Ainsi, le mois d’août 1997 est un mois d’amour intense, de passion débordante, de tendresse immense. Et un mois de sexe, bien entendu. Damien ne travaille pas loin de la maison et il vient fréquemment à midi; nous nous retrouvons chez moi, ou chez lui en fin de journée; nous sortons, mais toujours en étant discret en public. Il prend également plusieurs jours de congé. De mon côté, dès le lundi 11 août, je me "réconcilie" avec Bénédicte qui vient passer l’après-midi à la piscine avec moi. Elle valide mon "non-choix" et je suis ravie qu’elle me soutienne. Et grâce à sa complicité, je passerai ma première nuit chez Damien. Béné et moi ne parlons pas de Jérémy.
Jérémy… Il m’appelle généralement le soir, environ un soir sur deux. Je l’écoute beaucoup. J’essaye de me montrer aimante, mais je dois me forcer. Pas que je ne l’aime plus; juste que je n’ai plus la tête à lui à ce moment. J’aimerais qu’il cesse de m’appeler jusqu’à son retour.
Quelques journées inoubliables durant le mois d’août :
— Mercredi 13 août. Damien a pris congé. La veille je lui avais donné la clef de la maison. A 9h, il entre dans la chambre, en boxer, plateau de petit-déjeuner en main. Je repousse la couette et m’offre à son regard, jambes écartées et sexe ouvert. Autant que possible. Ce réveil très sexe est parfait. En fin de journée, j’effectue ma seconde fellation complète sur l’escalier de la piscine.
— Vendredi 15 août. Notre première vraie tentative de sodomie en cuillères chez lui. Damien prend du temps pour me préparer et son attention me touche. La pénétration est moins douloureuse, mais je suis contractée. J’ai envie de me détendre mais c’est difficile. Il jouit dedans quand même. Je suis heureuse et très fière.
— Mardi 19 août. Damien doit me rejoindre à la montagne où je me ressource depuis trois jours. Le temps est maussade. Au village, un bustier noir en dentelles me fait craquer. C’est mon premier achat de lingerie fine. Ma tenue d’accueil : bustier, string et talons. L’effet est réussi et je garde ensuite le bustier pour aller manger au village.
— Mercredi 20 août. Je porte la petite robe bleue ciel de ma Maman pour une balade estivale. Courte, sans manche, très 60’s, elle est en coton, un peu stretch et fermée par neuf boutons sur le devant. Évasée sur le bas, c’est une petite robe toute simple que je n’osais pas porter car elle est très étroite sur la poitrine et cela me gênait. Avec Damien, je la porte plutôt la journée. Et souvent sans soutien-gorge, ce qui est le cas cet après-midi-là. Il fait très chaud, je transpire énormément, la robe colle à mes seins dont on devine tous les détails. Avec la chaleur et la fatigue, le chemin du retour est difficile et la dernière montée pour revenir à l’appartement me semble interminable. Affalée dans le canapé, je n’ai plus de jambes et j’ai juste envie d’une bon bain. Or, Damien se montre entreprenant : agenouillé devant moi, il retire mon string et commence un cunnilingus. Je ne veux pas, c’est dégoutant, je repousse sa tête, mais il insiste. Ma chatte est trempée, mélange de sueur, de cyprine, d’urine, elle est sale, malodorante et… il la dévore. J’ai un puissant orgasme. Il relève mes jambes, lèche mon anus qui est dans le même état. Je suis surexcitée. Je me tourne, il me prend en levrette. Je lui fais une fellation après qu’il ait joui. Son odeur m’entête, je gobe ses testicules, lèche son entrejambe. Hypnotisée. Il pénètre alors une nouvelle fois mon sexe encore plein de son sperme et me baise très vivement.
— Jeudi 21 août. L’après-midi, Damien jouit sur ma bouche, j’en ai partout. Le soir, nouvelle sodomie, toujours douloureuse. On abandonne. Ensuite, contre lui, au lit, dans le calme et la fraicheur de la montagne, la puissance de son torse, un lit doux et chaud : j’aimerais que le temps s’arrête. Ces quelques jours à la montagne sont une parenthèse inespérée et ineffaçable.
— Vendredi 22 août. Je rejoins Joël à son chalet. Il y est avec sa copine Élodie et deux autres couples d’amis. Damien fait semblant d’arriver de chez lui un peu plus tard et… m’embrasse longuement au milieu de tous. Joël est contrarié, il me prend à part pour des explications. J’avoue. Il est partagé, me fait un peu la morale. Damien a droit au même traitement.
— Samedi 23 août. Au réveil, seuls au dortoir, nous faisons l’amour. Joël nous crie depuis l’étage du dessous : "Arrêtez de baiser et descendez prendre le petit-déj !". J’ai droit à des remarques bien agréables sur mon mini-short en jeans. En début d’après-midi, nous sommes tous au salon. A la vue de tous, Damien et moi entrons dans la chambre conjointe au salon, celle de Joël et Élodie et nous nous enfermons. Damien ferme vite les volets. Je lui taille une très excitante pipe alors que nos amis tambourinent à la porte et aux volets. Je saute sur lui. Les six autres sont juste à côté, je suis très excitée, je jouis très vite. Damien aussi. A la sortie, je suis écarlate.
Joël : "Mu, pourquoi tu ne m’as pas répondu ? Je t’ai appelé juste après que tu sois entrée."
Moi : "Je ne pouvais pas, j’avais la bouche pleine."
J’ai osé. Je rougis, mais j’ai osé. Je n’en reviens pas. Éclat de rire général. Balade au village.
Le soir, Élodie propose un "Jeu de la Vérité" et tout le monde apprend, entre autres, que Damien me sodomise…
— Mardi 26 août. J’ai mes règles. A midi, Damien vient et me sodomise. Je n’ai presque pas de douleurs. J’aime de plus en plus. Il me donne la clef de chez lui. A 17h, j’y suis et me prépare. Le Jeu de la Vérité m’avait appris que Damien fantasmait sur les secrétaires. Je m’y attelle jusqu’au cliché : blazer, bustier, minijupe, porte-jarretelles et talons hauts. J’attache mes cheveux en chignon. Sur le petit papier que je lui donne à son arrivée, il est écrit : "J’ai très envie de me faire enculer.". Plus tard, j’ai ensuite l’anus en feu mais j’ai comblé mon homme. La douceur faite homme. Je suis juste heureuse de rester avec lui et chez lui jusqu’au soir.
— Jeudi 28 août. Damien prend son après-midi. Tout s’annonçait si bien. Nous faisons l’amour dans la chambre à son arrivée. En descendant ensuite à la cuisine, stupéfaction : ma sur est là et elle est fâchée. Elle m’insulte, me crie après, dit qu’elle a honte. Lui demandant de se calmer, Damien a juste le temps d’attraper la main qui allait le gifler. Ma sur a les larmes aux yeux. Elle éclate en sanglots et part en courant dans le jardin. Je la rejoins et apprends qu’elle est jalouse. Elle se fout royalement que je trompe Jérémy. En fait, elle envie ma relation avec lui et ne supporte pas que je puisse avoir deux relations simultanées alors qu’elle n’arrive pas à en avoir une. La porte de la chambre était entrouverte. Elle nous a regardés : "Tu étais tellement belle, il y avait une telle symbiose entre vous deux". Elle fait la bise à Damien et s’excuse.
— Vendredi 29 août. Nous rentrons de soirée. Comme d’habitude, Damien se gare dans le chemin. Un dernier bisou et je m’en vais. Je sais qu’il me regarde, je lève ma robe et lui montre mes fesses. Il y a environ cent mètres à parcourir et deux maisons de chaque côté du chemin. Je lève la robe plus haut et tourne sur moi-même. Il recule et oriente ses phares dans ma direction. Je marche robe relevée, passe devant trois maisons. La dernière est vide. Il me reste environ trente mètres. Je m’arrête. Face à lui, dans la lueur des phares, j’enlève lentement ma robe puis mon string. Je ne porte plus que mes talons. Je compte jusqu’à cinq puis reprend la direction de la maison en marchant. Je n’en reviens pas d’avoir fait ça.
— Samedi 30 août. Nous montons à nouveau à la montagne. En début d’après-midi, nous prenons les "ufs" (téléphérique). Je porte la petite robe bleue ciel, sans dessous, que j’ouvre entièrement durant la montée. Damien me fait un cunnilingus et je lui taille une pipe. En haut, nous faisons une jolie balade. La descente en téléphérique nécessite un peu de contorsion mais la levrette face à la vallée en valait la peine.
— Dimanche 31 août. Pour la première fois, je lance la sodomie. Je suis assise à califourchon sur lui et malgré mon envie, ça n’est pas simple car jusqu’ici, nous ne l’avons fait qu’en cuillères. Je me sens cependant à l’aise. Après, pour la première fois, Damien me sodomise en levrette. Sensations très fortes, je suis très excitée d’être prise ainsi. Je ressens des frissons des pieds à la tête. Je suis un peu frustrée qu’il se retire. Je me couche sur le dos. Je découvre ma troisième position de sodomie de la journée et c’est la plus agréable. Il jouit assez vite. Il m’a sodomisée durant près de dix minutes.
