Je m’étais rendu dans ce parc magnifique, de nuit. On m’y avait assuré que l’on pouvait y faire de belle rencontre pour agrémenter mes nuits. Sur ce banc, sous ce saule pleureur, j’étais un peu à l’abri des regards. Ce ne fut pas long à attendre, une femme, petite, la taille fine, les formes des plus avantageuses et à la chevelure long aux couleurs de l’automne s’installait à une dizaine de mettre, sur ce banc placé à l’intersection de quatre chemins. Elle se mit bien au milieu du banc, posant ses fesses superbes tout juste sur le rebord du banc. Elle joint soigneusement ses pieds, croisa ses bras dans son dos et ne bougea plus. J’avoue que j’étais sous le charme de la demoiselle et plus encore. Tout au plus, elle devait à voir dans les vingt-cinq ans, mon âge approximativement. Je ne la perdais pas de vue quand un groupe de femme arriva, me passant devant sans me voir. Elles étaient toutes aussi belle les unes que les autres, dans la trentaine, guère de plus. Elles encerclèrent la jeune femme. Je ne voyais plus bien, ce groupe de femme me l’empêchait.

Peu après, les femmes s’écartèrent du banc. Je vis la jeune femme dans une autre robe, blanche, beaucoup plus provocante, très courte, pour ne pas dire trop courte. À son cou, il y avait ce que je devinais comme un collier de cuir clair, peut-être blanc lui aussi, et une chaine moyennement longue y pendait ente ses seins jusque sur son ventre, son petit ventre. Je commençais à me faire une petite idée sur ces femmes au nombre de six maintenant. Une grande blonde prit la chaine et sans un mot, le groupe s’éloignait de moi, m’emportant ma belle petite rousse avec elles. Poussé par ma curiosité, je les suivais à distance. Je ne sais pas si la petite rousse me vit, mais elle jetait de petit regard en arrière tout en croisant ses bras dans son dos, en bonne soumise. En sortant du parc, dans une rue commerçante déserte, je sus qu’elle me vit, simplement en regardant dans une vitrine. Au détour de la rue suivante. Elle me fixa brièvement en me faisant un léger signe de la tête, comme si elle m’invitait à les suivre, ce que je fis. Plus loin, dans un petit square, on lui mit un bandeau sur ses yeux qu’elle devait avoir magnifique, du moins dans mon imagination qui allait toujours, débordante. On fit faire le tour de cette petite place, en la faisant changer de direction une multitude de fois. Devant une porte cochère, on l’embrassa, les cinq femmes l’embrassèrent et la jeune femme répondit à tous ces baisers. Enfin, elles disparurent par cette porte.

Je me sentais, soudainement, bien seul. En jetant un il à l’immeuble, je me trouvais un moyen de m’y glisser en tout discrétion. Je ne tardais pas à retrouver leur trace dans les caves. L’immeuble semblait calme, comme déserté de ses habitants. Au fond de ce long couloir, je pouvais entendre des gémissements. Discrètement, je jetais un il. Je pus voir et admirer ma belle petite rousse entièrement nue, caressée par des mains à la fois douces et méchantes, mais pas trop. La belle rousse semblait être au centre d’un scénario saphique bien rodé. Je me suis trouvé une petite place d’où je pouvais tout voir, même les yeux de cette jeune femme sublime, des yeux couleur amande. Oh les autres n’avaient rien à lui envier, sauf que ma préférence allait vers cette petite rousse à la très longue chevelure. Les unes après les autres, caressant le corps maintenant entravé de leur suppliciées, pinçaient, mordillaient ou léchaient ce corps. Tout était très lent, aucune violence excessive, que des gestes savoureux, gracieux. Les mains huilaient ce frêle corps. Elle se laissait faire, gémissent des douces attentions qu’on lui prodiguait. Il y avait une chaise avec en son sommet deux espèces de bras, comme sur une croix. Symboliquement, on lui fixa ses bras si fins. Sur sa droite, une des femmes, aiguisait un rasoir de barbier sur longue bande de cuir. Ses bras écartelés, elle subit la crème à raser sur tout son corps. Les mains étalaient la crème tel un ballet, toujours gracieux. S’en était presque émouvant car, il me faut le reconnaitre, je me sentais incapable d’être aussi doux et tendre dans mes gestes avec une femme, aussi douce soit-elle. Enfin, les rasoirs vinrent retirer cette crème. Là encore, c’était sublime de les voir agir. La jeune rousse était au bord de l’orgasme quand elle me fixa longuement. Damned, J’étais découvert. Sa bouche semblait me demander de ne pas partir, de ne pas bouger de ma place, ce que je fis. Il me sembla même qu’elle m’adressait un mignon petit sourire. Je crois même lui avoir envoyé un baiser de ma main.

Son corps était léché, embrassé après le passage des rasoirs. Je sentais qu’elle allait jouir et ce fut le cas quand une bouche aimante vint se poser sur sa vulve. Elle devint encore plus sublime dans l’orgasme. Là, ses yeux n’étaient plus que pour moi, tout à moi, j’en étais sans-dessus-dessous. Mais je ne pouvais remuer, même pas le petit doigt sans ne pas me faire voir de ses complices. Puis, le corps fraichement rasé, on plaqua son merveilleux visage sur la vulve d’un des deux grandes blondes, la plus majestueuse, la plus pulpeuse. Pour bien me prouver qu’elle avait connaissance de ma présence, elle fit pivoter cette grande blonde magnifique avant de plonger son visage d’ange entre ses cuisses. Sur la plante de ses pieds nus, elle recevait de petits coups de cravache. D’instinct, elle croisait ses bras dans son dos en signe de soumission. Derrière elle, la noiraude était sur cette chaise, pieds et bras largement écartés subissant l’épreuve du rasage intégrale. Les gestes étaient toujours aussi tendres et précis que gracieux. J’aurais payé de ma vie pour être le visage sur son sexe brillant de sa liqueur d’amour et la faire jouir sans fin. Mais un geste de moi et tout était à l’eau. J’étais prisonnier de ma curiosité, impassible témoin de femmes jouissant les unes des autres.

Ma rousse retira son visage de cette vulve en gardant sa bouche ouverte. Soudain, un jet d’urine pénétra dans sa belle bouche. Elle ne crachait rien, avalant cette urine en se massant son corps ses seins, son sexe. De l’autre côté, une paire de ciseau coupait les courts cheveux de cette femme aux cheveux noirs et déjà courts. Si seulement je pouvais me masturber, mais je ne le pouvais pas, j’en avais mal, une douleur à la limite l’insupportable. Après les ciseaux, son crâne recouvert d’une épaisse couche de crème à raser, un rasoir finissait de rendre cette tête tout à fait lisse. Ma rousse avait son visage à nouveau contre la vulve de cette blonde, léchant ce sexe avec délicatesse et plaisir, un plaisir certain. L’ex noiraude était maintenant avec la vulve de l’autre blonde sur son crâne. La blonde se caressait son sexe sur ce crâne brillant à la seule lueur de cette faible ampoule. La soumise semblait aimer ce traitement, elle le faisait savoir en caressant les longues jambes de son (bourreau). La brune avait disparu derrière une colonne. Je craignais qu’elle ne m’arrive par derrière. Puis ma petite rousse, agenouillée, son corps posé en avant sur le sol, recevait de la cire chaude sur sa croupe sublime, gémissant de bonheur et tournant son visage dans ma direction. Parfois, une bonne claque agrémentait son supplice qui allait l’amené vers un orgasme démesuré.

Deux mains se posèrent sur mes épaules. J’étais pris à mon propre piège de voyeur, prisonniers de mes fantasmes. Me retournant, je vis la brune tout sourire. Ses jambes écartées légèrement, je collais mon visage dessus et le lui dévorais sa vulve, ses nymphes et son petit bouton de ma langue et ma bouche. Pour la première fois depuis le début de cette mise en scène, j’entendis parler, en allemand qui plus est. Je compris rapidement que c’était de moi qu’elle parlait cette grande brune majestueuse. La petite rousse, d’une voix douce me demanda d’approcher. Je quittais le paradis de cette brune, presque à regret. Dans cette grande cave aménagée, la brune me poussait doucement. D’une main douce, elle appuyait sur mon épaule. Volontairement, je devenais leur jouet et j’en étais heureux. On me retira ma chemise. La grande blonde, celle qui me paraissait être la grande prêtresse de cette nuit saphique, se posa face à moi, ses longues jambes légèrement écartée. Là encore, sans un mot, je plaquais ma bouche pour la boire à la source de son bonheur. D’un claquement de doigt, la femme au crâne lisse se glissait derrière elle pour venir darder de sa langue l’intérieur de ses fesses si merveilleusement rebondies. Parfois, nos bouches s’effleuraient, nos langues s’unissaient brièvement. J’entendais la douce voix de ma petite rousse commenté nos actions. Je pus sentir sa petite main caresser mon dos jusqu’à mes fesses sous le tissu de mon pantalon. Elle parvint même à titiller mon anus, me mettant au bord de l’explosion de bonheur. À mon cou, je sentis deux mains voulant me l’emprisonner. Je retirais ma tête de cette délicieuse vulve pour leur facilité la tâche. Ma rousse en profitait pour m’embrasser divinement. Je répondais à son baiser tout aussi tendrement. Je croisais mes bras dans mon dos. On en profitait pour me mettre à nu. Je ne pouvais cacher mon émoi. La belle au crâne rasé caressait mes jambes, les enduisant déjà d’huile au parfum subtile.

On positionna mes mains au-dessus de ma tête. J’étais prêt à tout pour autant leur être agréable que pour profiter de la vue de ces corps, surtout celui de ma mignonne petite rousse. On me fixa à une corde mes mains. Je n’étais plus qu’une marionnette entre leurs mains, une marionnette qui n’avait pas l’intention de les fuir. Une voix douce me demanda si j’aimais et pourquoi. J’expliquais que j’aimais la douceur et la grâce des gestes entre femme, des gestes doux et affectueux. Je précisais que très peu d’homme pouvait être capable d’autant de douceur et je n’en étais, à n’en pas douter, pas un. La rousse huilait mon torse, sa bouche sur la mienne. Je vis une bougie approcher de moi, je creusais mon dos pour mieux en ressentir ses effets sur moi. Maintenant, je savais ce que procurait la cire chaude. Quand cette femme au crâne lisse embrassait mon prépuce, j’éjaculais sur son visage tout entier avec un long hurlement de bonheur. Reprenant mes esprits, je les remerciais en allemand. Les filles léchaient mon sperme sur le visage de cette femme, elle en jouit avec une expression sublime de bonheur. On me délivra mes mains du plafond pour me coucher sur le dos. Ma petite rousse se posa sur ma bouche, je lapais, mordillais, de son sexe à son anus. Je me délectais de celle qui avait pris mon âme, maintenant mon cur. Sur son dos, elle recevait de petits coups de martinet. Sur sa croupe, mes mains la fessaient avec amour. Léchant mes pieds, cette femme noiraude semblait heureuse, emplie d’un plaisir qui n’allait pas tarder à s’exprimer encore une fois. Maintenant, ce n’était plus qu’un méli-mélo de corps ne cherchant plus qu’à jouir. On me vidait en des orgasmes que je ne soupçonnais pas possible. J’appris de cette nuit merveilleuse que l’amour se conjuguait à tous les temps et en tout temps. Au petit jour, j’essayais de garder mes yeux ouvert. La petite rousse, comme ses compagnes et moi avait trop profité de ces plaisirs merveilleux. Elle était allongée près de moi, inerte, une main sur ma cuisse. Ouvrant péniblement un il je vis que nous étions seuls, elle et moi. Je me rendis compte qu’elles auraient pu me torturer pour leur plaisir qu’elles ne l’avait fait que pour mon plaisir. Sur mes fesses, je portais encore les marques de ce martinet aux fines lanières de cuir rouge. Le pire de tout c’est que j’avais aimé pour na pas dire pris mon pied.

En sortant de cette cave, je reconnus le quartier. Il m’avait vu faire mes premiers pas. Dans la cave, un cornet remplit de croissants encore tièdes, je ne trouvais plus ma petite rousse. Même plus les accessoires, tout avaient disparu. Un peu tristement, je rentrais chez moi en mangeant mes croissants, tout seul. Sous la douche, je me remémorais cette nuit saphique, les plaisirs que j’avais vu naitre chez ces femmes merveilleuses. Mon cur allait à cette rousse, il me serait très difficile de l’oublier à l’avenir. Au fil des jours qui suivirent, je me rendis souvent, le soir sur ce banc, tous les soirs exactement. Plus le temps avançait, s’écoulait, plus j’espaçais mes visites sur ce banc. Parfois, il me semblait qu’elle venait chez moi durant la nuit. Quel con je fais, aucune n’avait pas mon adresse. Mon désespoir dura près d’un an. Une année pendant laquelle je spéculais sur sa vie et celle de ses amies et complices. Pendant un an, je ne faisais que survivre, n’ayant plus le cur à rien.

Un matin, ma voiture légèrement en travers sur ma place de parc privée, une policière me collait une amende. Je voulus l’apostropher, j’en tombais sur le sol, sans connaissance. En ouvrant mes yeux, j’étais dans ma voiture, côté passager et cette fliquette au volant.

— Plus d’un an que je te cherche et tu tombes dans le pomme.

— Un an que je reviens sur ce banc dans l’espoir de te voir, rien que te voir.

Nous n’utilisons jamais deux fois le même lieu de rendez-vous, jamais. C’est où chez toi ?

— Heu, on est où ? oh, faut faire demi-tour, c’était là où se trouvait ma voiture, l’immeuble en face.

Elle éclatait de rire, pas un de ces rires sonore, pas vulgaire, non, un rire léger comme une plume, un rire à son image, emplit douceur et de grâce. Quand je lui explique qu’elle voulait me coller sur ma place de parc privée, elle resta stupéfaite, peinant à me croire. Dans ma rue, elle s’arrêtait à une dizaine de mètre de ma place de parking.

— Approche, le socle va s’abaisser quand il reconnaitra ma voiture. Voilà et si quelqu’un veut me la prendre pendant la manuvre, tu t’éloignes et sa voiture sera soulevée du sol.

— Pas mal. C’est déjà arrivé qu’un autre te pique la place ?

— Plus d’une fois. Parfait, tu es en plein dedans, mieux que moi hier soir.

De sa ceinture de policière, elle se sait d’un petit émetteur-récepteur, elle annonçait à ses complices qu’elle avait trouvé le nid. Puis, toujours avec son appareil, elle fit une recherche de propriétaire en prenant la voiture de mon voisin pour donner l’adresse du dit nid. Quelques minutes plus tard, dans mon appartement, j’avais ces six femmes les plus merveilleuses du monde autour de moi. Je ne sais pourquoi, je me sentais comme dans cette cave, complètement subjugué par leur présence, incapable du moindre mot, du moindre geste. C’est comme si j’étais dans ma cachette dans cette cave. Si elles étaient en civil, elles étaient toutes membres des forces de l’ordre de la ville, comme ma petite rousse. Soudain, je la vis devenir toute timide sans que je n’en connaisse la raison. C’est la grande blonde sculpturale, grande prêtresse du groupe, Martine qui m’annonçait la couleur.

— Ça te plairait de nous rejoindre ?

— Comment ça, dans vos sorties saphiques ?

— Oui, Catherine, notre petite soumise a émis le désir, après cette nuit dans la cave, que tu nous rejoignes. J’avoue que tu m’as impressionnée, cette nuit-là. Mais attention, jamais personne d’autre ne devra être au courant.

— Ne vous inquiétez pas. Déjà que je n’ai rien dit de la première fois… et si c’est pour Catherine, je veux bien mourir de plaisir entre vos mains.

— C’est toi qui as dessiné ça ?

— Oui, de mémoire.

— Pas mal, regardez, c’est la cave ! Là, Yvette quand on la tond et là Catherine qui me boit. Ouah, tu as un sacré joli coup de crayon.

— Bof, c’est juste pour me souvenir de vous toutes.

— Surtout de Catherine, n’est-ce pas ?

— Et bien oui, je l’ai trouvée si belle sur ce banc à vous attendre dans sa position si particulière de parfaite soumise. La suite m’a donné raison vu que vous êtes toutes là. Yvette, ce crâne rasé, lisse, ça vous allait bien, vous savez. Si vous saviez ce que j’aurais voulu jouir dessus, vous ne pouvez pas t’en rendre compte. Mais, je l’avoue, mon cur est allé vers Catherine.

— Écoute beau gosse, nos soirées, nous les organisons que de temps en temps, quand notre boulot nous permet de toutes pouvoir y participer. Nous nous aimons. Et, à vrai dire, Martine et moi, n’étions pas très chaudes à l’idée d’avoir un homme parmi nous et nous ne le sommes toujours pas.

— Je peux comprendre et j’en devine la raison. Un homme est trop brusque dans ses gestes. Il veut toujours aller directement au but, entre vos cuisses ou vos fesses. Avec vous, en vous voyant, j’ai pris une bonne leçon de tendresse, de douceur, de grâce, d’amour même. Chaque fois que vous fessiez, fouettiez ou pinciez, ce n’était pas avec cette violence vicieuse qui ne cherche qu’à infliger de la douleur, une douleur pour le seul plaisir de celui qui l’inflige.

— Ouah, dis-moi, c’est ce que nous t’avons laissé comme impression ?

— Pas qu’une impression, non, y avait plus encore, l’amour de chacun de vos gestes sur l’autre.

— Aie, Catherine, ce mec me plait, on est mal.

— Je l’aime aussi, les filles. C’est à cause de moi qu’il nous a suivis. Je l’avais remarqué en arrivant sur le banc. Je lui ai même fait signe de nous suivre.

— Tu sais ce à quoi il faut t’attendre.

— Oh oui et je mérite ce châtiment, je l’appelle même de mes vux et devant lui.

— Ok. Martine, vas chercher les sacs, s’il te plait.

Je compris immédiatement que Catherine allait être punie, peut-être durement à cause de moi. Elles ont un règlement qu’elles suivent à la lettre et ma belle rousse l’avait enfreint volontairement juste pour moi, moi son inconnu. En attendant, Julie la belle et grande blonde, m’expliqua comment elles avaient commencé ces rendez-vous cachés. Comment, de fil en aiguille, elles aimaient, à tour de rôle, subir les cinq autres. Julie me montre un petit tatouage sur son épaule en m’apprenant que toutes portaient le même. Un bottillon sur lequel est attachée une femme par un long fouet. Il n’est pas grand, juste ce qu’il faut.

Tu disais que nous ne frappions pas pour infliger de grosses douleurs. C’est à la fois faux et vrai. Là, Catherine nous a en quelque sorte trahie en t’invitant à nous suivre. Tu vas croire que nous sommes que lesbiennes, c’est aussi vrai que faux. Nous sommes toutes à la fois dominatrices et soumises avec tout ce que cela implique, comme la douleur. Quand Martine reviendra, j’aimerais que tu n’interviennes que si nous t’y invitons.

— Au cas où tu n’aurais pas compris, la première fois, je me suis entièrement soumis à vous six. Et… je n’ai pas envie de briser votre groupe…je serais même prêt à me soumettre complètement pour l’amour de Catherine. Voilà, tout est dit.

— Là, tu es le premier mec qui me dit ça comme ça, de but en blanc. Ouais, le tout premier.

— Le seul et unique tu veux dire. Je crois ne pas m’être trompée en lui demandant de nous suivre.

— Je crains que tu aies raison, ma belle. Il est fou de toi !

Comme je le suis de lui, le coup de foudre. Dis-moi franchement, depuis, tu as couché avec d’autre ?

— Non, aucune, je les trouve les autres sont fade face à vous six.

— Si ce n’est pas un aveu, une déclaration d’amour, je veux bien me pendre.

Derrière Julie, Martine et Yvette dresse une longue table de massage. En fait non, cela ressemble plus à une table de gynécologue car on peut s’y étendre de tout son long et se faire écarter ses jambes comme ses bras. La table prête, les cinq (bourreau) entour la table. Catherine se lève, me fait face, retire son uniforme.

— Tu vas souffrir ? lui demandais-je

— Oui.

— Beaucoup ?

— Si je te sais près de moi, je vais même en jouir peut-être.

— Tu sais que tu es magnifique dans l’orgasme.

Soudain, tout ralentit, comme une action de sport pour en voir le moindre détail. Catherine, en soutien-gorge, s’accroupit lentement à mes pieds, baisa mes chaussures, lentement. Chacun de ses gestes était délectable, doux, enfin, ce n’est pas les mots exact, mais je n’en ai pas d’autre au moment d’écrire. De ses mains, tout en léchant mes chaussures, elle retire délicatement son soutien-gorge. Je l’arrête, le décroche de mes mains. Je redresse ma déesse, son soutien glisse le long de ses bras très lentement pour finir sa course dans ma main. Elle se relève, se dirige vers la table, on l’aide à s’allongé sur le dos. On enserre ses chevilles, ses poignets dans des bracelets de cuir blanc que l’on fixe à la table. Martine prend ma main, la pose sur le corps de Catherine. Je caresse ce corps qui réagit sous mes mains. Puis, Yvette, d’une main douce, me fait reculer de deux pas. Julie s’empare de pinces, elle en garnit le corps tout entier de ma Catherine. Elle gémit sans crier, je peux lire sa douleur sur son visage. Ses cuisses tremblent sous l’emprise douloureuse des pinces. On lui bande ses yeux amandes, on lui obture sa bouche d’un bâillon boule. Chaque geste sur son corps est lent, doux, savoureux pour qui regarde. Lysiane, la brune s’agenouille devant moi. Me retire mon pantalon, mon slip. Je me laisse faire, m’abandonne. Sa bouche sur mon sexe déjà dressé, elle y dépose de petits baisers. Sa langue frétille sur mes testicules, ses mains caressent mes jambes.

— S’il l’aime, nous devrions les unir par le sexe, un anneau à chacun et une chaîne les reliant. Qu’en pense l’homme voyeur.

— Tout ce que vous voulez tant je reste près d’elle et de vous toutes, mais surtout de Catherine.

— Tu vois Julie, il est complètement drogué de notre amie. Et toi, ma belle rousse, qu’en dis-tu.

— On lui étire son bâillon boule, elle lèche ses lèvres sèches et donne la même réponse.

— Il faut faire vite sinon, nous allons les perdre tous les deux.

— Je ne crois pas. S’il aime Catherine, qu’elle l’aime, ils nous aiment aussi. Pas vrai ?

— C’est vrai. Je ne veux pas la séparer de vous toutes. Et encore moins la privé de ses plaisirs.

Je me tais d’un doux doigt posé sur ma bouche, tel un papillon, celui de Julie que je suce et lèche avec dévotion. Elle ajoute que j’ai trouvé ma voie, ma Maîtresse, mes Maîtresses sans que je ne puisse lui donner tort. Sur le corps de Catherine, on coule de la cire chaude entre les pinces, la cire colore son corps tout entier, en s’attardant sur son pubis et ses seins. Le corps se tord, se voute, elle gémit derrière son entrave buccal. Je peux voir l’effet entre ses cuisses, son sexe s’ouvre lentement montrant qu’elle ne déteste pas, ses nymphes brillent de bonheur. Le martinet, on me le donne à soupeser. Il est lourd, aux lanières de cuir fines. On me le reprend, Yvette continue de m’exciter, je me retiens autant que je peux. Sur le ventre de ma belle rousse, le martinet le rougit. Son (bourreau) alterne entre force et douceur des coups. Le martinet remonte sur le corps. Fouette là où la chair est plus réceptive à la douleur, au plaisir. Catherine ne crie toujours pas. Les coups sont espacés, sans violence excessive, c’est un jeu savamment rodé, il mélange douleur et plaisir, comme un match dont l’issue est très incertaine, qui va gagner, la douleur ou le plaisir. Je ne le sais encore, bien que dans ma tête, je connaisse déjà le score, le plaisir ne peut que l’emporter. Mais ces femmes savent faire progresser la douleur lentement, comme un bourreau sadique qui augmente la souffrance sur son supplicié. C’est exactement que qui se passe sous mes yeux.

Julie retire le bâillon, Martine vient le remplacer avec son sexe. Je peux voir la langue de la prisonnière s’activer sur cette vulve demandeuse. Le martinet est posé, une cravache est prise, longue et fine. Chacun des coups de cravache retire une pince, arrachant les premiers petits cris de douleur à cette rousse menue et magnifiquement belle. On peut le comparer, ce scénario au jeu du chat et de la sourit, qui gagnera, le dominant ou l’esclave. Si Julie se caresse durant cette séance, Julie m’impose tendrement de remplacer cette main. Le genre d’invitation qui ne se refuse pas. Je lèche en m’abreuvant de cette délicieuse liqueur qui suinte de son paradis. Martine, près de Julie reçoit ma main droite. Julie me prend la gauche qu’elle plaque sur sa vulve humide. Je ne peux faire davantage, je le regrette pour la dernière. Sur la table, Catherine souffre un peu de plus à chaque pince qui s’arrache de son corps. Tout est tellement précis, calculé pour faire en sorte que Catherine souffre avant sa récompense, l’orgasme. Je lèche encore et toujours, je branle masturbe. Je me délecte de ma soumission, jamais je ne fus aussi heureux avec des femmes. Soudain, deux mains plaquent mon visage sur cette vulve. Comme si, au moment suprême, Julie voulait m’étouffer par son orgasme. Sa liqueur inonde ma bouche, un délice digne des dieux. Ses mains se crispent sur moi, elle jouit longuement. Sur la bouche de la suppliciée, Carole se délectait de sa langue. Lysiane revint flatter mon pénis en se couchant sur le sol de tout son corps comme si elle voulait que je flagelle son corps.

Me tournant vers la grande prêtresse, je la vis me tendre son martinet. D’un signe de son menton, elle m’indiqua ce corps offert en me souriant délicieusement. Pour moi, ce fut comme passer un examen. Je promenais les longues lanières de cuir sur ce corps avant de frapper une première fois sans forcer mon bras. Elle ne broncha pas, s’activant toujours sur mon pénis. J’alterne entre caresse et la flagellation. Mettant plus ou moins de force dans mes coups. Si parfois le coup est puissant, les suivants, le sont moins. De ma main gauche, je me permets de claquer ses fesses en alternance, de plonger un ou deux doigts en son sexe et son anus. Sur la table Catherine n’est pas au bout de son supplice, l’orgasme la guette, attendant le bon moment pour la submerger.

— Tu vois ce qu’elle peut endurer. Si tu te montres digne de nous, nous te la donnerons à condition que tu continues à être des nôtres !

Vous quittez et tout perdre, je préfère crever, Maîtresse.

— Là, tu me plais, je te crois et je te prends à notre service. Pour le moment, je veux que tu fasses jouir Lysiane.

— Avec plaisir Maîtresse.

— Je continuais à flatter ce corps de ce martinet et de ma main gauche.

— Je ne pensais pas que tu puisses tout sacrifier pour une femme.

— C’est mal me connaitre depuis cette fameuse nuit. J’ai passé plus de temps à vous chercher, vous attendre qu’à mon travail.

— Si je suis à l’origine de ce groupe de femmes depuis, nous sommes ce groupe. Si tu veux en faire partie, ce n’est pas en une ou deux rencontres que tu pourras prétendre être des nôtres.

— Je suis prêt à être éduquer si je peux aimer Catherine de temps à autre. Ajoutais-je

— Décidément, tu n’es pas un homme ordinaire et je m’y connais, crois-moi.

— Je vous crois, je le vois à votre savoir sur vos amies.

— Je vais charger Catherine de te mettre au parfum.

— Bien Maîtresse, cela sera un honneur pour moi.

Sur la table, un corps vibre, explose, se voute de plaisir, un plaisir aussi violent que merveilleux à voir. Dans la bouche de Lysiane, je jouis en même temps que Catherine et Lysiane qui se charge de le faire connaitre au monde entier par son long hurlement de bonheur. Et tout s’arrête sur le champ. On délivre ma Catherine qui vient baiser mes pieds puis remonte mes jambes jusqu’à ma bouche. Sur son sein, je tire sur la dernière pince. Elle me fixe, me sourit quand la pince étirée lâche le bout de son corps encore emprisonné.

— Bon, il nous faut décider du sort de cet homme maintenant. C’est aussi valable pour toi ma douce Catherine. Alors, à main levée, on l’éduque ou on le rejette ?

La main de Catherine se lève immédiatement et avant la fin de la question, Carole et Lysiane suivent son mouvement, Yvette hésite, me regarde, me sourit et lève sa main en la glissant sur ma poitrine. Quand à Martine, elle se glisse derrière moi, me penche en avant et me plante son pouce en mon fondement. La réaction est immédiate, je bande. Son pouce devant ma bouche, je le suce sans en éprouver le moindre dégoût. Son bras se lève, il rejoint la majorité.

— Si je suis la Maîtresse de ce groupe, je n’en suis pas moins une femme et je vais te le prouver maintenant que ton sort est lié au nôtre.

À genou, sa bouche s’empare de mon pénis pendant que ses mains pétrissent mes fesses. Adossé à Catherine, je sens son souffle chaud sur mon cou. Ma bouche trouve la sienne, nous scellons notre amour, leurs amours. Martine sait faire jouir un homme, cela se sent et je résiste autant que je peux et même davantage. Je ne veux pas lui donner l’occasion de me railler en tant qu’homme. Alors que toutes s’y mettent sur mon corps. Je ne sais comment, mais j’arrive à retenir mon plaisir suffisamment longtemps pour ne jouir que quand je le désire, quand Martine retire sa bouche pour me branler de ses mains. Son visage, je le macule de mon sperme longuement. Mon orgasme me laisse sans jambe, je me retrouve sur le sol, assis, un peu con, je l’avoue. J’avoue aussi aimer des flics, des femmes flics. Pour elles six, je suis prêt à tuer celui ou celle qui leur voudrait du mal. Avec elle, je me sens libre, aimé, tendrement aimé. Si parfois j’offre mon corps à leurs sévices, au bout du compte, je sais que je vais en jouir et c’est cela qui compte que nous en jouissions.

Maintenant, je vais les rejoindre dans ce qu’elles nomment leur sanctuaire. Un lieu secret, accessible par cinq portes qui cachent, chacune, une sorte de labyrinthe comme celui de la mythologie grec. Celui qui s’y perd ne trouve qu’une chose, une sortie sans retour possible. Il m’a fallu du temps pour trouver les bonnes issues, un bon mois en tout. Mon amour pour Catherine m’a fait prendre des risques pour la rejoindre. Pour elle et ses compagnes, j’ai juré, promis, prêté serment de ne jamais raconter ma vie avec elles six. Depuis cette nuit merveilleuse, je vis dans le bonheur le plus total. Homme soumis ou homme dominant, je vis le parfait amour entre ces femmes et ma Catherine. Jamais personne ne pourra venir ternir notre vie amoureuse. Moi, le petit vendeur en épicerie de maintenant vingt-six ans, j’ai, près de moi, les six plus belles femmes du monde, les plus avenantes, les plus amoureuses et je les aime toutes à en mourir.

La vie continue, mais pour vous, c’est la fin. Oh un dernier détail, je porte leur tatouage sur mon épaule, salut !

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