LA REUNION
Lavocat rentre assez tard du Palais de Justice. Une journée sans baiser ou être enculé, cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps ! Il va pouvoir se consacrer à ses femmes, Martine en particulier Zut ! Le rendez-vous avec Jérôme ! Il a oublié de passer chez le traiteur comme promis. Cela lui donnera lexcuse de reporter la réunion dont il a peur
Pas de chance Jérôme y a pensé, lui. Il accueille son associé sans cravate, en bras de chemise.
— Comme tu étais toute la journée au Palais je me suis douté que tu naurais pas le temps de commander à manger. Jai téléphoné au traiteur.
Il montre plusieurs boites fermées et une bouteille de Bordeaux.
— Mets-toi à ton aise.
André hésite, on commence par la veste et on termine par Dun autre coté, lattitude de Jérôme est naturelle puisquils sont seuls. Il suspend veste et cravate et déboutonne sa chemise. Il a un peu honte des poils qui dépassent mais son collègue ne fait pas de remarque. Les deux avocats sinstallent et ouvrent les dossiers. Peu à peu André se décontracte et au bout dune heure, ils ont étudié les cas difficiles et épuisé lordre du jour.
— Ouah ! sétire Jérôme, on a bien travaillé. Regardons ce que nous a préparé le traiteur Voyons Une salade composée Des cuisses de poulet Du gratin dauphinois Et de la salade de fruit. Cela me semble fort bon. Ouvre la bouteille sil te plait, je fais réchauffer la viande et le gratin au micro-onde.
Durant létude des dossiers ainsi que tout au long du repas, Jérôme nesquisse aucun geste équivoque. « Il a du se rendre compte du danger dune aventure dans le cadre du bureau », pense André, soulagé à la perspective de rentrer tôt à la maison.
— Range la vaisselle, je vais chercher des cafés.
Tout en empilant les assiettes, André cherche une excuse valable pour séclipser sans froisser son associé. Celui revient avec deux gobelets fumants. Il sassied sur le canapé et invite son collègue à le rejoindre.
— Tiens, bois pendant que cest chaud.
Ils sirotent leur boisson en silence. Au moment où André va se lever et sexcuser de partir, Jérôme se tourne vers lui.
— Tu as eu une bonne idée de faire la réunion ici, je te remercie.
Il glisse la main sous la chemise de son voisin et caresse le torse. Un frisson parcourt André. Jérôme na rien oublié ! Comment faire pour sen dépêtrer ?
Les doigts insistent sur les petits tétons qui sérigent. André ne savait pas cette zone si sensible.
— Tu sais, toute la journée jai eu peur que tu te décommandes
Jérôme doit être devin car cest ce qua pensé André. Les mains déboutonnent la chemise, arrivent à la ceinture. Une brusque bouffée de désir dilate son sexe. Lavocat est contrarié. Une telle manifestation est incongrue, pourvu que Jérôme ne sen aperçoive pas, il imaginerait que cela plait !
— Il y a longtemps que jespérais un tête à tête dans lintimité
André, lui, trouvait que leurs relations avant suffisaient et navaient pas besoin dune connotation sexuelle. Ce nest pas lavis de Jérôme dont les doigts dégrafent le pantalon et baisse la fermeture de la braguette. Le sexe gonflé, pousse le slip par louverture. Jérôme caresse dun doigt léger la protubérance.
— Je vois avec plaisir que tu es de mon avis.
André, avec un soupir, accepte la défaite (« Je serai moins en forme que prévu pour ma fille chérie ! ») Il laisse son collègue libérer la verge et lentourer de ses doigts. Il nest plus temps de regretter. A ce stade, une seule question demeure : qui va enculer lautre ? André na pas changé davis et préférerait subir plutôt que pénétrer dans un cul Comment disait-il ? Ah oui : Un cul fané Non, flétri Euh Cest la même chose.
Jérôme se penche. André est étonné de voir son associé se baisser pour le sucer, et ne peut empêcher un gémissement de plaisir séchapper de ses lèvres.
— Mmmh !
Il est habile, mais pas autant quAnnie, juge André. En fermant les yeux il simagine celle-ci lui prodiguant la même caresse.
Jérôme ninsiste pas. Il se redresse et pose les lèvres sur les tétons, remonte sur le cou. André craint quil lembrasse sur la bouche. Cela ne lui dit rien quun homme introduise la langue, mais comment refuser sil insiste ? Ouf ! Il nen est rien !
— Tu sais ce qui me ferait plaisir ?
— Euh
— Cest que tu mettes toi-même le préservatif sur mon sexe.
Donc Jérôme veut lenculer, tant mieux.
— Euh Où sont-ils ?
— Ne bouge pas, je reviens.
Il ouvre un tiroir et sort une capote scellée quil tend à André.
— Tu sais, on ferait mieux de se mettre à laise, invite-t-il en retirant son pantalon.
André hésite puis hausse les épaules Au point où ils en sont Il quitte même sa chemise. Après avoir soigneusement plié ses affaires sur une chaise, il se retourne. La taille du sexe de Jérôme le fait sursauter. Il nest plus aussi sûr de préférer être enculé ! En le regardant de près au moment de le recouvrir de latex il juge quil nest pas plus gros que celui de Gérard, il le supportera facilement. Jérôme le guide sur le canapé et le fait sappuyer contre laccoudoir, le cul proéminent.
— Aah ! Que fais-tu ?
— Je mets du gel.
Ce nest plus le doigt qui appuie sur lanus. André imagine le gland tenter décarte les chairs. Un réflexe de peur lui fait serrer les fesses, lengin de Jérôme nest-il pas trop gros ? Non, il ne faut pas, sinon il aura mal. Il sefforce de se décontracter. Le bouclier passe sans difficulté le barrage musculaire. André soupire. Son associé sarrête inquiet.
— Je te fais mal ?
— No Non, pas du Mmmh ! Du tout.
On est loin de la brutalité de Luc sans parler de Gérard ! Le manchon de chair se fraye en douceur un passage dans le cul perméable. Un spasme de plaisir ébranle André. Il na pas lhabitude de tant de prévenance. Il se laisse gagner par les ondes bienfaisantes qui irradient dans tout le corps. Ce serait parfait si Jérôme caressait son sexe en même temps
— Tu es encore là Jérôme Ooh !
Michel sencadre dans la porte ouverte.
— Tu Tu ne maimes plus ?
Jérôme arrête ses coups de rein sans sortir du cul dAndré.
— Mais si, mais si.
— Pfft ! On ne dirait pas
La dispute entre les deux amants amuserait André si elle ne signifiait pas la fin de son plaisir. La verge qui palpite dans son sphincter lui redonne espoir Oui, son partenaire reprend ses vas et viens Avec lenteur Cest délicieux !
— Jétais venu chercher des documents Jai vu la lumière dans ton bureau Je me faisais une joie de te rencontrer Je ne mattendais pas à une telle trahison
— Écoute, entre ou sors, mais ne reste pas planté à la porte.
Le jeune avocat hésite. La curiosité et le désir sont plus forts que sa fierté. Il pénètre dans la pièce et referme derrière lui.
— Tu me déçois beaucoup Jérôme
— Au lieu de geindre tu ferais mieux de te déshabiller et de nous rejoindre.
— Pfft ! Pour tenir la chandelle ? marmonne-t-il tout en ôtant sa veste.
André le regarde plier ses affaires avec soin. Il est agréablement surpris. Le jeune homme possède un corps dathlète, que lavocat est ravi de découvrir.
— Allez ! Ne fais pas ta mauvaise tête, encourage Jérôme.
Il attire à lui André et le décolle du canapé. Prenant la verge en main, il la décalotte.
— Regarde comme elle est belle ! Ne te fait-elle pas envie ?
— Je ne veux pas te tromper moi.
— Qui te parle de tromper ? Cest moi qui te ferai lamour par procuration.
Michel ne peut détacher le regard de la queue quune main agite devant lui.
— Pourvu quil accepte ! murmure en lui-même André. Ce doit être un plaisir de lenculer, lui
— Ce que tu ne me fais pas faire
Michel se dirige vers le tiroir aux préservatifs puis sagenouille devant André. Il revêt la queue de latex et lenduit de gel. Pendant ces préparatifs, Jérôme maintient lexcitation par de lentes pénétrations. Michel prend place contre laccoudoir et écarte ses fesses. Jérôme pousse André qui guide le gland en bonne position. Un nouveau coup de rein et les deux verges senfoncent jusquà la garde.
— Mmmh !
Les trois hommes accordent leurs mouvements. André est aux anges, une queue dans le cul et la sienne dans un tendre orifice, le pied ! Il sefforce de calmer son excitation. Pas question de seffondrer trop vite, il doit profiter à plein de ces instants merveilleux. Dans son dos, Jérôme ahane de plus en plus fort trahissant une jouissance proche. André est fier de résister plus que son associé. Michel à son tour gémit son plaisir. Cest le moment ! Il peut enfin laisser libre cours à lorgasme.
– Ouiiii ! clame Jérôme.
Des grognements presque des cris lui répondent
Au bout dune bonne minute les respirations sassagissent. André libère Michel. Il repousse Jérôme quil assied sur le canapé à coté du jeune avocat. Les deux hommes se serrent lun contre lautre.
Revenu du cabinet de toilette André commence à se rhabiller.
— Tu pars déjà ? interroge Jérôme.
— Oui, jai promis à Odile de ne pas rentrer trop tard.
Ils le regardent enfiler ses affaires en silence.
— Dis Pour la prochaine réunion
André interrompt son nud de cravate.
— Oui ?
— Est-ce que Michel Euh Peut-il participer ?
— Michel ? Je pense, son avis nous sera utile.
— Oh merci !
André sourit, la joie de Jérôme et de Michel fait plaisir à voir.
— Bon, ben, je vous laisse.
— Transmets mes amitiés à Odile.
— Je ny manquerais pas.
Il se retourne au moment de fermer la porte. Jérôme et Michel sembrassent sur la bouche. Lui noserait pas Pas encore De toute évidence pour ces deux là la soirée nest pas terminée Qui va enculer lautre ? se demande lavocat.
Sur le chemin de la maison André se souvient de la jouissance intense éprouvée entre les deux hommes. Plus fort que ce quil éprouve avec Luc. Est-ce quavec une femme ce serait la même chose ? Il rêve que Martine se tenait à la place de Michel Il rejoint sa femme endormie dans le lit.
— Cest moi ma chérie.
— Tu as bien travaillé ?
— Oui, rendors-toi.
Il la prend dans les bras, une main sur un sein lautre sur le ventre
A suivre
