Je commande des sandwiches pour midi et je regarde la télé. Antonia arrive quelques minutes après la livraison des sandwiches. Nous nous embrassons, le genre de baiser qui guide vers d’autres amusements. Je l’entraine dans la chambre quand Antonia s’immobilise soudain.
— Ça sent le sexe ici.
Elle renifle.
— Et il y a un parfum féminin.
Elle se tourne vers moi. Je ne peux retenir un sourire.
— T’as baisé avec qui ?
— Devine.
— C’est pas ma sur, je l’ai eu au téléphone ce matin et elle était au boulot. Viviane, j’ai des doutes car ce n’est pas le genre à lâcher une matinée de boulot, même pour un bon coup de baise.
Elle réfléchit.
— Prisca est repartie ce matin et n’a pas eu le temps de passer, Joëlle n’habite pas ici et elle est à l’école. Vanessa avait un rendez-vous ce matin si je me souviens bien. Je ne vois qu’Anne-Marie.
— Non.
— L’ai-je citée ?
— Non.
— Une prostituée ?
— Non.
— Une femme de chambre ?
— Non.
— Je la connais ?
— Non. Mais tu l’as vue. Hier.
— Hier ? Mais j’ai été avec Samuela, Viviane et toi toute la journée. Je doute que ça soit ma mère !
Je ris.
— Ça n’est pas elle, non !
Antonia réfléchit. Une lueur dans ses yeux.
— Le restaurant La petite brune à la table à côté de nous avec son père ! Elle t’a suivi aux toilettes !
— Elle s’appelle Amandine. Mais ça n’était pas son père. Et il t’as reluquée toute la soirée.
— Oui, c’est vrai. C’en était même dérangeant.
— Pour elle aussi. C’est pour ça que nous avons changé de place car elle est venue me le demander.
Elle sourit.
— Et ce matin, elle est venue te remercier.
— En quelque sorte.
Nous nous embrassons. Antonia se détache de moi, fait quelques pas en direction du lit et fait tomber sa robe. Enfin sûre d’elle, elle sait que je la désire plus que tous, surtout lorsqu’elle porte de tels sous-vêtements. Je m’approche, nouveau baiser. Antonia s’agenouille et me suce prodigieusement bien. En se relevant, elle me dit :
— J’espère que tu as gardé des forces car je me sens très en forme. Vous l’avez fait combien de fois ce matin ?
— Deux fois.
— Elle a quel âge ?
— 18 ans.
— Agréable ?
— Oui, surtout le deuxième rapport en visio avec sa meilleure amie.
— Quoi ?!?
— Hélène, sa meilleure amie, l’appelée et on a commencé alors qu’elle était encore en ligne.
— Ça t’a excité ?
— Plutôt, oui. Hélène est une jolie blonde.
Antonia sourit. Elle ne dit rien mais elle prend son téléphone portable dans son sac avant de s’allonger sur le lit. Nous ferons plusieurs photos durant notre rapport et effectivement, Antonia est très en forme : elle fait l’amour comme jamais elle ne l’a fait auparavant. Il me faut déployer des trésors d’imagination pour éviter de jouir, comme elle l’exige. Je dois puiser dans mes réserves pour continuer à la satisfaire, pour assouvir ses féroces besoins de sexe. Pendant près d’une demi-heure, elle va réclamer d’être prise, encore et encore, couchée, debout, à plat ventre, assise. Nous visitons lappartement à travers le prisme du sexe. N’y tenant plus, j’explose en elle alors qu’elle atteint un énième orgasme, à califourchon sur moi, dans le canapé. Antonia en veut encore, je n’en peux plus.
Nous revenons sur le lit et alors qu’elle est allongée à côté de moi, je la pousse doucement pour qu’elle passe sur le flanc et descends jusqu’à ses fesses. Je les écartes. Elle ne dit rien, écarte les jambes. Du sperme coule de son vagin, mais c’est sa petite fleur qui m’intéresse. Je la butine, l’embrasse, avant de commencer à la lécher. Photo.
Très lentement, son anus se détend. Très lentement, ma langue s’y introduit. Antonia glisse un coussin sous ses hanches et se couche dessus, à plat ventre. Les fesses pointées vers le haut, elle m’autorise ainsi de poursuivre ma caresse. Je n’utiliserai que ma langue. Antonia se masturbe en même temps et jouit alors que la moitié de ma langue a investi son petit trou.
Je cesse, me redresse. Antonia murmure :
— Viens dedans. Juste pour voir.
— Tu es sûre ?
— Oui. Viens.
L’orifice est bien dilaté et très humide, mais il s’agit de salive et non de lubrifiant. Je pose mon gland contre l’entrée et pousse. Je m’y introduis sans peine et entre de quelques centimètres. Antonia gémit doucement. Mode film, [REC], j’ose des courts va-et-vients, elle halète puis me demander de sortir [STOP]
— Ce n’est pas douloureux, mais je trouve ça assez désagréable.
Elle se tourne sur le dos, prend mon sexe et me masturbe avant de m’inviter entre ses seins. C’est divin, mais je ne peux plus jouir. Antonia rit.
Après la douche, Antonia se rhabille sans le porte-jarretelles. Je passe un jeans et une chemise. Avant de manger, Antonia me laisse son téléphone et j’envoie le film de la tentative de sodomie à Samuela et Viviane. Nous mangeons au salon en papotant. Le téléphone crépite :
Viviane : "Bises ma belle ! Trop fière de toi !"
Samuela : "Tu ne pouvais pas terminer ce week-end sans essayer !"
Antonia sourit. Elle semble assez fière d’elle. Elle me demande ensuite des détails sur ma matinée avec Amandine.
— Tu vas la revoir ?
— Peut-être, je ne sais pas.
— Tu sais ce que je pense ? Elle va te donner rendez-vous un mercredi après-midi et viendra avec sa copine. Et tu vas les baiser toutes les deux.
— Pourquoi ?
— Parce qu’Hélène a vu comment tu faisais jouir son amie et parce qu’elle a vu ta grosse bite.
Je ris. Elle ajoute :
— Je t’assure. Hélène va insister auprès d’Amandine.
— Je dois bien avouer que cette éventualité ne me déplait pas du tout.
— Les trentenaires, c’est bien, mais des petites jeunes à qui il faut tout apprendre, je suis certaine que ça fait plus que titiller ton imagination.^!
Elle éclate de rire. Nous nous embrassons.
Un peu plus tard, Antonia me répète à quel point ce week-end l’a enchantée. Elle n’aurait jamais imaginé un tel anniversaire. Nous n’avons pas le temps pour un dernier ébat. Mais Antonia me suce au moment où nous allons partir. Muni de son téléphone, j’appelle Samuela, en visio. Pas de son, je filme la fellation.
Il est 13h45 lorsque nous quittons la chambre. Dans le hall d’entrée, un dernier baiser met un terme à ce week-end de folie. Et à notre relation.
FIN