Nous étions un samedi soir, il était presque 19 heures, et je me dépêchais de finir la préparation de l’apéro dans la cuisine ; le repas entier était pour ainsi dire prêt : le buf bourguignon et les patates à l’eau finissaient doucement de cuire, l’entrée attendait dans le frigo, et les invités de ce soir s’occupaient d’apporter le dessert. Nous nous préparions à recevoir une vieille amie de ma chérie qu’elle n’avait pas vue depuis trois ans, bien qu’elles soient toujours restées en contact très régulier.
Je portais une robe crème avec un joli décolleté et des chaussures ouvertes. Ma petite amie, elle, avait opté pour une jolie robe classique noire à bretelles pailletées et des escarpins assortis.
Alors donc, si j’ai bien pigé ce que tu m’as dit, ta copine Erika, elle est prof ? lui demandai-je alors que de son côté elle venait à l’instant de finir de préparer la table pour le dîner.
Non, elle n’est pas « prof » comme tu dis, mais institutrice, mon cur ! répondit elle. Et comme tu le sais, elle vient avec son mec qui, lui, est dans les assurances.
Et elle est comment, physiquement ?
Tu le découvriras lorsqu’elle sera là. Sinon pour ten donner une vague idée, la dernière fois que nous nous sommes vues comme ça remonte à environ trois ans, il se peut qu’elle ait changé elle était pas trop mal : brune aux cheveux très longs, elle portait des petites lunettes, avait 1 ou 2 petits kilos en trop ; pour être honnête, ça ne se voyait pas du tout. Quant à sa taille, c’est à peu près la même que la tienne.
OK ; et est-ce qu’elle est du genre…
Je n’ai pas eu le temps de terminer ma question parce que la sonnette a retenti. Ma chérie est allée les accueillir avec joie. Après m’être lavé les mains, je la rejoignis dans le salon moins d’une minute plus tard. À ce moment-là, même si je ne lai pas montré, j’ai été stupéfaite lorsque je vis cette fameuse Erika, une jolie brune svelte dun mètre soixante : yeux en amande verts, petite bouche pulpeuse et sexy, coupe en carré dégradé atteignant presque les épaules, hanches en amphore et jambes galbées ; quant à sa poitrine, elle devait faire à vue de nez un 85C. Elle portait une mini-jupe de cuir noir, un joli bustier bleu et des bottes marron.
En un mot : une vraie bombe ! Pour avoir un physique pareil, cette fille avait dû faire un pacte avec le diable Son mec, lui, était brun ; 1 m 80, mince, yeux marron, cheveux courts, barbe de 3 jours, habillé d’un pantalon à pinces gris, d’une chemise blanche et de chaussures de ville.
Je suis allée accueillir nos invités très chaleureusement malgré le fait que ma chatte manifestait déjà les premiers signes d’excitation à la seule vue de cette superbe femme. Les présentations étant faites, les invités se sont installés et je suis allée dans la cuisine pour placer le dessert dans le frigo, puis j’ai pris le plateau spécialement garni pour l’apéritif.
Le début de soirée se passait très bien ; l’ambiance avait été immédiatement très conviviale. Ma puce et son amie nous racontaient en rigolant diverses anecdotes sur leurs années collège passées ensemble tandis que je discutais de la pluie et du beau temps avec son petit ami, Antonio. Erika nous apprit également que depuis deux ans elle avait démissionné de son emploi d’institutrice pour travailler en tant que modératrice sur un site d’histoires érotiques. Si elle n’en avait rien dit jusqu’à maintenant, c’était uniquement pour une question de discrétion.
De mon côté, je crus remarquer à plusieurs reprises qu’Antonio regardait discrètement dans mon décolleté ; mais je m’en moquais, car moi je ne pouvais pas m’empêcher de fantasmer sur sa copine. Je me voyais embrasser cette belle petite bouche pulpeuse, goûter à cette peau à l’aspect si doux, pétrir ces seins que j’imaginais bien moelleux pour finir le visage plongé entre ces belles cuisses à taquiner son clito bien dur du bout de ma langue et boire sa liqueur intime suintant de sa petite chatte douce, rasée, aux lèvres bien roses et gonflées…
Hem… C’était pas tout, ça : il fallait songer à manger.
Dis, ma chérie, tu pourrais venir m’aider à préparer les entrées à la cuisine, s’il te plaît ? demandai-je à ma petite amie, espérant qu’elle comprenne que je voulais à tout prix la voir en privé.
OK, ça roule ! dit elle en se levant sans hésitation.
On nen a pas pour longtemps, et on va fermer la porte pour conserver la surprise dis-je à nos invités avec un grand sourire jovial.
Entendu ! approuvèrent-ils presque simultanément.
Une fois dans la cuisine, je fermai la porte et me tournai vers ma chérie, me permettant ainsi de laisser éclater mon désarroi ; je ne pouvais pas lui annoncer que son amie me faisait de l’effet, de peur de la perdre.
C’est quoi cette embrouille ? lui demandai-je en parlant à voix assez basse pour ne pas être entendues. Tu ne m’avais pas avertie qu’elle était aussi canon, ta copine !
C’est vrai qu’elle est sublime, mais avant elle ne l’était pas autant que ça, ma puce ; si j’étais un mec, je dirais qu’elle et sacrément bandante !
Ouais, ben ça me fait une belle jambe ! Et maintenant, on fait quoi ?
Elle marqua une courte pause, sûrement pour réfléchir, puis elle me sourit de façon malicieuse en croisant les bras.
Dis-moi franchement : Erika… elle t’excite, pas vrai ?
Pardon ? fis-je, décontenancée.
Écoute, je te connais, et j’ai cru remarquer que lorsque tu la regardais, tu la dévorais des yeux ! affirma-t-elle.
Mais non… Je… Enfin, je… Tu…
Elle me regarda de façon insistante en levant un sourcil tout en conservant son sourire tandis que je tentais vainement de me justifier. Elle connaissait la vérité : à quoi bon lui mentir ? Je soupirai en acquiesçant.
Oui, ma chérie, elle m’excite avouai-je, toute penaude, en baissant les yeux. Je te demande pardon.
Ben, pour tout t’avouer : moi aussi.
Hein ? fis-je à voix haute, surprise, en la regardant subitement.
Tout va bien ? Il vous faut un coup de main ? demandèrent à travers la porte nos invités restés au salon.
Oui, tout va bien. Ne vous en faites pas, on a bientôt fini ! leur répondis-je à voix haute.
Je vais même te dire : cette petite-là, je dois reconnaître que j’en ferais bien mon dessert… déclara calmement ma chérie en chuchotant à nouveau, le regard pétillant en direction de la porte.
J’en eus le souffle coupé : m’annoncer aussi directement qu’elle aimerait bien coucher avec son amie Non mais, quel culot ! Pourtant, si je ne réagissais pas mal, c’est parce que nous éprouvions toutes les deux le même désir pour la même personne.
voudrais-tu te joindre à moi ? compléta-t-elle.
Malgré moi, un bref petit sourire se dessina sur mon visage tandis que je rougissais et finis par la regarder droit dans les yeux, tout de même quelque peu inquiète.
Ma chérie, tu sais que je t’aime… Mais si je couche avec elle, tu ne seras pas jalouse ? Parce que quand on y pense, ce sera semblable à de l’adultère, non ?
Ce que t’es mignonne quand tu t’inquiètes de cette façon gloussa-t-elle discrètement. Moi aussi je t’aime, mais il n’y aura ni adultère ni jalousie puisque nous allons nous occuper d’Erika ensemble. Par contre, je tiens à t’avertir que ce sera la seule et unique fois que ce type d’expérience se produira. Ça te rassure ?
J’approuvai en hochant vivement la tête avec une lueur perverse dans le regard.
Bon, comment on procède ? l’interrogeai-je.
Elle m’expliqua rapidement son plan tandis que, sans un bruit, je sortis l’entrée du frigo : une salade tomates-mozzarella.
Alors, qu’en penses-tu, ma chérie ; on fait comme ça ? chuchota-t-elle.
Je marche ! approuvai-je.
Nous nous sommes tapé dans la main en signe d’accord. Erika ne le savait pas, mais nous préparions un piège machiavélique dont elle allait être la victime ; et une fois prise dans notre toile, elle allait devenir pour cette nuit l’objet de tous nos désirs.
Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur ; le buf bourguignon et les pommes de terre furent dégustés, accompagnés dun excellent vin rouge. Je laissai à plusieurs reprises ma tête se remplir de fantasmes tous plus lubriques les uns que les autres dans lesquels ma chérie et moi faisions goûter à Erika les plus somptueux plaisirs lesbiens. Et elle se révélait particulièrement gourmande, qui plus est !
La soirée bien arrosée s’éternisait volontairement ; il commençait à se faire tard Antonio bâilla à plusieurs reprises, montrant aussi d’autres signes de fatigue tandis que nous, les filles, semblions plus en forme que jamais. Pour ma part, ma culotte était complètement trempée et mon ventre ressentait des papillonnements à chaque fois plus intenses. Nos invités ne pouvaient pas repartir car Erika n’avait jamais passé le permis de conduire, et son ami n’était visiblement pas en état de prendre le volant.
Pourquoi vous ne resteriez pas ici cette nuit ? On vous déplie le clic-clac, on fait le lit, vous passez une bonne nuit de sommeil et vous pourrez repartir demain matin, leur proposa ma chérie. Qu’est-ce que vous en dites ?
Oh, non merci, ma grande. Cest très aimable de ta part, mais on ne va pas vous déranger plus longtemps répondit Erika.
Écoutez, je ne veux surtout pas paraître chieuse, mais il vaudrait mieux que vous passiez la nuit ici ! déclarai-je ; on ne veut pas que vous ayez d’accident. On en a pour deux minutes à faire votre lit, et ça nous fait plaisir.
Ça ne vous dérangera pas, vous êtes sûres ? demanda Antonio, complètement éreinté.
Mais pas du tout ; au contraire, puisqu’on vous le propose, le rassurai-je avec un grand sourire.
Bon, ben puisque vous insistez, c’est d’accord ! fit Erika.
Tout se déroulait comme prévu. Nous débarrassâmes rapidement la table. Le clic-clac fut déplié en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire et j’aidai ma puce à faire le lit de nos invités. Nous nous étions toutes deux éclipsées dans la chambre afin de laisser à Antonio le temps nécessaire pour se déshabiller et se mettre au lit. Une fois allongé, il ne mit qu’une petite minute pour plonger dans les bras de Morphée, nous laissant entendre le début de ses ronflements certes pas forts mais tout de même audibles. Nous avons éteint la lumière du salon.
La vache, il pionce déjà ! constata ma copine.
Chhhhht ! Tais-toi, tu vas le réveiller ! dis-je à voix basse.
Aucune chance que ça arrive, nous informa Erika en chuchotant. Lui, quand il dort, il dort ; et j’en sais quelque chose ! Il pourrait se passer n’importe quoi, ça ne changerait rien.
Mais et toi, Erika, t’as pas sommeil ? lui demanda ma chérie.
Non, pas du tout ; je me sens même très bien.
« Ça tombe bien : nous aussi ! » je ne pus mempêcher de penser.
Excusez-moi, mais si on allait dans la chambre pour discuter ? On sera quand même bien plus à l’aise, vous ne pensez pas ? proposai-je.
Je suis d’accord, fit Erika. Laissez-moi un instant pour faire un petit bisou à mon homme et je suis à vous, les filles.
OK répondîmes-nous simultanément.
Erika se pencha au dessus de son copain, déposa un rapide baiser sur ses lèvres en lui souhaitant une bonne nuit puis, en silence, ma copine accompagna notre proie dans la chambre à coucher. Avant de me joindre à elles, afin de finir cette soirée dans les meilleures conditions et sachant que nous parviendrons plus vite à nos fins, j’avais pris une bouteille de vodka plutôt forte d’origine ukrainienne et trois petits verres dédiés à la consommation de cette boisson.
Antonio remplissait le salon de ses ronflements, mais une fois la porte fermée, on nentendait plus rien. Nous nous sommes assises sur le lit, Erika bien installée entre nous deux. Afin de commencer à chauffer les esprits, nous parlions toutes les trois librement d’excellents sujets pour ce genre doccasion : nos fantasmes et autres confessions très intimes Pendant notre discussion, je pris la bouteille, remplis les verres et en donnai un à chacune avant de prendre le mien.
Allez, les filles, à la nôtre. À la solidarité féminine, et surtout au sexe ! Santé ! déclarai-je joyeusement en joignant le geste à la parole.
À la solidarité féminine et au sexe ! répétèrent-elles joyeusement en chur alors que nous trinquions toutes ensemble.
Et cest ensemble que nous avons vidé nos verres. Cul sec. Bon sang, quest-ce que cette boisson était forte ! Nous en suffoquions presque Les verres furent posés sur la table de nuit à côté de moi, sachant qu’on ny toucherait plus. Puis, avec la boisson et les sujets abordés, la température de la pièce entre autres commença très vite à monter. L’ambiance devenait grisante.
Discrètement, dans le dos de notre future mais exceptionnelle copine de jeux pour ce soir, j’ai doucement pris la main droite de ma complice pour la placer derrière la fesse droite d’Erika. Ainsi, même si on ne la touchait pas, cette dernière avait presque, sans s’en rendre compte, un bras enroulé autour de sa taille. Nous étions toutes seules, entre filles ; il n’y avait plus personne pour venir nous déranger.
Il était enfin temps pour nous de passer à l’action.
Une suite ?
