler des plaisirs interdits ! Tu es encore plus perverse qu’on le croyait, petite pute !»
Saisissant une noisette de lubrifiant, elle introduisit un doigt, puis un deuxième dans l’anus de la blonde qui gardait les yeux fermés, perdue dans une excitante et indécente expectative qui inonda son sexe d’une mouille abondante.
« Aimes-tu ça ? demanda Jasmine à Catherine.
— Oui, Madame, c’est… c’est agréable. Pouvez-vous ajouter un troisième doigt… s’il vous plaît ?»
Une nouvelle violente claque se fit sentir sur sa fesse nue :
« On dit maîtresse’, poupée chérie, ne l’oublie pas !
— Oui…, maîtresse ! »
Jasmine retira toutefois ses doigts, saisit le gode et le fit pénétrer doucement jusqu’à mi-chemin dans le rectum de la patiente :
« Ça devrait te donner plus de sensations cochonnes qu’un troisième doigt, poupée salope. »
Puis, saisissant la poire :
« On va commencer le gonflement. Ça va t’élargir la rondelle, ma cochonne. Ne nous dis surtout pas que ça fait mal, on le sait. Mais toi, ma belle petite pute chérie, sais-tu réellement que tu vas beaucoup souffrir ?
— Ou… oui, maîtresse. Je suis prête à souffrir pour vous. »
À coups de pompe, Jasmine entreprit de faire grossir le gode. Trois centimètres de diamètre, quatre, cinq. Observant l’expression de Catherine, la thérapeute s’aperçut que son visage semblait se détendre. Six centimètres, sept, huit. Un sourire niais s’afficha doucement au visage de l’enculée qui frottait maintenant frénétiquement, les yeux clos, son bouton d’amour.
Jasmine conserva le calibre de l’instrument mais amorça de longs mouvements de va-et-vient dans le derrière de la jeune fille qui, maintenant appuyée d’un bras sur le bureau, poursuivait ses mouvements circulaires sur son clitoris en pleine érection.
« Là, on te laboure le cul jusque dans le fond, annonça Jasmine en effectuant de très profonds mouvements dans le derrière de Catherine. C’est ici que tu vas réaliser à quel point t’es rien qu’une salope dévergondée ! Même un verrat trouverait sa truie moins cochonne que toi ! »
Les genoux de l’enculée commencèrent à fléchir :
— Ooooh ! maîtresse, s’exclama Catherine. C’est bon ! je sais que je ne dois pas dire que ça fait mal mais…, c’est vraiment bon ! Je vais jouir ! Je viens, je viens, maîtresse ! Aaaaah ! fit-elle en se frottant frénétiquement le clito.»
À ces mots, la blonde se laissa choir et se retrouva au sol, à peine retenue par les deux examinatrices, prise de violents spasmes de jouissance. Jasmine dégonfla le gode et libéra l’anus de la fille. Sur son ordre, Sonia la couvrit d’une couette.
Toutes se rassirent, au bout de dix minutes, autour du bureau de la sexologue.
« Ça va, Catherine ? lui demanda doucement Jasmine alors que Sonia lui apportait un verre d’eau.
— Oui, je crois, maîtresse, répondit la jeune, enveloppée de sa couette, toujours dans une extase qui achevait de s’estomper et complètement détendue. »
Jasmine réprima un petit rire de sympathie :
« À présent tu peux m’appeler Madame Durocher ou Jasmine, comme le fait maintenant à l’occasion ma fille, si tu le désires. Les tests sont terminés. Je crois qu’ils sont concluants.
— C’est-à-dire ? demanda Cathy, maintenant de nouveau un peu nerveuse et inquiète.
— Nous t’avons soumise à une simulation de séance BDSM. »
Catherine exprima aux deux femmes son immense surprise. Après un bref moment :
« Elle…, elle était vraiment très réaliste, votre simulation !
— Oh ! On s’est beaucoup pratiquées ensemble et en privé, Sonia et moi, fit Jasmine en riant.
— Ouais, renchérit la mère d’Alicia, et c’était pas mal le fun, surtout quand c’était à moi de faire la dominatrice !
— Je pense que tu exagérais quelquefois, la réprimanda Jasmine. Je sortais souvent de ces exercices les fesses plus rougies que les tiennes.
— Avoue que tu aimais ça, chérie ! C’est tout juste si tu ne m’en redemandais pas davantage.
— Bref, conclut la sexologue, si on devait refaire cette simulation, on le ferait exactement de la même façon
— J’sais pas trop, Mimine, intervint son assistante. Jusqu’à combien on peut gonfler le gode ?
— Douze centimètres, je crois, mais je suis d’avis que c’est un peu trop.
— Faudra l’essayer, éventuellement, qu’en penses-tu ?
— Ah ! pour ça, ne compte pas sur moi ! Huit centimètres, je ne peux moi-même en supporter davantage ! »
Catherine écoutait, visiblement amusée, les deux praticiennes s’obstiner :
« Vous êtes toutes deux extrêmement professionnelles et sympathiques, à l’image-même des filles que vous avez mises au monde !
— Merci Catherine, répondit tout bas Jasmine. C’est très flatteur de ta part. »
La psychologue poursuivit son rapport d’examen:
« On a découvert chez toi une nette tendance au masochisme et à la soumission.
— Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ?
— On a remarqué que ta libido appelle aux souffrances physiques et que tes orgasmes ne s’obtiennent maintenant qu’à travers des sensations de souffrance et un sentiment de soumission totale. »
Jasmine laissa Catherine accepter sa dernière affirmation puis continua :
« J’ai quelques questions, afin de confirmer mon diagnostic. Premièrement, est-ce que ça t’excitait de devoir nous appeler maîtresses’ ?
— Je crois que oui, Madame Durocher. Je me sentais tout drôle dans mon ventre.
— Et te faire traiter de salope, de cochonne et de pute, t’aimais ?
— Ça m’excitait beaucoup, Madame, ça me faisait mouiller encore plus. Et je pense que l’histoire de la grosse truie, après que j’aie eu pété devant vous, ça m’a beaucoup humiliée et stimulée également.
— Et quand Sonia te pinçait les mamelons, ton clitoris changeait-il son niveau de sensibilité ?
— Oui, c’est vrai. Il devenait plus chatouilleux, on dirait. »
Catherine fit une pause, puis :
« Et quand vous m’avez ouvert le trou de cul avec le gode gonflable, j’ai cru un moment que mon bouton d’amour allait exploser, tellement j’avais d’excitantes sensations.
— C’est bien ce que je craignais, ma pauvre, conclut la mère de la rousse. Tu as développé une déviance dont je ne peux cerner l’origine. Dis-moi, Alicia était-elle dominatrice avec toi ?
— Pas du tout ! Sauf un peu au tout début, mais ça n’a pas duré longtemps…
— Et tu nous dis que tu n’as jamais été prise par des membres Sélects pour être asservie à leurs bas instincts ?
— Jamais. J’ai toujours été affectée au Service de Santé.
— Vraiment, je suis désolée, ma belle Catherine. Tout ce que je peux te recommander est de séjourner avec des gens qui sauront bien t’entourer. Tu risques l’automutilation si tu demeure laissée à toi-même.
— Quoi ? fit Catherine, presque en panique. C’est si grave que ça ?
— Tu pourrais retomber en crise comme lors de ta dernière douche chez toi et alors, personne ne serait là pour t’aider à respecter tes limites. Tu vois ce que je veux dire ?
— Ou… oui, Madame Durocher. Mais je sors d’ici encore plus inquiète que lorsque je suis arrivée. Qu’est-ce que je dois faire ?
— Je vais parler à ma fille. Ce serait bon qu’elle t’héberge pour un temps. En compagnie de Sophie et d’Alicia, tu seras très bien encadrée. Elles sauront te protéger et te soutenir. En plus, il y a leurs compétences professionnelles, ce qui n’est pas à négliger ! Et rassure-toi, tout pourrait aussi rentrer spontanément dans l’ordre chez toi, on ne sait jamais !
— OK, je suis d’accord. Je crois que ça va me faire du bien. Merci, merci beaucoup à vous deux ! »
Toutes se levèrent. Catherine eut droit à deux baisers d’amour maternel. Sonia ne put s’empêcher de faire une remarque :
« Maintenant que nos rapports professionnels’ sont terminés, permets-moi de te dire que tu possèdes un très beau corps, Catherine. Extrêmement attirant et sexy. Ma fille ne pouvait pas tomber sur mieux, dans les circonstances où elle s’est trouvée.
— Madame LeBel, confidence pour confidence, je dois vous dire que l’anatomie de votre fille m’a toujours fait mouiller, et rien que d’y penser… »
Les deux mères éclatèrent de rire.
« Voilà les vérités qui sortent, à présent ! annonça Jasmine. Allons ! Il y a une petite fête qui nous attend ! Qui d’entre nous fera le service spécial’, ce soir ?»
(À venir : « À qui les fesses ? »)